Bon, oui, hein...Je suis une immense fan des films d'animations. C'est plus que ça, c'est une passion. J'ai fais des études dedans d'ailleurs, mais, j'ai pas fini. La passion de les admirer plutôt que de les faire surement...Mais bon. Là dessus, j'ai une foi aveugle en Dreamworks. Oui oui, Pixar fait des films supérieurs, mais je crois vraiment que Dream va reussir à faire encore mieux. On a vu ça avec Dragons, cette application dans la lumière aussi belle que Pixar, et avec Les Cinq Légendes, ils ne le confirment. Finit Shrek et les lumières brutes, l'humour sauvage. Madagascar et le loufoque. Oui, Dreamworks sait faire de bons et de BEAUX films d'animations.
Et je suis tombé amoureuse du dernier. Dragon a été un flash, mais là, c'est la révélation. Les personnages sont tous aussi extraordinaires les uns que les autres. Mais voilà. J'aime faire mal. Je suis une dure, une réaliste, et il manque toujours ce vrai rapport à la réalité. Cette violence bestiale qui défini les êtres humains dans les films pour "enfants." Donc, pour la première fois, je décide de faire une fanfiction sur un film d'animation.
C'est un Raiting M, il y aura beaucoup de sous entendu plus que de réelles images, mais on sait jamais. L'histoire est centrée sur un OC, mais je fais toujours tout pour qu'on s'y attache, et que celui-ci s'empreigne. Bien sur, l'autre moitié sera sur Jack et les Gardiens, mais nous verrons bien.
Je dis "nous", parce que je vais avoir besoin d'être guidée dans l'écriture de cette fic, j'aurais besoin de vos commentaires !
En tout cas, je vous souhaite une bonne lecture. Merci d'avoir déjà pris le temps de lire cette note, aussi inutile soit-elle.
Prologue :
« -And nothing else matters... »
La suite des paroles ne fut qu'un murmure improvisé, des marmonnements sans réels sens, suivant un rythme connu sur le bout des lèvres. La jeune femme, couchée sur le dos, ne fut pas perturbée par les ronflements inopportuns de l'homme endormis à ses cotés. Il était un peu gras et suait à grosse gouttes, et la fille détourna le regard, pour ne pas être trop dégoûtée par ce représentant de son espèce. Elle chantonna encore quelques instants, puis soupira. L'homme n'était pas décidé à se réveiller...Elle se leva du lit, sans douceur, pour éventuellement tenter de faire sortir l'homme de sa torpeur. Elle n'y parvint pas, ni en bougeant le lit, ni en marchant lourdement sur le vieux parquet, ni même en prenant une douche. Elle déambula dans l'appartement nue, avec l'espoir qu'un corps de rêve, offert d'une façon aussi simple, le réveillerai, mais ce ne fut pas le cas, et ce ne fut par faute d'essayer. Récupérant ce qu'elle espérait être une serviette propre, elle se sécha ses longs cheveux bouclés et noirs comme le corbeau, tombant en cascade dans son dos, puis s'habilla, prenant soin de remettre correctement la perruque blonde et coupée au carrée qu'elle aborde dans ce genre de soirée. Lorsque ce fut fait, elle chercha un peu. À vrai dire, elle fouilla l'appartement. Ce n'était pas chez elle, mais elle repéra vite à travers les mégots et les capsules de bières, ce qu'elle cherchait. Une chevalière dorée brillait sur la table de chevet mal entretenue, puis vit à coté, une vieille banane noir et usée.
La jeune femme l'ouvrit rapidement, frondant le nez à l'odeur qui s'en dégageait, puis saisit le morceau de cuir moisi qui servait de porte feuille et l'ouvrit. Elle fronça à nouveau le nez face à ce qu'elle y découvrit. Deux billets de vingt dollars seulement. Elle les prit, les trouvant exceptionnellement propres en comparaison avec le milieu dans lequel elle évoluait, puis fouilla un peu plus. Une petite poche bien cachée lui redonna le sourire. Elle l'ouvrit avec un petit bouton pression, et sourit encore plus. Elle saisit les 5 billets de cent qu'elle contient, puis observa dans la direction de l'homme. Il dormait toujours à poing fermé. Si avant il était question de le réveiller, à présent, elle se fit la plus discrète possible.
