Ça y est, c'est le moment décisif, où je soumet mon chapitre aux juges de la fanfiction... Je plaisante! (à moitié) Mais il s'agit bel et bien de ma toute première fanfiction, soyez indulgents mais laissez moi quand même vos commentaires (s'il vous plait?), toutes les critiques sont bonnes à prendre! Ça me permettra de comprendre où est ce que je dois m'améliorer. Pour ceux qui me relisent vous constaterez quelques petits changements dans ce chapitre et ceux à venir, mais ça n'aura aucune incidence sur le cours de la fanfic, j'ai juste changé certaines choses qui ne me convenaient plus. Rassurez vous les chapitres s'allongeront au cours du temps (question longueur ou encore question contenu/qualité). Je m'excuse pour toutes les fautes qui ont pu m'échapper et vous souhaite une bonne lecture!
Disclaimer: Le monde d'Harry Potter et ses personnages respectifs sont la propriété exclusive de JK. Rowling.
Quelque part au sein de l'immense château, une cloche sonna.
– Vous pouvez sortir de cours et pensez à me faire les 60 cm de parchemins que je vous ai demandé ! le professeur paraissait encore plus soulagé que ses élèves d'en avoir fini.
En ce début d'année la classe se vida lentement. Les cours avaient repris mais le château était toujours sous une sorte d'hébétement, la plus part des élèves étaient revenus à Poudlard pour ne pas rester chez eux ; ou encore sur ordre de leur parents qui eux-mêmes avaient beaucoup à faire.
– Décidément Granger ne changera jamais, toujours à cirer les bottes des professeurs ! le jeune homme avait dit cela en rangeant ses affaires, suivant la concernée du regard. Cette dernière, à peine la cloche sonnée s'était ruée au bureau du professeur afin de lui demander des informations complémentaires sur son cours.
– On aurait pu penser qu'après les « récents évènements », elle se calmerait sur les cours cette année.
– Pansy, s'il-te-plait ne commence pas à commérer si tôt le matin, attend au moins onze heures, coupa Blaise Zabini en lui offrant un sourire moqueur. Si tu veux que l'on te considère autrement, reprit-il, il va falloir que tu changes ces… manières.
Il semblait hésitant quant au terme à employer. Cela eut le mérite de la faire taire, mais loin d'en avoir fini elle se contenta de lui jeter un regard méprisant.
– Je te signale que c'est Drago qui a commencé ! ce dernier lui rendit un regard noir et elle se tut, ayant la ferme intention de les bouder pour le reste de la journée.
Comme bien souvent depuis ce début d'année, Drago Malefoy était perdu dans ses pensées.
– Hé mec, encore dans tes pensées ? lui demanda Blaise, tu ne voudrais pas nous dire comment ça se passe avec ton p-, tenta-t-il avant de se voir interrompre.
– Lâche-moi Zabini, se butta un Drago qui était résolu à ignorer ses questions.
– Mais, tu ne sais même pas de-, continua le métis n'ayant pas le temps de terminer qu'il se faisait à nouveau interrompre.
– Oh que oui je sais ce dont toi et tout le monde ici voulez que je parle. Et c'est non, le sujet est clos. Le ton qu'il avait employé lança un froid et dans un silence mortuaire, le petit groupe se dirigea vers son dernier cours de la matinée.
La plus part des gens ayant assisté à la guerre savaient que Malefoy senior avait joué un certain rôle dans la montée en puissance du Lord noir, seulement l'heure était venue de rendre des comptes maintenant que la guerre était finie. Le monde sorcier avait assisté à un nombre important d'arrestation de partisans affirmés ou d'autres encore dont on suspectait l'appartenance aux rangs des mangemorts. Lucius Malefoy avait été appelé à comparaitre devant le magenmagot et depuis rares étaient les informations à son sujet qui fuitaient. Drago quant à lui évitait le sujet dès que ses amis tentaient un pas en sa direction.
~~O~O~O~~
A la fin des cours, alors qu'il se rendait à ses appartements, le pas trainant, Drago réfléchissait déjà au moyen le plus efficace de s'avancer sur le nombre non négligeable de devoirs qu'il avait à rendre bientôt. L'avantage d'être préfet était qu'au moins il serait au calme, se disait-il, si l'on faisait abstraction du fait qu'il doive partager ses appartements avec Seltz.
