L'étoile du recommencement: L'année du rat

Alerte: Mention d'un viol non décrit dans le premier chapitre. Puis rappel de l'agression tout au long de l'histoire.

Note Auteur: il y a quatre jours j'ai été prise d'une frénésie d'écriture qui s'est concentré sur l'idée que j'avais eu pour ce premier chapitre d'une future histoire... Quatre jours ont passés et je viens de terminer une histoire entière pour laquelle je n'avais aucune idée de ce que serait la fin. Hors cette fiction est en effet complète et je me sens incroyablement vide après l'avoir finie.

Le sujet de départ est grave mais il y a beaucoup d'humour entre les personnages plus loin. ET je pense que le récit vaut la peine d'être lu. Voilà c'est tout Bonne lecture et pardon pour les erreurs. En quatre jours d'écritures je n'ai pas fait autant de vérification qu'il aurait fallu. Normalement j'ai évité le pire... :) Bon 10 chapitres.

Disclaimer: Rien ne m'appartiens de Harry Potter. 'Mais maman? je l'ai trouvé dans un livre. Est-ce que je peux le garder?'

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S/H

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chapitre 1

Harry Potter était un tout jeune garçon qui ne voyait pas tout ce qu'il avait d'exceptionnel. Mais peut-être était-ce parce que chacune de ces choses étaient le résultat de sa souffrance et de celle des autres. Qu'y avait-il de bon d'être un sorcier si tout ce qui le liait à ce monde de magie était douleur et tristesse?

Tout d'abord ses parents avaient été tués quand il avait un an, par un sorcier noir qui voulait la mort de Harry pour une raison que le garçon ignorait. Le jeune Potter était célèbre, seulement parce que le sort qu'avait jeté le mage noir avait rebondit sur lui ne lui laissant qu'une cicatrice en forme d'éclair et détruisant l'homme. Le mage que tout le monde pensait (espérait) mort ne l'était pas, son âme parcourait le monde en attendant de retrouver un corps. Harry avait déjà affronté deux fois l'être démoniaque: la première fois quand ce dernier avait possédé l'un des professeurs de l'école de sorcier où allait le jeune garçon. La seconde fois avait été contre le souvenir que le mage avait laissé dans un journal intime de ce qu'il avait été quand il avait 16 ans. Le souvenir avait essayé d'aspirer la vie de la soeur de Ron, meilleur ami de Harry, afin de devenir réel, et avait libéré un basilic au passage. L'énorme serpent avait paralysé des élèves. C'était une grande chance qu'ils n'aient pas été tués à la place. Harry avait donc affronté le basilic et failli en mourir. Le jeune garçon était épuisé par tout ce qui lui était arrivé depuis son entrée dans le monde magique deux ans auparavant.

En fait, avant ses 11 ans, Harry ignorait qu'il était un sorcier. Il croyait que ses parents étaient morts dans l'accident de voiture qui lui avait soi-disant donné sa cicatrice. Le mot magie était interdit dans la maison. Son oncle et sa tante ne le battaient pas mais l'avaient fait dormir dans le placard sous l'escalier toutes sa vie, l'avaient utilisés comme esclaves dans leur demeure: à nettoyer, préparer les repas, et faire tout ce que les adultes auraient du accomplir pour maintenir les lieux. Les coups ne venaient que de son cousin Dudley, qui en avait fait un jeu. Le jeune garçon était du même âge que Harry. Mais là où Harry était mince, émacié du à la malnutrition que sa famille avait causé, et généreux, Dudley Dursley était un bébé baleine égoïste à souhait.

Quand Dudley et ses amis trouvaient Harry dans les rues, ils le chassaient puis le battaient s'ils l'attrapaient. Harry était alors laissé étendus sur le sol, sans personne pour le soigner et veiller sur lui. Il lui fallait un très long moment pour se remettre debout et regagner la maison. Et il était invariablement privé de repas pour être arrivé en retard et avoir forcé sa tante à préparer à manger.

