Bonjour, Bonsoir, tout dépendra de quand vous tomberez dessus.
J'ai commencé à regarder Orphan Black il y a environ deux semaines et disons que je suis tout bonnement devenue accro à cette série, j'ai regardé les trois saisons en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "Cophine".
Et avant même de regarder la série, je savais déjà ce qui allait arriver à Delphine, je l'avais vu passer dans ma TL sur Twitter, alors j'ai essayé de ne pas m'attacher à son personnage, mais sans succès, en même temps honnêtement, je ne sais pas qui pourrait ne pas s'attacher à sa petite bouille trop mignonne et à tout ce qu'elle a fait depuis le jour 1 pour protéger Cosima.
Donc après avoir passé des journées entières à regarder des vidéos sur Evelyne Brochu, sur Delphine et sur le Cophine, je me suis décidée à me lancer dans l'écriture d'un OS, qui peut se clairement se transformer en Two-Shot, mais vous verrez ça à la fin de celui-ci.
J'espère sincèrement que cela vous plaira, j'ai beaucoup aimé l'écrire alors je croise les doigts pour que vous aimiez le lire, bonne lecture !
CN/DC
La petite fête organisée par Alison battait son plein, chacun étant heureux d'enfin pouvoir se retrouver, de pouvoir célébrer la plus grosse victoire de ses dernières semaines, Castor n'était plus.
Seule Cosima semblait légèrement ailleurs, la venue de Delphine il y a environ une heure l'avait chamboulée, sa jolie blonde n'était pas dans son état normal, le baiser qu'elle lui avait donné ressemblait bien trop à un baiser d'adieu et ce qu'elle lui avait dit…
Entendant son téléphone sonner, la jeune femme aux dreadlocks s'empressa de l'attraper, puis de décrocher.
- Allo ?
- Cosima Niehaus ? Retentit une voix que la jeune scientifique n'avait jamais entendu avant.
- Oui, c'est moi, que se passe-t-il ?
- Il faudrait que vous veniez au General Hospital, le Docteur Delphine Cormier vient d'y être amené pour une blessure par balle et vous êtes son contact d'urgence.
Retenant son téléphone de justesse, Cosima retint avec beaucoup de mal le hurlement de douleur et d'inquiétude qui avait envie de sortir de sa poitrine.
Remarquant la façon d'agir de sa "sœur", Sarah récupéra le téléphone, tandis que les yeux de la jeune femme aux dreadlocks se remplissaient de larmes, en état de choc.
- Sarah Manning, je suis la sœur de Cosima, que se passe-t-il ?
- Je suis la Docteur Myles, le Docteur Cormier a été admis dans notre hôpital après s'être fait tirer dessus, Miss Niehaus étant son contact d'urgence…
- Dans quel hôpital a-t-elle était admise ?
- Le General Hospital.
- Très bien, nous arrivons, souffla la brunette, raccrochant, avant de poser une main sur l'épaule de sa sœur, lui montrant ainsi son soutiens, espérant que cela suffirait pour qu'elle ne s'effondre pas en plein milieu de la boutique de leur sœur.
Tout le monde autour d'eux étaient devenus silencieux, attendant sans aucun doute, de savoir ce qui avait mis Cosima dans cet état.
- Qui est à l'hôpital ? Fini par demander Helena, avec son fort accent des pays de l'Est.
- Delphine, quelqu'un lui a tiré dessus, répondit Sarah, tout en attrapant sa veste et celle de Cosima, la tirant ensuite en direction de la sortie, la scientifique étant visiblement toujours en état de choc, incapable de bouger par elle-même.
Dans sa tête, la jeune femme aux dreadlocks revivait sa dernière discussion avec la française, si seulement elle l'avait obligée à entrer, à passer un moment avec elle et le reste de sa si spéciale famille, rien de tout cela ne serait arrivé.
- Elle va s'en sortir Cosima, on parle de Delphine là, elle ne va pas te laisser tomber aussi facilement, vu comment elle a bataillé ses derniers temps pour tenter de te récupérer…
Sarah était véritablement la "sœur" dont elle était la plus proche, la rebelle de la famille savait toujours quoi lui dire pour la faire se sentir mieux.
