Bonjour ! Voici la première Fic que nous postons, elle a été écrite par Miyuki. On espère que vous nous laisserez des commentaires à propos de ce premier chapitre. Nous continuerons a écrire que si on constate que ça vous plait, n'hésitez donc pas à nous dire ce que vous pensez de ce chapitre. De plus cela nous permettra de nous améliorer. On vous remercie d'avance, bonne lecture !


Lundi 16 Septembre

Je suis épuisé.

Ce boulot ne me laisse pas profiter de la vie comme je le veux. Je regarde autour de moi et me demande ce que je fais ici. Caissier n'est vraiment pas un métier qui me convient. Se retrouver à passer des centaines d'articles, entendre bip irritant et ranger des stocks d'articles en longueur de journées me lasse. Puis il y a cet homme qui n'est pas fichu de faire son boulot. À part se cacher derrière son paquet de chips pour flâner devant une série, il reste inutile, sauf lorsqu'il s'agit d'argent. S'il n'était pas responsable de mon salaire chaque fin de mois, je lui aurais bien dit ses quatre vérités ! Mais il faut subir ce genre d'injustice pour réaliser son rêve. Le mien est que notre groupe de rock devienne célèbre ! J'endurerai ce calvaire pour y parvenir.

Je ne dois pas me plaindre, le reste du groupe fait sa part de boulot aussi.

Je profite de l'absence de clients pour ranger des bouteilles de soda éparpillées. Une personne apparaît et ce poste près de ma caisse posant son seul article : une tablette de chocolat d'une grande qualité. C'est ma marque préférée, même si son prix me fait tiquer, 10 euros tout de même. Après 9 mois passés en ces lieux, je connais le prix de chaque article et je suis assez fière de moi !

Je continue mon activité en lançant un rapide :

-Patientez, j'arrive de suite !

- Dépêchez-vous. Ordonna le client.

Je sourcillai à l'entente de sa voix plus que froide et dure. Il m'arrivait souvent d'avoir à faire à des personnes sans cœur, pensant que les caissiers sont simplement des toutous à qui on peut tout demander. J'ai toujours du mal à me calmer dans ces moments-là.

Je me retourne laissant l'affaire des bouteilles en suspend et décore mon visage de mon plus beau sourire hypocrite.

L'homme en question est un grand brun du même âge que moi, taillé tel un mannequin et son visage enfantin s'oppose avec son petit côté mystérieux.

Franchement, il est plutôt mignon.

Je prends l'article, le passe au scanner et enregistre la somme. Il me tend un billet de cinq euros et me lance un sachet de pièces jaunes âprement près de moi. Mes yeux s'écarquillèrent :

- Ah... Non mais ça ne va pas être possible.

- Vous savez compter.

- Oui, mais on n'accepte pas tant de pièces rouges alors non ça ne va pas être possible.

- Il n'y a pas que des pièces rouges, il y a aussi des jaunes.

Je le regarde incrédule. Mais il se fout de ma gueule ce petit con !

- Vous me prenez pour un débile ?

- Dépêchez-vous de compter j'ai du boulot.

- Moi aussi. Et ça arrangerait tout le monde si vous sortiez un billet de cinq euros que je l'encaisse ou alors des pièces d'un euro, deux euros, débrouillez-vous.

- Vous allez me parler sur un autre ton.

- On n'est pas habituée à se faire remettre à sa place hein ? Dis-je d'un rire moqueur.

- Je peux aussi appeler votre supérieur.

- ... Connard

- Pardon ?!

- Ok.

- vous venez de m'insulter ?!

- Non.

- Si !

- Arrêtez votre cinéma.

- Où est votre chef ?

- C'est bon je vous encaisse !

- Je veux voir votre supérieur !

-C'est bon, c'est bon, je vous encaisse j'ai dit!

Si j'avais un supérieur normal je ne me serais pas gêné pour aller le chercher moi-même. Mais ce Kakuzu, s'il le dérange tout va me retomber dessus par la suite ! Il déteste qu'on l'appel pour des broutilles. Alors avec haine et colère je compte doucement mais surement les maudites pièces du jeune homme.

