Bonjour/bonsoir

Ceci est ma première fiction j'espère qu'elle vous plaira, je croise les doigts.

Les personnages de la fiction Harry Potter ne m'appartiennent pas mais à Jk. Rowling.

Je ne suis pas encore décidée sur le pairing, mais s'il y en a un ce sera un slash !

Un passage dans le chapitre vous fera penser à un animé... lequel ? ^^

Bonne lecture !

Chapitre Ier

Sirius Black avait su des qu'il avait eu le bébé dans ses bras, qu'il donnerait sa vie pour lui. James son meilleur ami et Lily sa femme l'avaient également constatés, quand ils avaient surpris cette lueur étrange dans son regard. Le nouveau chef de famille connaissait bien son ami, mais aussi l'histoire de sa famille, sa mère Doréa étant née Black la lui avait racontée.

Il avait su de sa bouche qu'avoir un Black dans son cercle d'amis proches n'avait pas de prix. Cette famille avait été appelé au fil du temps les faiseurs de rois. Ce n'était pas pour rien qu'il y avait toujours un Black près des plus grands hommes, que grâce à la dévotion d'un Black certains avaient pu acquérir les titres les plus enviés, les plus puissants.

Chaque membre de cette famille avait des critères personnels, un idéal de ce que devait être un leader. Si l'un d'eux avait la chance de rencontrer la personne répondant à leurs attentes, il lui prêtait allégeance pour le meilleur et pour le pire. C'était pourquoi James n'avait pas été étonné par la forme animagus de Sirius, un Grim, créature sous forme de chien annonçant la mort prochaine de toute personne qui le voyait. Elle représentait tout à fait l'histoire et la personnalité de son ami qui était loyal mais aussi doté d'une part sombre, qui laissait supposer qu'il n'hésiterai pas à se salir les mains si la situation le lui demandait.

Le jeune maraudeur avait pensé après avoir écouté les histoires de la famille Black, que Sirius avait vu en lui des capacités qui ferait de lui un leader hors du commun. Mais maintenant, en constatant cette étrange lueur dans les yeux de son ami pour son fils, il se disait que peut être n'avait il eu seulement que le potentiel mais pas la capacité de le devenir. Harry semblait vraiment être celui que son ami recherchait. James n'avait pu s'empêcher de ressentir une bouffée d'orgueil l'envahir, si le comportement de son ami était un indice du destin de son fils, il promettait d'être grandiose et il espérait être encore vivant pour l'aider et le voir s'accomplir.

Bellatrix avait montré à quel point cette dévotion Black pouvait aller loin, quand un membre pensait avoir trouver la bonne personne.

La mère de Sirius bien que fervente admiratrice du Lord Noir n'avait pas suivi les pas de sa nièce. Voldemort avait rempli plusieurs de ses critères mais pas tous, d'où la raison d'une certaine retenue de sa part.

Regulus s'était fait la réflexion que tous les critères n'avaient pas besoin d'être remplis, ceux déjà présent étaient suffisant pour qu'il rejoigne le Lord Noir . Il avait regretté sa précipitation par le suite. Il comprit pourquoi certains membres de sa famille bien que proche des idées du Lord, n'avaient pas voulu pour autant devenir des mangemorts. Ils l'aidaient quand ils le pouvaient, mais ça restait ce que c'était, une alliance pas une allégeance.

C'était la raison pour laquelle cette famille était si célèbre et respectée. Elle ne se laissait normalement pas influencée. Les membres suivaient leur instinct et si celui ci leur disait que le Lord n'était pas celui qu'ils attendaient, donc ce n'était pas lui. Quand bien même il était tentant de rejoindre ses rangs. Régulus avait été prévenu à de nombreuses reprises à ce sujet, même son frère avant qu'il ne quitte la maison savait qu'il forçait son instinct et l'avait mis en garde.

Ils avaient tous eu raison. Le fils cadet Black n'avait jamais senti autant de déception et de dégoût envers lui même et le Lord Noir quand il vit à quel point ce dernier pouvait être monstrueux. A quel point cet homme , si c'en était toujours un, avait sombré dans une sorte de folie. Celui qu'il avait admiré était en fait animé et motivé qu'à fuir sa peur la plus féroce. La Mort. Régulus avait pu comprendre tout cela quand il eut connaissance de l'existence des Horcruxes . Voldemort s'était simplement donné des objectifs pour ne pas s'ennuyer de la longue vie, voire éternelle, qu'il comptait avoir. Il se moquait éperdument qu'on meurt pour ses soi disant idéaux, la vie des autres, de ceux qui lui étaient dévoués n'avait aucune importance. Seul lui comptait.

Le charisme qui avait attiré Regulus à cet homme s'était fané petit à petit. Ce grand sorcier n'était en fait que mensonge. Avant de le rejoindre il avait été bien conscient que Voldemort n'était pas un saint, ni un tendre, mais il avait pensé voir en lui le vrai leader dont le monde sorcier avait besoin. Ses discours ne rabâchait qu'une même idéologie, la supériorité de la race sorcière sur celle moldue.

Ces propos firent bien sûr naître une opposition dans le monde sorciers, qui se fit appeler La Lumière. Les conflits verbaux se muèrent vite en attaques physiques mais bien vite même les alliés du Lord Noir constatèrent que leur sort n'était pas plus enviable que celui de leurs adversaires, face à un leader de plus en plus instable. Les sanctions qu'ils recevaient quand ils ne satisfaisaient pas Voldemort pouvaient tout aussi bien leur coûter la vie.

La vie d'un sorcier n'avait pas plus de valeur aux yeux du seigneur des Ténèbres que celle d'un moldu finalement, puisqu'il semblait réduire la population des deux côtés.

