Première fois que je sors carrément, très lointainement de la version dit-normal. Captain Harlock ( film ).
Inspiré de Nausicaa de la Vallée du vent, de Saint Seiya et de la princesse Mononoke.
Tous personnages qui seront cités ci dessous m'appartenir. Sauf un et demi. L'un ( qui est entier ) ne m'appartient pas ( non cité explicitement ) et l'autre ( qui est là aussi ) à demi, car c'est un personnage inspiré par l'un des personnage de Matsumoto. Bien à vous.
Lollipop.
An 5986, Planète Terre
"-Altesse ! Nous détectons un vaisseau de la coalition Gaia !" S'exclama un officier à l'uniforme rouge distinction des Armées de l'Air. Il se mit à genoux.
Dans la salle de réunion des Sages, dix hommes étaient installés autour d'une table ovale en argent dirigés par un onzième, plus jeune de tous. Un jeune homme, surement agé dans la vingtaine, son visage affichait une autorité indiscutable. Ses cheveux étaient d'un mélange brun-roux qui lui tombaient derrière le dos, alors que des mèches coupés courts lui arpentaient inégalement sur ses tempes et ses joues. Ses yeux de vairons, l'un d'un bleu ciel, l'autre d'un brun sombre, fixait l'officier. Contrairement à ceux qui l'entouraient, le jeune homme portait un uniforme noir à col roulé doré.
"- Précise, lança-t-il.
- D'après nos radars, nous pensons que le vaisseau est endommagé. Nous pensons d'ailleurs que ce n'était pas dans leurs prévisions de venir jusqu'ici.
- Dans combien de temps, arrivera-t-il ?
- Je dirais...15 mins vus la distance et la vitesse à laquelle il se déplace.
- Très bien, que l'on prépare les véhicules d'interventions, je veux les régiments habituelles ! On va tenter de prévoir leur attérissage.
- Bien Altesse."
L'officier sortit avec précipitation. Les 10 hommes, le visage grave, jetèrent un oeil vers le jeune homme.
"- Penserez vous à une possible demande de guerre de Gaia ? Demanda-l'un d'eux.
- Nullement, c'est un vaisseau endommagé, je doute qu'elle nous envoie ce genre de choses.
- Mon prince, vous savez que la coalition d'Athéna s'est toujours opposé à Gaia, vous devrez donc vous méfier de ce qui peut se passer...
- Je sais. Mais quelque chose me dit que ce n'est pas ce que nous croyons."
La voix calme du prince les incita à ne rien ajouter, la réunion, en raison de cette imprévue, se termina.
"- Ici, le colonel Konen, le vaisseau va sécraser dans la région d'Ottawa !"
Le prince avait très bien entendu. Il se mordit les lèvres tout en se concentrant sur sa trajectoire. Sa navette avait un peu de mal à suivre l'énorme engin spatiale de Gaia qui fonçait droit sur la Terre ferme. Il allait causer l'un des plus grands accidents que le territoire anciennement américain allait connaître.
"- Il est inhabité ? S'enquit-il à travers son micro de communication. Et il ne pourra sauver personne.
- Oui, mon prince et heureusement, répondit la même voix du colonel.
Il vira à gauche cherchant surement à apercevoir quelqu'un à travers les hublots de ce vaisseau. Personne, un vide total. Il devança ses hommes pour se placer devant l'appareil défectueux. Il vit avec horreur une énorme tâche noirâtre qui avait envahi la première partie du vaisseau.
"- De la matière noire, souffla-t-il.
- Ils ont surement eu un problème en traversant les Triangles des Bermudes, proposa le colonel qui avait entendu.
- Peut-on tenter une communication ?
- Non, elle est coupée. De plus, tous leurs systèmes de commandes sont imprégnés de cette matière noire.
- Pourquoi auraient-traversé les Triangles des Bermudes ? Ils savent mieux que moi que cette endroit n'a pas encore vidé de la matière noire ! Enragea le prince.
- La coalition Gaia se fiche de tout, du moment qu'elle arrive à leur fin, lança une autre voix.
- Doc', sourit le Prince en reconnaissant le troisième interlocuteur, vous vous joignez à nous.
- On ne peut rien faire pour ce vaisseau qui va sans doute s'écraser, dit-il avec une pointe de tristesse et d'amertume, je vais tout de même vous aider à trouver des survivants."
Tous les hommes qui entendirent les paroles du médecin approuvèrent . Personne ne pouvait sauver ce vaisseau qui allait droit au sol pour se détruire.
- Très bien, que tous les navettes s'écartent de l'impact ! Ordonna-le Prince, préparez vous ensuite à intervenir sur terre ferme.
- Bien !"
Leurs masques à oxygènes et leurs armures de protections anti-flammes, ils ne purent s'empêcher de contempler l'immensité des dégats causés par un simple vaisseau. Il avait été détruit complètement, ne laissant debout que l'arrière train. C'était un spectacle assez terrible pour eux, qui n'avait pas l'habitude de ça. Ils étaient pour la première fois confronté à ce genre d'accident. Et dieu soit loué, ce n'était pas un de leurs engins.
"- On essaie de trouver des survivants ! Les incita le prince qui s'enfouit le premier dans les flammes du vaisseau.
Heureusement, il ne ressentait pas la chaleur, car il aurait bien pu mourir brulé vif. Avec son bâton en fer spéciale, il se déplaça parmi les décombres carbonisés, explosés, détruits de l'épave en combustion du vaisseau. Il enjamba des cadavres qui parfois avaient perdu la moitié de leurs corps, ou bien la tête, des bras, ou des jambes. Il ne perdit pas de temps à prendre leurs pouls vus leurs états. Tous portaient l'uniforme de Gaia.
