Bonjour, bonjour chers petits lescteurs
Voici mon premier chapitre. Vu que je dois poser la situation,
vous connaissez déjà un certain nombre de détails
(grâce aux six premiers livres, qui sont pris en compte)
mais ne vous inquiétez pas, les suivant auront plus d'action.
Bonne lecture!!
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Chapitre 1 : Le mariage de Fleur et Bill
Etendu sur son lit, un jeune homme brun, aux yeux verts regardait le plafond. Les dernières heures seraient les plus longues, il le savait. Harry Potter ce jeune homme avec une étrange cicatrice en forme d'éclair sur le front, attendait avec impatience qu'arrive l'heure de son dix-septième anniversaire, mais pas pour les mêmes raisons que tous ceux de son âge. Pour lui, dix-sept ans, c'était synonyme de majorité et de début d'aventure. Une aventure qui risquait de lui coûter la vie, il en avait parfaitement conscience. En effet, alors que les gens normaux se seraient préparés à faire la fête, lui avait déjà bouclé sa valise et attendait le moment de quitter pour toujours la maison de sa tante, Pétunia Dursley. Une femme froide qui l'avait accueilli à la mort de ses parents, seize ans plus tôt. Depuis, son mari et elle avaient été monstrueux avec Harry. Il n'avait compris pourquoi que le jour de ses onze ans, lorsqu'un géant lui avait appris qu'il était un sorcier, tout comme ses parents, assassinés par un mage noir nommé Voldemort. Sa tante avait peur qu'il ne soit magicien et avait cru pouvoir l'empêcher d'en devenir un en le maltraitant.
Dans à peine deux heures, Harry serait majeur selon la loi des sorciers et alors il pourrait quitter cette horrible famille qui ne l'avait jamais aimé pour enfin venger ses parents, son parrain et Albus Dumbledore, l'ancien directeur de Poudlard, l'école de sorcellerie.
Dumbledore avait été assassiné par Rogue, un mangemort, sur ordre de Voldemort. Quant à Sirius Black, le parrain, cela faisait un an que sa cousine Bellatrix Lestrange l'avait tué, toujours sur ordre de Voldemort.
La première destination de Harry serait Godric's Hollow, le village dans lequel il habitait avec ses parents avant leur meurtre. Il irait d'abord sur les ruines de sa maison, ou voir celle reconstruite à la place. Puis un détour par le cimetière s'imposait. Il irait pour la première fois sur la tombe de ses parents.
Ce qui suivrait ? Il ne savait pas exactement.
Hedwige la magnifique chouette blanche de Harry commençait à s'agiter dans sa cage. Elle sentait que son maître était stressé et impatient et ça la mettait mal à l'aise.
Harry se disait que quitter cette maison serait une très bonne chose et que rien ni personne ne lui manquerait.
Il était plongé dans ses pensées lorsqu'un petit hibou vint taper au carreau. Harry le reconnu aussitôt. C'était Coquecigrue alias « Coq », le hibou de Ron Weasley le meilleur ami de Harry. Il apportait un long parchemin. Harry ouvrit la fenêtre et récupéra sa lettre. Ron avait voulu lui souhaiter un joyeux anniversaire avant qu'ils ne se rejoignent. Hermione Granger, une autre très bonne amie de Harry, avait, elle aussi, mis un petit mot sur la lettre. Ils avaient tous les trois rendez-vous chez Ron le lendemain matin.
Harry prit une plume et un parchemin dans sa valise pour répondre :
Chers Ron et Hermione,
Merci pour votre lettre. Comme prévu je vous rejoindrai dans quelques heures chez Ron. Pour l'instant je vais aller réveiller mon oncle et ma tante pour leur dire que je pars. Préparez vos sacs si vous êtes toujours prêts à venir avec moi parce qu'on ne restera pas longtemps chez Ron.
A tout à l'heure.
Harry
Il renvoya Coq avec cette lettre et referma sa valise. Il était temps de réveiller les Dursley et de se préparer à une discussion houleuse.
Harry se leva donc, sortit de sa chambre et se dirigea vers la porte située au fond du couloir. Il frappa trois coups. Pas de réponse. Il recommença et l'oncle Vernon gémit. Il vint ouvrir, il avait le visage rouge et semblait de très mauvaise humeur. Finalement venir le réveiller à 11h n'était peut être pas une si bonne idée mais peu importe, il ne pouvait plus reculer.
- Il faut qu'on parle, dit Harry.
- Ca c'est sûr, tu n'as pas vu l'heure qu'il est ? Je crois qu'il va falloir remettre les choses au clair mon garçon !
- Ce sera pas nécessaire, on discute et je m'en vais. Vous n'entendrez plus parler de moi.
C'est à ce moment que la tante Pétunia montra sa tête dans l'encadrement de la porte.
