C'est ma première fic sur Harry Potter, soyez indulgents s'il vous plait. J'espère que l'histoire vous intéressera. J'ai déjà le titre et le contenu des 16 chapitres, pas tous rédigez cependant. Je pense pouvoir publier assez souvent si ça intéresse certaines personnes. Merci et laissez moi une review s'il vous plait.
Couple: LV/HP, attention slash.
Disclamer: les personnages et l'histoire originale appartiennent à JK Rowling
Situation : fin du tome 5, Sirius est mort mais il y a quelques changements que je crois avoir expliqué au début, comme certains événements et physiques.
PS : je cherche une bêta si quelqu'un est intéressé, laissez une review (je réponds à toutes) ou un message perso.
La vraie vie du sauveur – chapitre 01
Je suis Harry Potter, le seul et l'unique ! Je suis un héros, le sauveur de l'humanité du haut de mes 15 ans. Je suis hautain, fier, sûr de moi. Et par-dessus tout, je suis le plus beau, le plus fort, le meilleur. Enfin ça c'est tout ce que vous pouvez trouver sur moi dans n'importe quel journal du monde sorcier. Mais la réalité est rarement aussi simple. Ma vie est loin d'être parfaite et ses jours ci elle est tout sauf exemplaire.
Je m'appelle Harry Potter, j'ai bientôt 16 ans, jusqu'ici tout est bon mais et ma vie est la pire imaginable. Je viens de perdre la seul personne de ma famille. Mon parrain, celui avec qui j'allais enfin pouvoir connaitre la vraie vie de famille est mort… pour moi Sirius Black était un grand homme, un être généreux et gentil, quelqu'un d'exceptionnel mais pour tous les autres c'était un fou, un évadé de prison, un meurtrier ou dans le meilleur des cas un type bien. Mais il était tellement plus… Personne ne peut comprendre ce que je peux ressentir. Je n'avais rien ni personne et Sirius est venu illuminer ma vie puis il m'a été enlevé de la pire façon possible. Sous mes yeux je l'ai vu traverser ce voile, ce voila a emmené ma seule famille… je m'attendais à recevoir du soutient de la part de mes « amis » mais ces temps ci rien ne se passe comme je le souhaiterais… je sens que tout m'échappe et que je ne peux rien y faire… Il pense réellement qu'un adolescent de 15 ans, bientôt 16, peut porter le poids du monde sur ses épaules sans problème ? Que je suis fort et ne souffre pas ?
J'aurais pu tout supporter si Ron et Hermione étaient avec moi… Mais je ne peux pas leur en vouloir, il faut profiter de la vie, profiter de ceux qui nous aiment et que nous aimons. Après le mort de Sirius, leur a fait comprendre que la vie est trop courte. Ron a avoué à Hermione qu'il l'aimait. Ce fut le seul moment où j'ai eu un semblant de sourire car depuis la mort de Sirius, je n'ai pas souris et je crois qu'il faudra attendre avant de me voir sourire. Ron s'est déclaré en criant dans toute la salle commune. Hermione l'a embrassé. Toute la salle a applaudi enfin sauf la table des serpentards qui huait et dont une personne cria « Weasel et la sang de bourbe quel couple bien assortie, l'un aussi ridicule et dégoutant que l'autre ». Mais le couple fit abstraction des serpentards. Depuis ils ne se sont pas quittés d'une semelle. Ils font tout ensemble et de préférence sans moi également. Mais je comprends. Je dois être une gêne pour eux, la troisième roue du carrosse. Ils ont besoins d'intimité comme tout couple. Ron a par contre un peu abusé sur notre escapade au ministère… il a totalement tout transformé… il passe pour un héros qui m'a été d'un soutient sans faille et surtout sans qui rien n'aurait été possible. Mais je ne lui en veux pas, il est mon ami alors je lui pardonne.
Aujourd'hui nous rentrons chez nous… enfin pour certain. Je me dis qu'au moins je vais passer mes vacances avec ma famille d'adoption. Ron m'a invité chez lui tout le mois de juillet. Je suis tellement soulagé, je ne verrais pas les Dursley des vacances. Ils partent en vacances tout le mois d'août alors en juillet je suis avec mes amis et en août je profite de la maison vide. Je pense que je pourrais oublier mes soucis avec les Weasley, ils sont tellement gentils.
