Ben non, ce n'est pas une fic HP, lol.
J'aime bien Ranma ½ , mais je dois avouer que l'idée de ce scénario, et surtout l'envie de l'écrire, me sont venues un peu par hasard.
D'ailleurs, même si je n'ai jamais encore lut d'autres fanfics basées sur cette série, je me doute bien que ce sujet à déjà dut être exploiter auparavant un bon millier de fois au bas mot.
Mais bon, à défaut d'exploiter une idée originale, j'espère au moins le faire d'une façon valable et plaisante.
Quoi que je doute franchement qu'une personne tombe un jour sur cette fic ou prenne seulement la peine de la lire.
A moins peut-être les gentilles personnes qui recevront un mail les avertissant que je viens de posté une nouvelle histoire et qui croiront que ça concerne l'univers HP, voir un nouveau chapitre de l'une de mes autres fics.
Si vous faites partit de ça là, je m'excuse réellement pour le dérangement. ( le chapitre 3 de « one more time » ne devrait plus tarder)
Voilà !
Si tu es encore là aimable lecteur, nonobstant cette introduction explicative, et que tu comptes malgré tout parcourir de tes yeux avides de récit cette modeste histoire, je te remercie et te souhaite sincèrement une très bonne, une excellente lecture.
Une nuit pour une vie
Chapitre 1 : une nouvelle aube
Fermant doucement les yeux, il laissa agréablement ses oreilles pour quelques courts instants se réjouir du son simple et agréable qu'émettaient alors joyeusement ces oiseaux aux couleurs estivales qui avaient eut le bon goût de choisir le jardin de la famille Tendo comme lieu de pause dans leur long et dangereux périple migratoire.
Il était assis à même le sol de la salle de bain, sur le froid et inconfortable carrelage qui recouvrait le plancher de cette pièce de son manteau blanc, son esprit fort éloigné en ce début de matinée ensoleillée du mois de juin de toute considération d'agrément ou de bien-être.
Car de bien-être il lui sembla alors qu'il ne puisse un jour en connaître de nouveau.
« Il » ?
« Elle », plus exactement à ce moment précis en réalité.
Et, malheureusement, cela depuis plusieurs jours sans discontinuité pour son plus grand désespoir et sa totale consternation.
-l'eau chaude……..l'eau chaude ne marche plus……..soupira-t-il tristement, la raison du fin mot de cette histoire se dessinant tel un horrible et inimaginable scénario dans son esprit catastrophé en prévision des conséquences qui s'annonçaient d'hors et déjà d'une gravitées capable de chambouler à tout jamais le cours jusque ici somme toute serein et insouciant de son existence.
Son corps refusait tout simplement et catégoriquement de changer d'apparence à nouveau.
Le plus ignominieux à ses yeux étant bien sur la raison de cet état de fait.
Raison qu'il devina sans peine.
Mais que son âme ne pouvait accepter.
-pff……« j 'ai une carte Ranma, je connais l'emplacement d'une source maudite au japon, cette fois c'est sur on va guérir, fais moi confiance »……….singea-t-il avec mauvaise humeur la voie de son vieil ami/adversaire. Imbécile de Ryoga ! J'arrive pas à croire que……pfffff………lui faire confiance hein ? Ha !
De repensez ainsi à lui donna soudain à Ranma la furieuse envie d'écraser sauvagement et au plus vite son poing contre le visage de benêt de cette diable de tête de cochon.
Cette forêt ou ils étaient allés ensemble dans l'espoir de trouver une source.
Cette foutue forêt………et tous ses enchantements diaboliques………
Le tirant brusquement de ses pensées, une main d'une rudesse qu'il devina aussitôt comme appartenant à la fille la plus violente, la moins féminine, la plus têtue de tout le Japon frappa à plusieurs reprise et sans la moindre délicatesse sur la fine porte de la salle de bain.
-Ranma ? Le petit-déjeuner est prêt……….Ranma ?………tu comptes passé toute la journée enfermé la-dedans ou quoi ?
-laisse-moi tranquille Akane………tes manières de sauvages sont vraiment les dernières choses dont j'ai besoin maintenant……….
-quoi ?
Il n'eut nullement besoin de la voir pour savoir précisément quelle devait être son expression à ce moment là.