Dudley qui avait entendu la voix de son père sortit lui aussi de sa chambre, à moitié endormi.
Ils descendirent donc tous les quatre au salon pour avoir une petite discussion.
- Je sais pas si vous vous souvenez mais demain, ou plutôt dans une heure, j'aurais 17 ans. Chez les sorciers…
- Ne prononce pas ce mot, cria l'oncle Vernon.
- Oui bon, ce que je veux dire c'est que je serai majeur dans une heure. Je suis resté jusqu'à aujourd'hui parce que Dumbledore le voulait mais à partir de demain la protection qu'il a mis en place cessera et donc je ne suis plus obligé de rester ici. Je suis sûr que vous avez hâte que je m'en aille, alors tout le monde sera satisfait.
- C'est vrai qu'on va enfin pouvoir vivre tranquillement comme des gens NORMAUX, mugit l'oncle Vernon.
- Et tu comptes faire quoi ? C'était la première fois que la tante Pétunia ouvrait la bouche depuis que Harry les avait réveillés.
- C'est simple je vais tout faire pour tuer Voldemort.
Parler ainsi au Dursley pouvait paraître surprenant. Dans le monde des sorciers, prononcer le nom « Voldemort » faisait frémir tout le monde et là personne ne réagissait, alors que le simple mot « sorcier » mettait les Dursley hors d'eux. Un paradoxe assez amusant.
- Voila dans quelques minutes je m'en vais pour toujours.
- Fais quand même attention à toi et si tu as besoin tu peux repasser.
Les paroles de la tante surprirent tout le monde. Elle avait toujours été odieuse avec Harry et pour la première fois elle se montrait gentille.
- Alors ça je m'y serais jamais attendu !
- Il faut que tu saches Harry que je n'ai jamais été obligée de te prendre avec nous. Ton Dumbledore m'a écrit une lettre quand tes parents sont morts. Il m'expliquait que la meilleure façon de te protéger serait de t'élever nous-même. Il précisait aussi qu'il y avait peu de risque qu'on ose attaquer notre foyer mais que tu nous mettais quand même en danger. Et malgré tout ça j'ai accepté, j'ai pris le risque ! Alors ne sois pas si surpris !
- Je ne savais pas. Dans ce cas : merci. Mais de toute façon maintenant la protection de Dumbledore n'existe plus alors si je restais ici, il est clair que je nous mettrais tous les quatre en danger. C'est pas nécessaire, en plus j'ai besoin de venger tous ceux qui se sont sacrifiés pour me sauver. Il est temps que tous ces meurtres finissent.
- Bon alors bonne chance.
Sur ces mots Harry remonta prendre sa malle et la cage d'Hedwige dans laquelle sa chouette dormait.
En arrivant en bas, il vit pour la dernière fois les Dursley.
Une fois dans la rue il se demanda quel était le meilleur moyen de transport pour se rendre au Terrier, la demeure des Weasley. Soit il s'y rendait grâce au magicobus, le bus violet et magique, soit il transplanait sans avoir passé le permis.
Alors qu'il y réfléchissait, un sorcier apparut à quelques mètres de lui. C'était un auror nommé Kingsley Shacklebolt.
- Bonsoir Harry, on m'a envoyé pour t'escorter jusque chez Arthur. Tout le monde t'attend là-bas.
- D'accord, merci beaucoup.
- Donne-moi ton bras, on va transplaner tout de suite, il parait que tu te débrouilles très bien. Il ne faut pas rester ici trop longtemps ça pourrait être dangereux.
Toujours cette même sensation désagréable au moment de transplaner. C'est comme si on passait dans un tube beaucoup trop étroit pour son corps.
En une fraction de seconde, Harry se retrouva dans le jardin de son meilleur ami.
Shacklebolt avait dit vrai, tout le monde l'attendait. Il était pourtant tard mais la quasi-totalité des membres de l'ordre du phénix était là, dans la cuisine.
Comme à son habitude, Mrs Weasley se précipita pour le prendre dans ses bras. Avant de la rencontrer, Harry avait la sensation de ne pas avoir de mère. La sienne était morte très tôt et il ne se souvenait pas d'elle. Grâce à Molly Weasley il pouvait voir et sentir l'amour qu'aurait pu lui donner Lily Potter.
- Bonsoir mon chéri, comment vas-tu ? Tu as faim ? Au fait bon anniversaire Harry, dit Mrs Weasley.
- Merci.
- Oui c'est vrai ça, bon anniversaire. Cette fois c'était Ron qui avait parlé. On est content que tu sois là.
