Les blessures du passé

Disclaimer : Si les personnages m'appartenaient Voldemort n'aurait pas une tête de serpent et une voix aiguë. Franchement était-ce nécessaire de le ridiculiser à ce point ? En plus de le faire perdre contre quelqu'un qui est trois fois plus jeune et inexpérimenté ?

Pairing : Aucun pour l'instant

Résumé : Rowena Serdaigle s'en est toujours voulu d'avoir tourner le dos à Salazar Serpentard dans le passé. Elle a passé le reste de sa vie a le recherché pour pouvoir s'excuser et avec chance être pardonné. Malheureusement pour elle, la chance n'était pas avec elle et elle est morte avant d'y arriver. Aujourd'hui elle est de retour réincarner dans le corps d'Hermione Granger et elle commence sa première année à Poudlard. Elle a tous ses souvenirs et elle prête à tout pour réussir ce qu'elle n'a plus accomplir dans le passé.

Note de l'auteur :

L'histoire est divisée en trois points de vue. Celui de Rowena, de Salazar et un neutre. Ceci est UA dans le sens qu'Hermione, Ron et Harry sont des réincarnations des fondateurs. Par conséquent ces trois personnages sont OOC (Out Of Character) c'est à dire qu'ils n'agiront pas comme dans les livres de JKR. Je ne suis pas la première à écrire une histoire avec le trio comme les fondateurs. Jusqu'à maintenant j'en ai lu au moins trois. Je ne sais pas qui à été le premier à inventer le concept mais je lui dois en partie cette fic. Toutes autres ressemblances avec une autre fic sont inconscientes. Au cours des chapitres, dans les flash back surtout, je vais utiliser certaines phrases ou paroles qui viennent directement des livres de JKR. Je ne prendrai pas le temps de relever tout les ajouts. Alors soyez averti que lorsqu'une scène se passe aussi dans les livres, il y a quelque chose qui ne m'appartiens pas dans le lot. Les changements de point de vue sont annoncé par ce signe Þ sinon les scènes sont séparées par RR ou SS cela dépends du personnage. Les flash back sont en italique.

Bonne lecture!

Chapitre 1

1 200 mots

Aussi loin que je me souvienne j'ai toujours été consciente de ma précédente vie. Une vie aux antipodes de mon existence banale de née de moldue. Par le passé j'ai été une grande sorcière, sage, réfléchie et intelligente. Enfin, c'est ainsi que les gens me considéraient. Ils se trompaient lourdement. Comme n'importe qui, j'ai eu mes moments de faiblesses, d'illogismes, de folies.

J'ai commis une très grave erreur. J'ai eu l'arrogance de croire que j'avais toujours raison que je ne pouvais me tromper. J'étais inconsciente, imbue de mon savoir. Les opinions des autres n'étaient valables que si elles rejoignaient ma propre idée. Les seules théories acceptables étaient les miennes. Mes croyances étaient des vérités absolues. J'étais stupide et incroyablement naïve. À ma décharge je peux jurer que le mal que j'ai causé n'était pas délibéré. De cela je suis innocente. Pour le reste je suis irrémédiablement coupable.

J'ai eu tord. Cela arrive à tout le monde mais ma faute est d'autant plus grande que je ne l'ai réalisé que trop tard. Encore aujourd'hui alors que ces événements remontent à un millier d'année plus tôt, avouer que j'ai fait une erreur me déplaît. Je ne crois pas avoir beaucoup changée depuis ce temps. Je suis seulement plus amère, triste et désespérée. J'ai commis une erreur et je me suis promise de la réparée. Je n'ai pu remplir cette promesse. Je suis morte avant de mettre excusé. Je me suis éteinte avant de le retrouver. J'espère qu'il est ici dans le présent, que je puisse me libérer d'une partie de mes remords. Si la chance est avec moi, il sera dans ce train avec les autres élèves. C'est ma première année à Poudlard dans cette vie, c'est peut-être aussi la sienne.

J'examine les compartiments les un après les autres méthodiquement. S'il est ici, je ne veux absolument pas le manquer. Lentement j'avance vers l'arrière du Poudlard express. Affectant d'être à la recherche du crapaud d'un jeune garçon timide que j'ai rencontré dans un des compartiments.

Les élèves me répondent par la négative à chaque fois et j'ai le temps de les dévisager. Il n'est pas là. J'ai vu de nombreux garçon aux cheveux noirs, à la peau pâle. La plupart étaient plus vieux physiquement que moi. Cependant aucun n'avaient les yeux que je recherchais. Deux orbes émeraudes qui te transpercent et semblent voir au plus profond de ton âme. Si je me suis réincarné dans un corps identique au précédent il devrait en être aussi pour lui. Supposer l'inverse m'est impossible. La perspective est trop douloureuse pour que je puisse la considérer. Mon optimisme me l'interdit et mon espoir me porte vers les compartiments suivants. Je ne veux et je ne peux m'arrêter. Je l'ai recherché pendant trente ans dans le passé. Je peux en faire autant dans le présent sinon plus. Car cette fois j'éviterai de négliger ma santé en effectuant mes recherches.

