Disclaimer : Les lieux et les personnages appartiennent à Madame J.K. Rowling )
Auteur : Slythewyn
Genre : Humour/Romance
Pairing : HP/DM, et autres à découvrir :D
Note :
!! CETTE FIC A ETE ENTIEREMENT REECRITE. !!
La version qui suit est différente de celle ayant été précédemment postée ; elle a été retravaillée, il ne s'agit donc plus vraiment de la même, et j'espère qu'elle a l'avantage d'être meilleure
Sur ce, Bonne lecture D
Merci à Mathy-choupie qui m'a donné envie de reprendre cette fic, et surtout pour sa bêta-lecture intensive (ou pas, mais on a quand même bien galéré sur le premier paragraphe xD) . Bisoux à l'Angel Dust 3
CHAPITRE 1
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« Venez enflammer mon manoir
Dès 22 heures, samedi soir !
Au menu ; champagne, coke, caviar
Votre soirée, confrères de Poudlard !
Tu désires être parmi les élus ?
Confirme au plus vite ta future venue !
Draco, un ami en gallion,
Ps : retenez ce nom … »
'Je rêve !' s'exclama Ron, levant si haut ses sourcils qu'ils disparurent sous sa frange orangée.
'Malfoy fait une fête ? Et on est invités ?'
'Toute l'école est invitée' rectifia Hermione en lui arrachant ladite invitation des mains. Elle la parcourut à la vitesse de l'éclair, le front plissé par la concentration.
Quand elle atteignit le dernier mot, elle renifla d'un air dédaigneux, chiffonna le papier et amorça le geste de le jeter dans le feu. Harry, qui passait derrière elle à cet instant, l'intercepta au moment où il allait atterrir dans les flammes. Il le saisit du bout des doigts et le lissa du plat de la main avant d'en prendre connaissance. Ses yeux dévalèrent sur le parchemin, à une telle rapidité que son regard devint flou ,et que ceux qui l'observaient en eurent aussitôt le vertige.
'L' école entière ? Hufflepuff y compris ?' reprit Ron avec perplexité.
Hermione hocha la tête.
'Oui, j'ai vu Bullstrode et Parkinson qui distribuaient ces billets à l'entrée de leur salle commune, tout à l'heure.'
Harry se laissa tomber avec fracas dans le fauteuil qui leur faisait face. Il semblait préoccupé et se mordait férocement les joues, ce qui était signe chez lui d'une intense réflexion. Les yeux fixés sur une bûche qui se consumait, il resta quelques secondes hagard, la bouche entrouverte. Ses deux amis l'observaient d'un air inquiet, s'interrogeant sur le comportement à adopter, quand il releva la tête pour déclarer, le plus sérieusement du monde :
'Vous avez des tenues de soirée ?'
Ron lui jeta un regard incrédule, et Hermione gloussa avec coquetterie. L'expression de Harry se fit si assassine qu'elle s'interrompit dans un hoquet, avant de se redresser dignement sur son siège.
'Je ne possède pas grand-chose, mais je pourrais toujours demander aux filles' déclara-t-elle. ' Le dortoir est plein à craquer du contenu de leur garde robe. D'ailleurs, si je me souviens bien, Lavande a acheté l'autre jour une superbe robe vert émeraude – exactement la couleur de tes yeux, Harry -, et elle est teeeellement glamour.'
Le toussotement gêné de Ron sembla la ramener à la réalité et elle s'interrompit, croisant ses poignets sur sa jupe plissée dans une attitude de petite fille sage. Harry, qui en temps normal aurait ri de la situation, conservait un air grave et ne prit pas garde à la tension qui s'installa suite au discours d'Hermione.
Se tournant vers Ron, il l'interrogea.
'Et toi, tu as quelque chose de décent à porter ?'
Les oreilles de Ron virèrent au rouge tandis qu'il triturait le bout de sa cravate, faisant mine de réfléchir. Une image s'imposa alors dans leurs esprits … - celle de Ron au bal de quatrième année - et un sourire narquois passa sur le visage d'Hermione.
'Je … je crois que Fred et George doivent avoir quelques costumes pas mal … Avec un petit sortilège, ce sera sûrement facile d'en arranger un … pour qu'il soit à ma taille …'
Harry acquiesça d'un hochement de tête. Sa vision se fit à nouveau trouble et il replongea dans ses pensées, laissant s'écouler plusieurs minutes de silence … jusqu'à ce que Ron prenne soudainement conscience du sens caché de la question. Sa mâchoire tomba d'un coup et il le fixa d'un air horrifié, vaguement excité tout de même.