Mais en cet instant rien ne pouvait sortir Cosima de son brouillard émotionnel, Delphine lui en avait fait voir de toutes les couleurs dès le premier jour, mais elle aimait cette femme avec tellement de force qu'elle n'arrivait pas à s'en détacher.
La française lui avait volé son cœur à l'instant où elle lui avait soufflé en français un léger "enchantée".
- Je l'aime Sarah, je l'aime comme je ne pensais jamais pouvoir aimer quelqu'un un jour… Je ne sais même pas expliquer à quel point elle est importante pour moi… Je ne suis même pas sûr qu'il y ait un mot pour ça… Si jamais elle ne s'en sortait pas…
Serrant la main de sa sœur dans la sienne, Sarah la força à s'arrêter après avoir déverrouillé les portes de sa voiture de sa main libre.
- Cosima, je suis sûr qu'elle va s'en sortir, il faut garder espoir. Maintenant tu vas monter dans cette voiture et garder des pensées positives, ok ?
Le hochement de tête qu'elle reçut en retour ne lui convint pas, mais elle savait qu'elle n'arrivait rien à obtenir d'autre de la scientifique, alors elle s'en contenta, la laissant monter dans la voiture, en faisant le tour pour se rendre du côté conducteur, s'empressant de mettre le contact pour démarrer…
CN/DC
Le trajet avait été rapide, Sarah n'avait pas réellement respecté les limitations de vitesses, mais c'était pour une très bonne raison et puis de toute façon Cosima était bien trop perdue dans ses souvenirs avec Delphine, pour se rendre compte de quoi que ce soit.
Se garant sur le parking de l'hôpital, la clone rebelle sortit de la voiture, en faisant le tour afin d'ouvrir sa portière à sa sœur.
- Cosima, on y est.
Sortant de ses pensées, la jeune femme s'empressa de suivre Sarah en direction de l'hôpital, la laissant la guider dans les différents couloirs devant elle, jusqu'à arriver à l'accueil des urgences.
- Bonsoir, je suis Sarah Manning, ma sœur Cosima a été appelée à propos d'une admission, celle de Delphine Cormier, blessure par balle, nous souhaiterions parler à son médecin… Hum… Le Docteur Myles si je me souviens bien ?
- Je vais biper le Docteur Myles, lui répondit avec douceur l'infirmière, jetant un léger coup d'œil à Cosima qui semblait totalement absente, il ne devrait pas être très long à arriver en attendant, je vous invite à rejoindre la salle d'attente.
Acquiesçant aux paroles de la jeune femme en blouse blanche, Sarah attrapa à nouveau Cosima par la main, la guidant jusqu'aux sièges en plastique de la petite salle d'attente, située juste en face du comptoir des urgences.
- Si le médecin vient trop rapidement, c'est que c'est mauvais signe, murmura alors la jeune scientifique, tout en laissant s'agiter sa jambe droite, ça voudra dire que Delphine ne s'en est pas sortie, qu'elle est…
- Cosima, je t'interdis de parler comme ça, si il y a bien quelqu'un ici qui sait comment est Delphine, c'est bien toi, et franchement, à part Alison, je ne connais personne d'aussi têtue que notre frenchie, alors je t'interdis de perdre espoir, si toi-même tu ne crois plus en Delphine, qui va croire en elle ?
Acquiesçant aux paroles de Sarah, Cosima eu tout juste le temps d'essuyer une larme qui venait de quitter son œil, avant que son nom retentisse dans la petite salle des urgences.
- Je suis là, lança-t-elle, tout en s'empressant de se lever, tirant Sarah par le bras, tandis que son cœur battait de plus en plus vite, elle avait hâte de savoir, mais en même temps, une part d'elle voulait rester dans le flou, ne pas savoir était, dans certaines situations mieux que savoir.
- Bien, je suis le Docteur Myles, je me suis occupée de Miss Cormier à son arrivée, elle présentait une blessure par balle à l'abdomen et avait perdu beaucoup de sang, heureusement l'un de ses collègues, le Docteur Scott Smith, l'a trouvé et a appelé les secours, ce qui lui a très certainement sauvé la vie…
Le médecin continua à parler, mais Cosima n'écoutait plus, ses oreilles bourdonnait, tandis qu'un sourire plein d'espoir apparaissait sur ses lèvres.