La seule personne qui n'avait pas vraiment bougé depuis l'arrivée de Harry était Ginny Weasley, la petite sœur de Ron. Elle était amoureuse de Harry depuis le premier jour. Avant la mort de Dumbledore, Harry et Ginny sortaient ensemble. Harry aimait Ginny de tout son cœur mais à la mort de Dumbledore il avait compris que tous ceux qu'il aimait, étaient en danger à cause ce cet amour. Alors pour la protéger de Voldemort et des mangemorts, il avait voulu qu'ils se séparent. Il ne voulait surtout pas qu'on lui fasse du mal à cause de lui. Tous deux souffraient de cette séparation mais Harry tenait bon et Ginny savait qu'elle ne pourrait pas le convaincre qu'elle courait autant de risque en étant sa petite amie qu'en étant une simple amie. Elle avait envie de se jeter dans ses bras et de l'embrasser mais elle ne devait pas alors il était plus simple de ne pas bouger du tout.
Harry de son côté ne la quittait pas des yeux et entendait à peine Mrs Weasley lui énumérer toutes les bonnes choses qu'elle avait cuisinées pour lui. Elle se rendit compte qu'il ne l'écoutait pas et dévorait des yeux sa fille. Elle connaissait très bien la situation entre eux deux puisque sa fille avait eu besoin de se confier. Elle aurait bien eu envie de secouer un peu Harry pour qu'il se rende compte que leur amour les rendait plus fort et que de toute façon les mangemorts détestaient déjà les Weasley pour l'aide qu'ils apportaient à Harry et aussi à cause du combat qui les opposait. Mais elle ne le fit pas. Harry devait se rendre compte par lui-même que Ginny comptait beaucoup trop pour lui pour qu'il puisse supporter longtemps cette situation. Quand le regard de Ginny croisa celui de Harry, il se sentit si triste qu'il crut que son cœur allait se briser. Ginny elle ne supportait déjà plus cette situation et elle préféra monter dans sa chambre où elle pleura.
Harry était malheureux mais il n'oubliait pas qu'il faisait tout ça pour la protéger.
Après une heure de discussion tout le monde alla se coucher. Les jumeaux Weasley, Fred et George, rentrèrent chez eux comme tous les membres de l'ordre. Les autres membres de la famille Weasley regagnèrent leur chambre.
Harry, Ron et Hermione étaient censés aller se coucher comme tout le monde mais il fallait qu'ils discutent de ce qu'ils allaient faire à partir du lendemain.
La chambre de Ron était située dans le grenier, il fallait donc passer devant toutes les chambres pour l'atteindre. En passant devant celle de Ginny, Harry l'entendit pleurer. C'était trop dur !
- Allez-y, je vous rejoins tout de suite mais il faut d'abord que je parle à Ginny.
- Ok, pas de problème, on t'attend dans la chambre de Ron.
Harry attendit que Ron et Hermione soient montés, puis il frappa à la porte. Les sanglots cessèrent aussitôt. Ginny vint lui ouvrir. Elle avait les yeux tout rouges mais Harry la trouvait toujours aussi belle.
Avant que Harry ne brise le silence, ils restèrent quelques minutes à se regarder.
- Je peux entrer ?
- Bien sûr.
Elle s'écarta et le laissa entrer. Elle referma la porte et se retourna vers Harry. Elle semblait sur le point de craquer. Ils s'assirent tous les deux l'un à côté de l'autre sur le lit de Ginny.
Harry ne savait pas par où commencer. Comment expliquer à celle qu'il aimait que même s'ils souffraient tous les deux c'était mieux ainsi. L'enterrement de Dumbledore avait été difficile pour lui et il ne supporterait pas de devoir l'enterrer elle.
Ce fut Ginny qui parla la première.
- Harry, je t'aime et je sais que tu m'aimes aussi. Je t'en supplie, ne me fait pas souffrir plus longtemps. Je… non laisse-moi finir, ne m'interromps pas s'il te plait, c'est déjà assez dur comme ça. Je sais bien que tu veux me protéger en m'éloignant de toi mais j'peux plus vivre sans toi, j'ai trop besoin de toi. Et réfléchis à ce que je vais te dire :
- Ma famille fait partie de l'ordre du phénix, mon père défend les moldus. On combat tous tu-sais-qui alors je ne pense pas que sortir avec toi me mette davantage en danger ! Je suis déjà en danger ! Sauf que là je suis malheureuse. Je peux très bien me faire attaquer simplement parce que je suis une Weasley. Alors maintenant, soit je suis en danger et malheureuse, soit je suis en danger mais heureuse avec l'homme que j'aime.
Sans toi, j'ai plus de raison de me battre. Je…
Mais avant qu'elle n'ait pu finir, il l'avait embrassé. Il l'avait bien écouté et s'était rendu compte qu'elle avait raison. Ils seraient plus forts ensemble.
- Et bah voila… tu deviens raisonnable. Elle lui prit la main et lui sourit.