Sur la pointe des pieds, la jeune femme prit ses escarpins bleus à talons haut, ainsi que sa veste en cuir. Elle ouvrit la porte avec une délicatesse extrême, et sortit. Ce fut seulement lorsque la porte fut fermée qu'il respira à nouveau, ayant bloquée son souffle depuis le début de son périple. Elle savait que sa nuit coûtait bien moins que 540 dollars. Et aussi idiot soit-il, l'homme aussi.
Elle descendit le vieil escalier, toujours pieds nus, évitant ce qu'elle pensait être une flaque d'urine, et continua son chemin. Lorsque qu'elle ouvrit la porte de sortie, l'air frais la fit tousser. La fin de l'automne, le début de l'hiver...Elle enfila ses escarpins, consciente que ce n'était pas le meilleur des matériels dans cet environnement froid, mais elle n'avait que ça.
La jeune femme au teint de poupée et à la peau de porcelaine marcha un peu, tournant de temps en temps au hasard des rues, puis, elle sortit son téléphone portable de sa poche et composa un numéro.
« -Ouaip, c'est moi. Je t'attends au...à l'angle de la 23eme. OK. Fais vite, ça caille. »
À cet instant, une bourrasque glacée souffla dans la ville, faisant trembler comme une feuille la jeune femme. Elle éternua et marmonna un « temps de merde », suivit d'une nouvelle bourrasque. Elle regarda en l'air, furieuse, espérant que son regard noir punisse une quelconque chose responsable de son malheur. Elle enfouit ses mains dans ses poches, ne cherchant même plus à les réchauffer par son souffle il n'est plus suffisant, et elle attends, se balançant de droite à gauche, observant parfois le ciel gris, les nuages couvrant les rayons rassurant du soleil.
Un long soupir. Une pensée. Puis elle marmonne, à nouveau, observant son souffle fumant dans le froid ambiant.
« -Mais qu'est-ce que je fou ici... »
C'est à cet instant qu'apparu une voiture rouge, qui s'avança, puis s'arrêta à ses cotés.
« -T'en a mit du temps !
Une jeune femme au cheveux courts et noirs la regarda méchamment lorsqu'elle rentra dans l'habitacle. Elle était métisse, avait quelques piercings et les yeux d'un marron chatoyant.
-T'en a des bonnes toi. J'ai du gratter, tout a gelé ce matin ! Elle démarre la voiture, puis observe du coins de l'œil la fille qu'elle vient de prendre, alors qu'elle retire sa perruque, libérant ses cheveux noirs et humides. Alors...combien ?
La jeune fille prit le temps et garda le silence, alors qu'elle se massa le cuir chevelu, jetant sur les sièges arrière l'horrible boule de cheveux blonde. C'est un petit sourire malicieux qui se dessine sur ses lèvres qui rassure la pilote.
-Ce gros con cachait bien son jeu. Cinq-cent quarante dollars, et une jolie chevalière.
Elle montra le butin à celle à ses cotés, qui sourit à son tour.
-J'te l'avais dit ! Je les repère toujours...
-Parce que tu sais que je risque de tuer si ça réussit pas.
La black l'observa, puis jetta un regard perdu sur la route.
-C'était un bon coup au moins ?
Cette-fois ci, ce fut la poupée qu'il la regarda avec des yeux noirs.
-La prochaine fois, cherches un mec bien friqué, et qui sait au moins comment se servir de sa queue. Et dans quel sens il faut aller aussi...
La jeune fille baisse les yeux, et détourne le regard, les plongeant dans le paysage qui défile. Les arbres n'ont plus que quelques feuilles d'un marron froid, et la boue transforme les anciens jardins en une chose inutile.
-Je suis désolée. »
La conductrice jetta un regard peiné à la fille assit prés d'elle, mais elle ne décrocha pas de la fenêtre, et ne prononça plus un seul mot. La discussion est close.
Le trajet dura une dizaine de minutes, puis elles arrivèrent dans un vieux quartier résidentiel. Une vieille maison de bois, anciennement blanche, se trouvait là, entourée d'autre sosies, bien mieux entretenus. Elle gara la voiture devant le garage, puis elles sortirent. La jeune femme aux longs cheveux n'avait pas réussit à se réchauffer durant le laps de temps dans la bagnole, et trembla lorsqu'elle posa le pied au sol. La métisse le remarqua et se dépêcha, ouvrant la porte d'entrée avec classe, laissant entrer l'autre jeune femme, qui balança les escarpins dans le salon.
« -Maxence dort encore ?
-Oui, et Sophia aussi. Haytham lui n'est pas rentré.
