Toc Toc Toc
Bonjour, j'arrive tout timidement avec mon tout nouveau bébé.
Je voulais attendre le plus possible avant de vous poster les premiers chapitres, mais j'en peux plus d'attendre XD
Je n'ai, pour l'instant, écris que les 5iers chapites, mais j'ai toute l'intrigue en tête, et comme ça me trotte en tête depuis des mois, j'ai pas l'intention de la lâcher, alors n'ayons pas peur ^^
On revient aux fondamentaux. Des vampires, des loups, du mystère...
sans surprise, le premier chapitre est c*** mdrrr présenter tout le monde, c'est pas ma passion, alors excusez l'introduction. L'intrigue se mettra en place assez vite, j'espère. Mdr
bon allez, jvous laisse avec mon bébé :)
bises à vous
Premier chapitre
Edward POV
« Sérieusement, les humains sont vraiment bizarres. Ils savent qu'ils sont mortels, alors pourquoi causer de tels conflits? » Lança ma soeur, Rosalie, alors que nous étions regroupés dans le salon. Depuis sa transformation en vampire, elle vouait une certaine rancoeur vis à vis des humains. Elle ne le dirait jamais à voix haute, mais moi, son frère télépathe, je savais qu'elle ne les haïssait pas parce qu'elle les considérait comme faibles ou insignifiants, mais parce que, eux, avaient la possibilité d'enfanter, et nous, vampires, ne pouvions procréer.
Ma soeur avait toujours regrétté de ne pas avoir pû donner la vie à son époque mortelle, et ne pas pouvoir donner d'enfant à son mari, Emmett.
Toujours est-il qu'un discours socio-culturo-politique commença entre elle, mon frère Jasper et mon père. Pour ma part, les conflits des humains de me passionnaient pas. Moi, je préférais la médecine, mais surtout la musique. Le piano.
Avec mes frères, Jasper et Emmett et les Quileutes, Jacob, Quill et Embry, nous avions même monté un groupe de musique au lycée. Les Twilight. Nous avions négocié avec le proviseur du lycée qui nous laissait un vaste débarras inutilisé en échange de quelques boeufs avec nous sur le temps de sa pause repas. On restait discrets et on ne se produisait pas lors de fêtes scolaires ni rien, mais on se retrouvait entre nous. Rosalie et Alice, mes soeurs, s'incrustaient souvent pour écouter leur conjoint. Ainsi Jasper était à la guitare, Emm à la baterie, Jacob et Quill aux percus, Embry faisait un peu de guitare, mais surtout, il prenait plaisir à composer et arranger nos morceaux. Et moi, au piano.
Bref, nous avions réussi à faire en sorte que le lycée soit un peu moins... monotone.
Parce que, honnêtement, pour des vampires d'une centaine d'années, le lycée peut paraître long. Le programme change une fois tous les vingt ans, pour ce qui est des cours de langues, on a déjà vécu dans tellement de pays que nous sommes polyglottes, et les cours d'histoire... nous avions vécu la plupart des faits dont nous parlions en cours. En somme, le lycée... c'était rébarbatif, mais obligatoire afin de se fondre dans la masse. Nous nous devions d'être socialement intégrés afin de ne pas attirer l'attention sur nous. Pour cela, il faut avouer que se nourrir exclusivement d'animaux peut aider. Et oui, quand on parle vampire, on pense à Dracula, Stoker... mais non. Rien à voir. Nous, les Cullen, nous mangeons du grizzli... et oui! Oh et nous ne dormons pas dans des cercueils hein... on ne dort pas du tout!
Bref, il nous fallait un moyen de nous amuser un peu au lycée, alors quand on a appris que nos amis touchaient un peu à la musique, nous avons sauté sur l'occasion!
Les Quileutes... parlons en. Quitte à présenter tout le monde!
Vieille tribue amérindienne de l'état de Washington, ses traditions et légendes se content le soir autour d'un feu de camp sur la plage, pendant que les plus jeunes grillent des chamallows et les ados vident des canettes de bière.