Il lui rendit son sourire mais voulait aussi mettre au clair deux trois choses.
- Ginny, tu as raison, je t'aime et moi non plus je ne peux plus continuer sans toi mais je veux que tu me promettes quelque chose. Tu sais Ron, Hermione et moi on va partir pour quelques jours avant le mariage de Bill. On doit faire des recherches et tout un tas de choses qui me permettront de combattre Voldemort. Je ne veux pas que tu viennes avec nous.
- Mais…
- Non, je suis catégorique. C'est trop dangereux. Je n'ai pas réussi à convaincre les deux autres mais toi, il est hors de question que tu viennes.
- Mais Harry je veux t'aider.
- Je sais bien. Et moi je veux que tu vives ! Tu as raison, tu es déjà en danger. Pas la peine d'en rajouter.
- Bon d'accord, pour cette fois mais, crois-moi, je vais combattre avec toi. On est uni et ensemble pour tout.
- Cà j'crois pas. Je ne veux pas que tu viennes avec moi risquer ta vie. Imagine ce que je ressentirais si je te perds alors que j'avais prévu de te quitter pour te protéger. Je change d'avis alors ne me le fait pas regretter.
- Cà marche, tant que tu me tiens au courant de ce que tu fais et qu'on peut quand même se voir.
Il la prit dans ses bras et pour la première fois depuis la mort d'Albus Dumbledore, il se sentait bien.
- Faut que j'aille rejoindre Hermione et Ron. Tu veux venir avec moi ?
- Oui, bien sûr.
Tous deux quittèrent donc la chambre pour monter dans celle de Ron. Ils entrèrent et Harry fut surprit de voir que ses deux meilleurs étaient en train de s'embrasser.
- Hum ! Hum !
- Oh Harry… on t'avait pas entendu entrer. Tiens Ginny qu'est ce que tu fais là ? Vous êtes de nouveau ensemble ?
- Oui mais détourne pas la conversation. Pourquoi vous m'avez pas dit que vous sortiez ensemble, dit Harry.
- Bah, en fait, bredouilla Hermione devenue à présent aussi rouge que la chevelure de Ron, ça fait pas très longtemps alors on voulait attendre de voir ce que ça allait donner avant de te le dire et on voulait aussi te le dire en face, pas par lettre, mais on allait le faire ce soir.
Cette nouvelle réjouissait Harry et lui faisait aussi un peu peur. Qu'est-ce qui se passerait s'ils se séparaient ? Peu importe. Il fallait juste se réjouir car tous les quatre avaient trouvé l'amour et le bonheur.
- Je suis content pour vous et puis après tout je me demandais quand vous alliez vous décider, alors maintenant je suis fixé.
- Nous aussi on est très content que vous vous soyez remis ensemble, avec Ron on se disait justement que ce serait bien si tu changeais d'avis. C'est vraiment génial !
- Oui c'est vrai mais on en discutera plus tard. On s'aime voila. Maintenant, il faut qu'on discute du programme jusqu'au mariage.
- D'accord mon vieux on t'écoute, dit Ron.
- Demain on partira dans l'aprèm je pense. Il faut qu'on aille à Godric's Hollow pour…
- Euh Harry, il faut d'abord que tu passes ton permis de transplanage. Ron et toi vous avez un examen demain à 14h. Ron ne te l'a pas dit ?
- Oups, j'ai oublié de te prévenir. Désolé.
- Pas grave. Bon alors on remet ça à après-demain. Ensuite il faudra se rendre au ministère de la magie. J'ai convaincu le ministre de me laisser fouiller dans les archives pour trouver qui est R.A.B. Bien sûr il ne sait pas pourquoi mais il me doit bien ça. Je dois à tout prix le retrouver si je veux détruire l'Horcruxe qu'il possède !
- L'Horcruxe ? C'est quoi ça, demanda Ginny.
- Bah, je t'en ai pas parlé plus tôt parce que Dumbledore ne voulait pas. Seuls Ron et Hermione sont au courant mais maintenant je peux bien te le dire. Voilà un Horcruxe est un fragment d'âme emprisonnée dans un objet ou à la limite dans un animal. On peut créer un Horcruxe lorsqu'on assassine quelqu'un. Voldemort cherche l'immortalité et il était convaincu que s'il séparait son âme en sept parties il pourrait survivre à tout. Il semble qu'il avait raison. J'ai déjà détruit un Horcruxe sans le savoir, tu te souviens, le journal.
- Comment oublier ?
- Il y a six Horcruxes plus une dernière partie dans le corps de Voldemort. Dumbledore aussi a détruit un Horcruxe. Il en reste donc quatre. Il faut que je les trouve tous. La nuit où Dumbledore est mort, nous étions allés en chercher un. Mais quelqu'un l'avait déjà pris et avait laissé un mot. Il faut donc que je retrouve cette personne qui n'a laissé que ses initiales : R.A.B. L'Horcruxe qu'il a est un médaillon qui a appartenu à Serpentard.