- Hey Cosima…
L'une des mains de Sarah passa devant les yeux de sa sœur, afin de la faire revenir dans le monde réel.
- Tu as entendu, Delphine va s'en sortir… Je t'avais bien dit qu'elle était bien trop têtue pour mourir d'une simple petite balle.
- Ouai, souffla la scientifique, tandis qu'un léger éclat de rire sortait d'entre ses lèvres, elle avait envie de crier sa joie, de pleurer de bonheur, de courir annoncer au monde entier que Delphine était vivante, je ne vais pas la perdre…
Elle avait envie de prendre les deux mains de sa sœur pour commencer une danse de la joie, mais elle se retint, finissant juste par se tourner en direction du médecin de celle qu'elle n'avait jamais cessé de considérer comme sa petite amie, et cela alors même qu'elle se trouvait avec Shay.
- Est-ce que je peux la voir ?
- Bien sûr, suivez-moi, je vais vous accompagner jusqu'à sa chambre.
En chemin, aucun mot ne fut échangé, Cosima revivant à nouveau tout ce qu'elle avait pu vivre avec Delphine tout ce qu'elles allaient encore vivre ensemble.
Et cette fois-ci Cosima ne se laisserait pas repousser, peu importe les raisons que pouvait avoir sa jolie française, même si c'était pour la protéger, elle avait déjà prouvé à mainte reprise qu'elle était totalement capable de se protéger elle-même de toute façon.
- C'est ici, l'interrompit le médecin, lui faisant perdre le court de ses pensées, tout en montrant de la main la porte de chambre de sa patiente, nous lui avons administré de la morphine afin de retirer la balle, elle ne devrait pas tarder à se réveiller.
Acquiesçant aux paroles du Docteur, Cosima s'empressa de la remercier avant d'ouvrir la porte de la chambre d'hôpital, tout en s'approchant à pas de loup du lit de Delphine.
Elle savait qu'avec la morphine qu'elle avait reçu elle ne risquait pas de se réveiller tout de suite, mais elle ne voulait pas faire de bruit tout de même, juste ou cas où.
La scientifique voulait juste continuer à regarder la jolie blonde dormir, respirer, consciente qu'elle aurait pu la perdre ce soir et ne plus jamais la revoir, ne plus jamais entendre le doux battement de son cœur.
Il avait presque fallut qu'elle perde la jolie blonde pour se rendre compte d'à quel point elle l'aimait.
- Je te laisse avec elle, je vais appeler les autres, pour la rassurer, souffla Sarah, Cosima acquiesçant à ses propos sans même penser un seul instant à détourner le regard de la belle endormit devant elle.
Prenant place sur un fauteuil juste à côté du lit, Cosima attrapa finalement la main de la française, la serrant doucement, avant de murmurer en français, les paroles d'une chanson que Delphine lui avait fait écouter :
- Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai…
CN/DC
Et voilà, je m'arrête là pour aujourd'hui, bien que qu'à l'heure où je vous écris ça, il est déjà minuit et six minutes, donc techniquement on est déjà le lendemain.
J'attends bien entendu vos remarques en tout genre, je sais qu'il doit surement rester un paquet de fautes, mais je n'ai pas le courage de tout relire ce soir, je m'en occuperais demain matin si j'y pense, parce que j'ai une passoire à la place du cerveau.
Pour la deuxième partie que je peux écrire si ça vous intéresse, elle sera du point de vue de Delphine et reprendra où s'arrête cette première partie.
Donc si vous l'a voulez, vous savez ce qu'il vous reste à faire *rire démoniaque*, non plus sérieusement, j'attends vraiment vos retours pour savoir si je ne fais pas trop n'importe quoi avec le caractère de Cosima par exemple.
Surtout que je suis en train de démarrer une fiction en parallèle sur le Cophine et que je tiens vraiment à bien faire.
Alors tout conseil pourrait m'être utile, vraiment.
Sur ce, j'arrête de raconter ma vie et je vous dis à très vite pour la deuxième partie.
MelBenaïmMyles.
