Disclaimer: tout à JK Rowling! Sauf le personnage de Ange, bien sûr.
Alors voilà. Je fais un complexe d'infériorité très grave, je suis atteinte de mythomanie et je suis dépressive. Je ne supporte pas ma vie. C'est pour ça que le personnage principal de cette histoire porte mon nom d'auteur. Nan, je rigole bien sûr! En fait, ce personnage a toujours été mon préféré parmi mes "créations", j'ai donc adopté son nom pour pseudonyme. Alors forcément, il va se passer plein de trucs dans cette fanfiction, je vais tenter un dix chapitres. Si vous vous ennuyez, reviewez le surtout! SInon, vous faites ce que vous voulez, hein. Mais bon, vu que je suis dépressive, ce serait bien de me montrer de l'attention. Haha! Allez, bonne lecture. Et vous inquiétez pas, y aura du Drago, du Pote Potter, chouia Voldy sa mère, et pas mal de quidditch. De toutes façons, vous allez kiffer Ange. C'est obligé!
Prologue :
Le soleil se levait paresseusement sur la banlieue londonienne. Et tout autant paresseusement, Harry Potter se retourna, cachant son visage de la fenêtre. Son bras vint s'enrouler comme tous les matins autour de la fine taille de Ginny Potter. Hmmm, quel doux nom, ce « Potter » lorsqu'il venait s'accoler à Ginny. Il se colla plus à elle en l'embrassant doucement dans le cou et elle sourit, se retourna pour lui faire face et, en plantant ses yeux dans ceux de son merveilleux mari elle déclara :
« Harry, chéri, tu ne te souviens pas ce dont on a parlé hier ? Allez, c'est le moment mon homme… »
Harry fronça le nez (reste à savoir si la raison était l'haleine matinale de Ginny ou la mission qui lui était incombée), embrassa doucement sa femme, et fila sous la douche. Celle-ci paressa encore un moment puis se leva, enfila sa nuisette et son déshabillé, pour descendre dans la cuisine afin de préparer le petit-déjeuner.
Harry la trouva là, pieds nus et adorable, un toast en main, finissant de verser le café dans leurs tasses. Il avait retrouvé son sourire quasi-permanent depuis la fin de son deuil après-guerre (Ginny l'avait tellement aidé !). Il but son café, embrassa la joue de sa femme, monta se brosser les dents et tenter une dernière fois de se coiffer, puis redescendit pour enfiler son manteau. Dehors, il faisait gris et froid. Sacrément froid même.
Serrant les dents, Harry déclara à sa femme, avant de franchir le seuil de leur jolie villa :
« J'ai décidé qu'ajourd'hui une vie changerait, chérie ! La vie de cette maudite Lapuce. »
Ginny éclata de rire devant son air un peu grognon et le laissa sortir dans le froid.
Dehors, Harry, la baguette en main, tourna une fois sur lui et disparut dans une envolée de cape digne du plus grand – et défunt - Severus Rogue. Il atterrit en Roumanie, chez un Charlie Weasley qui rentrait épuisé de ses enclos. Lorsqu'il trouva son visiteur devant la porte d'entrée de la maisonnette, il soupira bruyamment.
« - Salut, Harry. Non, je ne t'emmènerai pas chez elle et non je ne te dirai pas où elle est, ni ce qu'elle fait. C'est non.
Charlie, fit un Harry pas le moins du monde atteint par ce petit discours, cette fois c'est différent.
Bien sûr, comme la fois d'avant et aussi c'elle d'avant. Tu diras à Ginny que je vais finir par être vexée de ne jamais recevoir de visite de courtoisie de votre part ! A croire que cette maudite Lapuce attire bien plus votre attention que votre propre famille, bande d'ingrats !
Bien sûr Charlie, je suis persuadé que tu es vexé. Mais écoute-moi. Drago quitte l'équipe des Harpies pour rentrer dans la mienne. Et c'est lui qui l'a recommandée. Ils ne veulent personne d'autre. Et ça fait déjà trois ans qu'ils l'attendent ! Ca fait même la une des magazines de quidditch ! Ange Lapuce, celle qu'on appelait la Princesse des Serpentard, encore et toujours attendue par les Harpies de Holyhead. Personne n'a oublié ses prouesses sur un balai ni ses stratégies très inventives. Cette image a dépassé celle de son rôle dans la guerre, et depuis toujours. En plus, cette fois-ci, Drago ne sera pas dans son équipe, mais chez l'adversaire, elle pourra le détruire en toute tranquillité. Sans oublier que c'était leur rêve à eux deux de devenir joueurs professionnels. S'il s'est permis de le devenir sans elle, alors elle le peut aussi.
Tes arguments sont bons. Mais ne lui dis surtout pas qu'elle est recommandée par la fouine !
Alors, ça veut dire que tu m'y emmènes ? Demanda Harry des étoiles pleins les yeux. »
En grognant, Charlie lui tendit le bras et ils disparurent à nouveau, pour se matérialiser dans un pays gelé. Il n'y avait pas d'autres manières de le décrire. Du blanc partout, à tel point qu'ils en avaient mal aux yeux. Un chalet derrière eux, et un peu de brouillard, mais on ne voyait rien d'autre.
Jusqu'à ce qu'un bruit sifflant résonne. Ils eurent l'étrange impression d'être survolés par une masse gigantesque.
