Hello everybody !
Comment allez-vous ? Aujourd'hui, je fais une petite pose et j'écris une histoire rigolote, décomplexée, pas compliquée et qui ne prend pas la tête, comme nos quatre acteurs principaux. Bon. Shosho a littéralement adoré l'histoire alors elle est à elle; Elle veut se marier avec, je crois... Ou l'abuser, j'ai pas très bien compris.
Bon, comme nos quatre acteurs sont les plus cooools jamais connus encore en ce monde, comme ils défoncent la fougère à ta maman, bah y aura du sexe. Pas que mais pas mal. Parce que, ne nous voilons pas la face, la plupart d'entre nous like this. Me mentez pas, je SAIS tout sur vous. Je suis dans votre ville, dans votre rue, votre chambre, dans votre caleçon. Ou pas. Mais vérifiez quand même, on sait jamais.
Quel genre de couple dans cette fic... Heu. Ca va être compliqué. Mais y aura du yaoi (parce que bon, j'aime ça.) et de l'hétéro aussi, parce que y en aura pour tout le monde. Y a pas de raisons.
Bon, cette fic est placée sous le signe du second degré, je vous l'assure. Je vous l'assure. Me jetez pas de patates, préférez les tomates.
Je vous aime tous, putain !
Blasphèmes et cornichons.
M'Adé.
"Malfoy."
"Qu'est-ce-que tu veux Potter ?
- Mon père se fait le tien."
Blanc dans la salle. Tout le monde observa Scorpius "l'Ankou" Malefoy s'étouffer avec son pain beurre. Classe.
"Pardon ?"
Il a forcément mal entendu, pas vrai ?
"Mon père. Sodomise. Le tien."
Oh. En fait, il avait bien compris. Et mine de rien, il venait de subir un viol auditif. Le blondinet déglutit sa bouchée plus ou moins coincée au fond de son gosier et fit la seule chose qu'un membre de l'aristocratie se doit de faire : Défendre l'honneur de sa famille.
"Pourquoi ce serait MON père le sodomisé ?"
James battit des paupières. Il était con ou bien... ?
"Parce que Harry Potter est le héros de toute une génération. Il a tué le plus grand mage noir de toute notre histoire. Il se doit d'être au dessus, comme tous les Potter."
"Va dire ça à ton petit frère."
Silence de mort dans la salle. Malefoy balança à son interlocuteur son sourire "Mange-toi ça dans la gueule et digère, connard." à peine ébranlé par l'étouffement dudit petit frère à la table derrière lui. L'aîné posa des yeux écarquillés sur Albus qui tentait de garder un visage de marbre. Et puis les yeux verts croisèrent les yeux bruns. Et Albus décéda. Littéralement.
La grimace horrifiée du gryffondor le fit tomber dans une hystérie telle qu'il en tomba du banc, incapable d'articuler une seule phrase construite. Il gloussait et couinait tellement que son meilleur ami se vit dans l'obligation de lui balancer son pied dans les côtes, toujours impassible.
C'eut le mérite de le calmer juste assez pour qu'il puisse glousser entre deux crises : "Gar... Garde tes forces... Pour ce soir... chéri !" tirant un minuscule sourire au blondinet. Qui toisa une dernière fois James Sirius Potter -Quel nom stupide...- qui semblait totalement perdu.
"Bon, maintenant que certains de ces points ont été éclaircis, tu veux bien -S'il te plaît- retourner près de tes attardés d'amis et nous laisser finir de déjeuner sans sentir ton haleine moite ? Tu serais un amour."
Et pour enfoncer le clou, il lui fit son sourire colgate numéro deux. James fronça les sourcils. Regarda l'autre abruti, toujours au sol.
"Albus... Tu me dirais s'il te forçait, hein ?"
