Note de début de chapitre:Je continue mon voyage dans le monde merveilleux des crossover Sherlock...et cette fois c'est avec une autre série anglaise que j'idolâtre, j'ai nommé Doctor Who. Je sais qu'on a beaucoup écrit là dessus, et je dois vous avouer que je n'en aie lu que très peu. J'espère donc ne pas avoir écrit une histoire qui pourrait ressembler à une autre déjà publiée (I cross my fingers!)
L'histoire est donc post The Great Game...et Sherlock n'interviendra que dans le dernier chapitre, je présente mes excuses à tous les fan de notre cher sociopathe (dont moi). Mais c'est plus fort que moi , ça me stresse d'écrire avec lui, j'ai toujours peur de le faire horriblement hors caractère. Et j'adore mettre John Watson au centre de mes histoires, donc voilà...
Il est très probable que tout ceci se termine en pre-slash John/Sherlock, mais pour les allergiques au genre ne vous inquiétez pas, je pense que ça restera au niveau de la « gymnastique mentale ».
C'est le 11eme Docteur qui manipulera les manettes du TARDIS (principalement parce que quand j'ai écris j'adorais l'image de Matt Smith sautillant partout), accompagné de ses fidèles Amy et Rory, qui sont pour moi indissociables.
Disclaimer : Je ne possède aucun de ces personnages que j'adore, ni même le Tardis ou le tournevis sonique du Docteur. Ils appartiennent à Moffat, Gatiss, la BBC, etc.
Sur ce, bonne lecture !
C'était encore le même rêve qui se répétait. Du moins John Watson pensait que c' était un rêve.
Lui et Sherlock étaient au bord d'une piscine, au beau milieu de la nuit. Un homme se tenait devant eux. Moriarty. Celui qu'ils recherchaient depuis plusieurs mois en vain, celui qui avait orchestré un jeu grandeur nature où il mettait en danger des vies humaines juste pour distraire le détective consultant qu'il admirait tant. John n'arrivait jamais à se rappeler la raison qui les avaient réunis tous les trois dans cet endroit improbable, elle lui échappait sans cesse. En tout cas, une veste bourrée d'explosifs – le modus operandi de Moriarty depuis quelque temps-, était posée devant eux. Sherlock avait braqué son pistolet dessus, et Watson avait vite compris . L'explosion leur permettrait peut être d'immobiliser Moriarty le temps que des forces de polices arrivent. Elle les blesserait au passage, voire même les tuerait, mais ils étaient de toute façon déjà pris en joue par des sniper -la prise de risque était donc relative.
Même si il l'avait anticipé, il fut déconcerté par la force de l'explosion. Le médecin avait réussi à s'éloigner suffisamment pour que la bombe ne lui explose pas au visage, mais la déflagration le précipita lui ainsi que son ami dans la piscine. Sous l'eau, le monde extérieur et l'explosion lui paraissaient flous et indistincts, empreints d'un reflet bleuté. Une puissante odeur de chlore le submergeait.
Tout à coup, le rêve changea, pour la première fois depuis qu'il le faisait. Une autre odeur se mêlait à celle du chlore. Un mélange de désinfectant, de latex, de draps fraîchement lavés. Une odeur qu'il reconnaissait entre toutes. Celle de l'hôpital. John ouvrit brusquement les yeux, le temps d'apercevoir une chambre blanche, puis les referma.
La première chose qu'il perçut lorsque qu'il reprit connaissance fut le bip-bip de l'électrocardiogramme qui suivait son cœur, qui accéléra imperceptiblement puis reprit un rythme ordinaire.
La seconde chose, c'était la douleur. Une sensation aiguë qu'il n'avait pas ressenti avec autant de la force depuis la dernière fois où il avait été hospitalisé, à son retour d'Afghanistan. Sa mauvaise jambe lui faisait atrocement mal, et un instant il lui sembla effectivement être revenu à ce moment, où il venait juste de passer du statut de soldat à celui de blessé rapatrié incapable de repartir. Avant que ne se déroule ce qui allait s'avérer être la plus morne et la pire période de son existence. Avant qu'il ne rencontre Sherlock Holmes. A l'instant où cette pensée lui traversa l'esprit, John se demanda où était actuellement le détective consultant qui avait prit une telle place dans sa vie.