- C'est monstrueux !
- Tout à fait d'accord avec toi mon cœur mais c'est Voldemort, ne l'oublie pas. Bon ensuite, il faudra partir un peu partout dans le pays pour trouver les autres Horcruxes et les témoignages qui nous aideront à les trouver. Vous êtes sûrs de vouloir venir avec moi, ce sera pas très marrant, long et dangereux.
- On est sûr, dirent Hermione et Ron d'une seule voix.
- Euh… Harry ?
- Oui, Hermione.
- Ginny, elle…
- …ne vient pas avec nous !
Ginny fit la grimace mais elle ne pouvait rien dire, ils étaient de nouveau ensemble, c'est tout ce qui comptait.
- Ce programme vous convient ?
- Oui mais il faudra revenir pour le mariage. Il s'étend sur deux jours, il faudra rentrer la veille.
- Je sais, ne t'inquiète pas Hermione. Je pense qu'il est temps d'aller se coucher. Bonne nuit les filles.
Harry embrassa Ginny, pendant que Ron embrassait Hermione, puis chacun rejoignit son lit.
Le lendemain matin, Harry fut réveillé de la manière la plus douce imaginable. Ginny s'était glissée dans son lit pour l'embrasser et lui faire un câlin. Elle venait de raconter à sa mère leur discussion de la veille sur leur couple et Mrs Weasley avait été heureuse d'apprendre que Harry avait changé d'avis. Elle avait alors envoyé Ginny le réveiller.
Ron était déjà descendu. Ils étaient donc tous les deux, seuls, dans la chambre. Ils restèrent l'un contre l'autre pendant quelques instants, à savourer ce moment de tranquillité. Puis ils descendirent rejoindre les autres. En arrivant en bas Harry vit Bill et Fleur qui n'étaient pas là à son arrivée. Harry fut déçu de voir que, malheureusement, les blessures de Bill n'étaient pas guéries. Son visage gardait toujours les marques de l'attaque du loup garou Greyback. Heureusement Greyback n'était pas métamorphosé lors de l'attaque, sinon Bill serait lui aussi devenu un loup. En revanche, Harry fut très surpris de voir que Mrs Weasley et Fleur préparaient ensemble le petit-déjeuner, tout en discutant.
En voyant son air surpris, Ginny précisa :
- Elles sont devenues très copines toutes les deux depuis que Bill s'est fait attaquer. Je pense qu'elles ont du se rendre compte qu'elles n'ont aucune raison de se détester. Enfin même si Fleurk est toujours insupportable.
Harry et Ginny passèrent la matinée ensemble, ça faisait longtemps que Harry n'avait pas été aussi détendu.
Après le repas, Arthur Weasley, le père de Ron, emmena Harry et son fils passer leur examen de transplanage.
Tout se passa bien pour tous les deux, ce qui signifiait que dès le lendemain, ils pourraient partir à l'aventure.
Le reste de la journée se passa bien et Harry profita au maximum du temps avec Ginny car il ne savait pas quand il la verrait exactement.
A l'aube, le lendemain, Harry, Ron et Hermione se préparaient à une journée fatigante. Mrs Weasley s'était levée pour leur préparer le petit-déjeuner et leur dire au revoir. Elle avait très peur pour eux mais savait qu'elle devait les laisser partir. Ginny aussi s'était levée, elle voulait à tout prix voir Harry avant qu'il ne parte. Au moment du départ la séparation fut difficile mais Harry devait y aller.
Ils partirent donc avec quelques provisions, leurs capes et leurs baguettes magiques. Destination : Godric's Hollow.
Arrivé dans le village de ses parents, Harry ressentit un léger malaise. Il n'était jamais allé sur la tombe de ses parents et ne savait pas exactement où se situait leur ancienne maison. Hermione lui proposa d'aller demander à la mairie, quelques renseignements sur la famille.
Les deux garçons préférèrent rester dehors et la laisser poser elle-même les questions concernant la maison des Potter. En moins de dix minutes, elle avait réussi à savoir tout ce dont ils avaient besoin.
Ils se rendirent ensuite dans l'ancienne demeure. Harry ne savait pas très bien ce qu'il y cherchait mais il sentait au fond de lui qu'il devait se rendre là-bas.
- Harry, la maison est à l'abandon, personne n'a voulu habiter dans un endroit où deux personnes sont mortes mystérieusement.
- Parfait comme ça on pourra entrer sans difficulté.
- Oui mais ça veut dire que la maison est dans un sale état.
- Ca n'a pas d'importance, de toute façon, c'est pas des souvenirs que je cherche.