Leurs légendes racontent comment, il y a des centaines d'années, leur chef avait dû transférer son esprit dans le corps d'un loup afin de protéger sa tribue d'un traitre et ne plus jamais vieillir. Comment des sang-froids avaient envahis leurs terres obligeant la femme d'un de leur chef à se sacrifier pour sauver sa tribue. Une des plus récentes légende raconte comment les Quileutes et un clan de sang-froid avaient pactisé afin de vivre en harmonie, tout en se surveillant mutuellement.
Mais nous savons très bien que tous mythes et légendes sont basés sur des faits réels. Nous avions bel et bien pactisé avec eux il y a plusieurs dizaines d'années, avant de devoir partir vivre en Alaska, de sorte à ce que l'harmonie opère entre nous. Simplement à notre retour d'Alaska, nous avions appris qu'ils étaient la proie d'une vampire du nom de Victoria. Ils avaient tué son compagnon et, de fait, elle comptait les détruire. Nous nous étions donc alliés avec ceux qui, une fois les restes de Victoria brûlés, étaient devenus de vrais amis.
Leurs odeurs de chiens mouillés, qui de base, nous agréssaient les narines étaient devenues, au fil du temps, qu'une vague odeur de sous bois. Tout comme notre parfum était devenu plus supportable pour eux.
Depuis la destruction de Victoria, Forks et ses alentours étaient sereins et nous n'avions plus rencontré d'autres ennemis. La menace des Volturis planaît toujours. Mais elle resterait à tout jamais présente.
Autant vous les présenter également... Famille royale vampirique corrompue jusqu'à la moelle de leur os morts et froids. Ils refusent que notre existence soit dévoilée aux humains, ça paraît logique et être une bonne décision. Simplement, à leurs yeux, c'est assez subjectif. Comme beaucoup d'autres choses. Ces gens là pouvaient fermer les yeux sur beaucoup d'événements à la condition qu'ils aient quelque chose en échange. A l'inverse, ils pouvaient faire une montagne de quelque chose de minime, histoire d'impressionner leurs adversaires et tenter d'obtenir un quelconque bénéfice.
Outre des compétences extra-ordinaires pour la traque, certains d'entre eux possédaient des pouvoirs spécifiques: la privation sensorielle, l'invisibilité, illusion de la douleur...
C'est pour cela, et parce que nous n'avions aucune confiance en eux que nous surveillions leurs agissements. Carlisle, mon père, avait un ami fidèle et loyal dans leurs rangs qui avait pour mission de nous prévenir d'un moindre mouvement suspect.
En effet, la première fois que j'ai rencontré cette famille, j'avais découvert que mon don et celui d'Alice les intéressaient grandement. Aro, leur chef, peut avoir accès à toutes les pensées qu'une personne ait eu dans sa vie en un seul frôlement. Sympa... ceci étant, il doit y avoir contact. Dans mon cas, j'ai accès aux pensées immédiates, même à distance. Avec Emmett, nous avions testé, j'ai pû l'entendre jusqu'à deux kilomètres et trois cents quinze mètres alors que nous n'étions que tous les deux en forêt. Alors biensûr, Aro, ça l'intéresse.
Alice, mon exubérente de soeur, elle, peut voir l'avenir. Bien évidemment, l'avenir se modifie selon les décisions que l'on prend, et elle ne le voit qu'à partir du moment où l'on arrête notre choix sur telle ou telle action. Mais elle voit tout de même énormément de choses. Pratique lorsque l'on est à la tête d'un empire vampirique en quête perpétuelle de puissances.
Pour être tout à fait juste, elle voyait beaucoup de choses... c'était avant que l'on se rapproche des loups. Ceux-ci semblent bloquer les visions de ma soeur. Elle râle énormément parce qu'elle ne peut plus établir de budget avant de partir en virée shopping. Mais elle s'y est doucement adaptée. Nous aussi. C'est pourquoi mon père avait dû missionner son ami afin de nous informer des déplacements des Volturis.