Ce fut -officiellement- la phrase de trop pour le rouquin. Il partit dans une telle crise de rire qu'il n'arrivait même plus à respirer. Il tapait du poing sur le sol, pleurant et ouvrant la bouche sur des cris silencieux. L'Ankou soupira et se rassit, faisant claquer sa cape au passage. Il attrapa le bout de pain qu'il avait laissé tomber dans son bol de chocolat, grommelant. Il venait de mordre dans un confortable morceau quand James hurla :
"OH MON DIEU, IL EST EN TRAIN DE S'ÉTOUFFER !"
Et la bouchée ne passa pas. Encore une fois. Scarlett lui démonta littéralement le dos pour la faire descendre. Malefoy lui fit un discret signe de tête et se pencha vers son meilleur ami, rouge et incapable de respirer.
"Au moins, il illustrera parfaitement la notion de mourir de rire."
James tourna vers lui des yeux exorbités.
"Ton meilleur ami est en train de crever. Et tout ce que tu trouves à faire c'est de l'humour noir. TU TE FOUS DE MA GUEULE ?"
"Tu veux un bisous ?"
Le rouge et or avait la veine du front suffisamment battante pour que Scorpius ait peur qu'une possible explosion ruine son uniforme. Alors il attrapa sa baguette et lança un sort à l'autre con là. Qui finit par reprendre un teint un peu plus beige au final. Et plus la couleur revenait à la normale, plus la veine dégonflait.
"Bah tu voiiiiis ? Il est pas tout mourru !"
Et il planta les frères Potter là. Albus sauta sur ses pieds et suivit son BFF (Best Friend Forever, ma sistaaaaaa !), gloussant encore comme une hyène. James soupira. C'était quoi ces deux là...
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"Comment il a su ?"
Rose Weasley. Serpentard. Petite amie -enfin... Le statut est pas clair.- de Scorpius et chef de la mafia clandestine de Poudlard.
"Il a du les griller."
Scarlett Jonhson. Gryffondor et tête à claques. Et surtout, l'une des pires langues de garce qu'on puisse trouver sur le marché.
"En même temps, ils sont pas super discrets."
Albus Potter. Serdaigle. Consultant de la mafia clandestine et meilleur ami de Scorpius.
"Ils sont écœurants, tu veux dire."
Scorpius Malefoy. Serdaigle. Traumatisé par leurs pères respectifs et terreur de Poudlard à ses heures perdues.
"Tu les as vu ?"
"Ils sont pire que moi et Rose."
Arrêt sur image. Scarlett et Albus ouvrirent de grands yeux et s'arrêtèrent net de marcher. Heiiiiiin ?
"Genre, c'est possible ?"
"Je t'emmerde Potter."
Ça, contre toute attente, ce n'était pas Scorpius mais Rose, déjà fatiguée. Elle fit craquer ses challenges, agacée.
"Bon, on fait quoi ?"
C'est Scorpius qui prit les directives cette fois.
"Demande à tes meilleurs agents de tenir Potter à l'oeil. Moi et Potter -l'autre Potter, bande d'imbéciles- on va envoyer un mot aux parents respectifs. Manquerait plus que les mères apprennent ça...
-Ou Tonton Ron."
Ils frémirent tous. La réaction du père de famille serait... Explosive. Ils s'étaient tous mis d'accord pour dire qu'il passerait par toutes les couleurs de l'arc en ciel, avant de défaillir. Et surtout, avant de fondre en larmes en cassant divers objets. Si Potter et Weasley s'opposaient farouchement à ce qu'il l'apprenne, Scorpius y voyait plutôt l'occasion de bien rigoler.
"Vous trouvez pas étrange qu'on soit chargés d'entretenir le secret d'une histoire de cul alors qu'on n'y est même pas mêlés ?"
"Non."
La réponse des trois fut unanime et Albus haussa les épaules. Lui, ce qu'il en disait... Le groupe se dispersa dans les couloirs, chacun ayant à s'occuper. Ils se retrouveront pour un bilan au dîner.
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"Dis Malefooooooooooyyy..."
"Je hais quand tu fais traîner mon nom comme ça."