Regulus avait été dégoûté de lui même parce qu'il avait été faible, quand les autres membres de sa famille semblaient si forts en gardant leur position. Il avait arraché tellement de vies pour rien, si ce n'était pour satisfaire un plaisir sadique du mage noir. Le jeune homme se souvenait de chaque vie qu'il avait ôter, elles le hantaient maintenant. Le remord et les regrets le rongeaient de l'intérieur. Ils voulaient que tous ces gens reviennent à la vie ! C'était l'effet dont sa famille lui avait parlé, l'avait averti. Aller à l'encontre d'un don qui était donné par la magie elle même avait toujours des conséquences.

Pensant mourir dans peu de temps, car on ne désertait pas les rangs des mangemorts sans en payer le prix, Regulus était allé voir son frère. Il voulait lui demander pardon au dernier membre proche, leur mère étant décédée il y a peu et leur père quelques années auparavant.

Les frères avaient pu se rencontrer, ils avaient discuté longuement, pleuré également pour les nombreuses erreurs commises et les méchancetés lancées au visage de l'un et de l'autre. Au cours de la rencontre, Sirius lui avait montré une photo de son filleul et lui avait dit la voix remplie d'émotions mêlée d'un soupçon de vénération :

« J'ai trouvé mon Roi Reg. Je l'ai su des que j'ai posé mes yeux sur lui. Dans ce si petit corps il y avait déjà tellement de magie, il deviendra un grand sorcier et moi je le ferait devenir plus grand encore. »

Il avait la même lueur qu'il avait aperçu dans les yeux de Bellatrix. Les deux cousins le niaient farouchement, mais ils se ressemblaient beaucoup caractériellement parlant. Ils étaient des êtres passionnés, doués, indomptables et dangereux. L'idéal Black. C'était pourquoi leur mère avaient mis tous ses espoirs en Sirius. Regulus était plus quelqu'un de plus passif, comme leur père.

Les deux frères avaient pu encore se voir trois fois, avant qu'un événement tragique ne change le cours des événements. Lors de cette dernière rencontre secrète, Sirius avait pris un risque énorme en amenant avec lui Harry. Il ne savait pas lui même ce qui l'avait poussé à faire ça, mais il faisait confiance à son frère.

Le benjamin en voyant le petit être d'un an seulement avait comme son frère eu un sentiment de reconnaissance. Son corps avait bougé comme doué d'une vie propre et devant eux avait posé un genoux à terre et mit sa main droite sur son cœur.

L'aîné avait tout de suite compris et avait eu un sourire victorieux, si semblable encore à celui de leur cousine quand elle revenait triomphante d'un raid. Le feu dans les yeux de Sirius c'était fait plus ardent, quand son frère s'était agenouillé devant celui qu'il jurait devrait leur roi à tous.

« Mon frère pourquoi agis tu ainsi ? » demanda sévèrement Sirius. Les deux frères savaient ce qui allaient suivre et pourquoi cette question avait été posé.

« Parce que je viens de reconnaître celui à qui je dois jurer fidélité » répondit Regulus

« Regulus Arcturus Black, tu as pourtant failli en jurant à un roi qui n'était pas tien ton allégeance. Comment puis je te faire confiance ? Que proposes tu en réparation ? » continua l'homme sur le même ton.

« Je veux servir celui qui est mon vrai Roi et lui être le plus utile possible, mais je reconnais ma faute, ma trahison envers lui. En gage de ma bonne volonté, de ma dévotion pour lui et pour être considéré pur de toutes tromperies aussi bien devant lui que devant la magie, je leur sacrifie mon œil gauche et plus encore si c'est estimé comme insuffisant. »

La magie s'était faite sentir tout autour d'eux, les yeux verts du jeune Harry étaient devenus plus brillants. Son regard avait dirigé son attention vers le jeune homme à genoux devant eux. La magie se fit de plus en plus étouffante autour des trois sorciers, avant que du sang ne gicle sur la chemise de Regulus.

Bien que la douleur soit à difficilement tolérable, le jeune homme préféra serrer les dents de toutes ses forces que de hurler. Il ne voulait aucunement paraître faible devant son roi et encore moins devant son frère qui scrutait chaque parcelle de son corps à la recherche du moindre défaut.

« Regulus Arcturus Black, que proposes tu si venais à trahir ton roi ? » résonna encore la voix de son frère

« Je refuse de trahir notre souverain, mais si ma faiblesse d'homme me poussait à le faire, je sacrifie ma magie et ma vie. Si c'est involontaire je demande la clémence et le temps de réparer mon erreur. Si c'est volontaire que ma mort soit lente et douloureuse et mon âme brisée. »

La magie l'entoura de nouveau comme un manteau, se faisant à la fois douce et menaçante. Puis une brûlure se fit sentir dans l'avant bras droit de l'ancien mangemort. La marque des Ténèbres disparut et laissa place à une vilaine cicatrice. Un autre rappel de son obstination à ne pas avoir écouter ce que la magie et son instinct lui disaient.

« Regulus Arcturus Black, au nom de Harry James Potter, je reconnais ton allégeance. Sers le sans faillir. Protège le de ses ennemis. Sois son bras armé dans ses batailles. Ses oreilles pour déceler les mensonges. Ses yeux constater les tromperies et Sa voix pour retransmettre ses ordres. »

« Je ne suis qu'un humble serviteur, mais je jure mon dévouement à sa personne corps et âme. »

« Qu'il en soit ainsi »

« Qu'il en soit ainsi »

Un bracelet en argent apparu sur le poignet de l'enfant, avant que deux chaînes n'y jaillissent et que chacune d'elle s'entoure autour d'un des poignets des deux Black. Sirius avait déjà été témoin ce type de manifestation, cela c'était produit pour Lily, James et Remus qui n'avait ressenti aucune brûlure . Peter n'avait pas encore eu cette possibilité, il était souvent absent et quand il était présent il y avait les autres membres de l'ordre. Sirius avait demandé à ce que cela reste qu'entre eux pour le moment.

