Disclaimer : Rien à moi, tout à JKR. Ave Cesar !
Chapitre 1
Maudit soit Severus Rogue.
Trois rouleaux de parchemin sur l'utilisation abusive de la peau de serpent d'arbre du Cap dans la préparation du Polynectar. Rogue avait vraiment une dent contre lui. Et elle devait être énorme, la dent !
Il n'avait rien fait cette fois pourtant !
Le devoir supplémentaire avait été imposé à toute la classe, sous prétexte que Harry n'écoutait pas suffisamment en cours. En effet, ce dernier était entrain de rêver à son Draco d'amour. Rogue l'ayant dérangé en pleine contemplation, Harry n'avait pas pu répondre à la question qu'il lui avait posé et il avait raté sa potion. Les vapeurs nauséabondes de la décoction se dispersèrent dans la pièce et atteignirent les autres chaudrons, ce qui fit qu'aucune potion ne fut réussi.
Rogue avait donc obligé tous les élèves de se classe de 7ème année, autant les Serpentards que les Gryffondors, à rédiger les trois rouleaux de parchemin.
A présent, Harry discutait avec Hermione, en tentant de remplir les parchemins. Tous les deux désespéraient de pouvoir conquérir les élus de leur cœur et ils se livraient confidence sur confidence. Harry aimait Draco, et Hermione aimait le Professeur Vector. Chacun des deux appelait ça un amour impossible. Ron, lui, était le moins embarrassé du trio. Il filait une romance parfaite avec Luna Lovegood, qui l'amusait, le surprenait et le charmait depuis longtemps.
Harry venait à peine d'écrire deux lignes lorsqu'ils entendirent une conversation entre Draco Malfoy, Pansy Parkinson, Blaise Zabini, Vincent Crabbe, Gregory Goyle et Théodore Nott. Les Serpen,tards devaient certainement se trouver dans le rayon derrière leur table de travail. Leur conciliabule semblait traiter d'une histoire de pari.
Pansy : « Tu es sûre de toi, Draco? Tu relèves le défi ? Tu sais très bien ce que tu risques. Tu as vu ce qui nous est arrivé, à moi, Théo et Vince. Tu veux toujours courir le risque ? »
Draco : « Oui, je te le répète depuis des heures, c'est bon, je le relève, ce défi ! Je sais qu'à cause de ce genre de pari que tu es tombée amoureuse de cette Janny Weasley. »
Pansy : « Elle s'appelle Ginny. Il n'y a pas seulement moi, il y a Blaise qui est tombé amoureux de Finnigan, Théo de Thomas, Goyle de Brown et Crabbe de Parvati Patil. Tout ça à cause du pari que l'on a fait. La première personne qu'on insulte, on est obligé de la séduire et de la mettre dans son lit et ce, dans un délai de deux mois. Sinon, un sort nous met aux ordres de cette personne pour 24 heures. Au début il n'était pas question de sentiments, mais maintenant à ce que tu vois… »
Draco : « Non, ne t'inquiète pas. Moi, tomber amoureux de Potter ? Il est très mal vêtu et complètement nul en Potions. D'habitude, un seul de ces défauts me suffit pour me dégoûter de quelqu'un. Mais il n'a pas l'air d'être trop mal bâti, je supporterais peut-être de coucher avec lui sans vomir. »
A cette phrase, Harry sentit son cœur se déchirer en mille morceaux. Hermione semblait compatir à son sort. Mais son regard se fit inquiet. Harry fourrait rageusement ses livres dans son cartable. A ce moment-là, les Serpentards apparurent devant eux, inconscients d'avoir livré leur conversation aux oreilles des Gryffondors. Ils ne pouvaient s'empêcher de regarder Potter, qui semblait à la fois triste, blessé et en colère.
Les livres de la bibliothécaires se remirent tous seuls à leur place, sans qu'ils sachent comment. Soudain, une plume se mit à gratter les 5 rouleaux de parchemin restants sur la table. La quantité exigée fut très vite dépassée. Hermione relut le devoir que son ami avait fait avec sa magie instinctive. Il était parfaitement exhaustif, rien ne manquait, tous les détails étaient précisés mais sans pour autant que ce fut ennuyeux. Le professeur allait être obligé de lui mettre un Optimal, et de donner des points en plus à Gryffondor. En plus, personne d'autres ne pouvait avoir fait le devoir pour Harry car Rogue avait jeté un sort sur les élèves pour qu'ils fassent eux-même la dissertation.
Harry, pendant ce temps, avait commencé à choisir des quantités astronomiques de livres tout poussiéreux. Il comptait lire tout ça ? Tout le monde se posait la question alors qu'il allait enregistrer chez Mme Pince les titres empruntés. Le brun revint vers Hermione et reprit son devoir, puis il la prit par le bras et l'emmena avec lui, sans même accorder un seul regard aux Serpentards, qui arboraient tous une expression des plus ahuries.
Etant un Samedi, Harry put monopoliser Hermione et lui demander de l'accompagner à Pré au Lard pour renouveler leurs garde-robes. L'Opération Séduction allait commencer…Harry se choisit de très beaux vêtements, certains un peu osés, d'autres quasiment érotiques, et quelques uns extrêmement sages. Hermione elle aussi alterna ces genres de tenues, diminuant un peu la dose des habits trop provocants. Quitte à se relooker, Harry se jeta un sort de régularisation optique qu'Hermione lui avait conseillé il y a longtemps et qu'il avait oublié depuis.
Bon. Leurs garde-robes étaient à présent le summum du luxe et de l'originalité. Harry n'était plus défiguré par ces affreuses lunettes, et Hermione avait réussi à discipliner ses cheveux de façon permanente. La cicatrice de Harry paraissait à présent plus comme étant une qualité ou une originalité, et non pas un défaut comme il le croyait. Ses cheveux ébouriffés, digne héritage familial, étaient maintenant toujours décoiffés, certes, mais de manière esthétique. Ils lui conféraient un petit air sauvage et rebelle, aussitôt démenti par l'innocence qui semblait exsuder de tous ses pores.
Hermione, elle, s'était arrangée pour que son apparence allie maturité et jeunesse. Le professeur Vector n'était pas trop vieux pour elle, loin de là. En plus, il était célibataire. Elle avait toutes les chances de son côté, d'autant plus que, quand elle y pensait, elle se rappelait l'avoir surpris à la fixer rêveusement. Donc, elle ferait mieux de s'occuper un peu plus de Harry et de lui donner certains conseils qui lui seraient assez utiles, certainement. Le brun souffrait assurément. Il devait ressentir l'impression que son cœur avait été piétiné avec une sauvagerie inouïe. Elle était douée pour les spéculations, vu que c'était l'exacte vérité.
Ils avaient décidé de faire une énorme surprise le lendemain matin au petit déjeuner. Harry avait ingurgité magiquement la totalité de ses livres. Il s'en laissait certains à lire normalement pour pouvoir s'occuper l'esprit. Il avait déjà établi la liste des vêtements qu'il porterait le long de cette semaine. Il était prêt. Il allait souffrir, cet hypothèse était à envisager, mais malgré tout, il allait continuer à mettre son plan à exécution.
La chasse était ouverte !
Fin du chapitre.
Je pense faire de cette histoire une fic assez courte.
Qu'en pensez-vous?