Ses yeux s'écarquillèrent de nouveau, essayant de fouiller la pièce. Le lit dans lequel il était allongé occupait une large place, entouré par des rideaux dont la couleur était d'un vert passé. Les murs étaient pour leur part blanc, ou du moins ils avaient du l'être quand on venait de les peindre. A sa droite, une armoire volumineuse dans un plastique de mauvaise qualité était ouverte de manière béante, révélant les quelques affaires qu'elle contenait, et qui était, à la grande surprise de John, lui appartenait. C'est alors qu'il prit conscience de la présence de deux individus assis au bord de son lit. L'un avait des cheveux bruns savamment arrangés, et un costume pour le moins inhabituel orné d'un nœud papillon. Il parlait doucement et faisait des signes étranges à la jeune femme à côté de lui, qui était, si on se fiait aux roux flamboyant de ses cheveux et à son accent, écossaise. Ni l'un ni l'autre ne semblait s'être aperçu de son réveil. John ne savait pas exactement qui il s'attendait à voir à son chevet- Sherlock, il l'aurait voulu, Harry peut être, voire même Sarah-, mais en tout cas, pas deux personnes qu'ils n'avaient jamais rencontré, et qui apparemment ne faisait même pas partie du corps médical, vu leur absence de blouses blanche et le peu de soin qu'ils accordaient à son état. Il se risqua à faire un léger raclement de gorge pour qu'ils le remarque. Les deux levèrent les yeux, étonnés et il demanda alors d'une voix qu'il espérait claire et distincte, mais qui en réalité ressemblait plutôt un à vague grognement :
Qui êtes vous et que faites vous dans ma chambre d'hôpital ?
La suite des événements le surprit quelque peu. Le jeune homme se précipita vers lui en lui serrant la main, suivi par sa compagne qui lui annonça avec un sourire rayonnant qu'ils étaient tous ravis de son réveil. John ne savait que dire. Faute de mieux, il réitéra sa question, avec le plus de conviction dont il était capable. Cette fois, l'homme daigna lui répondre :
Moi ? Je suis le Docteur.
La majuscule était distinctement perceptible. John se renfonça dans son lit, passablement déconcerté. Il avait déjà rencontré des médecins égocentriques, mais celui ci semblait considérer qu'il était le seul dans la profession. Tout en essayant de gommer au maximum le sarcasme dans sa voix, il répondit :
Oh , je vois. Je suis docteur moi aussi. En médecine. Et je suppose que cette jeune fille...il s'arrêta, ne trouvant pas de meilleur terme pour la qualifier, la désigna vaguement de la main, puis reprit. Cette jeune fille, est l'infirmière donc?
Les deux personnes éclatèrent alors de rire simultanément, ce qui étonna encore plus John – il n'avait pas vraiment eu l'intention de faire de l'esprit, et il avait essayé d'être aussi neutre que possible dans son assomption. La jeune fille lui adressa à nouveau la parole, en essayant d'étouffer son rire :
-Je m'appelle Amy Pond. Et ce n'est pas moi l'infirmière ici, c'est Rory.
A ces mots, elle tira un des rideaux, révélant un homme qui leva les yeux d'un journal, adressant un regard de lapin traqué à John qui semblait signifier : Ne me reprochez rien, ce n'est pas moi qui ai demandé à me retrouver ici.
-Quant à moi, reprit le Docteur, je ne suis pas exactement le type de médecin auquel vous semblez faire référence. Je me prénomme le « docteur » plus à titre honorifique qu'autre chose, bien qu'on puisse considérer que je possède un doctorat dans à peu près toutes les sciences inimaginables.