Jasper aussi avait un pouvoir. Très utile pour calmer les débordements de sa femme Alice, et heureusement pour lui, les Volturis ne le recherchaient pas. Même si je savais qu'ils n'auraient pas craché dessus. Mon frère pouvait identifier et influer les émotions des personnes autour de lui. Comme je le disais, c'était utile lorsqu'Alice ne tenait pas en place. Soit les trois quarts du temps.
Nous étions assis dans le salon, tous les sept répartis sur trois canapés différents, devant une chaîne d'informations qui passaient en boucle. Rosalie, Jasper et mon père toujours dans leur conversation, la mère, Esmée, la douceur et la perfection incarnée, feuilletait un magasine de décoration intérieure. Elle comptait réaménager notre cuisine. Alice était mentalement absorbée dans le choix de sa tenue pour le jour suivant et Emmett repensait avec envie à sa dernière chasse au puma dans les tréfonds de la forêt amazonienne.
Chez les Cullen, les soirées étaient rarement aussi calmes. Bien souvent, nous étions répartis dans la maison. Trop fréquement, les différents couples se retrouvaient afin de célébrer leur amour, me laissant, moi, septième roue du carosse, tout seul à jouer du piano de sorte à éviter leurs pensées, qui malheureusement pour moi sont bien trop souvent imagiées. Ou certains partaient à la chasse dans les forêts lointaines à la recherche de grizzlis.
Ce que j'aimais par dessus tout, c'était les parties d'échec avec Alice. Avec nos pouvoirs, elles pouvaient durer des jours. Imaginez un télépathe et une visionnaire autour d'un échiquier...
Alors que mes yeux fixaient les ravages d'un tremblement de terre au Japon, mon esprit était assailli par les innombrables possibilités de tenues d'Alice pour le jour suivant. Tunique, jupe, Jean slim? Talons, ballerines? Bottes? Foulards? Foulaaaards! Comment n'était-elle pas épuisée par elle même?
Alors qu'Alice énumérait mentalement tous les foulards religieusement exposés dans son dressing, elle fut stoppée nette par une vision.
Moi aussi.
La première chose que je vis fut une profusion de blanc. Tellement de blanc que j'aurais pû être aveuglé. Le soleil devait probablement se refléter sur des murs. Une fois le choc de la luminosité passé, la vision d'Alice se fit plus nette. Un couple de jeunes mariés venait d'entrer dans une pièce. La femme était dans les bras de son mari, comme le souhaite la tradition. De magnifiques mèches brunes s'échappaient élégamment d'un chignon structuré, dans être trop rigide non plus, et dansaient dans le vide. Sa robe d'une pureté éclatante couvrait jusqu'à ses pieds et s'évasait tellement que le marié aurait pû se prendre les pieds dedans.
Ce qu'il me frappa, était la beauté de cette femme. Le bonheur se lisait sur ses traits fins et faisait petiller ses yeux. La châleur de la couleur de ses cheveux mettait en avant la pâleur de sa peau, créant un magnifique contraste. Ses lèvres pleines et roses s'entrouvrirent pour laisser sortir un rire magnifique alors qu'elle inclina sa tête vers l'arrière.
J'eus un choc en me rendant compte que le mari de cette femme, c'était moi!
Un costume noir, sur mesure, de grande classe. Sûrement français. Des chaussures italiennes dont je ne voudrais jamais connaître le prix. Force était de constater que même le jour de mon mariage, je n'arriverai pas à coiffer mes cheveux...
Alors que je croyais la vision d'Alice terminée, et m'attendant à ce qu'elle annonce ceci à toute la famille, sa vision continua...
La même pièce, mais un angle de vue différent, ma... ma femme était à califourchon sur moi. Alors que j'étais, visiblement, nu. Et même si je n'avais connu aucune femme de cette façon, il me parut évident que ce qu'il se passait n'était pas tout à fait innocent.
Ses cheveux étaient toujours relevés dans le même chignon mais les mèches tombaient en cascades sur ses magnifiques épaules jusqu'à la naissance de ses seins. Lesquels étaient à peine couverts par une guêpière en dentelles, assortie a un porte jarretelles. Je ne pûs m'empêcher de penser que ma femme était terriblement sexy. Ses joues rougies par l'excitation accentuaient ce fait. La rougeur des ses joues m'interpella alors. Je m'apprêtais donc à faire l'amour à une humaine...