Aaliyah Seltz était une nouvelle venue à poudlard. Elle sortait de Beauxbâtons ; sa grand-mère avec qui elle vivait, avait été appelée ici à ce que l'on disait. Peu commode d'arriver pour sa dernière année. Mais tout comme elle, quelques dizaines –si ce n'est plus– d'autres sorciers avaient débarqué après la guerre pour aider à remettre sur pied, ce qu'il était advenu du Royaume sorcier. Et bien sûr avec eux leur marmaille, pour ceux qui en avaient. Et c'est donc poudlard qui se retrouvait surpeuplé.
Honnêtement il y en aurait tant à redire selon Drago. Où donc étaient-ils tous lorsque leur aide aurait été plus utile ? Nulle-part, le monde entier reposait sur les épaules de saint Potter (encore de la gloire pour cet imbécile) et quand « le plus dur » avait été fait ; voilà que débarquaient des sorciers des quatre coins du monde venu aider. Il aurait été tenté de les dépeindre tel des hypocrites, mais qui était-il pour juger ? Sa propre famille avait, jusqu'au dernier moment appartenu au camp adverse et en bon Serpentard, il ne pouvait que comprendre les raisons pour lesquelles chacun avait tenté de protéger ses intérêts. Après tout, ce qu'il se passait dans un autre pays ne devrait pas en concerner un autre n'est-ce pas ? Mais ce n'était que l'avis de Drago et il se garderait bien de le faire partager. C'est fou ce à quoi pouvait vaquer notre esprit lorsque l'on marchait.
Il accélérait le pas et ne vit pas celle qui fonçait sur lui à toute allure.
– On ne vous apprend donc pas l'étiquette à vous autres. Il avait adopté son air blasé, mais se maudissait intérieurement de ne pas l'avoir vue venir.
– On ne vous apprend donc pas la courtoisie à vous autres ? répliqua une Aaliyah Seltz le nez fourré dans un tas de parchemins, elle le dépassa, ne lui prêtant déjà plus attention.
– Hmph. Je t'en prie… il y a erreur sur la personne, il adopta un air suffisant, mais son homologue étant déjà bien loin ne le vit pas.
Il suivit des yeux sa silhouette jusqu'à ce qu'elle disparaisse au détour d'un couloir.
Il était presque ahurissant de constater à quel point elle et Granger se ressemblaient physiquement. Aussi, elles étaient plutôt douées dans pas mal de matières, même si Granger était celle qui l'emportait haut la main. Le problème avec Granger c'est qu'il fallait toujours qu'elle parle, qu'elle la ramène, mais Seltz elle, était plutôt du genre taciturne.
Enfin arrivé à l'appartement, il donna le mot de passe et dépassa ce singulier tableau qui leur faisait office de porte pour monter à sa chambre et y déposer ses affaires.
~~O~O~O~~
« Par Salazar, ce travail prend plus de temps que prévu... même prendre de l'avance ne sert pas à grand-chose si l'on n'y comprend rien. Il va falloir que j'aille me documenter » pensa-t-il.
Il prenait une pause dans son travail, allongé sur son lit, lorsqu'il crut entendre du bruit dans la chambre de Seltz. Resté un moment immobile, il s'avança silencieusement en direction de sa porte. Étrange, d'habitude elle ne se faisait même pas entendre, si jamais elle le voyait l'espionner...
~~O~O~O~~
Aaliyah n'avait de cesse de se répéter de se calmer, de ne pas laisser sa souffrance prendre le dessus, ce n'était ni l'endroit ni le moment adéquat. Mais malgré ses efforts elle n'y parvint pas ; cette nuit encore elle avait revu ses parents. Maudissant ce jour où elle avait assisté à leur mort. Elle se maudissait d'avantage d'avoir été impuissante, au lieu de les aider elle était restée là, comme pétrifiée.
Les larmes trop retenues jusqu'alors coulèrent, dévoilant son chagrin. Elle avait été témoin de la disparition de ses parents et depuis lors, rares étaient les nuits où ne se rejouait pas cette scène dans ses rêves. Elle avait dû arrêter les potions de sommeil sans rêve au bout d'un moment, car le médicomage qui s'occupait d'elle craignait qu'elle n'y développe une dépendance, ce qui dans son cas aurait été désastreux.
– Je vous promets que je vous vengerais.
Elle avait beau se répéter cette phrase intérieurement, c'était bien la première fois qu'elle l'évoquait à voix haute, heureusement qu'elle était seule. Elle voulait les venger de toute son âme, mais elle n'était que trop consciente de son impuissance : elle n'avait pas le niveau et ne savait même pas contre qui elle se battrait. Elle comptait livrer bataille à un ennemi encore invisible, encore inconnu.