Le compte est bon, je lui souhaite une bonne journée et j'espère infiniment qu'il ne revienne plus jamais. Je retourne chez moi et m'affale sur le canapé. Les journées se succèdent et rien n'arrive dans ma pauvre vie. La seule chose que j'attends avec impatience c'est vendredi!

Mon ramen instantané, réchauffé, je m'endors sur mon canapé tout seul dans mon appartement.

Mardi 17 Septembre

Je me souviens de lui.

Son visage... A la soirée d'Ino et de Kiba. On fêtait notre réussite au bac et le commencement des vacances après une année de dur labeur. La plupart de mes professeurs m'avait félicité et mon dossier scolaire, décoré d'une belle mention.

Tout le monde s'était lâché ce jour-là, même Hinata, timide de nature, dansait sur la table avec Sakura et Tenten comme des folles. L'alcool coulait à flot et les cigarettes s'enchainaient. Un peu de cannabis passait de mains en mains. Cette nuit-là, presque tout était permis.

La musique résonnait dans tout mon être. Je gigotais sur la piste de danse, une bouteille d'alcool à la main, avec Kiba, Shino et Gaara qui étaient tous aussi bourrés que moi. J'avais remarqué un garçon, assis sur un canapé, adulé par une dizaine de jeunes filles et encore plus saoulant que d'habitude, je partis à sa rencontre pour lui remettre les idées en place.

- T-Tu dégage de là ! Criais-je en titubant.

- Qu'es ce que tu veux ?

Son regard noir me glaça le sang mais, grâce ou à cause de l'alcool avalé, je montai sur la table, esquiva les trois furies dansantes et m'accroupis sur la table en face de lui.

- Fais pas le malin avec moi !

- Et si je... je veux ?

Je m'approchai de son visage d'un cran et découvris avec malice ses joues rouges.

- Alors je te... je te fais...de l'effet ?

- J'ai bu autant que toi I-d-i-ot, il accentua chaque syllabe de l'insulte

Tenten, par "inadvertance", tomba sur les fesses, me basculant en avant. Ce qui arriva choqua la plupart des groupies qui assistaient, non sans haine, à ce tableau plutôt... surprenant.

En me poussant, mon visage c'était dangereusement approché de celui du ténébreux, à tel point que mes lèvres rencontrèrent celles de Sasuke. Après quelques secondes, nous nous écartâmes très vite l'un de l'autre.

J'essuyai ma bouche d'un revers de la main extrêmement dégoûté. Je repris une boucher de whisky, espérant laver ma bouche souillée, et regarda le brun qui avait fait de même de son côté.

- Espèce... de co-nnard, je vais t'en co-ller une !

- Ah Ouai, tu te sens ca-pable de me battre !

- En moins de temps que... Je ne parvins pas à finir ma phrase

- Ta gueule et viens ! Il hoqueta.

Je courrai comme un dératé sur lui. Sauf que bourré, tous mes sens étaient mis à rude épreuve. J'arrivai sur lui nous faisant tomber tous les deux.

- Sale *hic* fils de...

Son poing arriva sur ma joue comme une fusée. Je roulai sur le côté et me prépara à lui faire subir les milles ans de souffrance. Je le pris par le col et lui éclata la tête contre le mur. À ce moment-là, je ne savais absolument pas ce que faisaient les autres, ce qu'ils voyaient et de quoi on avait l'air. La seule chose que je vis ce fut Gaara les yeux grands ouverts mais trop drogué pour venir nous séparer.

Je sentie la main de Sasuke remonter sur mon torse. Il attrapa mon cou et me fis entré, de force, dans une pièce à côté. Il me frappa plusieurs fois la tête contre le bureau et une fois sur la télé. Il perdit le contrôle de mon cou et je profitai de cette opportunité pour le renverser d'un bon vieux croche pattes. J'enchainai en lui lançant violemment la chaise de bureau sur le ventre. Et grâce à une force soudaine, Je renversai la grosse bibliothèque par-dessus lui. Il roula sur le côté au dernier moment, pour éviter le meuble.

