A/N: merci à toutes vos review qui m'ont fait chaud au cœur. Ce texte est dans mon tiroir depuis longtemps et j'avais très envie de le publier aujourd'hui...j'avais envie de vous ouvrir mon cœur.
J'aime Léonardo autant que j'aime Raphael. Ils me fascinent, autant individuellement que dans leur relation fraternelle. Vous avez certainement remarqué que depuis le début je n'écris essentiellement que des fictions sur eux deux, en voilà la raison. Je me suis toujours dit qu'ils étaient les deux moitiés de mon cœur et que, pour moi, ils étaient indissociables. Aujourd'hui, j'ai voulu retranscrire ma passion pour Raphael et Leonardo dans un OS qui change beaucoup de mon registre habituel et, par la même occasion, vous livrer un petit morceau de moi. Rock'n'roll.
Personnages : Raphael – Hiveen – Leonardo
Rappel : les TMNT ne m'appartiennent pas — tous les droits sont réservés à leurs créateurs
Dans les Méandres de mon Imagination
« Un bleu si tendre et langoureux mêlé à un rouge si ardent et passionné, quel délicieux mélange » – Hiveen
L'histoire que je m'apprête à vous conter est, de toutes pièces, la mienne. Elle est à la fois authentique et imaginaire et vous révélera la force avec laquelle je me suis éprise de deux frères mutants dont les initiales sont gravées sur un bijou d'argent que je porte à mon poignet et dont je ne me sépare jamais.
Les frères sont entrés dans ma vie le jeudi 20 mars 2014, aux alentours de six ou sept heures du matin. Lorsque mes yeux se sont posés sur leurs quatre silhouettes, sautant et courant au clair de Lune en riant comme des enfants et amis, j'ai d'abord cru rêvé. Mon cœur s'est étrangement mis à battre comme il l'avait rarement fait auparavant. À la seconde où mes yeux se sont posés sur eux, je n'ai cessé de les admirer et de détailler leur apparence physique. J'ignore si vous connaissez le coup de foudre je peux vous en parler pour l'avoir ressenti le matin de notre rencontre. Mon cœur s'est dangereusement emballé et depuis, je n'ai cessé de penser à eux. Il était parfaitement impossible pour moi de rester une journée entière sans les voir, sans les entendre ou sans écrire sur ce que je comprenais et connaissais d'eux.
Ainsi, j'ai insensiblement appris à les connaître tout entiers et deux d'entre eux on cueilli mon attention comme personne ne l'avait jamais fait auparavant.
Leonardo & Raphael. Deux prénoms italiens, deux prénoms à la consonance si belle. J'ai toujours aimé l'Italie. Sa culture, son architecture, son Histoire, sa langue. Je suis déjà allée une fois a Napoli, mais avec Leonardo et Raphael, je découvre l'Italie la Belle, la vraie. Leonardo me montre souvent des photographies du paysage italien dans ses vieux ouvrages. Il semble fasciné et même émerveillé par cette culture. Raphael, lui, m'a confié avoir effectué des recherches sur Raffaello Sanzio — l'artiste de la Renaissance duquel il doit son nom — et il m'a expliqué avoir éprouvé depuis tout jeune un intérêt tout particulier pour l'art. Il s'est notamment toujours intéressé à la sculpture et il me fait souvent des démonstrations de sculpture sur bois à l'aide de ses saï. J'aime cette manière si élégante, torride et rigoureuse avec laquelle il mêle le Ninjutsu à l'art. Raphael sculpte avec son cœur tout en s'abandonnant à des kata plus complexes les uns que les autres et je suis toujours époustouflée devant ses démonstrations très poignantes.
Bien que profondément amoureux de l'origine italienne de leurs prénoms — même si Raphael ne l'a jamais admis à voix haute — ils éprouvent également un fort intérêt et témoignent d'un profond respect envers la culture enseignée par leur vieux Père : la culture nippone. Depuis bébés, Splinter les a baignés dans un univers japonais dont j'ignorais tout. Le Ninjutsu guide leurs pas et leur vie depuis toujours. Leonardo m'a un peu parlé des kanji peints sur leur carapace, je crois que cela a une signification particulière pour eux, mais je ne peux pas vous le confirmer.