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Une prophétie avait été entendu, elle visait les enfants des couples Potter et Londubat. Les parents devaient se cacher et pour plus de sécurité avoir un gardien du secret. Sirius s'était immédiatement porté volontaire, mais Dumbledore avait fait remarqué à juste titre que tout le monde le devinerait facilement. L'homme c'était proposé à l'être après tout Voldemort semblait le craindre et il ne serait pas facile à abattre. Mais Peter surprit tout le monde en se proposant au titre de gardien.

« Personne ne se doutera une seule seconde que je puisse être le gardien. Il est vrai que je ne suis pas très fort comme beaucoup d'entre vous, mais ma discrétion peut être une force utilisé contre l'ennemi. Ils vous traqueront sûrement, mais pas moi. James, Lily et Harry auront ainsi plus de chance de vivre. On pourra même avoir le temps de trouver une autre solution, car ils ne vivront sûrement pas jusqu'à la majorité du petit dans la même maison, non ? »

Le raisonnement du quatrième maraudeur avait convaincu tout le monde. Trois semaines plus tard, le couple Potter étaient tués dans leur maison par Voldemort et Harry était proclamé le Sauveur du monde magique. Neville perdit les siens trois jours après.

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Dix ans plus tard

Dans la maison de ville des Black, une mélodie venant d'un piano se propageait dans toutes les pièces. Tous savaient qui jouait, les portraits avaient même pris l'habitude d'aller au petit salon quelques minutes avant que le pianiste n'entre pour profiter de cet agréable moment.

Harry était plutôt doué, il n'était pas un virtuose mais son doigté était délicat. On avait l'impression que ses mains volaient au dessus des touches. La musique qu'il jouait s'appelait Spring Time (1),cela signifiait qu'il était de plutôt bonne humeur. Les habitants avaient appris à lire ses humeurs en fonction de ce qu'il jouait, ça faisait souvent rire le concerné.

Un léger pop retentit dans la pièce avant que n'apparaisse un elfe. Sans que le garçon n'arrête son morceau, il jeta un coup d'œil en oblique à la créature. Kreacher s'approcha de lui avec révérence :

« Jeune maître Potter, l'invité est arrivé. Je l'ai amené au salon bleu du premier étage comme vous l'aviez demandé. »

« Sirius et Regulus sont ils rentrés ? »

« Non, jeune maître, mais maîtresse Andromeda a fini sa sieste et se trouve en ce moment en compagnie l'invité. »

« Bien. Veilles à nous apporter le thé et les pâtisseries Kreacher »

« Oui, jeune maître. »

Le garçon joua sa dernière note, avant de se lever et de se diriger à l'étage d'un pas tranquille.

Dans le salon, celle qu'il considérait comme sa tante était assise dans un fauteuil une place situé en face du fauteuil deux places où s'était installé l'invité. Andromeda ressemblait physiquement beaucoup à sa sœur cadette Bellatrix, pourtant il pouvait être remarqué quelques différences. Andy pour les proches, avait les traits un peu plus doux, une douceur qu'on retrouvait également chez la troisième sœur Narcissa. Tout comme elle avait les yeux bleus et non gris et ses cheveux noirs étaient moins bouclés.

La sorcière était vêtue d'une robe de maison du style premier empire. Une mode qui était restée parmi les Sangs Purs, comme bien d'autres choses figées par le temps. Mais la robe blanche m'était en valeur le long et fin cou de la femme, rehaussant un peu plus sa beauté.

Quand elle l'aperçut, elle se leva pour l'accueillir, une lueur bien familière passa dans son regard, avant qu'elle ne baisse poliment les yeux.

« Monsieur Dawson, si je ne m'abuse ? » demanda Harry en se dirigeant vers l'invité en tendant la main.

« Tout à fait monsieur Potter. C'est un réel plaisir de vous connaître autrement qu'à travers la correspondance de votre secrétaire. » répondit l'homme en la lui serrant.

« Un plaisir partagé monsieur Dawson. J'espère que mon arrivée n'a pas interrompue une conversation ? » s'enquit il en faisant voyager son regard entre les deux adultes.

« Non Harry, je venais juste de finir de m'introduire auprès de ton invité. » déclara doucement la femme.

Kreacher apparut avec le service à thé et divers pâtisseries . Le petit brun en profita pour prendre place dans le fauteuil une place à côté de celui de sa tante.

« J'ai appris monsieur Dawson, que vous étiez friand des milles feuilles, j'ai demandé à ce qu'il y en ait à notre collation, j'espère qu'ils vous plairont. » informa le garçon

« Vous êtes bien généreux et je vous remercie pour cette attention. » Après avoir pris une bouchée, l'homme reprit « Vous pouvez féliciter le cuisinier, ce mille feuilles est délicieux. »

« Vous nous en voyez ravie »

« Hum, monsieur Potter je suis venu jusqu'à Londres pour vous soumettre un projet qui ne pourrait que faire fructifier d'avantage votre fortune... »

« Si vous permettez j'aimerai que nous jouions à une partie de jeu de l'oie. » coupa Harry

« Euh hum oui bien sûr si vous le souhaitez. »

D'un claquement de doigts, le jeu apparu sur la petit table entre eux, et ils commencèrent la partie, pendant qu'Andromeda lisait tranquillement.

« Saviez vous monsieur, que le Brésil a fait un bon fulgurant en matière de développement économique, on y trouve maintenant de la main d'œuvre qualifié sans difficulté. »

« Je suis hypnotisé par les morts. J'ai manqué de chance ce coup ci, je vais devoir passer mon tour. » dit le garçon en regardant le plateau.

« Pourquoi ne pas agrandir votre empire et ouvrir une usine là bas ? A mon avis c'est le moment ou jamais de jouer l'ouverture afin de renforcer votre présence » insista l'homme d'affaire.

