Bon, ça fait longtemps que j'ai rien publié sur , mais ces derniers temps j'ai retrouvé assez de motivation pour me remettre dans ce glorieux univers qu'est la fanfic... ^^
Bref je vous dit ça histoire de dire soyez quand même cléments car ça fait longtemps que j'avais rien pondu.
Merci et bonne lecture
Chapitre 1:
Andrei Kalinin étouffa un bâillement en pénétrant dans la salle de briefing. Son arrivée aurait pu passer inaperçue si ce n'était pour le fait qu'il avait une demi-heure de retard, que la salle était pleine et que la porte semblait ne pas avoir été graissée depuis des lustres.
-On peut dire que ce n'est pas pour la ponctualité qui vous étouffe vous !!!
Le russe haussa un sourcil et chercha des yeux la personne qui l'avait interpellée, puis soupira quand il l'eu trouvée. Le capitaine Lowell était selon lui le profil type du vieux soldat retraité qui aime faire chier son monde. Sa mauvaise humeur chronique n'avait d'égale que son perfectionnisme maladif. Il lui rappelait vaguement ce sergent instructeur vociférant dans le film Full Metal Jacket, celui qui finissait par prendre une balle par sa victime. Il eut un vague sourire en imaginant la scène après un échange de personnages. Oui, ça collait parfaitement…
-Je peux savoir ce qui te fait rire petit con ? C'est moi ?
Le vieux était maintenant à deux centimètres de lui et continuait à l'assaillir de commentaires blessants. Beaucoup d'hommes lui auraient mis un coup, Andrei se contenta de se permettre une simple grimace de dégout.
-Dite capitaine, vous vous êtes brossé les dents depuis ces dix dernières années ou vous avez mangé un kilo de morue périmée avant de venir ?
Il s'autorisa un petit sourire satisfait en voyant son interlocuteur devenir rouge de rage. Evidement cela ne fit qu'empire l'état de l'officier qui leva une main comme pour le frapper, ce qu'il aurait fait si un nouvel arrivant ne l'avait retenu. Lowell se retourna prêt à passer ses nerfs sur le nouveau et s'immobilisa, devenu blanc comme neige. Il avait manqué de frapper le directeur de la base.
-Allons capitaine, nul besoin de devenir si violent, d'autant plus que vu le salaire que nous les payons, il ne serait pas très rentable de les abimer avant de les envoyer en mission…
Et si nous écoutions plutôt pourquoi monsieur Kalinin est en retard.
-Je m'excuse monsieur, mon biper était en rade de batteries. Je n'ai eu votre message qu'il y a trois quart d'heures, et vu la circulation à cette heure…
-Faites en sorte que cela ne se reproduise pas à l'avenir. Veuillez rejoindre votre équipe, nous allons commencer le briefing.
Andrei salua et alla retrouver ses trois coéquipiers assis au premier rang juste devant l'écran de projection. Le premier, un grand espagnol aux cheveux longs, était un vétéran, lui et Andrei avaient fait une vingtaine de missions ensembles et était depuis son meilleur ami. Les deux autres, il ne les connaissait pas réellement. Ils étaient nouveaux et remplaçaient deux collègues, disparus au cour d'une mission dans les jungles de l'Amazonie à laquelle il préférait essayer de ne pas penser. Il s'était toujours demandé comment Umbrella faisait pour expliquer les morts de ses employés « très spéciaux » auprès de leurs familles, comment peut-on expliquer à une personne que son fils ou son conjoint a été tué par une arme biologique devenue incontrôlable, ou en tentant d'annihiler toutes preuves d'un désastre bactériologique causé par Umbrella ?
Son ami l'accueillit avec un grand sourire.
-A peine arrivé il faut déjà que tu te fasses remarquer, c'est à se demander comment tu peux faire partie d'un commando. Pas que je n'ai pas apprécié le spectacle, tu a vu comme le vieux Lowell était fou de rage ?
-Hm… Est-ce que je dois te rappelé la fois où en pleine mission d'infiltration dans cet entrepôt à Atlanta tu a réussit à écraser la queue de ce chien qui dormais tranquillement ? Je crois que son hurlement d'agonie avait réveillé toute la ville.
Estéban Juarez, car c'était son nom, éclata de rire en se rappelant la tête qu'avait fait le chef de mission à ce moment là, puis son sourire vacilla quand il pensa à la fusillade qui avait suivit et qui avait couté la vie à deux de ses collègues. Il allait répliquer quand un raclement de gorge discret du chef de la base l'interrompit.
-Si messieurs Kalinin et Juarez pouvait arrêter leurs commérages, peut-être pourrions nous commencer. Bien, il y a deux heures nous avons perdu contact avec un de nos trains d'employés dans la forêt d'Arklay, près de la ville de Racoon City en Virginie Occidentale. Comme vous le savez, cette ville abrite un de nos plus importants laboratoires de recherche sur le continent, et deux de nos meilleurs cerveaux en génétique avaient pris ce train pour rejoindre leur lieu de travail. La mission de l'équipe Delta sera donc de se rendre sur place, investiguer les raisons de la perte de contact et évacuer les deux scientifiques. Si vous pouvez sauver d'autres personnes, je vous invite à le faire mais si elles ont vu le moindre détail compromettant, vous savez ce que vous avez à faire… Vous serez sous les ordres directs du superviseur des opérations locales, Albert Wesker, qui restera en contact permanent par radio. Départ dans quinze minutes avec le Blackhawk qui vous attend sur la plateforme 32,
Andrei se leva et fit signe aux autres de le suivre alors que le directeur continuait à briefer les autres équipes concernant leurs missions respectives, puis se rendit machinalement à l'hélicoptère, perdu dans ses pensées. Il avait un très mauvais pressentiment pour cette mission, tous ses sens criaient DANGER !!! Un coup d'œil à son ami lui fit remarquer que lui aussi était troublé, et cela le mis encore plus sur ses gardes.
