Disclamer : tous les personnages (sauf quelques uns que j'ai emprunté à des personnes existant réellement) ainsi que twilight sont la propriété de S Meyer.
Voila ma toute première fic.
Un tout premier chapitre à titre d'essai. Si celà vous plait et que vous voulez connaitre la suite, dites le moi savoir grâce à vos rewiews et je posterai alors de nouveaux chapitres !!!
Merci d'avance...
Je suis Isabella Marie Swan.
J'habite dans un très bel appartement aménagé sous les combles d'un ancien immeuble de l'Upper East Side sur la 2nd avenue.
C'est appartement ce n'est pas moi qui le loue bien sur, malgré que ma paie soit tout bonnement scandaleuse, le prix des loyers à proximité de mon travail semble l'être encore plus. Ah oui, mon travail disais-je... Mon travail me fait encore rêver même si je l'exerce maintenant depuis presque un an.
Mon travail consiste à lire les nouveaux livres, à voir les nouveaux films et les nouveaux spectacles et à en écrire une critique pour un magazine. UN magazine???? Plutôt LE magazine!!!! Il s'agit en effet du très grand magazine Vogue ! Rien de moins.
Bon enfin là je m'égare, j'habite donc dans ce splendide loft grâce à mon travail, puisqu'il s'agit, en fait, d'un appartement de fonction.
Voilà pour ce qui est de ma localisation géographique, qui déjà à est incroyable mais c'est loin d'être tout. Ma vie est à ce point parfaite en ce moment, que j'en suis à angoisser constamment de me réveiller brusquement de ce doux rêve pour revenir pour à ma vraie vie, à ce que ma vie aurait du être.
Ce que ma vie aurait du être ??? A l'heure actuelle, j'aurais du être bibliothécaire de quartier à Phénix, la ville ou j'ai grandit, mariée à Jacob et enceinte jusqu'aux dents de mon troisième enfant.
Si les parques existent elles ont du décider de s'amuser tout à fait autrement avec mon destin.
Je m'explique, je suis la fille de Charlie et Renée Swan, deux parents adorables qui m'aiment plus que tout, mais qui n'ont malheureusement jamais eu les moyens de gâter leur fille comme ils le souhaitaient.
Enfin ça c'est ce que je pensais jusqu'à il y a encore 6 ans. Maintenant j'ai vraiment une toute autre opinion de mes parents. Il y a six ans lorsque j'ai obtenu mon diplôme d'études supérieures et qu'il était alors tant de réfléchir à une faculté pour la rentrée, mes parents ont crédité mon compte d'une somme astronomique.
Ce fut le point de départ de ma nouvelle et incroyable vie. J'ai postulé sans trop y croire dans les plus grandes universités privés.
Contre toute attente que j'ai été reçue à Columbia, faculté du très prestigieux cercle de L'Ivy League, située en plein New York.
J'ai alors quitté ma ville et mes parents pour tenter de rattraper ma destinée qui venait de prendre un virage à 90°.
Par respect pour mes parents qui s'étaient endettés jusqu'au coup pour moi, je me suis alors donnée à fond dans mes études, j'ai réussit brillamment mon master de journalisme, ce qui m'a permis de décrocher ce boulot formidable à peine diplômée.
Mon père est chef de la police du quartier est ma mère est institutrice. Nous avons toujours vécu dans une petite maison à Phénix. J'ai toujours été bonne élève et passais le plus clair de mon temps à étudier et le reste à lire des livres, des centaines et des centaines de livres. Je crois qu'à chacun de mes anniversaires ou noëls je recevais des livres.
Il faut dire que rien d'autre ne m'intéressais. Je n'aimais pas spécialement la compagnie des autres élèves de mon âge, je n'aimais pas le shopping, ni les sorties et j'aimais encore moins passer mon après-midi à trainer dans les rues à déblatérer sur qui avait embrassé qui...
Enfin de toute façon les autres ne s'intéressaient pas vraiment à moi non plus. Je n'était pas de ces pom-pom girl joliment mises en valeur par leur dernière petite robe. Moi je n'avais pas d'argent à dépenser dans les vêtements et n'y accordais de toute façon aucun intérêt. J'avais donc pour habitude de toujours porter un jean, des basket et un sweat ou tee-shirt suffisamment ample pour ne pas sentir les regards des garçons sur mon corps.