Soudain un bruit se fit entendre non loin de la porte. Cessant tout geste, elle se leva et s'avança sur la pointe des pieds, saisissant au passage sa baguette. D'un geste vif elle ouvrit la porte… pour y voir Malefoy tomber.
– Malefoy ? resta-t-elle dubitative, qu'est-ce que tu fiches ici ? mais elle ne tarda pas à comprendre la situation et son regard passa de l'incompréhension à une colère sourde.
– Tu m'espionnais !? siffla-t-elle, sur le point de céder à la colère. Je vais te faire regretter d'avoir écouté aux portes, elle leva sa baguette vers lui.
– Non attend ! dit le blond, il avait répondu par réflexe mais de toute évidence il était en tors. Il sembla un instant perdu.
– Parle ! cria Aaliyah.
Il parut s'éveiller et se leva en prenant un air menaçant. Dans le genre de situation où l'on avait tort et surtout lorsqu'on avait laissé sa baguette dans sa chambre, le meilleur moyen de s'en sortir était de retourner la situation à son avantage. Et Drago Malefoy ne connaissait que la peur, alors il fit ce qu'il savait faire le mieux.
Il s'approcha d'elle, une lueur malicieuse dans son regard. Aaliyah sentis son sang se glacer dans ses veines à mesure qu'il parcourait la distance qui les séparait. Elle pressentait que cela allait mal se finir.
– Je vois que tu n'es pas aussi sage que tu le montres, observa-t-il à voix basse, trop conscient qu'il aurait l'air plus menaçant.
La jeune fille décida de jouer à son petit jeu.
– Je ne vois pas de quoi tu veux parler, chuchota-t-elle dangereusement. Visiblement Drago n'apprécia pas qu'elle se moque de lui en l'imitant.
Un éclair malveillant lui traversa le regard et il eut un sourire en coin n'ayant rien à voir avec la situation. Il avança rapidement et la saisit à la gorge, la plaquant au mur, la surprise lui faisant lâcher sa baguette.
– Depuis que tu as débarqué de ta minable école de sorcellerie…
La jeune fille n'avait jamais su se taire, et elle ne pouvait tout de même pas le laisser enfoncer son ancienne école de la sorte.
– Beauxbâtons n'est pas une minable école-, il resserra de plus belle son emprise autour de son cou l'empêchant de continuer et reprit.
– Ta maison t'a bien choisi. Ces Gryffondor ne savent jamais quand il faut se taire. La prochaine fois que tu t'avise de m'interrompre… il laissa en suspens la fin de sa phrase car lui-même ne savait pas jusqu'où irait son petit jeu d'intimidation.
Aaliyah recommença à s'agiter, dans l'espoir de se dégager. Elle agrippa ses deux mains autour de celle qui lui meurtrissait le cou et lutta de toutes ses forces. Comme on arrache une sucette à un enfant, c'est sans aucun mal que de sa main valide Drago lui saisit l'une des mains et la plaqua elle aussi au mur. Poussant son petit manège plus loin afin de lui montrer qui jouait avec qui, il se rapprocha encore d'elle et mit sa tête au creux de son cou où quelques cheveux bruns s'égaraient. Il prit une longue inspiration.
La jeune fille cessa tout mouvement, tremblant maintenant comme une feuille. Il fit glisser ses doigts sur sa gorge, rapprocha son visage du siens et lui souffla dans l'oreille, s'amusant surement de la situation. Elle avait essayé de se montrer plus téméraire qu'elle ne l'était vraiment et cela lui servirait de leçon.
– Malefoy dégage… tu m'étouffes! couina-t-elle, rappelant au jeune homme un animal apeuré. Il était si proche d'elle, cela ne faisait qu'accentuer son besoin de distance, n'ayant jamais aimé la proximité.
– C'est bien mon intention, répondit le blond enserrant encore plus son emprise. Elle commença à suffoquer alors que le Serpentard la regardait sans vraiment la voir, un souvenir lui était revenu. Ses forces la quittaient alors elle arrêta de lutter, son corps devenait de plus en plus lourd. Un instant les yeux dans le vague, le blond reprit ses esprits et la relâcha comme s'il s'était brûlé, elle se heurta brutalement à sa commode en retombant au sol.
Le jeune homme observa d'un air horrifié la main avec laquelle il l'avait tenue et quitta précipitamment la pièce, ne la voyant pas perdre connaissance.