"Maaaaaaaaaaaaalefoy..."
"Te fous pas de moi. Tu veux quoi ?"
Albus s'installa confortablement sur l'accoudoir du fauteuil de son ami, la tête rejetée en arrière.
"Tu lui trouves quoi, à ma cousine ?"
L'autre réajusta ses lunettes rectangulaires et lui lança un coup d'œil.
"Elle est terrifiante."
"Et à part ça ?"
"Elle est terriblement drôle. Je suis amoureux, je suppose."
Albus grimaça. Ça se discutait, de son point de vue. Il s'étira et agrippa la longue queue de cheval de son ami.
"T'essaye de ressembler à papi Lucius comme ça ?"
L'autre lui rendit un regard impassible.
"Non. Ça me gêne pour étudier, autrement."
"Vous les Serdaigles, vous êtes trop sérieux."
"Tu en es un aussi."
"Touché."
Il grommela quand Scorpius lui tendit d'autorité un livre sur les sortilèges. Pas drôle. Il aurait dû suivre Scarlett chez les Gryffondors, tout à l'heure, au moins il se serait amusé. Quelques minutes passa avant qu'il ne reprenne la parole :
"Malefoy ?"
"Quoi ?"
L'agacement de son ami ne se faisait même pas sentir. Trop fort.
"Je m'ennuie."
"Et ?"
"Ca fait longtemps qu'on..."
Scorpius se désintéressa, claqua son bouquin et regarda le rouquin droit dans les yeux.
"Ce n'est pas parce que nos pères couchent ensemble que l'on doit faire pareil."
"On l'a déjà fait pourtant."
"On était soûls."
"In vino veritas.*"
Scorpius soupira. Il avaient déjà eu cette conversation des dizaines de fois. Et elle finissait toujours de la même façon. Il posa son livre sur la table basse devant lui et se contenta de déclarer :
"Aνεριφτος κυβος**"
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S'ils aimaient tellement coucher ensemble, c'était parce que leur corps résonnaient parfaitement entre eux. Comment pouvait-il en être autrement ? Ils étaient meilleurs amis, se connaissaient mieux qu'eux mêmes et l'avaient fait tellement souvent... Scorpius défit sa queue de cheval, démêlant au passage sa chevelure d'un blond presque blanc. Il fit le premier sourire, le jeu s'engageait. Albus attrapa une mèche et tira un peu dessus pour le forcer à lever la tête. Il le fit de bonne grâce et accepta le baiser léger sur ses lèvres.
Il ne fallut que peu de temps pour qu'elles s'accordèrent et s'embrasèrent. Leurs corps se réveillaient et brûlaient d'un feu dévastateur qu'il fallait apaiser. Le souffle devint hiératique. Et la tension sexuelle crépita entre eux, prête à exploser. Mais ce fut Potter en premier qui rompit le contact. Il se redressa, s'offrant aux yeux désireux de Scorpius. Il lui fit un deuxième sourire. Et Scorpius se leva.
Les lunettes furent abandonnées sur le fauteuil et un corps fut brutalement plaqué contre un autre. Des mains investirent le torse, les flancs, les fesses. Et puis, ce ne fut que peau contre peau, caresses précipitées et grognements étouffés. Ce ne fut qu'une bouche qui laissa une traînée de flammes sur tout l'épiderme et ce ne fut plus qu'un souffle, un battement qui s'accélère, encore et encore, jusqu'à frôler la crise cardiaque.
Et puis ce fut un torse offert à la morsure de l'air, à la brûlure du soleil. Ce fut Albus qui s'étrangla en le voyant ainsi, presque démuni. Démuni mais affamé. Leur étreinte ressemblait à une bagarre, ils roulèrent, se heurtèrent, se repoussèrent et s'attirèrent, à la recherche de toujours plus de proximité, de toujours plus d'unité.