Ce sont des Ninja, des guerriers de la nuit qui vivent dans l'ombre de mes pas. Ils ont souvent l'habitude de répéter : « on frappe fort, on défend, on protège et on s'évanouit dans la nuit ». Raphael aime quitter la noirceur et la froideur des égouts, et il profite de chaque nuit pour s'évader sur les toits, au rythme de son cœur saignant qui bat. Leonardo est beaucoup moins spontané. Il se dévoue entièrement au Code du Būshido et à ses devoirs de leader, jusqu'à souvent s'oublier lui-même. Raphael m'a confié avoir toujours eu envie d'être le leader, mais Leonardo lui a raflé ce titre. Il déteste recevoir des ordres, et il m'a expliqué que le gouffre entre eux s'est creusé à cause de cela.
Leonardo & Raphael plaident leurs différences, mais je trouve qu'ils se ressemblent bien plus qu'ils voudraient se l'admettre. Je suis irrémédiablement et éperdument tombée amoureuse de leur deux personnalités différentes et pourtant si complémentaires. Leonardo a été le premier à voler mon cœur. Raphael s'y est greffé peu de temps après et aujourd'hui, ils partagent mon cœur de manière parfaitement égale.
Je dois avouer beaucoup me retrouver en Leonardo, cultivant en moi le même sens des responsabilités que lui. Étant également l'aînée d'une fratrie de quatre et étant tout aussi directive, minutieuse et rigoureuse que lui, je me suis presque fatalement identifiée à lui. Notre amour mutuel pour la méditation, le yoga et la tisane a également été un instrument essentiel pour cultiver notre relation et, de cette façon, nous nous sommes inconsciemment rapprochés l'un l'autre.
Parallèlement, Raphael m'a séduite. Sa personnalité complexe m'apparaît curieusement riche et cela me confère l'envie irrépressible de creuser en lui pour découvrir ce que me dissimule sa carapace. Je me sens proche de lui, étant tout aussi indépendante et solitaire. Raphael désire être son propre chef et je comprends parfaitement cela pour le ressentir. Après tout, pourquoi devoir recevoir des ordres de quelqu'un? Raphael estime n'avoir de comptes à rendre à personne et je pense exactement la même chose me concernant. Je revendique ma liberté et mon indépendance. Cette même force de caractère nous rapproche et crée un lien unique et incassable entre nous.
Raphael. Son prénom lui sied parfaitement. Le « R » est une consonne assez abrupte et agressive, rythmée par l'association du « p » et du « h » qui adoucit et embellit son prénom à consonance italienne. Dans son prénom, je retrouve la force mais aussi un soupçon de douceur et une réelle langueur, des aspects assez ambivalents que je retrouve curieusement dans son caractère. De ses frères, Raphael porte le seul prénom dont la terminaison n'est pas un « o ». Cela accentue l'aspect solitaire et indépendant de sa personnalité. Le rouge, couleur de la colère, de l'impulsivité, mais aussi de l'amour et de la passion, lui a jadis été attribuée par son père et elle lui sied également à merveille.
Beaucoup de mots pourraient qualifier Raphael. Fougue, ardeur, passion, chaleur, hardiesse, mais aussi des mots beaucoup plus doux tels que pudeur, émotions, sensibilité, solitude et repli sur soi. Raphael est ambivalent et cette ambivalence m'attire beaucoup.
Le rouge et le bleu sont deux couleurs chaudes et froides diamétralement opposées. Les saï de Raphael sont initialement forgés pour parer et briser les katana de Leonardo. C'est comme si leur rivalité avait été écrite et cela m'interroge régulièrement. Leur haine contrebalance avec l'amour fraternel et viscéral qu'ils éprouvent l'un pour l'autre.
Voici la triste vérité : Leonardo & Raphael ne vivent et ne respirent que dans mon cœur. Ils sont utopiques et deviennent de plus en plus obsessionnels. J'imagine souvent la douceur de Leonardo tempérer la fougue et la colère de Raphael, me perdre dans une tempête de sentiments qu'eux seuls peuvent déferler. J'aimerais tant pouvoir caresser les lignes noires des tatouages qui dessinent les écailles de leur peau rugueuse, leur dire qu'ils sont loin d'être des monstres à mes yeux. Malheureusement, je ne peux assouvir ces désirs que dans mes songes, dans mes idées, dans mes écrits. J'aime énormément ces personnages et je souhaiterais qu'ils existent réellement.
J'écris des fan-fictions pour les faire vivre, pour leur donner forme, voix, chaleur et couleur.