« C'est à vous de jouer, il me semble » annonça le brun froidement.

« Euh, oui en effet. » constata il en prenant les dés. « Bien j'avance donc de cinq cases... et c'est là que vous intervenez il vous suffit simplement d'investir de 50 000 gallions, ce qui vous le reconnaîtrez est une somme dérisoire pour vous. Je peux vous assurer que le retour sur investissement vous sera plus que satisfaisant. Monsieur je vous prie de me permettre d'être votre porte parole pour l'agrandissement de votre empire dans la région sud ouest américain... »

« Vous perdez vos jambes dans la forêt sans retour. C'est encore à vous de jouer, je ne peux pas me déplacer avant le tour suivant. » coupa t il encore.

« Euh, bien voilà j'avance de six cases ».

« De trois cases vous voulez dire. »

« Mais je croyais... »

« Vous avez perdu vos jambes monsieur Dawson,n'est ce pas ?» intervint Andromeda « Vous ne pouvez donc avancer que de la moitié de la distance annoncée. »

« ha ha ha, c'est une version très spécial du jeu de l'oie que vous avez là. » répondit l'homme quelque peu décontenancé.

« Pourrais je à un moment donné retrouvé l'usage de mes jambes ? » plaisanta t il ensuite

« Ce qui est perdu une fois est perdu à jamais » rétorqua froidement Harry « Telle est la règle il n'y a aucune exception. »

Prenant le pion des mains de l'homme, il le posa sur la bonne case, le garçon reprit avec un sourire narquois :

« Vous vous retrouvez consumé par les flammes du bûcher »

L'homme trouva que l'ambiance dans la pièce très inconfortable, tout d'un coup. Il n'avait jamais imaginé que sa rencontre avec l'héritier de l'une des familles les plus fortunées du monde magique anglais serait aussi étrange. Le garçon ressemblait physiquement beaucoup à son père, il avait pu voir des photos du défunt Lord Potter et de sa défunte épouse.

Harry était un garçon d'une taille entrant dans la moyenne de son âge. Il avait la peau un peu rosé, mais ça n'enlevait en rien la beauté qu'on savait ne faisait que germer. Ses yeux verts rappelant le sort de la mort étaient hypnotisant et vous donnait l'impression d'être une mouche face à lui. Ce qui était très déstabilisant quand on savait qu'il n'avait que 10 ans et atteindrait ses 11 dans deux semaines. Ses cheveux noirs en bataille étaient la preuve qu'il était bien un Potter, c'était un trait physique qui passait de génération en génération, tout comme les Malfoy étaient blonds et les Weasley roux. Les Potter étaient aussi connus pour avoir une mauvaise vue, mais il semblait que le garçon ait fait une correction à ce niveau là.

Son maintient était le fruit d'une éducation venant de la noblesse sorcière. Le jeune brun était assis jambes croisées, le dos bien droit, les bras posés sur les accoudoirs. Il dégageait beaucoup de confiance en lui pour son âge, mais quand on était à la tête d'une telle fortune qui ne l'était pas.

Son collègue lui avait dit que les frères Black s'occupaient des affaires de l'héritier jusqu'à ce qu'il atteigne sa majorité. Mais la réalité était tout autre, le fait était que le jeune Potter avait déjà un pied dans son empire et donnait déjà quelques indications sur ce qu'il voulait ou pas qui se fasse. Il ne pouvait pas faire personnellement de démarches administratives ou commerciales, mais beaucoup savaient ou soupçonnaient que les ordres venaient de lui par le biais d'un de ses oncles. L'enfant avait un don pour ce qui était des bonnes affaires. Pour le moment il n'avait fait que fructifier ce qu'il avait déjà et commençait juste à regarder vers d'autres secteurs, mais ses pas étaient encore timides.

Monsieur Dawson était venu pour le convaincre de faire le grand plongeon. De le laisser avoir une place de conseiller auprès de lui. S'il pouvait avoir sa confiance, le reste de la famille suivrait, Potter était un petit prince à qui on cédait tout visiblement.

C'était pour cette raison qu'il avait fait en sorte que sa venue coïncide avec l'absence des hommes Black. Il se doutait bien que l'enfant ne serait pas entièrement seul, mais un elfe ou une domestique n'était pas un obstacle dans ses ambitions.

Il ne devait pas être difficile de convaincre un gamin tout de même et de le corrompre encore moins. Il avait déjà en tête quelques jouets et friandises qui pourraient éventuellement lui plaire.

« On dirait bien que j'ai perdu » annonça nerveusement l'homme d'affaire « Après tout je ne peux pas ressortir vivant d'une telle expérience »

« Les gamins monsieur aiment les jeux par dessus tout, mais cela va s'en dire, je ne vous apprend rien. Le jeu n'est pas terminé. C'est à mon tour de jeter les dés, ils nous faut aller jusqu'au bout quelque soit l'état dans lequel nous nous trouvons. » répliqua moqueusement l'héritier

L'invité perdit de ses couleurs ce garçon sait il lire dans les pensées? paniqua t il.

« Monsieur Dawson, est ce que tout va bien ? Vous êtes bien pâle tout d'un coup » s'enquit Andromeda

« Euh, j'ai juste un petit peu chaud, rien de grave rassurez vous. »

« Prenez donc ce verre d'eau, il est frais et vous fera du bien » suggéra la sorcière.

« Merci lady Black »

A peine l'homme d'affaire eut il fini de boire que sa vision se troubla et qu'il eu l'impression que sa langue chauffait de façon alarmante. Il regarda horrifié ses hôtes, qui ne dévièrent pas du regard et se contentèrent de l'observer calmement. Il tenta de se lever pour quitter la pièce, mais ses jambes refusèrent de bouger.

« On vous a prévenu monsieur Dawson, vous avez perdu l'usage de vos jambes. » rappela la voix doucereuse de la femme.