La jeune femme blanche ne trouva rien à répondre, et se contenta de filer dans le salon, où une large couverture polaire l'attendait. Sans attendre, elle s'en saisit et la mit sur ses épaules, avant de rejoindre le canapé de vieux cuir brun. Elle prit la télécommande et alluma l'écran, s'emmitouflant dans une position confortable, cherchant le meilleur moyen de garder sa chaleur.
Derrière elle, la métisse à peine plus âgée qu'elle retira ses boots noires et se dirigea vers le canapé. Elle s'assit à coté de la jeune femme, sans la quitter des yeux.
« -Tu sais, y'a d'autres moyens de se réchauffer...
Elle accompagna la parole du geste, et se faufila sous la couverture, embrassant la peau de marbre de son cou.
-Nan...Abby, je comptais faire une sieste avant de...
L'ainsi nommée lui vola ses lèvres alors qu'elle s'apprêter à trouver une excuse. Elle insista un peu, mordillant la lèvre inférieure, la caressant du bout de sa langue. La jeune femme à la peau d'albâtre finit par céder, un sourire traversant son visage, puis l'embrassa à son tour.
Elle allait vite se réchauffer.
La jeune femme mit son large bonnet de couleur crème par dessus sa longue chevelure, cachant en partit les nombreuses attebas aux différents tons de bleus qui la composait. Elle avait laissé de coté ses talons hauts et mit des bottes fourrées, contre le froid mordant. À coté, dans le salon, Abby observait son ange enfiler son long manteau noir, remontant la polaire sur ses épaules nues. Elle luit lança un baiser alors qu'elle saisit son écharpe, et celle-ci lui répondit d'un clin d'oeil aguicheur.
« -Tu vas faire quel quartier aujourd'hui ?
-Celui à l'opposé du notre, à coté du parc.
-Je vois...Tu pense que ça va marcher ?
-Je pense...Noël c'est dans un mois. Les gens sont généreux. Puis les Bibles de couleurs pop, ça aide. Aller, j'y vais. Frappe Haytham de ma part quand il rentrera.
-Aucun souci. »
La jeune femme lui fit un nouveau clin d'œil malicieux, puis sortit de la maison, faisant grincer la porte sur ses gonds. Il était déjà 10 heures du matin, Abby et ses activités l'ayant retardé d'une bonne heure. Mais c'était samedi, et les gens étaient souvent disponible pour écouter ceux qui frappent à leurs portes.
Le trajet ne dura qu'une vingtaine de minute, et elle arriva vite près du parc, où elle commença ses affaires. Vendre des Bibles...Qui faisait ça de nos jours ? Elle n'était même pas croyante. Qui aurait pût l'être avec ce qu'elle avait vécu ? Elle frappa à la première maison, au jardin bien entretenu, les brins d'herbe à l'ombre encore gelé par le froid de la nuit. Une femme blonde d'une quarantaine d'années ouvrit la porte, et un sourit s'afficha sur son visage lorsqu'elle vit la jeune fille lui offrant un immense sourire. Elle lui présenta les quelques bibles de cuirs, celles classique ou encore, les bleus pop, les verts anis, et les roses bonbons, pour « la nouvelle génération », car, « c'est plus attractif. » Et, « peu importe le flacon, pourvut qu'il y ai l'ivresse. ». Ou presque.
Elle continua ainsi durant une bonne heure, et vendit sept livre à trente dollars. Elle s'approcha alors d'une grande maison en bois, au grand porche et aux barrière blanche, le jardin bien entretenu, et, malgré le froid, encore de nombreuses fleures blanches et bleues parsemait celui-ci.
Elle grimpa les quelques marches blanches mais son geste fut interrompu par quelques cris. Elle redescendit les marches, sa curiosité prenant le dessus, et pensant aussi trouver derrière la maison une mère aimante surveillant ses enfants.
La jeune femme fut surprise lorsqu'elle dépassa l'angle de la maison, en y découvrant qu'un seul enfant. Elle l'observa un instant. Il parlait seul, répondant à un dialogue inventif, courant dans tout les sens, des coups de vents accompagnant son rire comme un duo inséparable. Ce qui ressemblait à un enfant accompagné d'un ami imaginaire fut vit transformé en autre chose, surtout lorsque la jeune femme observa des fleurs de gel grandir sur certaines surfaces. Elle cru même à certains moment voir de la neige. Elle fronça les sourcils regardant plus avidement le gamin à qui il manquait une dent. Celui-ci cependant, la vit, et se raidit immédiatement. Le vent cessa, le gel disparut, les rires s'évanouirent. Il ne restait plus qu'un gosse apeuré par la venu d'un étranger.
