hapitre 1
Est-ce qu'il y avait un meilleur moyen de passer son dimanche soir ? Surement ! Ceci dit le bar était tout à fait convenable. Le genre qui appartient à un hôtel trop chic pour qu'on vous inflige l'humiliation de vous demander votre âge et en même temps assez accueillant et chaleureux pour servir de repère aux amants discret et aux amitiés calme.
Je tournai la tête pour la dixième fois de la soirée vers le coin salon du bar, pour poser mon regard, sur une grande brune qui avec ses lunettes ronde marrons et son verre de scotch avec un unique glaçon à l'intérieur, était absorbé par sa lecture. « En attendant Godot. » Peut-être s'agissait-il d'une comédienne de passage dans la ville ?
Je me levai soudainement, décidant que je n'avais rien à perdre et qu'au mieux j'aurais rencontré quelqu'un qui aime le bon théâtre. (Probablement dopé par mon dernier chardonay que j'avalais d'une traite ! ) je m'installais juste en face d'elle, passant ma main sous ma jupe pour effacer un pli imaginaire, avant de de croiser mes jambes.
- Si vous attendez Godot, j'ai bien peur que vous attendiez longtemps.
Un sourire parfait s'étira sur ses lèvres recouverte d'un rouge bien trop sombre pour quelqu'un de sage.
- Qui vous dit que j'attends pour quelqu'un ?
- Parce que c'est notre drame on attend tous pour quelqu'un.
Elle déposa son livre, non sans y avoir glissé un marque page au préalable. Ses doigts fins attrapèrent le verre de scotch devant elle et après une analyse non dissimulée de toute ma personne. Enfin ses yeux verts se plantèrent dans le miens.
- Qu'elle âge avez-vous ?
- 21 ans. Je répondais avec assurances ne laissant pas de place au doute.
- Et vous êtes ?
- Clarke.
- Très bien Clarke, qui est votre Godot à vous ?
- Il semblerait que ce soir, ce soit vous.
Son rire franc m'arrache un sourire de satisfaction. Après tout ne dit-on pas femme qui rit femme à moitié dans son lit ?
- Je suis Lexa woods.
Elle me tend une main, dont je m'empare délicatement, je caresse furtivement sa paume, et regarde naitre le désire sur son avant-bras. Cependant lorsque de nouveau mon regard s'ancre dans le sien, je suis un court moment déstabilisé par son sourire joueur.
- Vous êtes bien téméraire Clark.
- Vous avez cet effet là sur moi.
- Je suis la personne qui chasse en général.
- Je rentre dans les critères de vos proies habituel miss wood ?
J'ignorai ce qui me donnait autant de courage et d'aplomb à ce moment précis, mais qui peut expliquer pourquoi deux êtres que rien ne lie d'apparence sont irrémédiablement attirait l'une par l'autre…
- Je ne fais pas dans le aussi jeune habituellement.
- Aurait-je l'honneur d'être une exception ?
Son sourire taquin s'agrandit et j'en profiter pour admirai les traits parfaits de son visage.
- Qu'est-ce que vous buvez ?
- Du blanc, c'est parfait.
Elle se leva en direction du bar me laissant admirer ses longues jambes rendu encore plus interminable par des talons aiguilles.
- J'ai une chambre dans l'hôtel, vous me raccompagnez Clark, j'ai commandé du blanc.
Je la suivais légèrement en arrière, pourquoi se priver d'une vue parfaite. Dans l'ascenseur je perdis rapidement de mon assurance et les mains derrière le dos je restai contre la porte le plus loin d'elle. Cependant lentement avec la grâce d'un félin qui sait qu'il a eu sa proie elle vient coller son corps au mien. Réveillant un désire que je n'imaginais pas et que je rechercherai cependant chez chacun de mes partenaires.
- Auriez-vous commencer un jeu que vous ne pouvez finir Clark ?
Les effluves de scotch dans sa voix et ses dents qui commencent à mordiller mon lobe gauche, me sorte de ma léthargie et je la repousse violement dans son coin avant de me jeter sur ses lèvres. D'abord surprise elle répond à mon baiser avant d'inverser les rôles, bloquant mes mains au-dessus de ma tête et de se décoller de mes lèvres d'un millimètre.
- un jeu nécessite des règles miss Clarke.
Elle parla son regard vert torturé et brulant de désir ancré dans le mien, alors qu'une de ses jambes s'immisçaient sournoisement entre les miennes. Elle savait qu'elle m'avait.
- Règle numéro un je ne vous connait pas et vous ne me connaissait pas et ceux même si demain nous nous croisons à la librairie du coin demain.
Sa jambe remonta ma jupe et commença à appuyer lentement sur mon entre jambes.
- Règle numéro deux c'est sexuel et rien d'autre, demain en vous réveillant, vous partirez sans me laisser de mot et encore moins votre contact.
Je commençai à gémir et acquiescer de la tête la gorge rendu sèche par le désir.
Dans la chambre ses lèvre revinrent brusquement sur les miennes, et avant que je ne réalise quoi que ce soit nous étions nus dans le grand lit qui trainé dans la grande suite de l'hôtel. Ses dents brulés ma peau à leur passage, j'étais incapable de ne faire autre chose que de crier lorsqu'elle me pénétrait de ses doigts. Ce n'est que deux orgasmes plus tard que je parvins à retourner la situation pour pouvoir à mon tour, gouter sa peau. Et si nous avions commencé dans la passion et les griffures nous finissions dans quelque chose de plus doux, je l'avais vu résister au début avant de se laisser aller. Je m'endormais complétement épuiser et engourdie par la bouteille de vin que nous avions consommé entre chaque pause.
Merde, merde, merde j'étais en retard pour le jour de la rentrée, j'étais en voiture entrain de rouspéter contre moi et de me maudire d'avoir autant bu la veille. Evidement je m'étais réveiller seul dans la chambre d'hôtel une heure avant le début des cours. Mon téléphone ne cessait de sonner sur le siège passager. Bien sûr j'avais dû prendre une douche chez moi et moi me changer, sans quoi on se serait poser des questions enfin surtout mes amis et Finn, et j'étais officiellement en retard lorsque je passais enfin les portes du lycée.
Je courrais presque m'arrêtant pour remettre correctement ma jupe devant la salle j'inspirai un grand coup avant de toquer.