À chaque fois que j'ouvre la porte d'un compartiment un peu plus d'espoir s'échappe, un peu plus d'impatience s'accumule. Le geste est devenu un réflexe et la phrase que je récite, automatique et sans inflexion. J'ignore l'impolitesse de certains à qui mes origines déplaisent. Les nés de moldus n'ont jamais été pleinement accepté par la communauté sorcière même si la situation est plus supportable que dans le passé. Aucun enfant n'est porté au bûcher par ses propres parents aujourd'hui.

J'ouvre une énième porte et je débite sans grande conviction :

-Vous n'auriez pas vu un crapaud? Neville a perdu le sien (1), dis-je et un rouquin aux yeux bleus étrangement familier me répond :

-On n'a rien vu du tout.

Je reconnais sa voix immédiatement. Elle est plus aiguë que la dernière fois que je l'ai entendue sur mon lit de mort mais c'est bien la sienne. Je suis surprise de le retrouver là. Je n'avais pas pensé à la possibilité qu'il soit réincarné en même temps que moi. Je l'examine sur toutes les coutures sans me préoccuper de son malaise. Il fait si bon de reconnaître un visage ami dans ce siècle.

-Tu étais en train de faire de la magie, dis-je en remarquant qu'il tenait sa baguette à la main. On va voir si ça va marcher, j'ajoute pour le taquiner.

Il s'éclaircit la gorge, nerveux et récite le sortilège le plus douteux que j'ai jamais entendu. Il a même l'air piteux devant son échec. Je le juge du regard durement. Il a toujours eu un comportement un peu farceur mais il était incapable de mentir efficacement même si sa vie était en jeu. Le garçon n'est pas Godric Gryffondor j'en suis persuadée. Il n'a aucun souvenir de notre amitié, ni de Poudlard.

-Pas très brillant comme sort, je ne peux m'empêcher de répondre. Au fait je m'appelle Hermione Granger, et… je commence avant de remarquer qu'il n'est pas seul. Un maigre garçon aux cheveux indisciplinés est assis sur la banquette en face de lui et il a de grands yeux verts hypnotisant. Je reprends mon souffle et termine nerveusement : « et vous? » Je n'arrive pas à croire que je l'ai enfin retrouvé. Qu'il est en face de moi en chair et en os. Salazar. Malgré que je ne l'aie jamais vu à cet âge, je l'ai reconnu dès le premier coup d'œil.

-Je m'appelle Ron Weasley, marmonne Godric.

-Moi, c'est Harry Potter, dit Salazar tranquillement et je m'interroge sur son expression.

Pourquoi n'apparaît-il être fâché? Ignore-t-il qui il est? Ou il affecte de ne pas me reconnaître pour quelques raisons obscures? Il est impossible de savoir à quoi s'en tenir avec lui. Il est imprévisible et le meilleur acteur que je connais. Personne ne sait ce qu'il cachait derrière son masque impassible, même moi, Helga et Godric qui étions proche de lui à une époque n'avons pas réussit à le comprendre et il ne s'est dévoiler à nous qu'en de rares occasions.

-C'est vrai, je m'exclame en me rappelant à quel point le nom d'Harry Potter est célèbre dans le monde sorcier. J'ai lu quelques livres supplémentaires pour ma culture générale et je peux te dire qu'on parle de toi dans Histoire de la magie moderne, Grandeur et décadence de la magie noire et Les grands événements de la sorcellerie au XXe siècle, dis-je précipitamment pour combler mon malaise.

-Ah bon? dit Salazar sans inflexion.

-Tu ne savais pas? Je ne peux m'empêcher de répondre.

-Non, dit-il en me fixant avec une expression indéfinissable.

-Enfin, bon, je dois essayer de retrouver le crapaud de Neville. Vous feriez mieux de mettre vos robes de sorciers vous deux, on ne va pas tarder à arriver, dis-je et je sors du compartiment horriblement mal à l'aise et confuse.

J'ai la désagréable impression de ne pas être la bienvenue entre eux. Godric semblait abasourdis par mes propos et Salazar était si impersonnel que j'en ai perdu tout mes moyens. Je retourne à mon compartiment près de l'avant du train, en réfléchissant à ma chance qui vient de tourner. Je souris faiblement au garçon timide, et je m'excuse de ne pas avoir retrouvé son animal de compagnie. Il hoche la tête nerveusement et une demi-heure plus tard le train ralentit en arrivant à destination.

(1) Harry Potter à l'école des sorciers

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