Esquissant un pale sourire, le premier depuis bien longtemps, il s'amusa à se représenter mentalement le visage convulsé de colère, les yeux exorbité de contrariétés, le poing dressé vers le ciel et les joues en feu que devait présentement arborer son « adorable » et surtout très « douce » fiancée.
-bien……comme tu veux……continu à te morfondre si ça t'amuses……….mais tu sais, ce n'est pas ainsi que tu résoudras ton……heuuu…….. « problèmes » choisit-elle avec une précaution toute à son honneur malgré son état avancé de profond énervement. Ranma ?……je……je peux entrer dis ? demanda-t-elle plus timidement après quelques instants de silence.
-pas question…….
-RANNNNNNNNNNNNMMMMMMMAAAAAA !
-et Akane……je……tu as vu P-chan ces temps-ci ?
Alors qu'elle était à deux doigts d'enfoncer la porte et de battre violemment comme plâtre cet insolent, l'ultime question de Ranma la surpris tant qu'elle en oublia provisoirement sa fureur.
-quoi ?
-l'immonde bestiole avec laquelle tu dors, tu te souviens ? Tu l'as vu récemment ?
-heuuu, non………pas depuis au moins un bon mois……pou……pourquoi ?
Un mois ?
Comme par hasard.
-pour rien, laisse tomber
-bon alors ? Tu sors oui ?
La gentillesse de cette fille avait des manières si originales et singulières de s'exprimer que régulièrement le jeune homme, la jeune femme hélas actuellement, en était littéralement coi.
Mais il le savait bien, gentille elle l'était tout de même profondément.
Quelque fois.
A l'occasion.
Éventuellement……
-je…..j'ai pas très faim là…….je vais plutôt aller faire un tour je pense………
Et sans qu'Akane ne puisse ajouter un seul petit mot, la porte s'ouvrit brusquement en grand, une petite et exceptionnellement mignonne rouquine la fixant de ses deux grands yeux aux nombreux reflets bleus, mais dans lesquels se lisait une profonde et immense lassitude.
-toi ? Tu n'as pas faim ?
Le dernier stade.
L'ultime degré de déliquescence.
Quant Ranma avait quelque chose sur le cœur il pouvait rougner, crier, se plaindre, hurler dans les pires de cas .
Tout.
Mais jamais, au grand jamais il ne sautait un repas.
Mise à part peut-être ceux confectionnés par les soins d'Akane, ce qui du reste au passage raviva temporairement un élan de sourde et juste colère dans l'esprit de la jeune femme.
-a plus…….fut les seules discrètes paroles qu'il prononça avant de s'éloigner doucement en direction de la sortie de la résidence Tendo.
Sous les yeux d'une Akane tout sauf satisfaite de voir le d'habitude si énergique et prompte à se lancer dans toutes sortes d'actions diverses jeune homme à présent si léthargique et déprimé.
Cette situation bien entendu la troublait grandement elle-aussi.
Il était par le passé arriver bien souvent que Ranma se retrouve prisonnier de son corps de fille.
Coup sur la tête, intolérance au contact de l'eau chaude…..etc.
Mais cette fois les données de l'équation étaient bien différentes.
Car, du moins pour ce qu'elle en savait, il n'était rien arrivé de spécial à Ranma qui pouvait expliquer cette incapacité inquiétante à retrouver son apparence normale.
La grand mère de Shampoo avait juré sur ses ancêtres qu'elle n'y était pour rien et même ce pervers d'Happosai paraissait innocent.
Alors quoi ?
Que s'était-il donc passé ?
-à moins que…….à moins que cela ai un rapport avec ce voyage qu'ils ont fait Ryoga et lui……oui ! Tout à commencé quelques jours à peine après leur retour………mais pourquoi m'a-t-il demandé si P-chan était présent à la maison ?…..quel rapport ?
Le fait qu'Akane n'ai jamais put faire le rapprochement, pourtant si diablement évident, entre son cochon noir et Ryoga est un sujet d'étude qui aurait probablement passionné des centaines de comportementalistes et autres chercheurs de la psyché humaine.
Mais heureusement pour le jeune homme, jamais encore son cerveau n'avait établi les bonnes connections.