Ce n'est pas que j'avais des complexes ou quoi que ce soit dans ce style. Non bien au contraire, je savais très bien que j'avais un très joli corps. Pour cela je pouvais remercier mes parents, mon père devait faire un jogging d'une heure trois fois par semaine et m'obligeait à chaque fois à venir avec lui, prétextant que c'était déjà les seuls moments durant les quels je lâchais un peu mes satanés bouquins. Mes autres expériences sportives, c'était avec ma mère. Elle avait chaque année une nouvelle idée de sport qui lui permettrait de retrouver le corps de ses vingt ans mais n'avait jamais la motivation d'y aller seule, alors je l'accompagnais pour lui faire plaisir. Voilà comment moi qui au départ n'avais vraiment aucune attirance pour le sport me retrouvais alors à pratiquer la danse modern jazz, le step, ou encore la boxe (celui là n'a vraiment pas duré longtemps!!) en plus de mes trois heures de jogging hebdomadaires. Il est donc clair que j'avais un corps tout à fait ravissant. Je me mesurais, en plus, 1m70, ce qui me paraissait être la taille idéale. Mon visage aussi me plaisait, sans dire que j'avais un visage de star de cinéma, j'avais des traits très harmonieux, et surtout des cheveux magnifiques, bruns ondulés et très longs, tombant plus bas que la moitié de mon dos.
Bon enfin bref, je sors de l'historique de ma vie pour reprendre là ou je m'était arrêtée, à ma nouvelle et incroyable vie de working girl new-yorkaise...
En ce moment c'est l'automne, autant dire la panique dans les couloirs du magazine ! La fashion week de printemps va bientôt débuter et il faut couvrir tout les défilés, écrire des dizaines et des dizaines d'articles sur chaque créateur. Chaque jour nous recevons des tonnes d'échantillons des nouvelles collections des plus grands créateurs...
A la différence de la plus part des autres employés, j'adore cette période : pour moi rien ne change et je peux simplement profiter des festivités sans pour autant me choper un ulcère.
Ce matin quand j'arrive à mon bureau je trouve une carte d'Anna Wintour.
Anna Wintour, pour ceux à qui ce nom reste inconnu, est la rédactrice en chef de Vogue.
Il parait que c'est une vrai furie et qu'elle terrorise tout le monde mais moi je l'adore littéralement. En même temps en ce qui me concerne c'est une responsable des plus plaisantes. Je pense qu'elle est satisfaite de la qualité de mon travail, mais aussi a-t-elle sans doute moins la pression avec ma rubrique qu'avec celles sur la mode.
En tout cas moi je déborde de respect pour cette femme qui me donne l'impression de diriger le monde dans nos sociétés actuelles où la consommation et la culture du corps semblent avoir pris l'ascendant sur tout le reste. Et voyez-vous avant de travailler ici j'aurais surement ponctué cette phrase de tout un tas de sarcasmes, mais aujourd'hui il en était toute autre chose. Je ne pouvais qu'apprécier la mode, la mode est un art au même titre que la musique, la peinture, la littérature, la mode raconte une histoire, transporte des émotions tellement fortes... je ne me laissais d'aller me balader dans le musée que nous avions au magazine pour y voir et revoir les pièces uniques des premières créations de Coco Chanel. Cette femme qui a elle toute seule a permis à une génération de femme de s'élever.
Voilà la vie à new-york avait fait de moi une vraie fascionista... moi même je n'aurais jamais cru cela possible, mais pourtant c'est bel est bien le cas. Je suis maintenant épilée au laser, manucurée et pédicurée, coiffée une fois par semaine par un grand coiffeur et toujours à la pointe des tendances !!! Et le plus fou, c'est que je prend énormément de plaisir à tout ça, comment ait-je pu m'en passer jusque là ???? Non mais franchement ?!!!
Bon je m'égare encore, je reprends là ou j'en étais...
Je retourne donc la carte « viens dans mon bureau dès que tu arrives!!!!! ».
Je regagne donc de ce pas l'ascenseur pour me rendre au dernier étage.
Anna a une petite mine, elle a l'air épuisée.
« Bella, je n'en peu plus, j'ai l'impression que les filles que j'embauche sont plus des mannequins que des journalistes. Quand elles voient les tenues on dirait qu'elles se demandent seulement si elle ira avec leur dernière paire d'escarpins. Mais allons ça on s'en moque éperdument !! Ce que j'attends moi c'est une critique intelligente de la collection, en quoi elle s'inscrit dans la mouvance de l'époque, en quoi elle est le résultat d'un travail de réflexion riche et appliqué. AAHHH, quand je repense à cet article que tu as réaliser pour ta dernière année à l'université... Je voudrais n'avoir que des employés de ton talent !!!"