« Harry, va t'installer dans le salon et cache toi surtout, elle arrive. »
Un bruit sourd se fit entendre, ainsi que le craquement de la neige. Mais très amplifié, comme si une centaine de pieds venaient de la faire crisser en même temps. Au travers du brouillard, par la fenêtre, Harry distingua la silhouette élancée, extrêmement mince, les cheveux noir corbeau, et à mesure qu'elle se rapprochait il se dit qu'elle n'avait pas trop changé. Ses hanches balançaient toujours autant, elle portait une combinaison particulière, noire, avec des bottes et des gants. Son visage, au teint de lait, était mangé par de grands yeux – dont la forme rappelait celle du serpent – couleur bleu-vert, elle avait les pommettes hautes et presque saillantes, le front droit, un nez noble et un tout petit peu retroussé, les sourcils très dessinés, une bouche moqueuse (il y flottait perpétuellement un sourire en coin) couleur sang, le menton peu prononcé, les cheveux ondulés. Sur son épaule droite il y avait une petite forme qui à première vue ressemblait à un hibou.
Elle salua Charlie d'un clin d'œil et le tira vers le chalet. Harry s'éloigna de la fenêtre et resta inaperçu. La porte fut poussée. Les bottes enlevées. Et Charlie Weasley n'eut pas réellement le temps de dire ouf avant d'être plaqué contre le mur le plus proche. Malheureusement, ce mur se trouvait tout près de Harry.
Harry, éberlué, regardait les deux soit-disant meilleurs amis se dévorer littéralement la bouche – ou plutôt Charlie Weasley, le dresseur de dragons, l'homme dangereux à l'air dominateur se faire pitoyablement dominer par une frêle jeune femme.
C'est alors que, réaction naturelle, il toussota.
Ange n'avait pas vraiment l'habitude d'entendre toussoter alors qu'elle s'occupait du cas Weasley. Vraiment pas en fait. Surtout quand personne n'était censé savoir où elle habitait à part Charlie Weasley. Donc il n'aurait dut y avoir personne dans ce salon… Elle pivota sur ses talons et dégaina sa baguette magique si rapidement que Harry eut réellement peur.
« Potter… »
Si Harry n'avait pas su ce qu'il savait il lui aurait fait la réflexion qu'elle ressemblait étrangement à Drago Malefoy lorsqu'elle avait un tel faciès. Mais sachant ce qu'il savait, il se contenta de sourire.
Ange le détailla une seconde puis se tourna vers son « meilleur ami ».
« Weasley … ? »
Le dit-Weasley s'éloigna tranquillement du mur et tenta de se rhabiller, pour se diriger vers Harry.
« - Tiens, Harry, ça fait lo…
CHARLIE NE TE MOQUE PAS DE MOI !
Salut Ange, j'ai une proposition à te faire. »
Résignée, Ange s'en alla chercher une bouteille de Pur-Feu, trois verres, serra la main de Harry fit léviter le tout sur la table, et se servit.
« J'écoute ta proposition, Potter. »
Harry leva les yeux au ciel devant tant de froideur.
« - Les Harpies t'attendent, Ange.
C'est bien, ça fait trois ans qu'ils m'attendent, Harry.
Sauf que cette fois, ils te veulent en tant que remplaçante de Drago Malefoy qui vient d'être acheté par les Canons de Chudley. Titulaire directement. »
Elle haussa le sourcil gauche. Au moins semblait-elle intéressée, se dit Harry. Il continua sur sa lancée.
« Tu pourras détruire en toute tranquillité Drago Malefoy puisqu'il sera dans l'équipe adverse, tu vas être reçue comme une princesse, et tu vas enfin réaliser ton rêve, puisqu'après tout Malefoy s'est bien permis de le faire de son côté. Oh, et je t'ai apporté ça. »
Il lui tendit un exemplaire du magazine Quidditch. En première page, il y avait une photo de Ange, âgée de 16 ans, juchée sur un Nimbus 2001 qui filait à toute vitesse au-dessus du stade de Poudlard, vers un souaffle qui tombait non loin d'elle. Dans une volte complexe, elle attrapait la balle, et le cycle recommençait. Au-dessus de la photo figurait le titre de l'article : « Après deux ans d'attente, la Princesse des Serpentard, héroïne de guerre, disparue sans laisser d'autres traces que celle de sa bonne santé, acceptera-t-elle enfin la proposition des Harpies ? Voir en p.2»
Et en dessous : « Pour en savoir plus sur le transfert de Drago Malefoy, allez en p. 3 »
Elle grogna en voyant son nom quasiment associé au sien, puis rendit l'exemplaire.
« Je vais y réfléchir. »
Sur ces propos, un dragon miniature couleur grisaille et blanc, les yeux bleus et très clairs, vint se poser sur ses genoux pour se faire dorloter. Harry comprit que c'était ce qu'il avait d'abord pris pour une chouette.
« Alors toi aussi, tu es éleveuse de dragon ? lui demanda-t-il
Non Harry, moi je suis dresseuse de dragon. Je les monte, je les fais voler, je les vends à des dragonniers qui les font courir pour le sport, qui les utilisent en tant que gardien, ou qui les font travailler. Et Snow Pearl, il est miniaturisé tel que tu le vois, est mon dragon personnel. Comme Pattenrond est le chat de Hermione. Il m'a trouvée, m'a choisie et ne me quitte plus. Alors j'espère que si je dis oui, il pourra venir avec moi ! »
Une semaine plus tard, après avoir trouvé un remplaçant pour son ancien travail, Ange Lapuce transplanait sur le stade de quidditch réservé aux Harpies de Holyhead, Snow Pearl sur son épaule.