La vie était injuste avec lui. C'était un fait auquel il s'était adapté et il savait qu'il vivrait avec de nombreuses années. D'un côté les sorciers attendaient qu'il soit leur sauveur. De l'autre il était un moins que rien pour sa famille moldu (non magique) et leurs voisins pensaient qu'il était un criminel en devenir. Harry n'avait pas beaucoup de choix. Il devait retourner à l'école Poudlard après les vacances d'été qui venaient de commencer, et entamer sa troisième année. Avec de la chance il n'aurait pas à se battre contre le mage noir Voldemort cette fois.

Survivre un été sans trop de nourriture et avec beaucoup trop de corvées, puis revenir dans le monde sorcier jouer le prince des griffondors, la maison qu'il représentait dans son école, aurait été ce qu'il aurait fait si... si un événement imprévu et atroce n'était pas arrivé, brisant l'enfant à tout jamais.

Harry avait encore une fois été pourchassé par son cousin et ses amis... échoué à s'enfuir, et avait été battu. Ils avaient été plus vicieux cette fois parce qu'ils s'étaient ennuyés toute la journée et que le vendeur d'un magasin les avait empêcher de voler ce qu'ils voulaient dans le rayon des glaces. Le vendeur s'était juste tenu devant le congélateur en attendant que les enfants dont il voyait les intentions partent. Il avait réussi à éviter le vol ce jour-là, et cela énervait royalement Dudley et sa bande.

Les coups avaient été plus forts, et avaient laissés Harry dans l'incapacité totale de se relever. Il ne pensait pas pouvoir regagner la maison sans aide. Avec de la chance il pourrait se traîner sous le bosquet près de sa tête et s'y abriter pour la nuit. Mais la chance n'était pas avec lui. La seconde où ses agresseurs avaient quitté le parc où ils l'avaient attrapés, un homme sorti de l'ombre.

Il avait un teint jaune maladif, des mains sales tenant une cigarette qu'il jeta à terre sans l'éteindre. Ses cheveux châtains étaient coupés en brosse et ses dents étaient aussi jaunes que sa peau. Harry tenta de reculer mais ses bras ne voulaient plus le soutenir, l'un d'eux était cassé. Quand l'homme sourit et s'abaissa sur l'enfant avec un regard plein de désir, Harry essaya de crier mais une main s'abattit sur sa bouche pour le faire taire. Dés que les mains commencèrent à bouger sur lui, Harry sentit son esprit s'enfoncer dans les plus profondes ténèbres. Même s'il avait eu sa baguette sur lui, la faiblesse de son corps blessé ne lui aurait pas permis de la tenir ou de jeter un sort.

Le garçon attendit que l'homme ait finis, incapable de hurler sa douleur ou de se débattre face à la force brute. Après s'être essuyé sur le pantalon déchiré de sa victime nue, l'être immonde se pencha contre lui et murmura des menaces dans son oreille. Si Harry parlait il reviendrait et recommencerait... si Harry parlait... l'enfant roula la phrase en boucle dans son esprit. Sombrant un peu plus dans le désespoir à chaque fois.

La question 'pourquoi' n'avait jamais autant été utilisée avant ce jour. Pourquoi n'avait-il pas pu se défendre? Pourquoi avait-il fallu que Dudley l'attaque aujourd'hui alors que cet homme était là? Pourquoi n'avait-il personne pour le protéger et l'aider? Pourquoi sa famille le détestait alors qu'il ne leur avait rien fait? Pourquoi, s'il était le sauveur des sorciers, l'avaient-ils abandonnés dans le monde moldu sans aucune protection? Pourquoi, sachant que Voldemort était vivant, Dumbledore l'avait-il envoyé ici cet été encore? Pourquoi n'avait-il personne pour l'aimer? Pourquoi... pourquoi... pourquoi...

Harry sentait le sang couler entre ses jambes, chaud sur son corps gelé. Il souhaita soudain avoir Dobby à ses côtés. Car même si l'elfe de maison aux grands yeux expressifs l'avait blessé à chaque tentative de le sauver, il avait été là.

"Dobby..." Murmura le jeune garçon, laissant les larmes glisser sur ses joues.