En arrivant devant la propriété, Harry eut un temps d'hésitation.
Il ne se souvenait pas de la maison mais il avait peur qu'en y entrant, d'anciens souvenirs reviennent et notamment ceux du meurtre de ses parents.
Ils entrèrent dans le jardin, tous les trois ressentaient de l'appréhension sans savoir pourquoi.
La maison était un véritable champ de ruine. Personne ne l'avait jamais dit à Harry mais le sort que Voldemort avait utilisé contre lui, en se retournant contre son auteur, l'avait non seulement quasiment tué mais en plus, il avait aussi détruit une bonne partie de la maison. Seuls quelques murs étaient encore debout. Le reste était un tas de débris.
- Je ne suis pas sûre qu'on trouve quelque chose ici Harry. A mon avis on perd notre temps et tu te fais du mal pour rien, déclara Hermione.
- Tu as peut-être raison, mais il faut quand même chercher, on ne sait jamais, on va peut-être trouver quelque chose qui va m'aider dans mes recherches. On se met chacun dans un coin et on fouille, on ira plus vite si on se sépare.
- Et qu'est-ce qu'on cherche au fait ?
- J'en sais rien Ron, tout ce qui peut servir.
Ils passèrent au moins une heure sans rien trouver, puis Hermione essaya quelque chose :
- Bon attendez, écartez-vous un peu. Accio indices ! Rien ne se passa. Accio preuves ! Toujours rien. Accio aides ! Oh, rien ne marche, à quoi nous sert la magie dans ces moments là ? On aura au moins essayé.
- Peut-être que ça ne marche pas parce qu'il n'y a rien ici.
- C'est possible, dit Harry. On continu encore un peu et si on trouve rien, on abandonne.
Après une nouvelle heure de recherches infructueuses, ils se rendirent au cimetière de la ville.
- Tu veux qu'on t'attende dehors Harry ? demanda Hermione.
- Je ne sais pas, peut être qu'il vaut mieux que j'y aille seul. En fait j'en sais rien, je dois avouer que je suis un peu perdu.
- Ben, le mieux c'est qu'on t'attende ici. Si tu veux qu'on te rejoigne, tu nous appelles et on arrive aussitôt.
- Cà marche. A tout de suite.
Harry entra donc seul dans le cimetière. Heureusement il n'était pas très grand et Harry trouva rapidement les tombes de ses parents. Elles étaient l'une à côté de l'autre. Etrangement il y avait des fleurs fraîches, posées dessus. Qui avait bien pu les y mettre ?
Harry soupçonna celui qui les avait déposées d'avoir utilisé la magie pour les maintenir en état, en permanence.
Harry s'assit devant les tombes et resta là pendant une demi-heure. Puis alla rejoindre Ron et Hermione, il les trouva enlacés.
Dès qu'ils le virent ils se séparèrent.
- Alors, comment tu vas Harry ?
- Bien. Bon on bouge, ta mère nous a invités à manger chez vous ce midi. Si on y va maintenant on sera à l'heure et on pourra repartir cet après-midi. J'espère qu'on trouvera quelque chose, parce qu'ici il n'y a rien.
Même si elle ne dit rien, Hermione remarqua que Harry était légèrement troublé.
Ils transplanèrent donc tous les trois et se retrouvèrent instantanément au Terrier.
Fleur et Mrs Weasley étaient en train de préparer le repas. Comme toujours il serait délicieux. Hermione alla proposer son aide pendant que Ron allait rejoindre son frère Bill et que Harry en profitait pour aller retrouver Ginny. Il lui raconta sa matinée puis ils passèrent tous à table.
- Merci Mrs Weasley, c'était très bon.
- Revenez tous les midis, si vous avez le temps, d'accord ?
- Si on peut, se sera avec plaisir.
Harry embrassa Ginny et ils repartirent cette fois pour aller au ministère de la magie.
Arrivé dans l'immense hall du ministère, Harry se remémora la dernière fois qu'il y était venu. C'était une nuit. Une nuit horrible. Voldemort lui avait tendu un piège et Sirius en était mort. Harry avait l'estomac noué en pensant à son parrain. Il lui manquait cruellement et il se sentait toujours coupable de sa mort. Il se ressaisit, ce n'était pas le moment de repenser à tout ça, il devait avoir les idées claires.
- Bon voilà le programme : on a rendez-vous avec le ministre. Il veut toujours mon soutient alors je lui ai dit que je verrais ce que je pourrais faire pour lui s'il m'accordait une faveur. On a donc le droit de fouiller dans les archives si on ne fait pas le bazar. Je pense qu'on en a pour plusieurs jours. Vous êtes toujours motivés ?
- Plus que jamais, répondit Hermione.