'Attends … ne me dis pas que tu comptes nous emmener chez Malfoy ?'
Harry haussa les sourcils.
'Et pourquoi pas ?' répliqua-t-il.
'On est invités, non ?'
Hermione, qui souriait toujours comme une parfaite idiote, cessa immédiatement. Elle scruta Harry, songeuse, avant de grimacer.
'Harry, si ton but est de perturber la soirée de Malfoy, je te ferai remarquer que ce n'est pas très gentil de ta part. Je sais bien que c'est un Slytherin et tout et tout, mais, franchement, il n'est pas si détestable … Souviens toi, la dernière fois qu'il t'a lancé un maléfice quand tu avais le dos tourné remonte déjà à ..'
'Trois semaines' grinça le brun, se raidissant à ce souvenir.
'Et je ne lui ai toujours pas fait payer.'
Une grimace perverse défigura ses traits, tandis qu'il passait en revue les différentes façons de gâcher la fête de son rival, envisageant même d'inviter Sirius et Mus pour l'occasion (il lui semblait que samedi prochain était justement un soir de pleine lune ). De son côté, Ron lisait et relisait pour la dixième fois le bout de parchemin, écarquillant les yeux, humectant ses lèvres, écoutant les battements effrénés de son cœur –boum, boum- … Elle était là, l'invitation, noir sur blanc, elle le narguait presque de ses grands caractères, tracés avec application.
Quand Harry sauta sur ses pieds, s'éloignant pour rejoindre le dortoir, il leva vers lui un regard plus qu'avide et souffla avec sincérité.
'J'ai déjà hâte d'y être !'
Puis il s'écroula sur le canapé et étendit ses bras de part et d'autres de son crâne, souriant largement au plafond, et, accessoirement, à Hermione qui les observait d'un air réprobateur.
Ron avait toujours rêvé de s'immiscer dans l'univers élitiste du luxe. Et l'opulence faite homme, c'était Draco.
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« AVIS A LA POPULATION,
Un élément de dernière minute
vient s'ajouter aux plans (déjà très prometteurs)
de la soirée organisée par l'héritier des banques Malfoy …
Afin de préserver le mystère,
et d'assurer à nos invités un divertissement sans pareil,
Nous jugerons cocasse que ceux-ci
Se rendent au manoir préalablement déguisés …
En espérant que vous saurez faire preuve d'invention,
Nous vous souhaitons une bonne journée
Et vous donnons rendez-vous dès samedi!
D.M, Dieu le Maitre,
Et ses larbins anonymes. »
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Bientôt, un nouveau billet se mit à circuler, dans les couloirs et entre les maisons, faisant hurler de joie les uns, pleurer de rire les autres, et on en vit se disputer sauvagement pour obtenir le monopole d'un quelconque déguisement.
Tour de Gryffindor, 16h04.
'Harry ! Regarde ça !'
Dans un long dérapage, ponctué d'inspirations profondes, Ron s'arrêta devant Harry qui se prélassait sur son lit, yeux mi-clos, brandissant en l'air le papier officiel.
' Se déguiser ! Malfoy veut qu'on se DEGUISE ! N'est-ce pas trop totalement ridicule ?'
'Non'.
L'excitation de Ron retomba, mais il continuait à respirer avec difficulté, en raison de sa course récente. Son ami attendit patiemment qu'il se calme puis s'assit en tailleur sur sa couverture, prêt à lui assener le coup de grâce.
'A vrai dire, ce billet-là ne vient pas de Malfoy'.
'Il vient de moi'.
Ron ouvrit la bouche, émit un grognement, eut un hoquet de surprise puis la referma.
Il paraissait trop choqué pour parvenir à formuler le moindre son. Harry lui administra une petite claque sur l'épaule et continua d'un ton imperturbable.
' C'est sans doute trop subtil pour toi, mais je doute que Malfoy ait été très content de nous voir débarquer chez lui, bouche en cœur, paupières fardées. Comme si on accordait un tant soit peu d'importance à sa stupide petite fête ! Il ne doit pas savoir que nous venons, il ne faut pas qu'on puisse nous identifier. Il y va de notre honneur.'
Et, sur cette simple explication, il lui tourna le dos et tira de sa taie d'oreiller un paquet de Golden Gryffon.
Un peu plus loin …
'Dieu le Maitre?' s'étouffa Ginny. 'Mais il se prend pour qui ?'