« Il est rapide » pensais-je.

On se releva, face à face, chacun d'un côté du lit, nos deux regards se confrontant. C'est à ce moment-là que je remarquai où nous étions, dans la chambre des parents de Kiba. Je tournai mon regard vers la porte d'entrée et vit Gaara la refermer avec lenteur.

Voici le seul souvenir que j'ai en mémoire... La suite me reste totalement inconnue.

Le lendemain, je m'étais réveillé dans le lit de Shikamaru. Il m'avait ramené avec grande difficulté chez lui.

Après lui avoir posé quelques questions sur ce que j'avais fait cette nuit, il m'avoua qu'il ne savait pas du tout ce qu'il s'était passé dans cette chambre avec Sasuke. Il avait juste commenté la bagarre qu'il avait qualifié d'"hilarante et épic". Je remercie Dieu de ne pas avoir donné l'opportunité à quelqu'un d'avoir filmé ce moment de la soirée. [HS- Nelinka : lol à ton anniv' et a l'anniv de deidei on avait tous pris des photo de toi miss chantilly alors là, c'est sûr que quelqu'un a dû prendre une vidéo x) ]

Je m'étire sur ma chaise horriblement douloureuse, en revenant doucement de mes songes. Mais en me relevant, je vis une silhouette plus que familière dressé devant moi :

- NA-RU-TOO !

- Ka-kakuzu ?!

- Je te surprends encore en train de rêvasser sur ton lieu de travail !

- C'n'est pas ce que vous croyez !

- Quatre fois que je t'appel, les marchandises sont arrivées depuis une bonne dizaine de minutes ! Qu'as-tu à me dire pour ta défense ?

Je me tu. Ce n'ai même plus la peine d'essayer de donner un quelconque motif. Il ne me croira pas de toute façon.

- Je vais être clair Naruto, tu es sur un siège éjectable, à tout moment je peux te remplacer par quelqu'un de vraiment motivé et qui a besoin de ce travail. C'est généreux de ma part de toujours t'employer ici. Tu n'as aucun diplôme...

- J'ai mon bac.

Il me regarda les yeux écarquillés levant les bras:

- Woaw ! Écoutez-tous ! Ce jeune homme a son bac ! Écoute-moi bien, dit-il se rapprochant dangereusement. Tu ne mets plus d'aucune utilité ici. Alors je n'aurais aucun scrupule à te virer d'ici fissa. Tu sais que je ne t'apprécie pas plus que ce bout de chewing-gum coller sous ton siège. Tu vas faire ce que je te dis et sans discuter, pigé ? Sinon, tu sais ce qui t'arriveras. Finit-il la main serrant mon col avec rage.

- Vous proférez des menaces ? Une voix se fit retentir derrière Kakuzu

Ce dernier se retourna, je penchais la tête vers le locuteur et surpris, je découvris l'homme brun de la dernière fois.

- Je discute avec mon employé. Réponds Kakuzu mécontent

- Chef ! Chef ! Interpella Jinta le livreur. Hidan est encore en train de faire ses rituels religieux près de la viande congelé !

Kakuzu partit soupirant et marmonnant des injures destinées à son « ami » perturbateur. Hidan s'adonnait à d'étranges activités lugubres, au saint même du supermarché sans que personne ne puisse le lui reprocher. Tout ça grâce à ses relations avec le chef.

- Il vous parle souvent comme ça ?

- Tout le temps mais je supporte ...

- Quelles sont vos heures de travail ?

- 9h-12h, 14h-22h30...Vous posez beaucoup de questions. Demandais-je

Il ne répondit pas et partit à la recherche de Kakuzu. Après une demi-heure passée dans le bureau du patron, Sasuke s'en était allé sans même dédaigner répondre à mon au revoir.

Après son départ, mon chef est venue m'annoncer que demain, je serais l'assistant d'un bon ami à lui pour me racheter après mon manque de sérieux au travail. Je hochai de la tête et le regarda s'éloigner dans la réserve. Demain une longue journée m'attend.

A Suivre