Comme pour confirmer mes pensées, la vision de ma soeur continua. Je vous vis, ma femme et moi, allongés sur le lit. Elle, la tête sur l'oreiller. Son chignon totalement défait, laissant ses cheveux encadrer son visage parfait. Sa peau était finement perlée de sueur, et son sourire aurait pû faire rebattre mon coeur mort. Elle me fixait alors que moi, je faisais courir mes doigts sur son omoplate, les sous vêtements qu'elle portait précédemment avaient disparus.
J'entendis alors pour la première fois la voix de ma future femme. Et elle était divine.
« -Je t'aime, Edward.
- Moi aussi chérie. »
Je repris pieds violement dans la réalité, en entendant hurler Alice
« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH! OH MON DIEU OH MON DIEU ! »
Aussitôt sa vision terminée, elle avait bondi sur ses pieds telle un resort et commençait à sauter sur place avant de courir comme une folle autour des canapés.
«EDDY VA SE MARIER! EDDY VA SE MARIER! »
L'espace d'un instant, j'eus honte qu'elle ait assister à cette scène particulièrement intime, mais rapidement, je me rappelais que via les pensées de Jasper, j'en connaissais bien plus sur ma soeur et son anatomie que je n'aurais jamais voulu connaître.
Bien évidemment, toute l'attention de la famille se focalisa alors sur elle et moi. Moi qui avait vécu ma vie seul, sans compagne, cette information emplie de joie mes proches, ce qui me toucha.
J'avais, pour autant, vainement tenté de temporiser les choses en expliquant que nous n'avions aucune idée sur l'époque à laquelle cela se passerait, et surtout sur le fait qu'elle était humaine, mais tout le monde rétorqua que ce n'étaient que des détails.
Je pouvais entendre dans leurs pensées à quel point ils étaient heureux pour moi. Et ça me fit les aimer encore plus.
Bien évidemment, Alice passa sa soirée à raconter à quel point ma femme était belle... et un brin coquine, ce qui aurait pû me faire rougir si j'avais pû. Elle passa sa nuit à leur dire à quel point nous avions eu l'air heureux. Et je devais avouer que la perceptive d'être enfin uni à quelqu'un me réjouissait. J'essayais de ne pas penser au fait que cette femme n'était probablement pas encore née.
C'est dans une ambiance joyeuse que nous étions arrivés au lycée. Directement après avoir apperçu les Quileutes, Alice alla les rejoindre pour leur raconter sa vision et à quel point ma femme serait belle. Heureusement que Jasper était là pour tenter de temporiser son énergie...
Nous étions donc sur le parking, à l'opposée de l'entrée du bâtiment, de sorte à n'intimider aucun humain, attendant le début des cours. Jacob me vanait en disant que j'avais pris mon temps avant de trouver la perle rare. Mais je savais qu'il était très content pour moi et attendait déjà impatiemment mon mariage pour jouer sur scène, lors de l'ouverture du bal...
Notre attention fut attirée par une voiture inconnue qui s'engouffra sur le parking. Forks était une petite ville alors chaque changement était vite perceptible. Même pour les humains. D'autant qu'il s'agissait d'une magnifique Audi, coupé rouge cerise. Un peu tape à l'oeil, mais tellement belle. J'entendis de suite Rosalie en être jalouse.
Rapidement le conducteur en descendit. Un jeune homme brun, emmitouflé dans un anorak à capuche. Ca n'était pas tellement de saison et alors que je m'interrogeais sur l'intêret, pour les humains, de porter un vêtement trop chaud, j'entendis crier Alice: « C'est elle! » avant de partir en courant à allure humaine vers le nouveau venu.
Et à ce moment là, je vis que la deuxième portière s'était ouverte, laissant sortir ma future femme.
Et voilà donc la naissance de mon tout nouveau bébé!
Bises à vous!