« Et vous commencé par être consumé par les flammes du bûcher. » continua le garçon en présentant un fiole « C'est la potion appelée flamboyant, la personne qui l'ingurgite se transforme en torche humaine. Incolore, inodore et ne laissant aucune trace. Ironique quand on demande un rafraîchissement , vous ne trouvez pas ?

Mais parlons sérieusement, monsieur Dawson, vous vouliez me voler et créer une société fictive soit disant en Amérique latine. Je sais également que vous n'êtes pas à votre premier coup d'essai, vous avez déjà réussi à me voler une part dans mes bénéfices, il semblerait que vous soyez quelqu'un de gourmand. Mais celui pensait prendre est pris. Remerciez moi pour la pitié que j'éprouve pour votre famille en n'allant pas leur réclamer mon dû et les dépouiller pour qu'ils se retrouvent à la rue. Imaginez vous votre fille de sept ans dans les quartiers de l'Allée des Embrumes ? On ne se moque pas impunément de moi et de ma famille, monsieur Dawson. Vous avez bien deviné cependant, vous avez perdu, vous n'irez pas plus loin dans le jeu. »

Pour illustrer ses propos, Harry jeta les dés qui indiquèrent le nombre exacte pour atteindre la dernière case du jeu.

L'homme voulu s'exprimer mais son corps s'enflamma et puis ce fut le troue noir pour lui.

Andromeda se leva gracieusement de son fauteuil et agita sa baguette au dessus de leur victime. Elle prononça plusieurs sorts avant de se tourner vers son roi.

« Il se souviendra juste d'avoir perdu la partie et de vous avoir impatienté avec son projet. Quelques jours plus tard, en voulant vous proposez un autre de ses projets, il dira aux autorités qui le retrouveront dans ce triste état, qu'il a été violemment attaqué. Ils étaient au moins quatre et ses agresseurs trouvèrent de très bon goût de lui donner des couleurs plus chaudes sur le corps. Les rues de Londres ne sont plus aussi sûres qu'auparavant, il semblerait. »

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James Potter avait expliqué à sa femme, le pouvoir que détenait la famille Black et ce qui se passait quand un membre trouvait celui qu'il considérait comme pouvoir être le leader du monde magique. Pendant plusieurs siècles, la famille avait été silencieuse car ne trouvant pas ce qu'elle cherchait. Des ministres élus par la population étaient donc venus remplacer la place vacante au pouvoir. Petit à petit les faiseurs de rois furent oubliés, sauf par certaines familles qui étaient aussi vieilles que les Black et faisant parti de leur cercle.

Les membres de cette famille ne furent pourtant jamais très loin du pouvoir, ils conseillaient les secrétaires d'état ou le ministre lui même.

Le défunt lord Potter avait donc confié à sa femme que Sirius avait vu en leur fils ce leader attendu. Bellatrix considérait que c'était Voldemort et pour le moment il ne pouvait être dit qu'elle avait fait un mauvais choix puisque, le Lord Noir avait prouvé à quel point il pouvait être puissant. De plus il avait été reconnu comme étant aussi puissant sinon plus que Salazar Serpentard lui même.

Lily avait donc décidé que pour aider son fils a devenir un bon roi, comme le nommait Sirius, elle pouvait laisser dans un journal les opinions qu'avait une née moldu sur la société magique. Les temps n'étaient pas sûrs, si elle n'avait pas la possibilité de le dire de vive voix, au moins il resterait une trace de ses pensées.

Quand Harry eut sept ans, son parrain lui présenta le journal. Il le lut attentivement avec même une certaine révérence. Il n'y avait pas de portrait de Lily Potter, seulement des photos, ce qui avait quelques peu attristé le garçon car il aurait aimé entendre la voix de celle qui s'était sacrifiée pour lui. Sirius avait réalisé en parti son souhait en lui présentant un souvenir de sa mémoire dans une pensine.

Les remarques de la défunte sorcière rousse avaient donné pas mal d'idées à son fils. Il savait qu'il serait amené à faire des grandes choses dans sa vie, bien que sa famille autour de lui ne voulait pas lui mettre la pression, il sentait cette urgence en lui à placer ses pions des maintenant sur l'échiquier du pouvoir.

Parmi les remarques qui avaient été faite, il y avait celle portant sur la place des nés moldus, de la façon dont on les faisait découvrir le monde magique. Généralement, une sorcière soit du ministère, soit de l'école de la sorcellerie elle même venait à la rencontre des parents de l'enfant pourvu de pouvoir magique. Lily avait fait la connaissance du professeur Mcgonagall. Elle était restée plusieurs heures chez elle pour lui expliquer à elle et ses parents ce qu'elle était vraiment et la raison de sa venue. Quelques jours plus tard ils étaient tous allés au chemin de Traverse avec une autre famille dans la même situation que la leur, cependant après les explications données lors de ces deux entrevus ils avaient été laissés à eux même.

Après quelques recherches Harry, Sirius et Regulus avaient constaté que les nés moldus composaient un tiers de la société sorcière et qu'il était fort peu productif de les mettre de côté. Ces sorciers avaient des connaissances sur les deux mondes qu'ils côtoyaient, c'était un atout non négligeable. Mais les Sangs purs au pouvoir étaient aveuglés par leur arrogance. Leur ignorance avait permis à Voldemort de mieux les effrayer de ce que pouvait être la menace des sans magie.

Il ne parlait que de danger et sa seule solution avait été l'éradication. Attaquer avant de l'être. Une solution qu'Harry et les siens ne voulaient pas suivre, car elle coûterait bien trop cher à leur communauté. Il y avait environ deux cents millions de sorciers et d'êtres magiques sur la Terre contre des milliards de moldus. Le brun était pour un renforcement des protections, une évolution vers la modernité. Il espérait au contraire avoir une solution magique contre chaque technologie moldu. Un équilibre serait ainsi établit et dissuaderaient les sans magie de les attaquer si un jour ils apprenaient leur existence.