« -Harry, je suis désolé mais est ce que je pourrais rester juste avec Hermione dans le compartiment ? –je le regarde sans comprendre… ils m'ont laissé seul pendant mon deuil, la fin de l'année scolaire et je dois encore… enfin ce n'est pas grave ! Je vais passer les vacances avec eux de toute façon. Je souris.
-Bien sûr. Je vous laisse, désolé. »
Je sors du compartiment et pars à la recherche d'un compartiment vide. J'en trouve un et y rentre. Je me sens si seul… Mais bon je ne verrai pas les Dursley, je ne serai pas… enfin bref ! Je vais dormir pendant le trajet et tout ira bien.
Je me réveille plus tard. Je regarde par la fenêtre et découvre que nous sommes bientôt arrivés. Je dois me changer puis aller retrouver Ron et Hermione. Je n'arrive toujours pas à croire que Dumbledore a sa permission pour que je reste avec les Weasley pendant tout le mois de juillet. Je sens que ça va être mes plus belles vacances. Je dois être fort, je ne dois pas me laisser abattre par la mort de Sirius. Je le rejoindrais lorsque le temps sera voulu après avoir accompli ma destinée... Je suis le sauveur et je dois battre Voldemort ou au moins essayer. Mes cauchemars disparaîtront bientôt, j'en suis sûr, tout ira bien. Bon à force de rêver je perds du temps.
Je prends ma valise et sors, mes vêtements de moldu. Je ferme à clé et baisse les stores. j'enlève tous mes vêtements et prends le temps de m'observer, je n'ai pas énormément grandi et j'ai pas grossi... il faut dire que j'ai pris l'habitude de ne pas trop manger depuis tout petit, lorsque je mange trop, je vomis car peu habitué à cela... je mesure un mètre soixante sept... je ne me trouve pas particulièrement beau mais certaines filles me trouvent adorable, mignon, gentil, et blablabla... mes cheveux sont toujours en bataille, ça me donne un air sauvage sexy ou alors négligé... même si je ne suis pas très grand et plutôt mince, je suis légèrement musclé, pas trop mais juste un peu grâce au quiditch.
Je finis de m'habiller, lève les stores et le train s'arrête. Mince! Je n'ai pas été assez rapide. Je déverrouille la porte, prends ma valise et sort mais c'est trop tard le couloir est bondé. Je vais devoir chercher mes amis sur le quai. Je prends alors le chemin de la sortie, en disant au revoir aux gens qui me le disent également. J'arrive sur le quai et reconnais tout de suite les Weasley. Je m'approche et salue tout le monde.
« -Bonjour Madame Weasley, monsieur Weasley, Fred, Georges.
-Bonjour mon chéri -me salue Mme Weasley- je suis sûre que nous allons passer d'agréable vacances ensemble, n'est ce pas? -je hoche la tête et sourit.
-Nous allons -commence Fred (ou Georges)
-nous amuser -poursuit Georges (ou Fred)
-ensemble -finissent Fred et Georges, mon sourire s'agrandit. »
Nous parlons des cours, du ministère et de la boutique farces et attrapes des jumeaux. Puis cinq minutes après Ron et Hermione arrivent. Ils disent bonjour aux Weasley, puis je remarque Hermione donner un coup de coude à Ron. Ce dernier rougit et commence à parler.
« Maman, papa, je sais que je vous avais dit qu'Harry viendrait pour les vacances mais... -je le regarde sans comprendre comme tous les présents exceptée Hermione. -Hermione et moi sortons ensemble, alors je l'ai invité avec ses parents à diner ce soir puis Hermione à rester pendant le mois de juillet. -la famille Weasley est réjouit, parle avec émotion à Hermione en se dirigeant vers les parents de cette dernière. Je suis super heureux pour eux... Ron se retourne vers moi, me serre dans ses bras et me dit – on se voit à la rentrée, bonne vacances Harry! »
Il part rejoindre sa famille et me laisse là. Je me sens abandonné... il m'avait invité, pour une fois j'avais la permission... j'espère qu'ils vont bien s'amuser, je ne leur en veux pas... après tout ils ont le droit d'être heureux... je me dirige vers la sortie quand j'entends quelqu'un m'appeler.