-Ranma ! Tu me caches quelques chose ! hurla sans ménagement Akane, faisant au passage bondir sa sœur Nabiki, elle toujours couchée dans son lit, dimanche oblige, et tout le reste de la famille qui était en train de prendre leur premier repas de la journée dans une ambiance jusque là fort paisible.
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Comment faire pour retrouver un type qui les trois quart du temps ne sait même pas lui-même ou il se trouve précisément ?
Une interrogation inextricablement complexe auquel Ranma préféra simplement donner une réponse sommaire.
On ne peut pas.
Il faut que le type en question vous tombe dessus.
Marchant lentement aux travers des rues du quartier commerçant, les multiples senteurs des différents étalages qui en temps normaux lui aurait immédiatement fait monter l'eau à la bouche ne parvenaient aujourd'hui qu'a lui retourner désagréablement l'estomac.
Estomac qui récemment se révélait d'une sensibilité si accru, que la seule idée d'ingurgiter quoi que ce soit le dégoûter au plus haut point.
Plus qu'étonnant de la part d'une personne qui jadis aurait put consommer du ciment frais et s'en sortir malgré tout bel et bien vivant.
-pour une fois que j'ai vraiment besoin de le voir ce foutu « P-brain » ! bougonna-t-il intérieurement.
Des souvenirs de leur escapade dans cette forêt perdue et immense dans le seul vain espoir de dénicher une source revenaient régulièrement le hanter.
Cette sensation mystérieuse qu'ils avaient alors ressentit, cette odeur entêtante, mais bizarrement plaisante et séduisante, qui les avaient accompagnés tout au long de leur sombre parcourt.
Il s'était mit à pleuvoir.
D'abord doucement, puis en littéralement en trombe.
Mais Ryoga avait un parapluie pour se protéger du contact de cette eau glacée synonyme de transformation pour eux deux.
Il s'était moqué de Ranma bien sur, lui toujours si imprévoyant et insouciant.
Tant de choses auraient put se passer différemment.
Il aurait fallut si peu de choses pour qu'à présent ils n'en soient pas là.
Un bruit derrière lui.
Il n'y fait pas attention, il a tellement d'autre chose plus grave en tête.
Il soupire pour peut-être déjà la dixième fois de la matinée.
Et une baffe à lui arracher le crane s'abat sans pitié sur lui, l'envoyant s'écraser à plus de dix mètres de là dans une benne à ordure.
-Ranma ! Tu fais honte à ton pauvre vieux père ! Qu'est-ce que j'apprends ? Tu n'as pas déjeuner ? Écoute, l'école d'art martiaux Saotome repose sur deux principes fondamentaux mon fils : 1) toujours s'empiffr……..
-la ferme ! Rugit la victime de cette traîtresse attaque en assénant un furieux coup de pied sauté en plein de la tronche de Genma, qui sous l'impact put à loisir apprécier la dureté de l'asphalte recouvrant la route. je ne suis pas d'humeur à ça………
-hahahaahahhaha, je n'ai absolument rien sentit ! trouva la force de fanfaronner Genma depuis sa position allongé, l'empreinte du 36 de la chaussure de Ranma encore visible en travers de son visage. On y va, Ranma !
-comment ça on y va ? On va ou ?
-dans la montagne ! tu as bien besoin de te renforcer l'esprit et de retrouver les valeurs de bases de l'école d'art martiaux sans-pitié !
-les valeurs de bases hein ?
-oui !
-manger, dormir, voler, boire ?……comme le vieux ?
-oui !…..heuu…non !
-hors de ma vue misérable ! décida finalement de conclure cet entretien futile Ranma.
En agrémentant, ça va de soi, sa dernière déclaration d'un de ces classiques vigoureux coup de pied qui lança si haut Genma dans les airs que la possibilité qu'il devienne un nouvel satellite naturel de la terre lui traversa furtivement l'esprit.
Loin de toute cette bruyante agitation, mais juste à coté physiquement, un jeune homme à l'âme pure et honnête priait pour le pardon de ses fautes passées dans un temple.
A ceci près que son âme justement, à ses yeux, n'était plus du tout pure et honnête et avait bien besoin d'une vigoureuse douche spirituellement salvatrice.
-je ne pourrai plus jamais me présenter devant Akane……je……je ne suis qu'un misérable, un être vil et corrompu……..un monstre de lubricité, une pathétique pantomime d'être humain……..toute personne posant ses yeux sur moi ne ferait que se les souillaient tant je suis impur…..je suis un…….