-Je vois, répéta John, alors qu'en réalité il ne voyait pas du tout. La seule chose évidente qui lui apparaissait pour l'instant, c'est que Sherlock devait vraiment être dans un mauvais état. Mycroft était sûrement obligé de rester à son chevet, et c'était pour ça qu'il n'avait pas le temps de se préoccuper des individus louches qui rentraient dans la chambre de John : c'était la seule explication possible à un tel manque de vigilance de la part d'un homme qui les surveillait par l'entremise de caméras de surveillance. John essayait pour l'heure de trouver le bouton rouge permettant d'appeler les véritables infirmiers. Il tourna la tête dans tous les coins de la pièce, avant de le repérer : en haut à gauche de son lit. Sans faire trop de gestes brusques, il se contorsionna pour être en mesure de l'atteindre, pendant que les trois inconnus l'observaient, perplexes, n'ayant manifestement aucune idée d' où il venait en venir. Alors qu'il avait la main dessus et s'apprêtait à appuyer, le jeune homme prénommé Rory lui attrapa le bras doucement :
Ne faites pas ça. Vous allez appeler une infirmière, et nous devrons sortir de la chambre, étant donné que vous n'êtes pas censé recevoir de visite.
Cette fois John n'essaya pas de cacher l'ironie dans sa réponse :
Ah, vraiment ? Eh bien je trouve que c'est une excellente raison d'appuyer sur ce bouton, histoire qu'on vous fasse sortir, vous qui n'avez strictement aucune raison d'être là, et qu'on puisse me dire quel est mon état de santé, qui, bien que ça puisse paraître étonnant m'intéresse quelque peu. Apparemment vous n'avez pas les qualification nécessaire pour répondre à mes interrogations, vu que nous n'avez même pas été capable de repérer que j'étais réveillé.
A ces mots, le Docteur le coupa :
-C'est vraiment ce que vous désirez le plus ? Connaître votre état de santé ? Si c'est le cas, appuyez sur ce bouton, nous partirons avant qu'ils n'arrivent.
John s'apprêtait à l'interrompre en répondant par l'affirmative, puis s'arrêta net. Savoir dans quel état il se trouvait le préoccupait bien sûr, mais pas autant que de connaître celui de Sherlock. Et il avait conscience plus que quiconque que les médecins ou les infirmières n'avaient jamais le temps et l'envie de répondre à ce type de question, trop occupés qu'ils seraient à lui expliquer son cas en employant des mots simples, et à lui tapoter le bras d'un air condescendant en lui assurant qu'il se rétablirait bientôt. John se surprit donc à faire un signe de dénégation de la tête, et à répondre :
-Non, vous avez raison. Ce que je veux, c'est savoir comment va Sherlock.
Il n'osait pas formuler l'hypothèse de sa mort, qu'il savait pourtant plausible. En relevant la tête, il s'aperçut que le Docteur, la jeune fille rousse, et leur ami l'infirmier le regardait en souriant, comme si il venait de leur faire un cadeau de noël. Cette impression était cependant fugace, car tandis qu'ils semblaient réaliser quelque chose, une ombre passa sur leurs visages. Amy se reprit cependant, sourit à nouveau, puis se tourna vers le Docteur, une lueur interrogative dans le regard. John ne savait pas que certains individus pouvaient communiquer par télépathie, à part lui et Sherlock, mais en tout cas cela semblait marcher plutôt bien pour ces deux là, le Docteur répondant par un signe de tête affirmatif à la question non-posée. Fait qui ravit au plus haut point la jeune fille, qui saisit John par le bras avant qu'il aie eu le temps de protester, et commençait à essayer de le tirer du lit, vraisemblablement pour qu'il monte dans le fauteuil roulant disponible à côté. Le médecin commençait à se demander pourquoi personne ne répondait jamais à ses questions. Et également pourquoi un fauteuil roulant était préparé près d'un lit d'une personne qui à priori n'en avait pas vraiment besoin, vu qu'il n'était même pas réveillé. Non en fait il ne voulait pas savoir. Qui sait ce que ces individus avaient fait pour obtenir ce fauteuil ? Ils l'avaient peut être volé à quelqu'un qui traînait dans les couloirs. A la place, il posa une autre question, légèrement paniqué :
Est-ce que je peux savoir ce que vous avez l'intention de me faire faire ?
Nous allons faire mieux que vous dire simplement comme va votre ami. Nous allons vous le montrer.
Je vois. Nous allons sillonner l'hôpital pour aller jusqu'à sa chambre c'est cela ? Tout en restant inaperçus ? C'est un plan brillant, je dois dire.
Vous êtes toujours aussi sceptique, ou c'est seulement parce que vous êtes convalescent ? Sa chambre est juste à côté de la vôtre, je pense que c'est tout à fait faisable.