Le ministre les attendait dans son bureau. Il avait une mine épouvantable. Il faut dire aussi que Voldemort créait beaucoup de problèmes et il était très dur de le cacher au moldus, à cause des nombreux meurtres et disparitions.
L'entretien ne dura pas très longtemps car Harry avait hâte de commencer ses recherches et le ministre avait beaucoup de choses à faire.
Les deux hommes avaient convenu que Harry donnerait une interview dans la Gazette du Sorcier et qu'il ferait une photo avec le ministre pour rassurer un peu la communauté. Harry n'en avait pas vraiment envie mais il n'avait pas le choix, s'il voulait progresser dans ses recherches.
Alors que Harry, Hermione et Ron s'apprêtaient à quitter le bureau quelqu'un frappa à la porte. C'était une jeune femme aux cheveux roses.
- Bonjour Tonks, dit Harry.
- Oh bonjour Harry, je ne savais pas que tu devais venir aujourd'hui. Comment allez-vous tous les trois ?
- Très bien, merci, répondit Hermione.
- Miss Tonks vous tombez bien. Voudriez-vous accompagner ces trois jeunes gens jusqu'aux archives ?
- Bien sur, monsieur le ministre mais j'aurai voulu vous parler.
- Ca peut attendre un peu je suppose. Accompagnez-les et revenez ensuite.
- Bien comme vous voudrez.
Ils quittèrent donc, tous les quatre, le bureau.
- Alors ça avance vos recherches ?
- Pas vraiment, pour l'instant on a rien.
- Attendez deux secondes. Shanen on bosse ensemble cet aprèm, ça te va ?
- Pas de problème, répondit une jeune femme aux cheveux d'un noir de jais, dans ce cas prépare-toi, on part dans vingt minutes, j'ai une piste et j'allais partir.
- D'accord, je fais vite mais il faut d'abord que je passe voir le ministre.
- Dans ce cas je t'attends dans son bureau, je dois le voir aussi.
Elle n'accorda aucun regard à Harry et ses amis
- C'est qui ? demanda Ron.
- C'est une auror et même une excellente auror ! C'est la plus jeune et la meilleure d'entre nous. Elle a de très grands pouvoirs. On risque pas grand-chose quand on part en expédition avec elle. Mais tu l'as sûrement déjà vu. Elle travaille pour l'ordre et c'est une très bonne amie de tes frères.
- Ca ne me dit rien pourtant et aucun de mes frères ne m'a parlé d'elle.
- Ca c'est parce que, jusque là, vous n'étiez pas censés la connaître mais bon il y a du changement, enfin bref vous verrez bien.
Et c'est sur ces paroles énigmatiques qu'elle leur indiqua la porte de la salle des archives.
Elle était bien entendu verrouillée par des sorts que Tonks désactiva d'un coup de baguette.
La salle était immense. Heureusement que les dossiers étaient bien rangés, sinon ils n'auraient eu aucune chance de trouver des indices. Ils se rendirent donc au rayon recensement. Rien que pour la lettre B, il y avait une dizaine d'étagères. Harry repéra ensuite sur les dossiers les périodes qu'ils couvraient. Il fallait remonter au moins d'une centaine d'années pour être sûr de trouver le fameux R.A.B, ce qui laissait une étagère. Elle était au moins haute de quatre mètres et large de cinq. Ils avaient du boulot, ça c'était sûr.
Ils passèrent plusieurs jours à étudier les dossiers mais ça ne les avançait pas beaucoup, il n'y avait que des noms, des dates de naissance et de décès, des photos et dans certains cas des rapports de jugement.
Au bout de trois jours, Harry arriva à la famille Black. Il vit une photo de son parrain entre celle de son frère et sa mère. Sirius avait une vingtaine d'années sur la photo et il lui souriait en faisant des grands signes de la main. Harry ne s'était pas rendu compte qu'en fouillant dans ces dossiers, il finirait immanquablement par tomber sur la famille Black. Il n'avançait pas et voir cette photo lui fit comprendre qu'il perdait son temps. Il fallait bouger et venger tous ceux, morts pour sauver sa vie. Rester au ministère n'apportait rien alors autant arrêter. Mais dans ce cas qu'est-ce qu'il devait faire ? Harry n'en savait rien. Comment retrouver R.A.B ?
Hermione et Ron étaient épuisés et avaient les yeux rouges à force de lire tous ces registres.
Quand Hermione releva la tête vers Harry, elle vit qu'il s'était arrêté de lire et regardait dans le vague.
- Harry, qu'est-ce qui se passe ?