'Pour ce qu'il est' rétorqua Lavande, les yeux étincelants, avant d'ajouter 'Ce mec est un fantasme vivant … Imagine le en rock star décadente, l'extase à l'état pur ! '
Parvati se mit à glousser, puis à se tordre de rire.
'C'est vrai que l'allure lui convient à merveille' commença-t-elle d'une voix rendue tremblante par ses hoquets d'hilarité '… mais moi … je le verrais mieux en … Dracula !'
S'ensuivit alors un concert de soupirs et de gémissements féminins, uniquement rompus par le fou rire persistant de la jeune fille, qui se roulait à présent sur le parquet grinçant.
Tour de Slytherin, 16h15.
'Qu'est-ce que c'est que cette connerie ?' répétait Blaise Zabini, faisant les cent pas dans la pièce. Il virevoltait autour de Draco, agitant sous son nez le faux avis, écumant de fureur.
Le blond avait beau faire preuve de patience, il commençait à être agacé par ce petit manège. L'air las, il s'avança jusqu'à la fenêtre et alluma sa cigarette du bout de sa baguette, lui tournant résolument le dos.
'Je trouve ça plutôt fun' avança-t-il enfin, coupant court aux baragouinages de Blaise, qui criait si fort à présent qu'il était impossible de distinguer clairement les mots les uns des autres.
Celui-ci stoppa ses allers et venues pour le rejoindre d'un pas rapide, se dressant devant lui de toute sa stature, le visage livide.
'F-u-n ?' répéta-t-il d'un ton déformé par la rage. 'Dray, on se fout de ta gueule ! Regarde comme ce type a écrit, même un moldu aurait fait mieux !'
Il déplia le parchemin crispé entre ses doigts et cita, vibrant de colère ' Un divertissement sans pareil … Pléonasme ! Evidemment qu'il sera sans pareil, c'est toi qui l'organise … Nous jugerons .. de quel droit ce vulgaire pasticheur s'approprie-t-il NOTRE identité ? … cocasse… Ca lui trouerait le cul d'utiliser un langage courant ? ! Pfff, décidément, c'est d'un pathétisme à mourir. Et c'est TON image qui est salie.'
Appuya-t-il en enfonçant un doigt pointu dansle torse du blond.
Draco se dégagea élégamment de l'index qui le menaçait, traversa la pièce et s'apprêta à disparaître par la porte. Juste avant de s'engager dans les escaliers, il s'immobilisa, le temps de lui dire …
'Je crois simplement que quelqu'un, à Poudlard, est jaloux de mon succès. Et l'imposteur sera démasqué bien assez vite. Si je trouve cette idée amusante, tu te forceras également à l'apprécier.'
Blaise soupira devant l'obstination de son ami, mais promit néanmoins de ne plus le contredire. Puis, alors que celui ci s'éloignait à nouveau …
'Où tu vas ?'
'Trouver un déguisement'.
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'C'est horriiiiiible' s'écria Alicia Spinnet, en proie à une véritable crise d'hystérie.
'La fête est dans 3 heures et je ne sais toujours pas quoi me mettre !'
Elle s'agitait depuis un certain temps, fouillant dans les armoires, balançant le contenu de ses tiroirs sur les lits, froissant tout ce qui ne semblait pas convenir. Enfin, exaspérée, elle se laissa tomber au sol et cacha son visage entre ses mains.
'Quoiiiii' s'affola son amie Angelina, qui se lissait les cheveux devant la glace. Katie , occupée à se vernir les orteils, releva la tête en grimaçant.
'Il faut immédiatement arranger ça, chérie ! Moi, j'ai déjà tout prévu depuis deux jours!
Mais enfin, pourquoi tu t'y prends seulement maintenant ?'
'La robe que j'ai déposée à la laverie a disparu … et je n'ai aucune tenue de secours !' pleurnicha la première, qui semblait au bord des larmes.
Katie soupira, indulgente. Quelle organisation ! songea-t-elle, mais elle n'osa pas en rajouter, craignant sans doute de provoquer une tempête de hurlements.
'Ne t'inquiètes pas' la rassura-t-elle, 'j'en ai sûrement une à te prêter ..' Tiens, regarde dans ma valise'
Et sous les balbutiements de son amie, elle se replongea dans sa tâche, tirant la langue pour plus de concentration, et afin d'éviter d'en faire, des taches.
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Je suis comment ?' s'enquit Ron, tournant lentement sur lui-même.