Nous avons été placés côte à côte ? C'est plutôt un hasard que deux chambre voisines aient été disponibles simultanément.
Le Docteur le corrigea, riant doucement :
Je ne pense pas que le hasard ait grand chose à voir avec. Le frère de votre compagnon a l'air d'occuper une place assez importante dans le gouvernement anglais, et de ne pas vraiment tolérer de refus à ses exigences.
John tiqua légèrement à l'emploi du mot compagnon -il commençait à devenir plutôt paranoïaque sur ce sujet, à cause de toutes les insinuations auquel il avait régulièrement droit sur sa relation avec Sherlock. Un large sourire se forma cependant sur son visage : Mycroft avait donc été actif ses derniers jours et exercé ses petites manigances, et pour une fois, il lui en était plutôt reconnaissant.
Il se laissa donc placer sur le fauteuil par Amy et Rory, puis attendit qu'il le poussent. Apparemment ils n'en avaient pas vraiment l'intention.
Je suis censé m'y rendre tout seul c'est ça ?
Les trois se regardèrent, et c'est finalement le Docteur qui répondit :
Eh bien je pense que tant qu'on peut le permettre, il faudrait mieux éviter que trop de personnes fassent notre connaissance, et surtout pas les frères Holmes.
Bien que cette dernière phrase renforçait considérablement le fait que John Watson avait affaire à des individus plutôt louches, il acquiesça sans trop de surprises. Il s'en doutait un peu. Le médecin entreprit donc de pousser lui même le fauteuil jusqu'à la porte. Arrivé au seuil, Amy vint le rejoindre et lui donna quelques dernières indications :
La chambre est celle a votre gauche, la 325. Une fois que vous aurez pris connaissance de la situation, je pense que ça serait bien que vous reveniez ici, nous vous attendrons.
Et je ne parle pas de vous, si j'ai bien compris ?
Mmh oui, c'est préférable je pense. Bon courage et à tout à l'heure.
John sortit de la chambre, tandis qu'il réfléchissait à cette dernière phrase. Il lui apparut tout à coup que si on n'avait pas voulu lui dire l'état de Sherlock immédiatement, c'était sûrement qu'il était plutôt mauvais, et qu'on estimait qu'il valait mieux qu'il le découvre par lui même. Respirant profondément, il se dit qu'il préférait encore cela à l'inquiétude de ne pas savoir, et il avança jusqu'à la chambre 325. La porte était ouverte, et tout ce qu'il pouvait alors apercevoir était un lit d'hôpital et Mycroft sur une chaise à côté en train de lire ce qui ressemblait visiblement à un rapport. Il continua donc à faire rouler son fauteuil. Alerté par le léger couinement des roues sur le linoléum, Mycroft releva les yeux. Lorsque qu'il aperçut John il parut un instant déboussolé, ce qui était plus ou moins un concept improbable pour un Holmes. Le sourire mi-doucereux, mi-carnassier si familier à John apparut cependant rapidement sur son visage.
Eh bien quelle surprise de vous voir ! Je pensais que vous étiez encore inconscient..quand diable vous êtes vous réveillé ?
Le « j'aurais dû en être averti immédiatement » était quasi-audible. Le médecin ne l'écoutait pas, cependant. Il était arrivé jusqu'au chevet du lit dans cet intervalle, et ce qu'il avait vu l'avait pétrifié.
Le grand Sherlock Holmes était inconscient, plongé probablement dans le coma. Il était sous plusieurs intraveineuses. Par réflexe professionnel, John lui prit la main pour vérifier son pouls, qui était faible et lent, mais toujours présent. Mycroft apparut derrière son épaule.
A quel stade il en est ?
John, je pense que le moment est mal choisi pour vous enquérir de la santé de mon frère. Vous devriez vous occuper de la votre d'abord. Je voudrais bien savoir quel médecin était présent lors de votre réveil et vous a autorisé à sortir
Ignorant sa question, John le coupa :
Je suis médecin Mycroft. Et je sais m'occuper de moi, merci. Dites moi à quel stade de coma est Sherlock. Maintenant.
Stade 2 . Il peut encore réagir aux stimuli nerveux, mais..
Ce n'est pas conseillé et la communication avec le malade est impossible. On assiste à une disparition de la capacité d'éveil du patient, compléta John machinalement.