Mais les baisers maladroits ne suffisaient plus, les caresses trop vives ne s'accordaient plus et il fallait autre chose. Quelque chose de plus animal, de plus bestial, de moins réfléchi. Et surtout, surtout, en aucun cas, ce ne devrait être Serdaigle.
Ce fut Albus qui faillit défaillir en sentant la bouche, la langue, les lèvres de Scorpius l'engloutir tout entier. C'était... Trop. Pas assez. Et puis surtout, ça allait le rendre fou. Mais son meilleur ami ne fit preuve d'aucune pitié, le léchant et l'embrassant comme un damné. A s'en faire mal à la mâchoire. Et c'était tellement érotique de voir Albus la tête rejetée en arrière et le souffle court, totalement à sa merci qu'il n'eut même pas à y penser qu'il se sentait déjà sur le point de venir. Et quand Albus eut l'ultime soubresaut, il ne pensa même pas à se retenir.
Ils restèrent un certain moment, le souffle court, encore sonnés. Puis Albus nettoya le tapis et Scorpius se rhabilla. Ils avaient eu une chance monstre qu'aucun de leurs camarades ne descende voir ce bordel. Leurs échanges de bons procédés ne devraient plus se répéter. Pas ici.
"C'était excitant."
Le plus vieux se retourna vers son meilleur ami. Il lui restait le cœur battant et les joues rougies, il le voyait d'ici.
"La prochaine fois, on le fera autre part."
Albus lui fit un grand sourire, le dernier de la soirée. Au moins y aurait-il une prochaine fois...
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Rose leva les yeux de son livre de comptes.
"Romulus, je ne peux pas te financer tes jumelles. Achète-les toi même."
Ledit Romulus grogna. Ça coutait la peau des fesses !... Devant n'importe qui d'autre, il se serait permit de marchander. Seulement, devant la princesse des Serpentards, à la tête de sa propre mafia, il préféra grimacer un rictus avenant et se dandiner de l'autre côté de la salle Commune. Rose observa un instant la lueur de jalousie dans ses yeux. Encore quelqu'un dont il faudrait se méfier, fonction oblige. Heureusement, il lui restait des personnes dignes de confiance.
Elle se tourna vers son bras droit et lâcha, impériale :
"Ta nouvelle mission : James Sirius Potter. Aucune question, comme d'habitude. Contente toi de l'observer et de noter chaque comportement suspect. Je veux ton premier rapport dans quatre heures. Tu seras payée à la livraison, comme d'habitude."
La fille était petite. Avec des cheveux noirs comme la nuit et un visage très banal, anodin. C'était là son point fort, son ultime atout. Elle pouvait se permettre de filer le première année un peu trop influant comme le professeur le plus louche sans que personne ne la mette en danger. Et c'était bien pour ça que Rose la gardait toujours près d'elle. Elle préférait la savoir à ses ordres qu'aux ordres des autres.
La rouquine la regarda s'en aller, pensive. Puis elle attrapa une plume et griffonna un mot rapide :
"Malefoy,
Le plan Potter est en marche, bientôt on en saura assez pour lancer la phase deux. Mais je continue à penser qu'un bon "Oubliette" aurait été plus que suffisant. Enfin, sur cette affaire, c'est toi le chef !
Rose."
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Et voilà les gens !
Le décors est en place. Sexe : Check. Héros les plus cools de la galaxie : Check.
Sinon, j'attends vos reviews, ça fait toujours plaisir et ça permet de s'améliorer !
Je vous aime, cacahouètes et cassoulet !
M'Adé.
* En latin, la vérité dans le vin. Hey, ce sont des serdaigles !
** Se prononce "Aneriphtos kubos et veut dire les dés sont jetés. Petite anecdote sur Jules César : Il aurait déclaré ça en posant son pied en Gaule plutôt que Alea Jacta Es. Tout simplement parce que pour les romains, à l'époque, le grec ancien était la langue de l'érudit. Les nobles se devaient de parler grec ancien. Et ouaiis, c'est cool vous venez me lire, vous apprenez plein de trucs qui vont changer votre vie !