Harry avait donc en plus de son éducation magique eu celle moldue. Sa mère de toute manière l'avait demandée dans son testament et pour ça le garçon lui était reconnaissant. Il pouvait voir par lui même, comparer et mieux agir pour le futur il l'espérait.

L'année dernière il avait déjà fait un pas dans ce qu'il ambitionnait. Avec sa tante Andromeda qui s'occupait plus de l'aspect social de sa personne, ils étaient allés à la rencontre des nés moldus qui allaient bientôt rentrés à Poudlard. Lily Potter avait dit dans son journal que le professeur Mcgonagall les avait amené le 15 août voir la premier fois le monde magique. Sirius lui avait ensuite dit que cette femme était très encrée dans les habitudes et qu'il ne serait pas surpris qu'elle fasse ce parcours chaque année à la même date.

Il avait eu raison, ainsi Harry et Andromeda avaient été à la rencontre l'air de rien, d'un groupe que guidait le professeur de métamorphose.

Aujourd'hui encore, le duo comptait répéter la stratégie avec comme très bon motif le fait que le garçon faisait également ses courses pour sa rentrée.

« Minerva, bien le bonjour. C'est un plaisir de vous rencontrer ici. » apostropha lady Black

« Andromeda, monsieur Potter. » salua t elle

« Madame Mcgonagall» répondit le garçon en prenant sa main et embrassant l'air au dessus comme le voulait la coutume.

« A ce que je vois vous faites visiter aux nouveaux venus notre monde. » constata en souriant Andy, en regardant par dessus l'épaule de son interlocutrice.

« Oui, permettez moi vous présenter la famille Granger dont leur fille Hermione sera notre nouvelle pensionnaire cette année, la famille Thomas et leur fils Dean, la famille Spoon et leur fils Octave, la famille Jasmin et leur fille Audrey et la famille Brooks et leur fille Marianne. Messieurs dames voici lady Black et son neveu Harry Potter. »

La sorcière avait serré la main à tous les parents et enfants, de même que le brun. Ils savaient que Minerva ne faisait pas étalage de leur statut ce en quoi ils étaient reconnaissants. Ça facilitait leur approche. Harry avait eu pendant plusieurs années des difficulté à se présenter dans un lieu public sans que ça ne tourne pas à l'émeute. Sirius avait dû laisser un message dans le Daily Prophet :

En tant que tuteur légal de Harry James Potter-Black, moi Sirius Orion Black je me permets de m'exprimer sur l'incident qui s'est déroulé au Chaudron Baveur le 4 mars 1987.

Si notre chère communauté en la date du 31 octobre 1981 a vu son cauchemar prendre fin par la défaite tant espéré du Lord Noir, il débuta pour celui en qui nous sommes très reconnaissant. Harry n'avait qu'un an et trois mois quand il vainquit Celui Dont On Ne Pouvait Pas Prononcer Le Nom, mais cela ne fut pas sans un grand sacrifice, la vie de ses parents James et Lily Potter.

La joie que vous éprouvez tous à l'annonce de cette date, ne peut être pleinement éprouvé par Harry pour qui cela signifie le début de son statut d'orphelin et de plusieurs mois de douleurs aussi bien physiques que mentales des suites des blessures issues de la confrontation.

Même si les souvenirs de cet événement sont amers, en voyant autant de sourires lui être présentés et de mains tendues pour le remercier, Votre Sauveur ne peut s'empêcher de se sentir heureux d'avoir au moins empêcher que d'autres enfants et parents ne vivent une tragédie similaire à la sienne.

Cependant étant un de ses gardiens, je ne peux m'empêcher de m'indigner face à certains comportements. Être reconnaissant est une chose, mais tout enthousiasme doit se faire avec modération. Harry le 4 mars n'a pas vu des personnes heureuses de le rencontrer, mais une meute de loups déchaînée. L'incident a eu pour conséquences de nombreux blessés, parmi eux le propriétaire du Chaudron Baveur, Tom, dont je ne serai jamais assez reconnaissant d'avoir tout fait pour protéger celui que je considère aujourd'hui comme mon propre fils et qui porte dorénavant mon nom.

J'espère qu'à l'avenir cela ne se produira plus, sinon des mesures plus drastiques seront prises et ce avec l'aide des aurors. Je puis vous assurez que ce n'est pas avec seulement quelques blessures que les instigateurs de ce genre de cohues repartiront.

Un secrétaire était déjà en charge pour répondre aux courriers, il en avait fallut un deuxième après la publication pour répondre aux lettres des admirateurs qui s'excusaient et signaler celles qui étaient dangereuses. Les cadeaux étaient tous vérifiés au moins trois fois avant d'être présentés au garçon. C'était l'idée d'Andy de maintenir un tel lien avec la communauté. Il ne fallait pas que Harry passe pour quelqu'un de hautain, mais pratiquement pour un ange, il fallait toujours avoir un œil sur l'avenir.

« Nous étions en train de faire les courses avec mon neveu pour sa rentrée. Permettez à ce qu'on se joigne à vous ? C'est une bonne occasion de se faire des camarades et de connaître quelqu'un de leur âge venant d'un monde différent. »

Lady Black avait cette qualité d'avoir l'approche avenante et de rendre difficile toute réponse négative à son encontre. De toute façon par principe il était impolie de dire non à un Black sauf si bien sûr on n'était pas du même bord politique.