« -Potter! -c'est Draco Malfoy, je m'attendais pas à ce qu'il m'appelle, que peux-t-il bien me vouloir?
- que me veux-tu? -il me sourit et me lance
-Mauvaises vacances! -même si ses mots sont méchants, je souris et ajoute
-à toi aussi...
-ce n'était pas gentil, idiot! »
Bon je n'ai même pas d'argent... je ne vais pas pouvoir payer le magicobus... je n'ai pas le choix... je dois les appeler, rentrer chez eux... je demande gentiment le portable d'une personne de la gare. Elle me le prête, j'appelle les Dursley.
« -maison des Dursley, j'écoute -c'est ma tante
-Bonjour tante Pétunia, c'est Harry, je voulais vous inf
- Que nous veux-tu? Tu ne passais pas tout le mois de juillet chez tes amis bizarres! Ne nous dérange pas!
-ma tante s'il vous plait! Je suis à la gare, je ne suis plus invité chez Ron. Je n'ai pas d'argent pour rentrer. Est ce que quelqu'un pourrait venir me chercher?
-bien sur que non! Si tu veux venir ici, viens par tes propres moyens! Je suppose que tu ne seras pas là pour diner, au revoir! »
Je rends le portable après avoir remercié la personne. Je sors de la gare de Londres, il pleut... je marche dans la rue lorsque j'aperçois les Weasley et Granger monter en voiture. Je continue de marcher, je suis totalement trempé... je ne sais pas quand je vais arriver, en voiture de privet drive à la gare, il y a une demi heure en passant par l'autoroute alors à pied... je marche encore lorsque une voiture me klaxonne. Je me retourne et voit Colin Creevey.
« -Tu veux qu'on te dépose quelque part Harry? -je souris et lui dit que j'habite au 4 Privet Drive, Little Whinging, Surrey et que s'il pouvait me déposer dans les environs ça serait gentil – bien sûr! Monte Harry. »
Les Creevey me dépose juste à l'entré de privet drive grâce à mes indications. Je les remercie et descends. J'ai peur de la réaction de mon oncle lorsqu'il me verra mais je n'ai pas le choix… je dois y aller…
Je toque au numéro quatre et attends patiemment qu'on vienne m'ouvrir. Dudley m'ouvre. Il me regarde fixement puis son regard dévie sur tout mon corps. Je sens que son regard me brule. Il me sourit sadiquement. Puis appelle son père.
Ce dernier me voit et me tire par le bras pour que j'entre, ferme la porte et me donne une énorme claque. Je tombe par terre. Il en profite pour me prendre ma baguette, ma chouette et ma valise puis les enferme dans le placard sous l'escalier. Ensuite il me fait monter les escaliers en me tirant par les cheveux. Je fais tout pour ne pas crier mais ça me fait trop mal. Je sens mes larmes couler mais je ne laisse pas ma voix sortir. Il me balance dans ma chambre et ferme tout les verrous. Je remarque alors que la fenêtre ne laisse passer que quelques faisceaux de lumière, mon oncle a cloué des planches de bois sur ma fenêtre. Je sens que ça va être les pires vacances de ma vie… j'essaie d'allumer la lumière mais rien ne se passe. J'imagine que je n'aurai pas le droit à de la lumière cette été… j'ai hâte de partir. Mais où ? Je n'ai nulle part où aller… c'est avec ses pensées sombres que je finis par m'endormir.
Je me réveille à cause d'une douleur dans tout le corps. Je suis tombé de mon lit, c'est bizarre… Je reçois soudain un coup dans le ventre.
« - Teuh Teuh Teuh… mon oncle… TeuhTeuhTeuh…
- écoute-moi bien, c'est la dernière fois que je te le dis. Tu dois te réveiller pour me servir le petit déjeuné, c'est-à-dire à 6h30 tous les matins puis à 9h00 le petit déjeuné de Pétunia et Dudley. Et si j'ai besoins de plus le matin, tu dois aussi t'en occupé.
-De plus ?