A peine le nom prononcé que l'elfe de ses pensées apparut face à lui. Les yeux de la petite créature s'agrandirent d'horreur à la vue de l'enfant qu'il considérait avec un immense respect depuis qu'il l'avait libéré de son précédent et cruel maître. L'elfe voyait l'aura magique brisée du garçon et en comprenait toutes les implications. L'état de son corps n'était que confirmation de ce que ses pouvoirs détectaient. Ignorant quoi faire d'autre que de mener sa charge à une personne qui saurait le soigner, Dobby les transporta avec sa magie dans l'école de Poudlard, plus précisément dans les quartiers de la seule personne présente en ce début de vacances: le professeur Rogue, maître de potion. L'homme aurait tout le nécessaire pour guérir l'enfant.

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Severus Rogue était de bonne humeur car il venait de finir de replacer les potions de l'infirmerie dont les réserves avaient diminuées durant l'année scolaire. Il ne lui restait plus qu'à préparer ses affaires et il pourrait retourner dans son manoir pour le reste de l'été. Soudain, un flash de lumière l'aveugla. Il rouvrit les yeux sur la pire des visions:

L'elfe Dobby serrait dans ses petits bras la forme inerte et nue d'un Harry Potter couvert de bleus et de coupures. Rassuré de voir le jeune torse se lever pour prendre une respiration, Severus se pressa à leurs côtés et commença à faire boire au blessé une série de potions qui ne quittaient jamais ses robes. De quoi fermer les plaies, effacer les bleus, et replacer le sang perdu. Pendant tout le processus, Harry garda les yeux fermés même s'il n'arrivait pas à perdre connaissance, et Severus fut obligé de lui ordonner de les ouvrir.

Il y avait une telle absence de vie dans les iris vertes que l'adulte sentit son coeur se briser. Les enfants sorciers n'étaient jamais sexuellement agressés à cause de l'instabilité de leurs magies. Même les sorciers les plus noirs ne les touchaient pas par peur des répercutions. Si un enfant magique était violé il avait deux réactions: détruire tout ce qui l'entourait dans une explosion de magie, et mourir dans le processus. Ou... ou s'auto-détruire, se sentir tellement sale et coupable que sa magie se retournait contre son corps, se brisant elle-même en mille fragments et déchirant son âme en même temps. Il était rare qu'un enfant survive à l'un des deux.

Harry avait apparemment pris la direction du second choix. Severus ne savait pas comment agir. Pour comprendre ce qui s'était passé, il regarda l'enfant droit dans les yeux et usa de son don de légilimencie pour lire ses souvenirs et ses pensées. Il découvrit avec horreur l'acte perpétré sur le garçon, puis remonta vers les blessures du à son cousin... ne pouvant comprendre ce qu'il voyait il alla plus loin encore et avant qu'il n'ait pu se protéger son esprit fut projeté dans une tempête de mémoire. La magie brisée de l'enfant avait réagit avec son sort. Le maître de potion assista aux 12 années de vie de Harry. Les vagues souvenirs de sa première année avec ses parents. Les 10 années dans un placard. L'esclavage, l'abus verbal, les coups de son cousin. L'école Poudlard. Les épreuves menant à sa première confrontation avec Voldemort. La deuxième année: le poison du serpent Basilic qui l'aurait tué sans l'intervention du phénix du directeur qui l'avait guérit avec ses larmes. Le retour dans la maison de sa tante cet été... et puis à nouveau le viol...

Enfin, Severus sortit de sa transe et observa l'enfant aux yeux vides. Il caressa doucement la cicatrice sur le front glacé. Ce fut Dobby qui brisa le silence.

"Si le grand Harry Potter n'était pas retourné là-bas rien ne se serait passé. Dobby aurait du savoir l'été dernier. Dobby aurait du comprendre qu'il n'était pas aimé. Dobby aurait du le protéger mieux. Harry Potter n'est pas le grand Harry Potter. Harry est un enfant. Précieux enfant." Et l'elfe éclata en sanglots agrippant la pale main de sa charge entre les siennes.

Severus n'entendit vraiment que la dernière phrases: Harry n'était pas Harry Potter... ça pouvait être une solution. Le seul moyen d'arrêter le processus de destruction de sa magie était de changer ce qu'il en restait, de donner une nouvelle direction à l'énergie brisée.

"Dobby, va me chercher la boîte noire dans ma réserve privée de potion. Et j'aurai besoin de la magie d'un ancien elfe de maison, de préférence n'appartenant pas à l'école. Mais avant tout porte moi une couverture pour Harry, il est gelé."