-un imbécile, un tordu, un porc, un idiot sans le moindre sens de l'orientation, un débile profond, un lâche qui fuis, un…….se porta à son secours une gentille personne.
Réflexe ?
Habitude ?
Quoi qu'il en soit, et sans qu'il comprenne comment, son poing s'envola aussitôt en direction de l'importun.
Mais ce dernier s'y attendait et esquiva la tarte à la phalange sans la moindre difficulté.
-et on frappe les filles en plus ?
-Ra……Ranma !
-Ryoga……..
-je…..je suis à Tokyo ?
-EVIDEMENT PAUVRE ABRUTI !
S'en suivit derechef une bagarre si longue que le récit en serait aussi superflu qu'exténuant pour l'auteur de cette modeste histoire.
Plus tard, apaisés et calmés, les deux jeune gens décidèrent d'un commun accord qu'il était grand temps pour eux d'avoir une petite discussion sur les évènements survenus lors de leur dernière tentative pour se débarrasser des malédictions pesant sur leurs étranges destins.
Conversation qu'ils choisirent d'échanger, comme à leur habitude, à l'endroit le plus normal et le plus courant pour cela.
Le toit de la résidence Tendo.
La dispute entre deux avait été en fait si longue que déjà le soleil entamait sa descente finale vers l'ouest, vers d'autre terres inconnues.
Observant l'atmosphère lentement se dardait d'une luminosité orangée, Ranma ressentit un curieux vague à l'âme.
Comment annonçait tout cela à Ryoga ?
Quelle serait sa réaction ?
Un seul moyen de le savoir.
Hélas………
-c'est magnifique ce ciel, tu ne trouves pas P-chan ?
-hmmm, ne recommence pas Ranma ! Je te préviens !
Si l'envi de claquer le beignet de cet imbécile de cochon fut soudain extrêmement forte, Ranma trouva néanmoins la force de reprendre la discussion sans violence.
Un exploit.
-alors comme ça on se sent « impur » ? c'est bien ce que tu disait au temple tout à l'heure non ?
-heu je…….je…….tu ne veux pas te re-transformer ? Ça me mets mal à l'aise……tu……tu comprends ?
-hoooooo, monsieur est mal à l'aise………c'est vrai que pour moi la situation est un vrai conte de fée !
Il n'en puis plus.
Il devait à tout prix encore le cogner.
Le saisissant par le col, il se mit alors en tête de consciencieusement l'éclater de toute la force de sa rage, de sa colère, de sa haine quasiment.
Ryoga ne bougea pas.
Le laissant même, dans une certaine mesure, faire.
Sentant avec justesse que Ranma avait besoin de ça pour évacuer, se libérer.
Car des deux, Ryoga préférait tout de même largement avoir été à sa place plutôt qu'a la sienne.
-je…….je ne peux plus redevenir un homme……….finit par murmurer Ranma au bout de quelques minutes, assis en tailleur sur le toit et complètement essoufflé de ses efforts.
-quoi ? tenta d'articuler Ryoga, son visage affreusement boursouflé à cause de la tornade de coups qu'il venait docilement de recevoir.
-je ne peux plus……….
-et même………?
-même l'eau chaude oui……..bon sang, c'est un vrai cauchemar………
-mais comment ? Pourquoi ?
Ils y étaient.
La fameuse question à laquelle il redoutait tant de répondre.
-et bien……je crois que……..
-tu crois quoi ? Accouche bordel !
Un choix de mots maladroits.
Mais heureusement pour Ryoga, son interlocuteur n'était plus trop d'humeur à cogner.
Ce qui n'empêcha tout de même pas Ranma de lui collait au passage un petit uppercut, histoire de lui faire bien comprendre son profond désappointement.
-ce qu'il s'est passer dans la forêt……….même si nous n'étions pas nous-mêmes……..ça s'est malgré tout vraiment passé………et…….je crois que……..je crois qu'il y a eut une….une conséquence……non, en fait j'en suis quasiment sure………trouva l'extraordinaire courage d'expliquer Ranma à un Ryoga qui était désormais à deux doigts de partir pour le restant de sa vie en pèlerinage expiatoire.
-tu ne sous-entends quand même pas ce que je crois que tu sous-entends ?