-Tu comprends bientôt, je n'ai pas le temps maintenant je suis pressé. –il approche son visage du mien, je sens son souffle sur mes lèvres lorsqu'il me chuchote- à tout à l'heure Harry… »
Je ne sais pas ce qu'il mijote mais rien de bon pour moi c'est une certitude…Je me lève et prépare le petit déjeuné pour ma tante et mon cousin. Puis j'essai de trouver la clé du placard sous l'escalier. Hedwige ne survivra pas longtemps sans nourriture ni eau, enfermée dans un placard sombre et poussiéreux. Je dois la sortir de là. Je cherche encore la clé lorsque j'entends ma tante descendre. Je réchauffe vite son café. Et reste dans la cuisine. Elle me donne des taches à faire. Elle commence son petit déjeuné, je sors au moment où Dudley entre dans la cuisine.
J'admire le jardin. Je pense qu'ils n'ont pas jardiné de l'année. Je me m'accroupie et commence à arracher les mauvaises herbes. Deux heures après, plus la moindre mauvaise herbe. J'allais me lever quand j'entends.
« Je te préférais accroupi, c'étais une belle position. »
Dudley s'approche de moi et me caresse la joue. Mais je ne vais pas me laissé toucher comme un vulgaire animal. Je donne une claque à sa main et rentre. Je commence à préparer le déjeuné car il est 11h et que je veux en profiter pour manger un petit truc, mine de rien j'ai faim.
Je décide de faire un plat simple et rapide : des pates. Depuis que j'ai 7 ans ma tante ma fait lire des livres de recettes de cuisine, je me débrouille bien parce que dés que je ratais un plat, je recevais 10 coups de ceinture dans le dos et le lendemain je devais recommencer ce plat et si je ratais 20 coups puis je recommençais jusqu'à ce que ce soit bon et chaque jour je recevais 10 coup de plus. Maintenant, je peux sans problème cuisiner. Je croyais que ça m'aiderait pour les cours de potion mais il faut avouer je suis nul en potion, c'est mon destin…
Je commence par ramasser la table du petit déjeuner et manger les reste puis à 11H30 je cuisine mes spaghettis à la grecque car il faut environ une heure pour les faire, 25 minutes de préparation et 30 de cuisson. A 12h30 la table est mise, les Dursley viennent. Ma tante s'assoit et me dit d'aller nettoyer les chambres mais que si jamais quelque chose disparait mon oncle s'occupera de moi. Docilement j'obéis et sens le regard de mon cousin me suivre. Je l'ignore et monte faire mon travaille.
A 15h45 les chambres de Dudley, Petunia et celle d'ami sont propres. Je descends ramasser la table. Puis part dans le jardin pour parler à a tante. Elle bronze au soleil je marche et commence.
« -ma tante ?
- que veux-tu ?
-je… j'aimerais pouvoir récupérer ma chouette… elle va mourir si elle reste l
- TAIS-TOI ! Il faut que tu demande à Vernon. C'est lui qui a la clé. Maintenant part ! Tu pollues mon air ! »
Je retourne dans la maison, aujourd'hui je n'ai pas eu beaucoup de taches mais dès que mon oncle va arriver, il va me demander ce que j'ai fait et me frapper puis m'envoyer des taches supplémentaire pour ne pas que je « rode » dans la maison sans rien faire. Et si je fais quelque chose que ma tante ne pas demander, je serai également battu… Vive le sort de glamour pour cacher mes marques de coup… j'étais si absorbé par mes pensée que je ne senti Dudley que lorsqu'il me poussa contre le mur de ma chambre.
« Si tu es gentil avec moi, je ferais en sorte que tu revois ta chouette. Viens me parler quand tu seras prêt »
Je ne saisi pas ses paroles mais vite, elles me sortent de la tête avec l'arrivée de mon oncle. Je l'entends parler avec ma tante puis il monte. Il entre dans ma chambre sa ceinture déjà dans sa main. Je me recule le plus vite possible mais je sais qu'il n'y a pas d'issu.
Le premier coup tombe, surpris je cris. Puis ils se succèdent…
« Non ! S'il vo… mon oncle… je t'en pr…haaaaaaaaaaa… arrete… j… mal »
Un quart d'heure plus tard, il s'arrête enfin et me dit
« Petunia fera à diner, ne sort pas avant demain. »
Je pleurs un long moment et m'endors. Je rêve d'un bonheur non connu.
A suivre…
Donc voilà la fin du chapitre un, j'attendrai vos impression avec envie et un peu de peur.
Merci en tout cas à ceux qui sont arrivé jusqu'ici.