Ah oui, je refais une petite parenthèse ! Là Anna est en train de me parler encore est toujours de cet article que j'ai réalisé pour le concours de dernière année à la fac. Ce concours je l'ai gagné en écrivant un article sur tous les livres parus dans l'année et en faisant un parallèle avec une étude sociologique des sociétés modernes. Cet article, bien qu'étant celui qui a lancé ma carrière (En effet le premier prix de ce concours est un publication dans le New Yorker. C'est grâce à cela qu'Anna Wintour l'a découvert et à aussitôt voulu m'embaucher), je ne peux plus le voir... tout le monde ne me parle que de ça, on dirait que je n'ai jamais rien fait d'autre. D'accord, c'était de très loin le meilleur et le plus important travail de toute ma très courte carrière. Mais j'aimerais un jour que l'on me propose de nouveau un article avec une plus grande ampleur que ma chronique mensuelle pour prouver que je suis totalement capable de faire à nouveau un aussi bon travail. Et qu'il est grand temps d'arrêter de me féliciter !
« Enfin bref, je me suis assez lamentée, comment ça va pour toi ??? La vie seule à new york ne te pèse pas trop ? » continue Anna.
« Pas du tout !!!!! pour l'instant je t'avoue que j'aime tellement mon travail que je ne vois pas le temps passé, et qu'il suffit à combler toute mes attentes ».
« Je ne sais pas comment tu fait pour n'être intéressée par aucun de tous ces charmants jeunes hommes qui te font des avances ???? !! »
Nouvelle parenthèse : là Anna parle de ma vie sentimentale totalement inexistante. Comment expliquer ça sans choquer... Je crois qu'il n'y a rien à expliquer, il faut juste que je le dise... je suis VIERGE !!! Et oui je suis une putain de vierge de 24 ans !! Rien que ça !! Je pense franchement être la seule de toute la côte est !! Comment j'en suis arrivée là ?? ...bonne question ! Comme je le disais plus haut, jusqu'à la fin du lycée je crois qu'aucun garçon n'a pausé les yeux sur moi, à par peut-être Jacob, le fils du meilleur ami de mon père, que je voyais franchement plutôt comme mon frère.
Voilà comment je suis arrivé à la fac de Columbia, sans jamais avoir embrasser un garçon.
Et puis ensuite il y a eu la fac est son lot d'expériences, les soirées bien alcoolisées, les drogues en tout genre. J'ai commencé à être remarqué par quelques garçons.
Mais toutes les expériences que j'ai pu avoir pendant cette période n'ont jamais dépassées le simple baiser. J'ai finit par sortit avec Jacob une fois pendant les vacances d'été mais on a jamais rien fait de plus que de se toucher.
Et puis au bout d'un certain temps mon côté romantique à prix le contrôle, et là je me suis dit : « après avoir attendu tout ce temps, ce serait dommage de m'offrir au premier débile venu... ». Stupide, me direz-vous ? D'une autre époque ? Oui très certainement !! Mais en même temps la question ne s'est pas encore vraiment posée puisque je n'ai jamais rencontré un garçon qui m'aurait donné envie d'aller plus loin avec lui... Me voilà donc, célibataire depuis toujours, à l'exception de Jacob et des quelques pèles roulées lors de mes soirées « débauche »!!
Et ce serait mentir que de dire que je ne meure pas d'envie d'avoir une expérience sexuelle maintenant, je sens bien que cela manque à mon équilibre, mon corps a des besoins !!! Je suis parfaitement épilée, j'ai des tiroirs et des tiroirs de lingerie en tout genre, la perla, victoria's secret... Tout cela inutilisé !! DOMAGE..., à qui le dites vous!!!!
« C'est très simple : je n'y pense jamais !!! Et puis je mes suis fait tellement d'amis depuis que je travaille ici, en plus de ceux que j'ai gardé de l'université, je ne vois pas comment j'aurais du temps à consacrer à un homme!! ».
Là je mens, c'est clair !!! Effectivement j'ai des pleins d'amis vraiment très chouettes, et énormément de boulot, je ne passe pratiquement jamais une soirée chez moi !! Mais bordel j'ai besoin d'un mec, d'un vrai, bien viril, qui me fasse sentir femme et plus ado dégénérée et TOUJOURS VIERGE!!!!
