Hello mes Sushis ! Allez, j'me lance !
Alors, ce recueil est un recueil de mes piteux essais sur les thèmes proposés par le FoF durant sa 14eme nuit. (Rejoignez nous !)
Alors, sur le thème Conviction (celui-là, j'ai honte, vraiment), j'ai nommé James Potter !
Conviction
Il se savait beau. On lui avait bien souvent dis, n'est-ce pas ? Depuis qu'il était bébé. Ses parents lui avaient répété durant toute son enfance, jusqu'à ses onze ans. Répéter, et répéter encore. Il était mignon. Précoce, car plus intelligent que la normale. A cinq ans, il savait lire. A sept ans, il avait lu « Vie et habitat des animaux magiques ». Et à dix, il lançait un Wingardium Leviosa sur la théière de sa mère.
Puis, sa lette de Poudlard était arrivée. Et avec elle un sentiment de joie exaltante, un bonheur d'enfant. L'hibou qui l'avait apporté resta aux yeux du petit garçon le messager de la plus grande joie de sa vie, le porteur de tous ses rêves colorés d'enfant. Ses rêves de magie, de grand château, de fantômes, de tout ce qui faisait de Poudlard en endroit fantastique, prenaient enfin forme. Tous ces moments qu'il attendait, qu'il connaissait par l'intermédiaire de ses parents, allaient enfin lui arriver !
Ses années à l'école des sorciers avaient été magiques. Il y avait fait la rencontre de ses trois meilleurs amis, Sirius Black, Remus Lupin, et Peter Pettigrow. Ils étaient entrés ensemble dans le monde impitoyable de l'adolescence, la tête haute et un sourire charmeur aux lèvres, bravant les interdits.
Les jeunes filles ne parlaient que de lui. James, James, James… Il était intelligent, brillant même. Ses notes étaient exceptionnelles et les professeurs ne tarissaient d'éloge à son sujet. Mais il avait ce petit côté de fauteur de trouble qui lui garantissait une incroyable popularité du côté de ses camarades. James Potter était, d'une manière presque injuste, un meneur né. Son insolence légère et son humour lui garantissaient la place de chef. Il le savait. Il en était convaincu.
D'ailleurs, la gente féminine de Poudlard s'évertuait à lui rappeler. Il était beau, et il le savait. Il était intelligent, et il le savait. Il était apprécié de (pratiquement) tout le monde, il le savait aussi. (Evidemment les Serpentards faisaient exception. Mais qui se souciaient de ce que pensait les Serpentards ?)
En plus, il excellait au Quidditch. Dès sa deuxième année, lorsqu'il lui fut permis de passer les tests d'admission pour l'équipe de Gryffondor, tout le monde fut ébahi de son agilité et rapidité. Et l'équipe le prit comme nouveau jeune Poursuiveur. Grâce à lui, l'équipe des rouges et ors remporta la coupe de Quidditch pour la première fois en dix ans.
En fait, il était entièrement, pleinement et avec satisfaction convaincu de sa pleine valeur.
Alors pourquoi diable Lily Evans était-elle la seule qui ne comprenait pas à quel point il était génial, formidable et talentueux ?