-hein ?
-tu veux dire que ?
-je……..je………ha, s'est tellement humiliant à dire !……..je……je crois que je suis enceinte
Une musique démarra dans l'esprit de Ryoga.
La douce musique des adieux, du départ éternel, de la vie de moine, d'une retraite en ermite dans la montagne à se sustenter de racines et de fruits.
-enceinte ? souffla-t-il d'une voie inaudible avant de superbement et héroïquement s'évanouir.
Durant le cours laps de temps ou il fut inconscient, il fit un rêve.
Un doux rêve.
Il était adulte, marié à Akane et follement heureux.
Heureux à un point qu'une comédie musicale américaine des années cinquante n'était qu'une farce en comparaison.
Le réveil fut brutal.
Pas seulement le retour à la dure réalité.
Mais aussi parce que Ranma choisit de le sortir de sa torpeur à grand coup de gifles dans la tête.
-ha non ! Pas de ça hein ! Tu ne me laisses pas tomber maintenant t'as compris ?
-je…..je suis maudit…….j'ai dut offenser les dieux dans une vie antérieur…….et maintenant je suis maudit………ma vie est une tragédie……je ne même plus de vie……..
-la ferme imbécile ! tu ne comprends pas ? C'est comme un combat, rien de plus !
-un combat ?
-sauf que cette fois il n'y a pas encore d'adversaire………..il…..il faut que l'on trouve une solution d'accord ? Que l'on retourne la-bas…..dans cette forêt……pour comprendre qui nous as fait ça ! Nous n'étions pas dans nos états normaux et quelqu'un va payer pour ça !
-mais ça ne changera rien au problème Ranma !
Vrai.
Mais à ce moment là Ranma n'avait pas vraiment envi d'entendre des arguments logiques.
Il lui fallait juste un coupable.
Un coupable pour cette innommable nuit.
-et….et Akane ? s'enquit le porcelet.
-quoi Akane ?
-Ranma, tu réalises un peu dans quel situation on est ? On va…..on va être parents !
Le mot frappa Ranma de la puissance d'une balle de revolver.
Parent……..
Lui dans le rôle de la maman.
Et Ryoga dans le rôle du papa.
Un frisson désagréablement glacial lui parcourut l'échine.
C'était absolument hors de question.
Les visages des Tendo défilèrent tous devant ses yeux.
Leurs regards accusateurs, plein de reproches et surtout de moqueries.
Le fait de ce changer en fille n'était-il pas déjà suffisant qu'en plus il dut subir ça ?
Et que dirait son père si par malheur il venait à l'apprendre ?
Ou pire………sa mère !
Se mettant debout, Ryoga ferma doucement les yeux, serra ses poings puissants et pris son air sérieux des grands jours.
-hmmm, ne t'inquiètes pas Ranma……je ne fuirai pas mes responsabilités…….
-hé ?
-on trouvera un endroit ou vivre, tu resteras à la maison et tu préparera un délicieux dîner pendant que moi je serai au travail…….ça ne sera pas rose tous les jours bien sur, hooo non, mais on y arrivera !…….on…….
-j'appréciai beaucoup que tu réfléchisses un peu plus en profondeur au problème Ryoga ! lui demanda-t-il aimablement en lui décochant un nouveau terrible coup de poing dans la figure.
-calme toi, tu ne dois pas faire d'efforts violents maintenant, d'ailleurs tu aurais dut me le dire plus tôt, on n'aurai jamais dut se battre comme on l'a fait toute la journée ! Pense au bébé voyons !
-mais comment tu fais pour pouvoir encore parler après tout ce que je t'ai mis dans la poire ?
-je suis très résistant
-en effet……..alors prends encore ça pour tes idées stupides !
Beaucoup de problèmes en perspectives.
Dont un en particulier qui était présentement en train de finir l'un de ses devoirs scolaires dans sa confortable chambre.
Akane Tendo.
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Voilà !
Bon, je me suis bien amusé à écrire ce premier chapitre par contre je ne sais pas du tout s'il sera aussi amusant à lire. (j'en doute un peu à vrai dire, lol)
Au menu du prochain chapitre : le récit complet de ce qui s'est passé dans cette fameuse forêt, la maman de Ranma et encore bien d'autres choses.
A bientôt pour la suite !