Affublé d'un chapeau tricorne, revêtant une toge vermillon, il avait teint en brun l'intégralité de sa chevelure et de ses sourcils, allant jusqu'à faire disparaître ses taches de rousseur, d'un habile coup de baguette signé Hermione.
Celle ci, debout quelques mètres plus loin, le scrutait de la tête aux pieds, une expression de ravissement s'étalant sur son visage mis en valeur par un maquillage impeccable.
' Stu-pé-fiant !' s'exclama-t-elle. 'Magnifique ! Oh Ron, tu es méconnaissable !'
Le général sembla vexé par la remarque ; son élégance paraissait donc si inhabituelle ?
'Merci' répondit-il d'un ton amer.' Je m'en souviendrais'
Hermione leva les yeux au ciel.
'Tu es tellement susceptible !' déclara-t-elle, agacée. 'Je vais finir par croire que tu es allergique aux compliments .'
'Des compliments ? Où ça ?' rétorqua-t-il avec une mauvaise foi qui la laissa pantoise.
'Mais … Harry, dis quelque chose !'
Dressé devant la glace, le brun testait différents masques imitation Venise, cherchant celui qui intensifierait au mieux son regard d'un vert foudroyant. Il opta finalement pour un loup noir. Il se composa une mimique mystérieuse, se jugea irrésistible et soupira avec mélancolie. Quelle frustration, un reflet d'une telle beauté, si proche et pourtant inaccessible.
Jetant un coup d'œil à son ami, il décida de laisser tomber son tact légendaire. C'était inutile avec Ron.
'Tu es complètement risible' déclara-t-il, calme et sincère.
'Mais c'est parfait.'
Ron se tourna aussitôt vers Hermione, frémissant de colère.
'Tu m'as menti !' s'insurgea-t-il.
'Mais … pas du tout ! Tu racontes n'importe quoi !' répliqua-t-elle, outrée. 'C'est Harry qui a mauvais goût !'
Et ça recommença …
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Rarement vu un être aussi parfait' affirma Draco tandis qu'il s'examinait dans le miroir en pied de sa salle de bain.
Il entrouvrit la bouche pour réajuster ses canines, puis s'appliqua une couche de rouge sur les lèvres. A l'aide d'un peigne humide, il plaqua ses cheveux en arrière, dégageant ainsi son front d'un blanc de craie.
Un crayon khôl entre les doigts, il ferma l'une après l'autre ses paupières assombries par la poudre et souligna ses yeux machiavéliques. Son teint naturellement livide semblait renforcé par une aura brumeuse, démoniaque. Il eut un sourire envoûtant et papillonna des cils, ravi du résultat.
Dans son dos, la porte s'entrouvrit et la silhouette imposante de Blaise apparut à travers le reflet.
Entièrement vêtu de noir, il portait aux poignets de nombreux bracelets en piques et son cou s'ornait d'un gros collier de chien. Ses bottes ferrées claquaient sur le carrelage d'un vert étincelant, et une ceinture cloutée retenait son jean savamment déchiré.
De la main droite, il balançait avec nonchalance un fouet qui, en d'autres circonstances, aurait pu servir d'appareil de torture. Ses yeux s'écarquillèrent tandis qu'il scrutait le blond de haut en bas.
'Drake ! Ouuuuh laaaa !' s'exclama-t-il. (1)
Blaise entortilla son fouet autour du bras (celui-ci lui cingla légèrement la peau, avant de s'enrouler docilement autour du poignet de son propriétaire ) puis rejoignit Draco, glissant ses mains sur ses hanches et soufflant sur sa nuque pour le taquiner.
'Quelle classe, mon cher !' chuchota-t-il d'un ton cajoleur.
Le cher en question sourit avant de répliquer, narquois.
'T'as oublié la muselière.'
Mais lorsque le fil roula vers lui d'un air menaçant, il saisit les avants-bras de Blaise et les descendit entre ses cuisses, pivotant la tête pour répondre à son baiser.
'Et heureusement' murmura-t-il en gardant un œil fixé sur le fouet baladeur.
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'Milliiiii' minauda Pansy Parkinson, tirant sur la manche de son amie.
Tête de taureau réajusta son diadème en plastique, puis se tourna vers Tête de bouledogue pour l'aider à enfiler ses oreilles d'elfes. Le teint naturellement verdâtre de cette dernière s'accordait parfaitement aux bouts de caoutchouc qui émergeaient à présent de ses cheveux dégoulinants de laque. Elle plaqua un baiser humide sur la (ba)joue de Millicent Bullstrode et laça ses sandales en feuillages, imprimant de ce fait des marques d'une couleur peu avenantele long de ses chevilles.