« Franchement je n'arrive pas y croire. Tous les hommes que tu rencontre n'ont d'yeux que pour toi...tu dois bien en avoir vu au moins un qui pourrais te plaire !! »
« Non Anna, désolé de te décevoir mais c'est définitivement non... »
Là je mens encore, mais c'est une maladie ou quoi ??? Non pas du tout, en vérité je ne mens jamais et je déteste çà. Mais là, cas de force majeure : je ne peux tout de même pas dire à ma Boss que conne comme je suis le seul homme de tout Manhatan qui me plais et le seul que je ne peut définitivement pas avoir. Et quand je dis plais...c'est un euphémisme ! Chaque pensée pour cette homme entraine chez moi une bouffée de chaleur suivit de tout un tas de fantasmes pas très avouables.
Cet homme, c'est Edward Cullen, qui d'autre.
Edward est l'homme le plus beau, le plus sexy, le plus intelligent, que je n'ai jamais rencontré. Mais malheureusement, c'est aussi le plus sur de lui, le plus arrogant, le plus méprisant, le plus froid et le plus distant.
Cet homme semble avoir deux personnalités totalement opposées et complètement incompatibles, ce qui me rend complètement dingue, et pas du tout dans le sens dingue de lui évidemment.
Mais quand je le vois je ne peux m'empêcher de craquer pour lui, c'est comme physique...
Edward Cullen est le directeur du Metropolitan Opéra de New York. Cet un homme tellement cultivé, avec une telle sensibilité pour l'art. Il possède un réel don.
On pourrait facilement l'imaginer sensible et tendre, voire même un peu fleur bleue pour avoir une telle capacité à juger l'art, à comprendre tous les sentiments qui y sont exprimés.
Mais il n'en rien, c'est même très loin de çà. C'est un homme dur, abject et prétentieux à qui l'on prête volontiers des centaines et des centaines de conquêtes à travers le monde entier.
Et pourquoi je ne pourrai jamais faire partie de cette longue liste ??? Premièrement par ce que j'aimerais avoir la volonté de lui résister, bien que je n'ait pas un grande confiance en mes capacités à ce niveau là...Non la vraie raison, c'est que lui ne voudra jamais de moi, il me déteste littéralement. Cet été j'ai fait une critique assassine de son opéra à gros budget. Et çà je ne pense pas qu'il le pardonnera un jour...
Là, je crois que je commence à vraiment en avoir raconter pas mal sur ma vie, alors j'arrête et reprend le fil...
Aujourd'hui je travaille chez moi, pas la peine d'aller au journal en ce moment, c'est la cohue. Tout le monde cri et court dans tous les sens.
Je travaille alors chez moi, enfin travailler si on peu appeler ça comme ça, car mon travail consiste principalement à lire des livres et à voir des films. Je relis aujourd'hui Un Roman Français de Frédéric Begdeger.
Il s'est tenu il y a quelque jours un congrès à New York sur la littérature moderne. Plusieurs auteurs français dont Begbeger sont venus pour présenter la littérature moderne en France vu que la plupart des américains pensent que les français n'ont pas eu d'écrivain depuis Marcel Proust. J'ai donc choisit de faire une page entière sur son œuvre pour la faire découvrir. Me voilà donc confortablement installée dans mon canapé, mon latté à la main, quand on sonne à la porte.
Un livreur me tend un énorme paquet avec une carte. Je reconnais tout de suite le logo sur le paquet. Cela me semble tout à fait être une belle boite à vêtement de chez Marc Jacobs.
Je remercie le livreur et m'empare de la carte, je peux y lire un cour paragraphe manuscrit :
« Ma belle, j'espère que tu n'a pas oublié mon défilé ce soir, je t'attend avec impatience.
Ci-joint un petit quelque chose pour que tu n'es pas à te creuser la tête devant ton dressing !!!!
XXX
Marc »
Évidemment, je n'avais pas oublié !!! J'attrape la robe et la sors avec précaution de sa boite. J'en ai le souffle coupé, un modèle unique de sa collection sans doute. Cette robe est tout simplement magnifique, c'est une robe boule avec un travail de couture titanesque donnant de nombreux plissages sur toute sa longeur, sa couleur violine s'accordera à merveille avec ma peau pale.
A ce moment là je regarde ma montre, il faut que je me dépêche. La coiffeuse va arriver pour me faire mon chignon. Je sais que ça paraît dingue mais depuis que je fréquente ce genre de soirées je me suis rendu compte que tout le monde faisait ça et je dois dire que ça a été une habitude vraiment facile à adopter. Elle me fera un chignon lâche un sobre pour ne pas contrebalancer avec l'extravagance de la robe.
