« Ma belle salope »
Résumer : June, étudiante en médecine, se retrouve confronter à une victime de viol. Elle décidera de changer son avenir pour enfin avoir des réponses a ses questions.
Coucher sur le divan, les yeux rivées sur le plafond je réfléchissais lourdement.
- June ?
Je tournais la tête vers une camarade de classe et une collègue.
-tu en penses quoi, toi ?
Je n'en pensais rien, car je voulais agir.
4 heures plutôt nous avons accepté en urgences une jeune patiente couverte de coup, au début nous pensions à une bagarre, puis nous changions de théorie. C'était moi qui m'étais retrouver avec elle dans une salle a part, enfin, quand je dis salle c'est un simple lit entourer d'un rideau, aucune intimité.
-dites-moi si vous avez mal autre part mademoiselle.
C'était une phrase basique à répéter à tout le monde
-je … j'ai … en … en fait …
Elle c'était mise à bafouiller, oh non, je m'étais mise à la fixer mais je n'osais emmètre le moindre son jusqu'à ce moment précis ou son simple petit chuchotement étouffer dans son triste sanglot me glace le sang.
A partir de ce moment tout se passa très vite un médecin était venu la chercher et une psychiatre l'avais rejoint dans la chambre pour lui parler, toutes les infermières passait devant sa chambre pour la voir, certaine pour la juger « elle est si fragile », « j'ai pitié d'elle », « tu crois que ça va la traumatiser »
« Jamais personne ne lui rendra justice »
Cette phrase ci resonnait dans ma tête … à ce moment je m'étais juste rendu dans la salle de repos pour me coucher sur le divan et ma vision des choses c'était mise à changer.
Je n'avais jamais réellement fait attention à ce genre de choses, oui j'étais moi-même une femme mais je ne m'étais jamais réellement intéresser à leur cause à 100% car au fond, on sait toute que peu importe nos cris, nos paroles, nos faits, au grand jamais un homme se dira qu'il a tort et commencera à bouger les choses.
-alors ?
Alors que je fixais c'est pauvres filles si superficielles me regarder d'un regard curieux, attendant ma réponse pour me critiquer ou me mentir et jouer la carte de l'hypocrisie.
-désolé, je ne sais pas comment te répondre, c'est quand même horrible.
En retournant dans les vestiaires quelques chuchotement fusèrent derrière moi, mais cela n'arrivait pas à m'intéresser et sur tout le reste du temps dans le bus, le métro, le palier, mon appartement, ma douche la seule phrase qui arrivait à me tourmenter l'esprit était :
« Jamais personne ne lui rendra justice »
Et alors que j'étais au bord de la noyade l'eau s'écoulant sur mon visage, une idée totalement folle et probablement stupide arriva à me surprendre moi-même
« Et pourquoi pas moi ? »
voici un premier chapitre d'une histoire plus sérieuse n'hésitez pas a me dire si elle vous plait et si vous souhaitez connaître la suite !