- On laisse tomber. Ca ne sert à rien de chercher ici, il y a beaucoup trop de gens qui ont les initiales R.A.B. et on n'est même pas sûr que le B soit l'initiale du nom, après tout, ça pourrait très bien être le R. Dans ce cas, il y aurait encore des centaines de noms à rajouter à notre liste. Autant faire autre chose de plus instructif. En plus le mariage de ton frère est dans trois jours, on a besoin de repos si on veut pouvoir y assister. Parce que vu vos têtes, on risque de faire peur à tout le monde. Alors on rentre chez toi Ron, on reprendra les recherches plus tard.
- Comme tu voudras. Mais on va chercher où après ?
- Je sais pas, c'est bien ça le problème. Allez, venez, on rentre.
Ils rangèrent les registres qu'ils avaient sortis puis quittèrent la salle. Arrivée dans le hall, ils transplanèrent.
Le professeur Mc Gonagall était au Terrier. A leur arrivée, elle les salua et leur donna une lettre chacun.
- Je savais que je devais venir vous voir aujourd'hui, alors je vous ai amené vos lettres plutôt que d'envoyer un hibou.
Chaque année, Poudlard envoyait la liste des fournitures à chaque élève mais cette année, il y avait quelques changements.
Un mot indiquait que le nouveau directeur, ou plutôt la nouvelle directrice, était Minerva Mc Gonagall. Un autre parchemin rappelait aux élèves et aux parents que Poudlard était un lieu sûr et que la sécurité avait été encore renforcée. Il rappelait aussi qu'avant la chute, provisoire, de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, Poudlard accueillait des élèves sans problème. Le dernier parchemin était une autorisation à faire signer par les parents (uniquement pour les élèves de moins de dix sept ans) pour revenir étudier à Poudlard.
Harry lui avait une lettre de plus que les autres élèves. C'était une lettre anonyme.
Cher Harry,
Tu ne me connais pas encore, mais si tu retournes à Poudlard tu feras ma connaissance, puisque je suis le nouveau professeur de Défense Contre Les Forces Du Mal. Je sais que tu t'es fixé un but et que tu fais des recherches pour y arriver. Je te propose de t'aider dans tes recherches et de te donner des cours supplémentaires pour que tu aies le niveau pour combattre Voldemort. Mais je ne pourrais t'aider que si tu retournes à Poudlard. Je t'assure que tu ne perdras pas ton temps, bien au contraire. Bonnes fins de vacances et j'espère que tu feras le bon choix.
J'espère te voir bientôt à Poudlard avec Ron et Hermione.
S.D.
- C'est qui ça « S.D. », demanda Ron après avoir lu la lettre.
- C'est votre nouveau professeur, répondit Mc Gonagall, vous verrez bien. Potter, il faut que vous retourniez à Poudlard, faites-moi confiance !
- J'ai d'autres choses à faire.
- Mais vous n'êtes pas prêt à l'affronter. Vous manquer d'entraînement et cet entraînement vous l'aurez à l'école avec ce nouveau professeur.
- Elle a raison Harry, on devrait faire notre dernière année si on veut s'en sortir, déclara Hermione.
Pendant un quart d'heure Hermione, Ron, Ginny, Mrs Weasley et Mc Gonagall s'évertuèrent à convaincre Harry, qui finit par accepter.
- Mais si jamais ça n'avance pas plus à l'école, je laisse tomber et je repars à la recherche de Voldemort.
- C'est vous qui voyez Potter mais croyez-moi, vous ne regretterez pas de revenir à Poudlard.
Les quelques jours qui restaient avant le mariage, Harry les passa avec Ginny.
Le matin du mariage, c'était la panique au Terrier.
Tous les fils Weasley étaient venus s'y installer, à l'exception de Percy qui n'avait même pas daigné répondre à l'invitation de son frère.
Fleur était à la fois excitée et inquiète, ce qui lui donnait un caractère encore plus désagréable que d'habitude. Mais il fallait avouer qu'elle était magnifique dans sa robe. Harry fut même surpris de voir qu'elle avait finalement accepté de porter le diadème que lui avait proposé Mrs Weasley. Bill aussi était très beau, même s'il avait toujours ses cicatrices sur le visage.
La cérémonie se passa bien et tout le monde s'amusa beaucoup. Vers 5h du matin, Bill prit Fleur dans ses bras et dit au revoir à tous les invités, puis il transplana en emmenant la nouvelle Mrs Weasley.
- Bon, allez, tout le monde au lit, on rangera demain. Allez tous vous reposer, dit Mrs Weasley.
Il restait quelques semaines avant de retourner à Poudlard, Harry tenta de faire progresser ses recherches mais il n'apprit rien de plus.
La veille de son retour à Poudlard, il n'était pas plus avancé qu'au début de l'été. Mais il y avait un nouvel espoir. Peut-être que le nouveau professeur savait des choses intéressantes.
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Voila le premier chapitre est terminé, les suivants devraient suivrent assez rapidement.
J'espère que vous avez aimé. Une 'tite review ?
BizouxXx, Serpenta