C'est donc vers 20h, vêtue de ma magnifique robe que j'arrive au défilé de Marc. À peine le portier ouvre la porte du taxi que je suis ailé par une jeune femme toute petite et extrêmement maigre. Je crois me souvenir d'elle, il me semble que c'est Alice Cullen. Oui, ça doit être ça puisqu'elle est l'organisatrice d'événements la plus en vue de New York. Ce doit être elle qui s'occupe de cette soirée. Elle me saisit immédiatement par le bras et m'entraine vers l'intérieur.
« - Bonsoir, je suis Alice Cullen, et vous êtes Isabella Swan, c'est bien ça??
- Oui, c'est bien ça. Bonsoir. »
Je n'en reviens pas de cette fille elle me maintient solidement par le bras, tout en m'entrainant vers l'intérieur à une cadence que j'ai du mal à suivre et en plus de tout ça elle me noie dans un flot de paroles ininterrompu. Je crois que je n'ai jamais vu une telle énergie.
« - D'accord, enchantée Isabella, Marc a vraiment insisté pour que je vous chouchoute. Je vais allé vous montrer votre place. Oh mais ce n'est pas ce je crois?? »
Elle me regarde avec un air complètement révolté, là franchement je ne comprend plus rien !
« - Vous porter une pièce unique de Marc Jacobs ??? "
C'est donc ça qui lui fait faire une tête pareille !! Je n'en reviens pas de cette fille elle est tellement spontanée et expressive!! Je suis sous le charme de son entrain naturel !
" - Oui c'est bien ça. Connaisseuse?? "
" - Jalouse surtout !! Non mais je rêve, cela fait maintenant trois ans que je meurs à la tache en organisant son fashion show et jamais il ne m'a offert une telle pièce !"
" - Que voulez vous... le talent !!! "
" - Oh alors vous je vous adore littéralement, lundi quand ce weekend end de folie sera passé on passe la journée à faire du shopping ? Ça vous tente ? "
" - Commençons par se tutoyer, mais bien sur, avec plaisir. Je te donne ma carte, appelle moi ! »
Sur ce elle me lâche la bras et s'en va en sautillant sur ces Manolo Blanick de 12cm. Si elle tient toute la soirée à ce rythme et avec ces chaussures, je la supplie de me donner le secret de sa forme!
Je rejoins donc le siège qu'elle m'a montré du doigt quelques secondes auparavant. Siège que j'aurais facilement pu trouver toute seule car je suis assise juste à côté d'Anna, ma boss. Je suis contente de la voir, comme je passe vraiment peu de temps au journal en ce moment, je dois avouer qu'elle me manque un peu. Nous discutons de tout et de rien, quand je lui parle de ma rencontre improbable avec Alice Cullen. Elle ma raconte qu'elle connait très bien les parents d'Alice. Carlisle et Esmée Cullen. Elle a l'air de vraiment apprécier ces personnes, ne tarissant pas d'éloges à leur sujet elle m'en parle pendant un bon moment. Carlisle est le chef de service de chirurgie de l'Hôpital Bellevue à Manhattan. C'est un chirurgien cardiaque très renommé qui a crée le programme "enfant et santé" qui permet à des enfants de pays défavorisés de venir subir des interventions lourdes dans son hôpital. Il passe apparemment beaucoup de temps à s'occuper du dispensaire de l'hôpital. Effectivement c'est homme à l'air d'être bien loin de l'image du médecin arrogant et prétentieux que l'on peu avoir. Sa femme est une décoratrice d'intérieur qui semble avoir tout aussi bien réussi.
Nous sommes finalement interrompues par le volume de la musique qui augmente, le défilé va commencer.
De tout ce que j'ai pu voir du travail de Marc, j'ai toujours tout adoré, mais c'est encore au delà avec cette saison, c'est est une vraie réussite. Tout est si inspiré ! Je comprend pourquoi Marc semblait si excité à l'idée de cette soirée.
Quand le défilé se termine, je retrouve marc pour aller le féliciter. Il vraiment l'air fier de lui, sans doute convaincu qu'il vient de faire la le meilleur travail de sa carrière.
«Oh, ma belle je n'ai vraiment pas de temps là tout de suite mais on se retrouve ensuite au VIP pour la soirée d'after, il y a des limousines devant pour y conduire les invités »
« Ok marc, je voulais juste te féliciter, c'était d'une telle qualité ! On se retrouve la-bas ! ».