Depuis quelques années les sorciers avaient bien remarqué que cette noble famille avait repris en puissance et en prestige. En premier grâce à Sirius qui avait reçu l'Ordre de merlin à la fin de la guerre et qui occupait les sièges de chef des familles Potter et Black au Wizengamot. Regulus ensuite après avoir été libéré de toutes charges contre lui, comme bien d'autres mangemorts. A la différence que lui n'avait pas/plus de marque à la plus grande surprise pour certains. Le jeune homme chercha à gonfler les coffres de sa famille et celle de son neveu à travers divers transactions financières. C'était principalement lui qui s'occupait de l'aspect commercial et financier.

Enfin Andromeda, après le meurtre de son mari qui était un né moldu et de sa fille qu'elle avait perdu en couche, elle s'était rapprochée de ses cousins. Tout comme les deux hommes, elle avait reconnu Harry comme son leader attendu, elle avait réintégré l'arbre généalogique de la famille et faisait office de figure maternelle dans le groupe. Elle s'occupait de tout ce qui était réceptions et image public de la famille.

« Vous pouvez me poser les questions que vous voulez » proposa Harry aux nés moldus « On pourra ainsi échanger nos impressions sur les deux mondes. »

« Personnellement je ne suis pas encore remise du choque d'apprendre que je suis une sorcière, mais en même temps je trouve ça tellement fantastique ! Je pensais en premier que j'avais peut être un don surnaturel comme on voit parfois dans les séries, mais de la magie ! J'ai envie de faire tellement de chose, de tout savoir pour ne pas faire de bêtises. » s'excita Hermione

« Tu exprimes assez bien ton enthousiasme en tout cas » sourit le brun « J'espère que tu vivras une belle expérience dans ce nouveau monde. Juste un conseil tout de même, ce que vous allez découvrir ici est commun pour beaucoup car ils y sont nés. Il se peut que certains s'agacent de votre émerveillement. C'était un peu si je complimentais à profusion une télé ou un téléphone. Pour vous il n'y a rien de plus banal que ça, mais pour un sorcier je peux vous assurer que c'est un choc. Du moins pour ceux qui s'intéressent aux coutumes moldus. »

« Je savais que j'étais un sorcier, ma mère était sorcière, mais elle est morte quand je n'avais que quatre ans. Mon père qui est moldu, si j'ai bien compris l'expression pour ceux dépourvu de pouvoir magique, était au courant du statut de ma mère mais n'était jamais venu ici. » expliqua Dean

« Hum, donc tu es ce qu'on appelle ici un Sang mêlé. »

« Un Sang mêlé ? » demanda Octave

« Oui dans la société sorcière, on catégorise les personnes par le sang en trois types. Nous avons les Sang Purs, ce sont des sorciers et sorcières issus d'anciennes familles et quand je dis ancienne je parle en siècle. On les dit purs parce qu'ils ne sont jamais liés ou unis avec une personne qui n'était pas de la même catégorie qu'eux.

Personnellement je les considère comme les gardiens des coutumes sorcières. Leurs bibliothèques personnelles regorgent des mémoires de ceux qui nous ont précédés et qui ont fait évolué notre société.

Viennent ensuite ceux qu'on appelle les Sangs mêlés. Ils sont le fruit de l'union entre un Sang pur et un/une né(e) moldu ou un tout simplement un moldu.

Je suis un Sang mêlé comme toi Dean, mais mes parents étaient tous les deux sorciers.

Enfin, les nés moldus, c'est à dire vous, sont ceux dont les parents n'ont pas de magie. Je pourrai rajouter une quatrième catégorie, mais la société sorcière ne les compte pas. Ce sont les cracmols, ce sont les personnes dont les parents sont magiques, mais qui eux en sont dépourvus. C'est l'inverse des nés moldus si vous voulez. »

« Ils sont rejetés ? » demanda inquiète Audrey

«Franchement, oui. A leur majorité il n'est pas étonnant de les voir quitter leur maison familiale définitivement et de couper les ponts avec leur famille pour aller vivre dans le monde moldu. Mais ne parlons pas déjà des mauvais aspects, je ne veux pas être tenu pour responsable de votre désertion » plaisanta Harry sur la fin.

« As tu déjà vu l'école Poudlard ? » interrogea Marianne

« Non c'est la tradition, on ne découvre l'école que lorsqu'on y entre. Nos parents nous laisse la surprise et nous donne envie d'y aller depuis notre plus jeune âge parce qu'ils relatent leur aventures au sein de cet établissement. »

Le groupe s'arrêta dans différentes boutiques pour acheter les fournitures. Harry surprit son futur professeur de métamorphose, quand il conseilla à ce qu'ils n'achètent pas dans le monde sorcier les télescopes . D'après le journal de sa mère, ceux moldus étaient mieux. Devant l'hésitation des adultes, le brun s'était engagé à acheter celui sorcier à ses camarades s'ils étaient insatisfaits après le premier cours d'astronomie.

Le brun avança ainsi que ce serait une bonne raison de se revoir lors d'un prochain rendez vous avant la rentré, pour faire le reste des achats. Et cette fois ci être celui à qui on ferait visiter le monde moldu. Il pouvait se débrouiller tout seul, mais ce n'était qu'un prétexte pour créer des liens.

Quand ils se présentèrent devant la boutique de Olivander, Andy stoppa le groupe :

« Les baguettes chez les sorciers sont vues comme quelque chose de très personnelle. Par exemple il est très incorrecte de demander à un sorcier de quoi est composé sa baguette. La première raison est qu'en sachant sa constitution vous pouvez savoir à quel type de sorcier vous avez à faire, ce qui peut être un atout si un jour vous faite un duel avec cette personne. J'admets qu'il faut une bonne connaissance en matière de composition de baguette magique, mais un livre peu suppléer à cette lacune. La seconde raison est parce que votre baguette vous représente, elle sera votre meilleure amie à l'avenir. Je ne pense pas que vous voudriez qu'on sache vos secrets sans votre autorisation au préalable.