Severus attendit plusieurs minutes, frottant les mains de l'enfant avec les siennes, s'assurant que la couverture le protégeait de l'air frais des donjons. Il espérait vraiment que son idée pourrait marcher.

Dobby réapparut avec un vieil elfe au dos courbé. Il remis l'objet que Severus avait demandait pendant que son aîné s'agenouillait près du garçon. La vieille créature délivra le front de Harry des mèches de cheveux qui s'y étaient collées. Il observa la cicatrice puis Severus et le sorcier acquiesça, content que l'elfe ai compris ce qui lui était demandé.

"Est-ce possible? Je sais que Dumbledore avec son niveau de pouvoir aurait pu enlever la marque. Jusqu'à présent je pensais que Harry voulait la garder, je croyais que c'était par arrogance. Mais maintenant que je sais qu'il la croyait imouvable... je me demandais si la magie des elfes... j'ai un jour vu l'un de vos ancien soigner de graves blessures... et..." Pour la première fois Severus ne savait pas comment demander de l'aide. Tout humain aurait été convaincu par son don de manipulation... mais il n'avait jamais eu à s'appuyer sur l'aide de créatures.

"Kasam peux. Kasam a l'ancien pouvoir des elfes. Kasam enlève marque noire pour toujours." Et Kasam le fit. Il posa sa main ridée sur l'éclair et laissa couler sa magie. Une ombre s'éleva de la plaie et se tordit comme de douleur avant de disparaître. Une autre vague de pouvoir effaça la cicatrice définitivement. Severus n'arrivait pas à croire avec quelle facilité l'elfe de maison s'était débarrassé d'une magie aussi puissante et noire. Il avait espérait qu'il pourrait aider, mais à présent il voyait la force que les petits être cachaient aux sorciers.

"Si vous avez un tel pouvoir. Pourquoi êtes-vous esclaves de ma race?" Demanda-t-il.

"Elfes sont forts, mais ont besoins d'être nourris. Kasam se nourrit de la magie d'un maître. Sans magie sorcière, elfes mourir. Sorciers pas vouloir donner autrement que si elfes serviteurs et liés."

Severus n'avait pas pensé à ça. Que les sorciers aient ainsi attachés la race des elfes de maison, au lieu de leur donner l'énergie en leur laissant leur liberté. Sûrement un autre moyen aurait pu être trouvé.

"Dobby avoir autre moyen." Dit Kasam, lisant l'expression de Severus. "Dobby être libre grâce à l'enfant. Enfant pouvoir donner énergie sans attacher Dobby, parce que Dobby a choisit lui pour famille. Dobby et Harry être famille. Dobby toujours protéger famille."

Severus inclina la tête en compréhension. Puis il ouvrit la boîte que Dobby avait remmené de sa réserve. Il en sorti un flacon bleu qu'il posa sur les lèvres sèches de Harry. L'enfant bu sans protester, sans vraiment savoir ce qu'il faisait. Le liquide se répandit dans le petit corps et en parcourut chaque fibre. Harry fut pris de convulsion, retenu à terre par les mains de Severus et la magie de Kasam et Dobby. Une lueur bleu l'entoura et commença à changer son apparence.

"Ne combat pas Harry. Je te promet que je ne cherche pas à te faire souffrir. Cette potion est l'un de mes secrets. Pas même Dumbledore ne la connaît. Elle change l'ADN du buveur pour lui donner une nouvelle identité. J'y ai mis une goutte de mon sang, je pensais pouvoir adopter un jour, et faire que l'enfant soi de mon sang par ce moyen. Tu seras mon fils à la fin de la transformation. Et même si l'ADN de ta mère sera aussi changé pour que personne ne puisse savoir grâce à un sort que c'était Lili, ton corps gardera la même base. Avec de la chance tu gardera un nez normal." Plaisanta le sorcier.

Un étrange sourire passa sur la bouche encore entrouverte de Harry. Il pensait être en train de rêver. La personne qui le détestait le plus lui offrait une famille.

"Harry. Je dois lancer un sort pour compléter le changement. Tu dois accepter d'être mon fils. C'est ton choix. Harry?"

Harry ne put qu'acquiescer muettement, sa voix brisée par les cris et le choc de la journée. Si c'était un rêve il voulait qu'il continue.

