A keu coucou tout le monde ! :D

Me revoici après une assez longue absence, pour un début de fiction. Bien sur, c'est du Tiva, quoi d'autre ? On ne va pas laisser tomber nos chouchous. Classé Romance / Aventure. Je vous promets de l'action, de la romance, de la haine, des frissons, de la peur et une bonne dose de sentiments tout mignons. M'enfin, je vais vous laisser lire !

[Sinon, NCIS ne m'appartient malheureusement pas. C'est triste ! Il n'y a que l'histoire qui est de mon auguste personne.]

CHAPITRE PREMIER

Garder les yeux ouverts. Ne pas lever la tête. Rester concentrer sur ce stupide rapport qu'elle devait terminer d'écrire. Fermer un œil, juste quelques instants. Puis fermer l'autre… pour les rouvrir ensuite. Rester concentrer. Aller, rien qu'un œil. Juste une minute. Pas de patron en vue, juste ses deux coéquipiers. Rien de grave ne peut arriver.

« Prenez vos affaires, on a un marines mort ! »

…C'était trop beau pour être vrai.

*.*

Un corps gisait à terre. Tout du moins, ce qu'il en restait. C'était un massacre. Les nombreux couteaux étaient encore plantés dans la chair. Ecœurant. Repoussant. Et les mots étaient faibles. Le ou les tueurs avaient emportés la main droite, et bombé le mort à la laque orange vive.

« McGee, les indices. DiNozzo, les témoins, David, les dépositions ! lança Gibbs. »

Elle ferma sa veste et remit son écharpe en place. Il était aux alentours de dix neuf heures, au beau milieu de l'hiver. Le soleil était couché depuis pas mal de temps, une enquête les attendait et elle était malade. Ziva David, « la ninja », l'agent surentraîné du Mossad, l'ancienne machine à tuer, et accessoirement agent spécial au NCIS était tombé malade. Elle suivit son collègue, Tony DiNozzo, et il ne put s'empêcher :

« Aller quoi, souris un peu, c'est l'hiver et il fait à peine froid ! »

Elle ne releva pas… Oh et puis si, finalement :

« DiNozzo, il ne manque plus que les pingouins et c'est le Pôle Nord.

-Absolument pas ! »

Il la regarda. Les oreilles et le nez rouges de froid, de petits yeux, des gants, une énorme écharpe, et… le manteau réglementaire. C'était la nouvelle folie du directeur Vance : Sur les scènes de crimes, tous les agents du NCIS devaient porter cette chose fine, comme un K-way. Horrible. Et en dessous de son manteau réglementaire, un gros pull en laine. Tony commença à s'inquiéter.

« Tu as sérieusement froid ?

-J'ai l'air de plaisanter ? »

Et pas d'humeur, en plus.

Ils s'attaquèrent à leurs tâches. Pas bien compliqué : Il suffisait de demander et noter ce que les témoins avaient vu. Enfin, ceux qui avaient découvert le corps. En l'occurrence, c'était une vieille dame, ridée, aux yeux bleus ciel et presque chauve. Elle avait trouvé ce carnage en sortant acheter du pain. En rentrant par le parc, elle était tombée dessus.

« Attaquez-vous aux voisins ! ordonna Gibbs.»

Ils s'exécutèrent. Et Ziva avait de plus en plus froid. Alors qu'ils tournaient à l'angle d'une rue, un avion passa au dessus d'eux, très près. Et pas un Boeing ou un avion de ligne, plutôt un de ceux qui représente le « Petit mais puissant ». Les réacteurs, aux maximums de leur puissance, libérèrent du gaz. Une fois que le bruit de l'avion fut passé, Tony se tourna vers sa collègue pour faire une réflexion par rapport à ses allergies (Elle lui avait confié qu'elle était allergique à certains gaz des avions). Mais tout ce qu'il vit, ce fut une Ziva David toussant, pleurant à moitié. Il se précipita vers elle, la soutenant, puis elle se calma… avant de manquer d'air et de s'évanouir.

« Et merde ! jura DiNozzo. »

Il la porta comme on porte une enfant, et la première phrase qui lui vint à l'esprit fut :

« Mais depuis combien de temps elle n'a pas mangé ? »

En marchant pour la ramener au camion, il paria 5 jours avec sa petite voix intérieure. Quand il vit Gibbs, il se mit à crier :

« Patron on a un problème ! »

Tout le monde se tourna vers lui. Gibbs accourut, oubliant l'enquête. Ses agents – et presque enfants – passaient avant tout.

« Qu'est-ce qui c'est passé ?

-On allait interroger les voisins quand un avion est passé au dessus de nous à pleine vitesse, et… et quand j'ai voulu lui faire une remarque sur ses allergies, elle était en piteux état, elle pleurait et toussait, et quand ça c'est calmé, elle a commencé à suffoquer. Et elle c'est évanouie.

-Emmène-la aux urgences, nous devons continuer les recherches. Et tiens-nous au courant ! »

*.*

Composition d'un numéro. Sonnerie.

« Gibbs.

-Patron, j'ai des nouvelles de Ziva.

-Alors ?

-Réaction allergique, selon le médecin. Je n'y crois pas. Elle était déjà malade avant, elle avait froid. Vraiment froid. Une réaction allergique ne peut pas provoquer ça, quand même !

-Tu penses à quelque chose en particulier, DiNozzo ?

-Non, pas vraiment… Je suis paranoïaque.

-Non, tu es inquiet, c'est différent. Elle va bien ?

-Mieux, elle dort et doit prendre des médicaments toutes les heures. Je l'ai ramené chez moi. Au fait patron…

-Quelque chose ne va pas ?

-Son appartement… Il est ravagé. Littéralement.»

*.*

Atroce, atroce, atroce. Une douce souffrance, une longue torture, un supplice sans nom. Le martyr. La chaleur d'un feu qui parcoure un corps froid. Un corps qui bouge. Une voix qui hurle. Une respiration qui s'arrête.

« Ziva ! »

Voili Voilou les amis. C'est une petite mise en bouche. Je continue ?

Et à votre avis, que va-t-il se passer ?

La suite bientôt !