Comment commencer… Les incongruités portent bien leur nom, elles sont souvent assez malsaines et insolites, mais elles ont eu le mérite de faire rigoler ma délectable tortionnaire, ma meilleure amie, celle-là même qui a jugé utile de me contraindre à les poster. Ce qui me parait être une sacrée mauvaise idée, mais quand on aime, parfois, on est soumis… Ce qui est présentement mon cas. J'arrête ici la digression d'auteur mal-à-l'aise.
En tout état de fait, bonne lecture.
Et un petit disclaimer pour la route : tous les personnages et la plupart des accessoires sont l'invention d'Amano Akira. Hélas les idées corrompues, non.
Pairing : Iemitsu x Basile
(Ma meilleure amie déteste ce pairing, je dois dire, mais je trouve qu'il a le mérite d'être original ^^)
Basile s'était toujours senti différent. Non pas parce qu'il aimait des personnes de même sexe - c'était également le cas de tous les mafieux de sa connaissance -, mais parce qu'il aimait les hommes, avec tout ce que cela comportait de maturité et de tempes grisonnantes. Il aimait un homme, notamment, marié et père, son supérieur pour lequel il aurait tout donné.
Sexuellement, il était comblé. Iemitsu lui procurait un plaisir sans limites avec une tendresse inouïe et son expérience servait leur intimité bien mieux que ne l'aurait fait la fougue d'un adolescent. Toutefois, Iemitsu était épuisé par ses diverses obligations et le temps qu'ils passaient à faire l'amour s'en ressentait.
« Je voudrais que tu restes en moi pendant des heures… », avait-il soupiré il y a quelques jours, juste après avoir joui.
Iemitsu n'avait rien répondu, mais Basile était certain de l'avoir vexé, car il n'avait pas reparu ni pris la moindre nouvelle de lui depuis. Il était certain que cette maladresse avait été de trop pour Iemitsu et que son maitre avait enfin réalisé combien il était inintéressant de coucher avec un garçon tel que lui.
Interrompant le flot chagriné de ses pensées, on frappa à sa porte et Basile se leva pour ouvrir. Devant lui se tenait Iemitsu, un bouquet de fleurs et un paquet emballé dans du satin violet foncé dans les mains. Basile resta muet et immobile tant la surprise le saisissait.
« Tu ne m'invites pas à entrer ? interrogea Iemitsu de sa voix chaude.
-Si, si, bien sûr », bafouilla Basile en retour.
Iemitsu avança et Basile inspira son parfum et sa chaleur comme autant de dons du ciel. Il retint un gémissement lorsque son maître l'enlaça, caressant doucement son dos et embrassant son front avec une tendresse qui lui fit venir des larmes aux yeux. Finalement, Iemitsu acheva leur étreinte d'un long baiser suave et lui tendit son paquet avec un petit sourire frondeur.
Basile défit l'emballage avec moult précautions cependant que Iemitsu mettait les fleurs dans un vase. Il eut la stupéfaction de trouver dans une boite en velours un anneau argenté qui ne semblait pourtant pas être un bijou dans le sens esthétique du terme. Iemitsu, face à l'expression perplexe de son jeune amant, expliqua d'une voix amusée : « C'est un cockring. Comme ça on pourra vraiment faire des folies toute la nuit… »
Basile rougit. Malgré lui, il sentit son pénis raidir. Iemitsu sembla s'en douter et vint se coller à lui, ses mains s'infiltrant sous les vêtements de Basile avec envie. Il eut, comme de coutume, une pensée coupable pour Nana et Tsuna, puis il sombra dans un incoercible plaisir qui lui ravit jusqu'à la faculté même de penser.
Ainsi, Iemitsu solutionna la brièveté de leurs étreintes, et Basile douta de survivre aux nuits éreintantes qui en découlèrent.
