Bonjour, Bonjour tout le monde ! D'abord je tiens juste à préciser que je n'abandonnerais aucune de mes histoires précédentes seulement celle là m'accaparait l'esprit donc j'ai décidé de la poster. Ensuite ceci est une histoire sans grande prétention avec le seul espoir de vous faire passer un aussi bon moment que moi j'ai eu à l'écrire. C'est peut être et même sûrement du vu et du revu mais je l'ai déjà dit je n'ai pas la prétention de faire de cette histoire un best seller unique, c'est seulement mon personnage dans le monde de twilight vu et décrit à ma manière. Trèves de bavardages laissons place aux premier chapitre, un peu court je vous l'accorde mais les autres seront plus long et j'attend vos premières impressions avec impatience !

Enjoy !

...

« Où ça ?! Jamais !»

Nel retint un soupir d'agacement face à l'attitude puéril de son père. Il avait toujours été un grand enfant mais là avec le diagnostique de paranoïaque que le psychologue avait fait s'était bien plus corsé et bien moins amusant.

« - A Seattle Papa, c'est le centre de Psychologie le plus réputé de la région, ils t'aiderons beaucoup mieux qu'ici, reprit Nel avec le ton le plus calme qu'elle pouvait offrir à ce moment là.

- - Je ne suis pas fou ! s'insurgea James en détachant chaque syllabe.

- -Non papa tu n'est pas fou, tu penses seulement que maman est devenu un bison sanguinaire…

- -…j'avais dis un zombie sanguinaire…

- -…qui est partis vivre sa vie avec un homme aux allures de centenaire !

- -C'était une femme aux allures de centenaire ! »

Le père et la fille se toisèrent un long moment. Un tressautement au coin des lèvres de Nel donna le top départ. James éclata de rire vite suivit de sa fille qui essayait tout de même de réprimer son hilarité.

« - Cette discussion était d'un ridicule ! dit James en essuyant des larmes de rire.

- - Pas la première partie, s'entêta Nel.

- -Je n'irais pas la bas.

- -Si, papa il le faut.

- -Non.

- -Si.

- -Non.

- -Si.

- -No…

- -Papa !

- -Nel ! »

La jeune fille se leva dans un mouvement agacée et se dirigea vers la fenêtre de la chambre d'hospital en secouant sa longue et dense crinière chocolat qui ondulait légèrement. Ses lèvres roses et joliment dessinées étaient à présent pincées sous la colère. Elle avait relevé la tête dans une attitude hautaine exacerbé par son nez fin et droit et ses hautes pommettes qui accentuaient la forme en amende de ses yeux vert clair. Même sa fine silhouette tremblait de frustration, ses mains posées autour de sa taille de guêpe, elle inspirait et expirait l'air aussi calmement qu'elle le pouvait, ce qui n'était pas vraiment calme en faite. Ca, c'était Nel en pleine bouderie.

Et pourtant toute cette colère s'évanouit au moment où son père lui parla de nouveau.

« Tu penses vraiment que je suis fou ? »

Dans le reflet de la vitre son père pouvait voir aisément la douleur et le remord se peindre sur son visage en forme de cœur.

Nel se retourna. Son père ne lui ressemblait en rien. Les cheveux d'un noir de jais, les yeux d'un bleu pâle et cet air toujours moqueur collé sur le visage. Peut être que le bébé qui était dans le ventre de sa mère lui aurait ressemblé. Elle ne le saura sans doute jamais. Maintenant encore il arborait ce même sourire moqueur. Et à le voir comme ça, Nel avait beaucoup de mal à émettre l'idée que son père était fou. Il était absolument normal. Sauf quand on lui parlait de sa mère. Il se mettait en colère et racontait qu'il l'avait vu devenir un monstre puis être emportée par une vieille dame. Et malgré sa colère et cette histoire incongrue, Nel ne distinguait aucune lueur de folie dans les yeux de son père à chaque fois qu'ils en parlaient. Il avait seulement l'air perdu et éperdument triste. Mais tellement sûr de ce qu'il racontait.

« Non »

Elle vit très bien le sourire moqueur de son père s'agrandir mais elle ne le laissa pas parler.

« Tu n'es pas fou papa. Et je ne le penserais jamais et si tu l'es alors je le suis aussi. Mais papa on a un problème qu'on ne peut pas résoudre tout seul. Aller à Seattle serait toujours mieux que de moisir dans cette chambre d'hospital où ils te gavent de tranquillisant à chaque fois que tu ne veux pas manger tes petit pois ! »

James grimaça. Il détestait les petit pois.