C'est aussi la raison pour laquelle quand on brise une baguette magique, ça a un symbole fort. Il se peut que ça arrive par accident et là le choc sera ….un peu moins rude. Mais quand c'est sciemment fait il est dit qu'on ressent quelque chose au fond de soi de fort désagréable. Quand une baguette est brisée elle n'est pas réparable. Ce qui est perdu une fois est perdu à jamais, telle est la règle, il n'y a pas d'exception. Vous pourrez toujours en avoir une autre, mais elle ne sera jamais celle qui vous aura fait découvrir votre magie et devenir qui vous êtes.

Pour respecter cette tradition sorcière, je me permets de vous demander à ce que nous attendions dehors quand l'un d'entre nous est à l'intérieur. »

Minerva rougit légèrement, elle n'avait jamais fait fie de cette tradition avec les nés moldus . En même temps il est vrai qu'elle était la seule sorcière sur les lieux et qu'elle savait pertinemment qu'elle n'utiliserait pas cette connaissance à l'encontre d'un de ses élèves. De plus en n'ayant pas parlé de cette règles aux précédentes familles, les nés moldus n'eurent jamais à l'esprit de retenir la composition des baguettes des autres pour les utiliser à des fins malveillantes. Cependant, cela expliquait certaines querelles au sein de l'école, quand un élève ignorant de cette règle avait la mal chance de poser la question.

Andy n'aurait pas été à cheval sur cette règle, si Harry n'avait pas été présent. Ces futurs élèves allaient bientôt savoir qui il était vraiment et elle ne voulait pas que des informations strictement personnelles soient publiées dans les journaux. De plus, Minerva était loyale à Dumbledore et si la jeune femme n'avait rien contre ce sorcier respectable, elle savait tout comme Sirius et Regulus qu'il avait ou aurait sûrement des projets pour Harry. Tout comme eux, il n'était pas entièrement certain de la défaite pleine et entière de Voldemort. Regulus avait trouvé un Horcruxe qu'il avait pu détruire, pas avant plusieurs essais infructueux, avec le Fiendfyre.Il y en avait sûrement d'autres.

« C'est à notre tour Harry » annonça sa tante après que la famille Brooks soit sortie.

« Ah monsieur Potter et lady Black. » s'écria un homme de petite taille, les cheveux un peu en bataille et les yeux brillants étrangement.

« Harry, je te présente Monsieur Ollivander. »

« Monsieur » salua poliment le garçon.

« Je propose à ce que nous nous y émettions » proposa Andy, coupant une future réplique du vendeur.

« Oui, bien sûr. »

Vingt minutes plus tard le choix n'était toujours pas fait. Les baguettes se succédaient les unes après les autres, mais aucune ne répondaient convenablement.

« Hum... vous êtes quelqu'un de difficile monsieur Potter, mais ne vous inquiétez pas on trouvera ce qu'il vous faut...Peut être que celle ci » murmura t il sur la fin en présentant une baguette

S'il y eu une réaction plus vive qu'avec les précédentes, elle n'était pas celle qui lui fallait non plus.

« Hum...presque mais pas tout à fait. Sachez monsieur Potter que cette baguette est la sœur de celle qui vous a fait cette cicatrice. Je vous demanderai quand même de la prendre en plus de celle qui répondra réellement à vous. J'ai le sentiment que bien qu'elle ne soit pas celle qui vous faut, elle vous représente en partie et qu'elle n'ira à personne d'autre de toute façon. Bien sûr ça restera entre nous, il est interdit d'avoir deux baguettes comme vous le savez. »

Dix minutes plus tard, celle attendue fut enfin présentée au garçon. Elle avait une design original.

« 25 cm, du bois de chêne rouge, idéal pour les duels, aime les sorciers rapides, convient parfaitement à ceux ayant l'esprit vif et adaptable. La ligne argenté qui l'entoure est un autre type de bois, qui a changé de couleur quand il s'est fondu au bois principal. C'est de l'acacia, connu pour être très sélectif dans son choix de sorcier, il ne souhaite être que dans la main des plus doués car ils toucheront à tous les domaines et ne se spécialiseront pas forcément que dans un. D'une certaine façon vous avez une baguette personnalisé monsieur Potter, car je doute qu'une autre personne puisse l'utiliser correctement. A l'intérieur il y a du crin de Sombral. Ça ne me surprend guère vous êtes le seul que je connaisse ayant survécu à un sortilège de la mort.

Il semblerait que j'ai encore le plaisir d'être devant un futur grand sorcier. On attend de grande chose de vous, monsieur Potter. Seront elles aussi terribles que celles de celui que vous avez vaincu ? L'avenir nous le dira, mais ce seront de grandes choses pour sûr. »

Andy avait du mal à cacher un sourire triomphant et fier, son corps vibrait d'excitation. Elle lança rapidement un sort à la porte d'entrée pour la bloquer, avant de poser un genoux à terre faisant s'étaler harmonieusement sa robe autour d'elle. Elle savait qu'Ollivander ne dirait rien, il était lié par le secret de tout ce qui se passait dans sa boutique, c'était la raison pour laquelle il avait une protection particulière autour de lui.

« Mon Roi » murmura t elle presque avec adoration

Harry sourit doucement avant de tendre la main et de relever la tête de sa tante :

« Cette baguette, non, ces baguettes ne sont que la confirmation de ce que nous savions déjà. Je ferai en sorte d'accomplir mon devoir en donnant le meilleur de moi même. Elles seront là pour me rappeler de ne pas dévier de mon chemin. Tout comme toi ma tante, ainsi que Sirius et Regulus. »

« Je vous servirai sans faillir, vous protégerai de vos ennemis, je serai votre bras armé dans vos batailles, vos oreilles pour déceler les mensonges, vos yeux pour constater les tromperies et votre voix pour retransmettre vos ordres. » récita t elle en réponse, une lueur sauvage brûlant dans ses yeux.

To be continued..


(1) musique de Yiruma

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