La jeune se rendit vite compte que son attitude, tête et épaules basses, sourcils froncé et air grognon ne l'aidait pas vraiment, et se redressa vite, affichant un large sourire.
« -Excuses-moi gamin, je ne voulais pas te faire peur. Je pensais juste que ta maman serait avec toi. Je te laisse, je vais frapper à la porte.
L'enfant qui avait l'air terriblement méfiant la seconde d'avant se montra immédiatement plus détendu, et approcha même de la jeune femme.
-Je peux la voir pour vous si vous voulez.
-Ce ne sera pas la peine gam...petit. Mais merci. »
Il lui répondit d'un simple sourire, et retourna dans le jardin, alors que la jeune femme alla en direction de l'entrée, songeuse. La mère, châtain clair qui lui ouvrit fut bien plus sympathique que la plupart, et même si elle ne lui acheta rien, elle l'invita à se réchauffer avec un chocolat chaud, décrétant qu'un si jolie fille ne devrait pas prendre froid un samedi.
« -Et pourquoi vendre en faisant du porte à porte ?
-Oh, hé bien, pour les études. Enfin, plutôt pour aider les parents avec les frais.
-C'est bien. Et vous vous en sortez ?
-Oui oui. Je fais des études pour devenir...devenir...avocate.
Elle accompagna son hésitation d'un grand sourire qui fit disparaître toute trace de douter des yeux de la mère du gosse.
-D'ailleurs, maintenant que j'y pense...La mère se leva et ouvrit la fenêtre. Jamie ! Rentres, il fait froid, et tu dois faire tes devoirs.
-Ok maman !
Le gamin entra rapidement par la porte de derrière et se déshabilla tout aussi vite, puis s'assit en face de la jeune femme, après que sa mère lui ai proposé un chocolat chaud à lui aussi. Il commença à boire alors qu'ils entendirent au loin quelque cris suivit de pleurs. La mère leva les yeux au ciel, puis se releva.
-Sophie a dut se faire mal, encore. Prends soins de notre invité, veux-tu ? Je reviens.
Elle caressa la tête du garçonnet, puis se dirigea en direction des sanglots. Un petit silence de tranquillité s'installa entre le gamin brun et la jeune femme, qui observa avidement sa tasse.
-Alors, hum, dis-moi...avec qui tu jouais dehors ?
Le gamin fit les yeux ronds et cessa de boire son chocolat, ses pupilles marrons ne sachant que répondre.
-Co...comment sais-tu que je jouais avec quelqu'un ?
Les gosses sont tellement facile à faire parler...
-On peut pas jouer aussi bruyamment seul petit. Alors, comment-est ce qu'il s'appelle ?
L'enfant sembla hésiter quelques seconde, face à un terrible dilemme intérieur.
-Jack. C'était avec Jack Frost.
La jeune femme s'étrangla avec le chocolat qu'elle commençait à avaler. Elle toussa un peu, ses yeux gris pâles riants, alors que son visage resta le plus neutre possible.
-Hé bien...wow...Tu as un ami de marque.
-Tu le connais ?
-Bien sûr...L'esprit de l'hiver, le vent, la neige, tout ça quoi...Elle finit sa tasse d'un trait, puis se leva, lança un petit sourire au garçon. Sur ce gam...petit, je vais y aller. Ce fut un plaisir. Elle alla vers les marches et parla fort. Madame, merci pour votre générosité, mais je dois y aller.
-De rien, repasse quand tu veux !
La jeune femme prit ses gants et mit son bonnet, couvrant ses oreilles du froid. Elle tourna la poignée de la porte, prête à partir, lorsque son manteau fut légèrement tiré. Elle se retourna et vit le garçon brun aux grands yeux qui la regardait.
-Je...euh...Ses joues étaient en feu, il abordait un teint proche de celui de la tomate. La question avait du mal à franchir ses lèvres. Euh...Jack Frost, hé bien, euh...Il aimerait bien aussi connaître ton nom...
La jeune femme sourit face à la demande, elle se baissa un peu, et, comme elle avait vu faire sa mère auparavant, elle lui caressa la tête.
-Mon prénom, c'est Sélina gamin. »