Il crispa sa main sur celle de Sherlock. L'accumulation de tous ces événements commençaient à lui monter à la tête. Il voulait respirer, prendre l'air, mettre un peu de distance entre lui et ses problèmes. Juste quelques instants. Ensuite il ferait ce qu'il devait faire, à savoir retourner au chevet de Sherlock, lui prendre la main, et attendre son réveil. Car il se réveillerait. Un coma de stade 2 était en général réversible, et beaucoup de patient s'en sortaient rapidement. Ceci était l'explication médicale à sa conviction. L'autre était qu'il n'osait même pas imaginer ce qui se passerait si Sherlock ne se réveillait pas. Sans réfléchir à ce qu'il faisait, il reprit les roues de son fauteuil et commença à faire demi-tour. Lorsque qu'il se dirigeait vers la sortie, il entendit Mycroft l'appeler plusieurs fois, et lui demander où il se rendait ainsi. Le médecin ne daigna pas lui répondre. Si il y avait une chose qu'il savait sur le frère de Sherlock (son cadet aimait le faire perfidement remarquer ) c'est qu'il n'aimait pas courir. Il devait ordonner à quelqu'un de le faire à sa place. John se sentait donc capable de le semer même en fauteuil roulant. Il voulait d'abord essayer de sortir de l'hôpital directement, puis se ravisa et retourna dans sa chambre. Les trois étranges individus étaient toujours là l'attendaient, l'air quelque peu gênés, s'attendant visiblement à ce qu'il déverse sa rage et son chagrin. Ils furent donc surpris lorsqu'ils entendirent les mots suivants:
Je veux sortir un moment. Cet hôpital doit bien avoir un parc ou quelque chose approchant, non ? J'aimerais m'y rendre un moment.
Apparemment plutôt soulagée, la jeune femme rousse empoigna le dos de son fauteuil et lui dit en souriant :
Bien sûr, nous allons vous y conduire.
Vous n'avez pas peur de vous faire remarquer dans l'enceinte de l'hôpital ?
Non, le chemin n'est pas très fréquenté. Je pense que le rare personnel soignant que nous croiserons sera trop occupé pour se demander qui nous sommes.
John acquiesça : ces jeunes gens avaient plutôt bien enregistré comment un hôpital type fonctionnait en fait. Amy le poussa jusqu'à la sortie de la chambre, suivie par le Docteur et Rory. Arrivés au bout du couloir, ils prirent l'ascenseur, et le blond fut plutôt surpris quand ils demandèrent à descendre à l'étage -2.
Je ne connais pas cet hôpital, mais je pense pouvoir dire sans trop me tromper que les jardins se trouvent rarement au sous-sol.
Un rire accompagna ses paroles, puis Amy lui répondit :
En effet. Mais l'endroit où nous vous emmenons sera au moins aussi passionnant et vous fera autant prendre l'air, je vous le garantis.
John commençait à se dire qu'il aurait mieux valu qu'il se fie à sa première intuition, c'est à dire ne pas faire confiance à ces individus. Mais maintenant, au point où il en était..il se renfonça dans son fauteuil, en espérant que cet « endroit passionnant » n'était pas la benne à ordures de l'hôpital.
Le « chting » de l'ascenseur le soulagea autant qu'il l'inquiéta. Le Docteur et Amy reprirent son fauteuil, et bien qu'il ne voyait pas vraiment l'utilité, ils se mirent à courir, suivi par Rory. Ils s'arrêtèrent devant la porte ouverte du local où l'équipe d'entretien stockait ses produits. Au centre, entouré pas les détergents et les serpillières, se trouvait une cabine de police téléphonique bleue, d'aspect rétro. Le Docteur se plaça devant, l'air triomphant :
- Alors, qu'est-ce vous en pensez ? Plutôt pas mal non ?
C'est peut être un peu sadique de ma part de vous laisser sur ça, mais une personne à qui je l'ai fait relire m'a dit qu'il fallait absolument du suspense à la fin du chapitre, donc prenez vous en plutôt à elle.
Comme toujours, j'encourage vivement les reviews si vous avez une remarque à faire, une question à poser...ou si vous voulez me taper avec le crâne sur le manteau de la cheminée du 221b Baker Street