"Moi, Severus Rogue de la lignée des Prince et des Rogue, te nomme Alexandre Severus Prince, héritier des deux sangs et maître des deux maisons." Aussitôt un éclair d'or passa de Severus au nouvellement nommé Alexandre. Et enfin la potion termina son oeuvre.

L'enfant avait des cheveux noirs qui lui tombaient sur la nuque, pareils à ceux de son nouveau père si ce n'est soyeux et non graisseux. Ses yeux ouverts présentaient un vert sombre presque noir. Il avait pris quelques centimètres, suffisamment pour paraître son âge. Et heureusement son nez n'avait pas tellement changé. On ne pouvait plus y reconnaître celui de Lili Evans Potter, mais il était resté fin et petit. Alexandre était beau. Sa peau était aussi blanche que de la porcelaine, mais Severus espérait pouvoir lui redonner des couleurs pendant l'été.

"Dobby ne peux pas être avec Harry Potter, ou professeur Dumbledore pouvoir savoir qui est Harry..." Se lamenta Dobby.

Et Severus savait qu'il avait raison. Si Dobby restait avec Alexandre, le directeur comprendrait qu'il était Harry.

"Nous utiliser potion pour faire de Dobby Kasam fils?" Demanda le vieil elfe.

"Oui. ça pourrait marcher. Mais mon sang est dans ce flacon..."

"Si Dobby tourner sang en lien famille, tout aller bien." Affirma Kasam.

Severus était prêt à essayer, parce qu'il voyait l'espoir qui était dans les yeux de son fils. L'enfant était très attaché à l'elfe.

Severus ajouta une goutte du sang de Kasam et fit boire la potion à Dobby. Le vieil elfe prononça sa propre version du sort.

"Kasam ancien des dix maisons prendre Egal pour fils." Ainsi nommant Dobby 'Egal' et lui offrant une nouvelle identité.

"Egal..." Murmura Severus avec incrédulité. De tous les noms possibles il l'avait appelé Egal...

Alexandre sourit à nouveau, avec encore un peu plus de vie dans ses yeux. L'aura brisée s'était réparée, elle était encore chaotique et aurait besoin d'être entraînée. Alexandre devrait apprendre à la maîtriser malgré ce nouvel état éparpillé. Le processus serait compliqué par la santé de l'enfant, qui resterait pour toujours fragilisé par l'agression et le changement.

"Kasam partir maintenant. Kasam garder secret famille toujours." Et sur ce serment quelque peu court, l'elfe disparu avec un pop. Laissant la nouvelle famille seule.

"Har... Alexandre? Répond moi. Tu es en sécurité ici. Je suis près de toi."

"Rien dire..." Murmura l'enfant. Et Severus se souvint de la partie des souvenirs où Harry avait répété les dernières paroles de son agresseur.

"Alexandre. Et si je faisais en sorte qu'il ne revienne jamais?"

L'enfant le regarda avec ses grands yeux verts sombres remplis d'espoir.

"Dobby... pardon, Egal. Egal je te demande de porter jugement au nom de ta famille."

L'elfe lui donna un sourire froid et disparu pendant que Rogue expliquait à son fils ce qu'il était parti faire:

"Les elfes peuvent porter jugement pour nous. A notre demande ou pour assurer notre sécurité, ils peuvent retrouver tout danger contre notre personne et l'éliminer. Egal est parti tuer l'homme du parc. Il n'aura pour lui aucune pitié."

Alexandre éclata enfin en larmes. Laissant sortir sa souffrance et son soulagement.

"Tout ira bientôt mieux mon fils. D'ici deux semaines tu seras aussi guéri qu'il est possible. Je serais avec toi pour chaque pas. Tu n'es plus seul Alex. Tu n'es plus seul."

Toute la haine que Severus avait eu envers James Potter, père de Harry, s'était envolée au premier regard sur le corps brisé de l'enfant. Mais maintenant il avait pour son fils un attachement dont il avait rêvé toute sa vie. Severus aussi n'était plus seul.

Note Auteur: D'accord, le correcteur du site n'aide pas. Il trouve des erreurs où il n'y en as pas... J'abandonne. Le temps de vérifier deux trois choses et je postes tous les chapitres d'affilés.