Lorsque j'arrive au VIP, je scanne la salle des yeux pour essayer de trouver quelques personnes que je connais. C'est alors que mon regard croise celui d'Edward Cullen...ouahhhh mais quel homme !! Il est d'une beauté à coupé le souffle. Grand, une carrure athlétique mais sans excès un visage carré et masculin mais avec des traits fins et gracieux et des yeux !...d'un vert d'eau absolument splendide. Je ne sais pas combien de temps nos regards restent accrochés mais j'ai l'impression qu'il se passe une éternité durant laquelle le temps est comme suspendu. J'arrive enfin à reprendre mes esprits et recommence alors ma recherche.
Je finis par apercevoir mes collègues assis à une table. Je décide d'aller les rejoindre. J'y retrouve Angela, une de mes collègues préférés, Ben que j'apprécie aussi beaucoup et finalement Mike. Ce dernier m'agasse franchement. Angela est l'éditorialise du magazine. Ben lui est en charge de la mise en page et Mike lui je ne sais même plus vraiment quel est son rôle, il doit être assistant d'Anna mais passe en fait ça journée à jacasser sur tout le monde.
Je commence à trouver le temps un peu long lorsque j'aperçois Alice Cullen, ma nouvelle amie du jour, se déhancher sur la piste de danse. Je décide de partir la rejoindre.
Alice a l'air vraiment ravie de ma venue, nous dansons comme des collégiennes ensemble pendant un bon moment. Je m'amuse vraiment, toutes le filles de New York sont tellement guindées et soucieuses de leur image qu'elles ne se laissent jamais aller. L'extrême opposé d'Alice qui semble tout ignorer du mot retenue.
Alors que nous nous lançons dans une chorégraphie improbable sur la dernière chanson de Lady Gaga, je vois débouler Marc, il a l'air furieux et m'attrape par le bras.
A peine arrivé à l'écart de la piste de danse qu'il commence à crier :
«Je n'en reviens pas qu'elle m'ait fait un truc pareil, je n'y crois pas, je n'y crois pas !!! »
Je ne comprend rien du tout tellement il est en colère.
« Marc, calme toi, je ne comprend rien du tout ..."
« Elle veut ruiner ma carrière cette conne ! »
« Mais de qui tu parle à la fin??? »
« Cette conne de journaliste écervelée que m'a envoyé Anna pour la rédaction de l'article sur mon défilé. Elle vient de m'apporter les premières épreuves de son papier, et c'est une catastrophe. Cette fille n'a aucune connaissance de couture, aucune culture générale. Elle se contente de répéter pendant une page qu'elle à vu du BEAU !! Mais elle n'a absolument rien compris cette conne !!! Elle ose dire ça de cette collection qui arrive au moment le plus fort de ma carrière d'artiste... »
« Marc je comprend que tu sois furieux, mais va voir Anna le plus vite possible, moi je ne peux rien faire pour toi »
« C'est la que tu te trompe ! C'est toi qui v'a m'écrire cet article »
« Mais...mais...je ne suis pas qualifiée et...
« Et rien du tout Anna ma parlé en long en large et en travers de ce si fabuleux article que tu as écrit, un des meilleurs travail journalistique qu'elle n'ait jamais lu »
Revoilà ce fichu article, et là il me met dans une sacrée merde... Je le hais de plus en plus !
« Marc c'est un honneur que tu me le demande mais honnetement je ne sais vraiment pas si j'en suis capable »
« Oh que si tu en es capable ! Et de toute façon, tu ne peux pas refuser car sinon je n'aurais tout simplement pas d'article, car cette pétasse de Jessica est déjà virée »
J'ai franchement envie de me laisser tenter cela pourrait donner un nouvel angle à ma carrière, mais je panique un peu tellement je n'ai pas la droit à l'erreur. Marc est vraiment un très bon ami, et ce n'est jamais bon de mélanger sentiments et travail, mais je ne pas non plus lui dire non...Je finis par accepter.
« Bon ben alors je me dois d'accepter, je viendrai à ton bureau lundi, car je veux bien me lancer là dedans, mais pas seule, il faudra que tu me chaperonne ».
« ça c'est avec plaisir ma belle, alors ça marche on se voit lundi. Dit moi ce que tu veux en échange, je te suis redevable »
« Ne t'inquiète pas pour ça, je le fais avec plaisir même si la responsabilité que tu me donne me stress un peu !»
« J'ai toute confiance ! Bon je te laisse, j'ai plein de personne à voir, il faut que je sois un bon hôte... »