"- Avez vous trouvé des survivants ? S'enquit-il en rejoignant le colonel Konen, un homme plus agé que lui.
- Non, mon prince, je regrette. Je pense même que nous trouverons personne.
- Dans ce cas, on essaie de chercher des puces électroniques ou bien carrément la boîte noire.
- Bien, altesse, je vais donner l'ordre."
Le jeune homme hocha la tête et s'éloigna de lui. Même si les probabilités d'un survivant soient vaines et faibles, il espérait qu'au moins, Dieu ait épargné un innocent dont les idées n'était pas celle Gaia. Il grinça des dents frustré par ce genre de pensée. Gaia était une secte, comment pourrait-il trouvé un opposant dans ce vaisseau ?Jusqu'ici tous les fidèles de cette coalition qui disait protéger la Terre ont voulu le tuer ou lui faire du mal. Il n'espérait pas ce genre de miracle.
Il remarqua qu'il était bien trop éloigné de ces hommes. Mais il s'en moquait un peu. Il savait qu'il n'y avait pas de risques d'explosions, son capteur situé dans son bracelet multiples fonctions l'indiquait qu'il n'y avait qu'un danger incendié. Avec une telle armure, il pourrait même supporter la chaleur du noyau de la Terre voire celle du soleil. Il fouilla un peu dans les morceaux de ferrailles qui brulaîent et découvrit des armes encore utilisables qui, eux, avaient semble-t-il survécu. Il aurait aimé rire, si un mort de se trouver pas à quelques centimètres de là. Surement, le gardien de la salle où était disposé ses armes. Il détourna du regard le cadavre à moitié carbonisé et se dirigea vers un autre endroit, là où le feu s'y trouvait le moins. De son regard, il balaya les mètres carrés où les flammes n'avaient pas encore envahis les décombres. Tout à coup, il apperçut un morceau de plaques en ferrailles bougeaient. Son envie de sauver le précipita vers là. Avec sa lance aquatique qu'il disposait, il éteint très vite les flammes qui se dirigeaient vers lui. Puis de ses deux bras renforcés par son armure, il souleva rapidement l'énorme plaque qui ne cessait de trembler et le jeta au loin. Il découvrit alors un homme à moitié enseveli sous d'autres plaques qui lui écrasaient ses jambes. Il s'en débarrassa aussi, puis retourna l'homme de façon à ce qu'il puisse voir son visage. Il était habillé d'une tunique noire presque déchirée, d'un pantalon de même couleur et de grandes bottes. Une balafre traversait son visage. Un bandeau noir tombait de son œil gauche. Ses cheveux bruns coupés lui retombaient ses yeux.
Le jeune prince l'emporta loin du feu et des restes du vaisseau. En l'emportant, il remarqua quelque chose qui le choqua au plus haut point : l'homme portait des chaînes à ses poignets le reliant à son cou. Il n'arrivait pas à comprendre pourquoi. Mais pour l'instant, sa priorité était de le sauver.
Il le déposa dans l'herbe encore intact à 30mètre de là. Le visage de l'inconnu se crispa alors de douleurs, il gémit.
"- Du calme, du calme, je vais chercher du secours, souffla le prince en pianotant sur son bracelet qui lui affichait un petit écran 3D.
Il enleva son masque. Quelques uns de ses hommes le virent et vinrent à lui.
"- Prince, vous avez trouvé un survivant !
- Appelez le docteur immédiatement ! Ordonna-t-il à leur intention, allez le chercher !"
Ils obéirent sans discuter. Lui, tenta d'analyser les blessures possibles sur le survivant : des multiples fractures, des côtes brisés surement...Du sang s'échappait alors de la tunique. Il lui déchira le vêtement et vit avec horreur, un bout de métal enfoncé dans son bas du dos.
L'homme ouvrit légèrement les yeux, son visage n'exprimait que douleurs et souffrances.
"- Où...suis-..je ?" Il s'agita, tintant ses chaînes.
- Dans la Région d'Ottawa, sur les Terres de la coalition Athéna, ne parlez plus, un médecin va venir vous soigner.
- La..coalition...Athéna...Répéta-t-il en haletant. Il toussa et cracha son liquide sanguin.
"- Ne parlez plus, l'incita le prince en essayant vainement de se débarrasser des chaînes, vous perdez trop de sang, vous..."
A peine eut-il dit ses paroles qu'il entendit la venue d'un groupe d'homme.
"- Altesse, écartez vous !"
Un homme habillé complètement de blanc se pencha rapidement vers le blessé. Il portait de grosses lunettes et affichait un air assez excentrique pour un médecin. Ses cheveux bruns foncés étaient si mal coiffé qu'on aurait eu un peu de mal à le qualifier de "médecin".
"- Que l'on appelle la Navette d'Urgence ! Besoins de soins immédiats ! S'exclama-t-il après un examen rapide, dépêchons !"
Des soldats s'en allèrent suivre son ordre.
"- Va-t-il vivre ? Demanda le prince inquiet.
- Oui, si on le sauve à temps...Marmonna-t-le médecin, ses blessures sont graves et j'ai peur qu'il soit mis dans le coma..."
Le jeune homme pria alors pour l'inconnu survivant puisse vivre. Puis le docteur lâcha un cri de stupeur en remarquant alors les anneaux de fers.
"- Qu'est ce que..." Il se tourna vers le Prince qui s'approcha pour essayer de libérer le survivant en tirant sur les chaînes reliant les deux mains. Malheureusement, il s'avérait que le fer était bien plus que du fer. Surement un autre matériau bien plus solide.
"- Cet homme n'est donc pas un partisan de Gaïa, dit enfin le jeune homme.
Lollipop.
