Je me lance sur du long terme, je ne vais surement pas garder un rythme régulier à cause de mes études, mais je vais essayé. Bon, bon, je ne suis pas une grande bavarde donc bonne lecture pour ce prologue ! :) Et vos critiques sont les bienvenue !

oh, un peu de sons: Florence and the machine - What the water gave me ou Acid Rain de Lorn. :)


Tous les soirs, lorsque les lumières s'éteignent dans les chambres et que la lune s'élève dans les cieux, il y a ces mythes urbains qui apparaissent. Des justiciers ou des justicières. Personne ne sait vraiment qui ils sont. Cela pourrait être votre fils, votre petit ami, votre sœur ou bien votre père. Tout à la fois peut-être. Personne ne sait et peut être que personne ne le saura. C'était peut-être mieux ainsi.

C'était une nuit de pluie. L'eau ruisselait sur ces longs cheveux. À vrai dire, on ne distinguait pas grand chose de son physique. Il n'y avait pas de lumière, seulement la lune ou les néons lointains des lampadaires. On ne percevait que le fait que ce soit une femme et son imposant costume qui portait une longue cape. Son regard semblait noir comme une ombre. Son maquillage sombre sur une partie de son visage lui donnait un air lugubre. Elle se tenait là, arme blanche à la main. Elle s'apprêtait à commettre le pire des pêchers. Le meurtre. Il y avait un homme devant elle assis par terre. Il avait l'air d'avoir peur, c'était normal. Comme un enfant. Il avait l'air d'un civil. Par peur de mourir, il suppliait cette femme de le laisser. Rien n'y faisait... Aucune chance de s'en sortir pour ce châtain à terre. Et cette femme qui pointa l'homme lâcha subitement :

« Le sang doit répondre par le sang. »

Sa voix avait un ton froid et sec, ça glaçait le sang. Tandis que ce jeune homme prié intérieurement, sûrement pour être dans un monde meilleur puis ce que ces chances de survie étaient de zéro. Il se posait la question du pourquoi était-il la victime dans cette histoire sanglante. Il se posait ces dix miles questions que l'on se pose lorsqu'on est aux frontières de la mort. Mais il ne trouvait aucune réponses. Rien. Il n'était pas prêt pour mourir. Trop jeune.

L'étrangère fixa l'homme à terre en brandissant sa lame dangereusement des deux mains. L'arme s'enfonça lentement dans le cœur faisaient lâcher un cri de douleur interminable à ce banal citoyen. Son instrument du mal arriva jusqu'au sol, transperçant à en toucher le goudron par terre. Il n'y avait plus un bruit. Le sang commençait à couler doucement et la pluie l'éparpillait.

La lame n'eut même pas le temps de sortir qu'une jeune fille, c'était précipitait sur le corps du garçon, inerte. Sans vie. Elle pleurait. Elle pleurait tout ce qu'elle pouvait, parce qu'elle avait compris. Il n'allait pas revenir, plus jamais. Ça devait être un banal rendez-vous. Ça s'est fini en carnage. Il y en aurait plus jamais. La tristesse passa rapidement à la colère. Le feu brûlait dans ses yeux. Elle se leva subitement faisant reculer l'assassin.

« Tu as buté mon petit ami ! Tu l'as buté, je vais... Je vais te tuer !»

La colère avait pris le dessus. Elle avait parlé. Dans le fond, la blonde ne savait pas quoi faire, comment faire. Mais elle en avait tellement envie. Elle voulait se vengeait, elle voulait lui faire payer. Cette tueuse l'avait remarquée. Elle n'était pas surprise, mais il y avait ce sentiment contraignant qui était de la culpabilité, ou peut être l'empathie qu'elle pouvait avoir. Elle n'allait pas le montrer. Ce n'était pas son style. Trop sinistre.

« Tu ne me tueras pas. Va-t'en.
- Je vais le faire ! Tu l'as tué… Pleurait la blonde.
- Le sang doit répondre par le sang. Il devait mourir.
- Pour qui tu te prends pour te venger ? pour qui.. pour.. »

Elle n'avait pas fini sa phrase, elle ne trouvait pas les mots et son corps agissait à la place. Elle s'était précipitée sur la coupable. Elle s'était littéralement jetée dessus comme une vulgaire bête. Une lionne chassant la gazelle. Mais celle-ci n'avait haussé aucun sourcil, et n'avait éprouvait une quelconque peur. Ce n'était pas comme cela que la brune avait décidé que cela se passe. Elle bloqua la jeune. Corps à corps. Leurs regards se croisèrent. C'était long et étrange. La blonde était déstabilisée alors son ennemie en profita. Elle saisit son bras de telle sorte à faire une clé se retrouvant derrière. Puis l'assomma d'un coup porté à la nuque. La blonde tomba par terre, évanouie par le coup porté. Son corps laissé sur le sol trempe?

« Je suis le commander. »