« Vas pour Seattle. »

…..

« Forks ?! »

James se leva d'un bond du canapé qui siégeait fièrement au milieu de sa nouvelle chambre à Seattle.

« - Je croyait que tu venais aussi à Seattle ?!

- -Oui moi aussi mais je n'ai trouvé aucun lycée avec de la place pour moi en plein milieu de l'année. J'ai du agrandir mon perimètre de recherche de logement, répliqua Nel dans un haussement d'épaule.

- -Tu savais dès le début que tu ne pouvais pas avoir de place à Seattle, accusa James.

- -J'étais pas sûre, se défendit elle.

- -Tu es trop maligne pour ton propre bien, soupira son père en s'affalant de nouveau aux côtés de sa fille.

- -J'ai acheté la maison.

- -Une de plus une de moins, franchement.

- -On devrait peut être vendre les autre.

- -Pas celles qui viennent des héritages.

- -Mais y'en a six ! Six manoirs ! On va faire quoi avec six manoirs.

- -Tu sais que tu dois me faire six petits enfants maintenant.

- -Très spirituelle.

- -Donc tu as acheté la maison à Forks ?

- -Oui c'est un peu à l'écart du centre ville juste à la lisière de la forêt c'est à dix minutes en voiture de mon lycée vingt à pied , y'a seulement trois chambre.

- -Seulement ? On est que deux.

- -On vivait à trois dans une maison avec six chambres.

- -On t'a trop habitué au luxe. »

Nel éclata de rire. Elle se sentait plus légère depuis qu'ils avaient déménagé et que son père se pliait aux séances de psychologie sans broncher. Nel se doutait qu'il faisait tout pour sortir de ce centre quitte à mentir et feindre des états d'âme pour avancer son départ. Son père était bien assez malin pour pouvoir parvenir à ses fins et même si elle était consciente de cela Nel ne s'en inquiétait pas. Elle ne comprenait pas vraiment ce qui était arrivé à son père mais elle était sûre qu'il n'était pas fou. Alors à quoi bon interner quelqu'un qui n'en a pas besoin ?

Après de brefs aurevoir et la promesse qu'elle irait lui rendre visite tout les week end Nel entama les deux heures de trajet qui l'attendait pour atteindre Forks.

Elle n'avait pas vraiment voulu vivre dans cette bourgade. Au départ elle avait demandé Port Angeles mais il n'y avait aucune place disponible pour elle. Finalement elle devait avouer qu'elle s'y plaisait bien pour l'instant. Personne ne la connaissait ni elle, ni sa famille, ni ce qui leur était arrivé. Le paradis.

Et pourtant lorsqu'elle referma la porte de la maison derrière elle et qu'un silence lui répondit, ce fut comme si le monde avait cessé de tourner, encore une fois. Ce silence n'était que l'écho du vide qu'était devenu sa vie. Plus jamais sa mère ne lui sauterai dessus quand elle rentrerai de l'école pour la supplier de faire les boutiques avec elle. Plus jamais elle ne pourrait charrier sa mère et son énorme ventre. Sa mère avait disparut du jour au lendemain. Elle avait passé la porte en lui criant qu'a son retour elles iraient choisir le berceau du bébé. Mais elle n'était jamais revenue. Puis son père était parti à sa recherche pendant des jours et des jours et on l'avait retrouvé inconscient dans une ruelle. Depuis il ne cessait de raconter cette histoire rocambolesque.

Et Nel, elle, s'était laissé porter par tout ça sans vraiment agir. Elle avait pleuré, espérée, puis elle s'était résignée et comme une revanche elle avait voulu sauver ce qu'il restait de sa famille, ce qu'il restait de sa vie. Alors un soir elle avait contacté les avocats de sa famille pour faire transférer son père à Seattle et obtenir les droits légaux sur les héritages de sa famille. Et ils étaient partis.

Le cœur lourd Nel alla s'allonger sur le sol près du feu. Le regard perdu dans le ballet de flamme devant elle, la jeune fille ne remarqua pas les deux sillons de larmes qui striaient ses joues pales. C'est tout aussi inconsciemment qu'elle sombra dans un sommeil lourd à même le sol, s'accordant ainsi un moment de paix.