Puis les deux jeunes filles se prirent par la main et gravir l'escalier qui menaient à leur salle commune, grimaçant mutuellement au contact de leurs paumes moites. Elles traversèrent la pièce bondée et parcoururent les couloirs toujours soudées, avant d'arriver dans le Hall.
Non loin de là, quelques HufflePuff déguisées en blaireau pouffèrent sournoisement en les apercevant.
'Tiens, Carabosse et le Gnome !' lança la plus audacieuse, s'attirant les regards noirs de Crabbe et Goyle qui entretenaient pour les deux Slytherin une passion secrète.
Heureusement pour elles, les grandes portes s'ouvrirent à cet instant et des centaines d'élèves déferlèrent dans le parc, dans des costumes plus saugrenus les uns que les autres. Dans la cohue, les cibles échappèrent aux prédateurs, et ceux ci retournèrent lécher les sandales bio de leurs chères et tendres.
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'Tu es sûre de ne pas venir ?' répéta une énième fois Lavande.
'Non non', assura Ginny, dédaigneuse 'Aller chez Malfoy serait une véritable humiliation'
Parvati haussa les épaules, jetant à son amie un regard éloquent.
'Inutile de la forcer' déclara-t-elle. 'Elle ne changera pas d'avis.'
Elle agrafa les pans de sa cape en velours et rangea son mascara dans un petit sac en perles.
'C'est dommage' reprit-elle 'quand je pense à tout ce qu'il y aura ! Il paraît que Malfoy a les meilleurs fournisseurs pour .. enfin, tu sais quoi'
Elle lui fit un clin d'œil complice et agrippa le bras de Lavande, puis toutes deux tournèrent les talons et lui lancèrent un ' Bonne soirée !' claironnant avant de dévaler les marches dans un éclat de rire.
Restée seule au dortoir, Ginny sourit avec malice. Elle rampa sous son lit et récupéra le joli boîtier qui y était dissimulé. Celui-ci était lourd malgré sa petite taille, orné de pierres précieuses et de feuilles d'or. Sur le couvercle en bois sombre, les lettres G.W. étaient gravées, et lorsqu'elle les effleura du bout des doigts, elle sentit un puissant courant l'envahir, comme une injection magnétique.
Elle passa sa main autour de son cou et détacha son pendentif, au bout duquel dodelinait la clef qui lui permit d'ouvrir le coffret. Un éclat de cristal se projeta sur son visage rempli de milles paillettes de bonheur.
L'euphorie la submergea ; elle eut un sourire d'enfer.
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'Allez !' s'impatienta Cho, replaçant ses longs cheveux noirs derrière ses oreilles.
Elle claqua ses talons dans un geste empressé et fit un petit bruit avec ses lèvres.
Luna, l'air rêveur, acheva sa tresse qu'elle noua ensuite au-dessus de sa tête. Ses paupières recouvertes de fard mordoré et ses lèvres framboise lui donnaient l'apparence d'un chou à la crème. Elle portait une robe blanc nacrée rehaussée par une ceinture cuivrée, et ses pieds étaient emmitouflés dans deux grosses pantoufles en fourrure angora. A ses poignets cliquetaient une cinquantaine de bracelets de toutes les couleurs et, lorsque elle glissa silencieusement vers elle, on put remarquer la traîne argentée qui pendait dans son dos.
Cho préféra ne pas demander en quoi elle était déguisée. Sourire crispé, les pans de sa cape voletant autour de ses chevilles, elle enfila son masque de Fantômette et resserra son corset, retenu par des rubans noirs et fushia. Des lacets de même couleurs s'entrelaçaient le long de sa gorge, formant un joli collier contre sa peau hâlée. Croisant ses jambes revêtues d'un collant anthracite, elle tira inutilement sur sa minijupe en cuir et étouffa un rire nerveux.
'En route !' déclara son amie, puis dans un froufrou de jupons elle l'entraîna à sa suite en-dehors du dortoir.
A suiiiiiiiiiiiiiiiiiiivre :D
(1) Drake ! Ouh laaaaaaaaaa - DRACULA :D (Ceci était un jeu de mots :p)
Alors, mon humour vaseux n'est pas trop déconcertant ?
Bisoux, merci d'avoir lu jusque là, et à bientôt pour la suite :D