-Lieutenant Kalinin ?
Andrei se retourna vers le bleu qui venait de lui parler, Denning était son nom lui semblait-il.
-Laisse tomber le lieutenant, appelle moi Andrei ou Kalinin. Qu'y a-t'il ?
-Vous quelqu'un dans votre vie ?
-Effectivement, je suis même fiancé depuis avant-hier.
Juan lui mit alors une claque dans le dos à faire tomber un ours
-Alors ça y est ? Tu aurais pu me prévenir enfoiré !!! J'espère que je suis ton garçon d'honneur parce que je ne sais pas qui couvrira ton cul pendant la mission sinon.
-Eh bien à défaut d'autres candidats…
L'espagnol lui mit un claque derrière la tête en souriant, et Denning repris timidement la parole.
-Vous lui avez dit la vérité sur ce que vous faites ?
Kalinin le regarda comme s'il était fou.
-T'es malade ? Tu irai dire à ta future femme que tu massacre des gens et des bestioles bizarres pour sauver la réputation de l'entreprise la plus puissante du monde ? Au mieux je me retrouve à l'hôpital psychiatrique… Non, officiellement je suis consultant en sécurité pour Umbrella.
Le nouveau rougit et détourna les yeux, et le russe se demanda vaguement si ce dernier avait réellement été assez stupide pour envisager de dire la vérité à son conjoint. Il lança un regard vers le dernier membre du commando, une jeune blonde à tendances au sourire innocent, si frêle qu'il avait l'impression qu'un coup de vent aurait pu la faire tomber à la renverse. Plus il la regardait et plus il se demandait ce qu'elle faisait là. En fait, cela lui faisait même peur, après tout il avait depuis longtemps appris à ne plus se fier aux apparences. Si cette fille avait réussit à passer les tests des commandos d'Umbrella, alors elle devait vraiment être dangereuse. Il prit la décision de profiter du trajet pour faire sa connaissance.
Une heure de trajet plus tard, Andrei décida qu'il était suffisamment vérifié son équipement, et prévu toutes les possibilités pour la mission. A vrai dire, il s'ennuyait même profondément. Un coup d'œil vers sa coéquipière l'informa qu'elle était dans le même état que lui, il décida donc de faire son petit interrogatoire à cet instant.
-Jessica Ricci, c'est bien ça ?
La jeune fille braqua ses prunelles vert pomme vers lui et lui fit un grand sourire.
-En effet.
-D'où viens-tu ?
-Une petite ville dans la banlieue de Londres.
-Et quel âge à-tu ?
-21 ans pourquoi ? L'interrogatoire est-il une coutume de bienvenue au sein du commando ?
-Je te demande ça parce que je me demande ce que tu fais là…
-Eh bien, j'avais besoin d'argent, j'ai vu une annonce dans un journal et me voilà ?
-Très drôle… Pourquoi es-tu là ? Pourquoi fais-tu ce job au lieu d'être en cours ?
Partit le grand sourire innocent, il avait laissé sa place à un regard glacial.
-Je ne crois que ma vie vous regarde, lieutenant…
Le ton, aussi glacial que son regard, le fit involontairement frissonner. Qui était cette fille ? Il se ressaisi et contre-attaqua.
-Aux dernières nouvelles, je suis le chef d'équipe ici ! Si j'estime que tu n'es pas assez fiable, je te laisse à bord de l'hélico…
-Vous n'oseriez pas… Vous avez besoin de moi !
-Personne n'est essentiel… Maintenant dis moi qui tu es !
Ils s'affrontèrent du regard pendant ce qui lui sembla être une éternité, puis enfin, sans pour autant briser le contact visuel, elle consentit à lui répondre.
-Mon père était un tueur à gage en freelance. Pendant la guerre froide il a joué sur les deux tableaux, assassinant d'opposants, généraux, chercheurs dissidents, etc. Ma mère étant morte alors que j'étais jeune, j'ai beaucoup voyagé avec lui, et il m'a tout appris. J'ai probablement tué plus de personnes en ne serais-ce que cinq ans de ma vie que vous depuis le début de votre carrière…
Etonnamment il n'eu aucun mal à la croire.
-Tu vois, ce n'étais pas si dur ?
Elle lui lança un regard surpris
-C'est tout ? Vous n'êtes pas étonné ?
-Pas plus que ça. Cela fait maintenant trois ans que je suis dans les commandos d'Umbrella, et je peux te dire que j'ai vu pas mal de gens passer, chacun avec leurs raisons, et certains avaient un passif encore plus perturbant que le tient.
Son haussement de sourcil lui prouva qu'elle ne le croyait que modérément, mais avant qu'il n'ai pu la contredire sa radio bipa.
-Ici Delta un…
-Ici Wesker. A partir de maintenant je serais en contact radio permanent avec votre équipe. Vous devriez arriver en vue du train d'ici deux minutes…
Un court coup d'œil vers le pilote lui confirma cette information.
-Savez-vous si nous allons rencontrer des surprises au cours de la mission ?
Il y eut une courte pause avant que Wesker réponde.
-C'est possible, mais rien dont vous ne puissiez vous occuper… Bon courage Deltas, over.
A cet instant le projecteur de l'hélicoptère éclaira la silhouette du train, et perdu dans ses pensées, Andrei fit signe à ses hommes de descendre en rappel.
Bon, j'espère que vous avez apprécié ce chapitre, le suivant est déjà écrit et ne tardera pas.
Merci à Tsukiyo2894, ma super beta-readeuse qui m'a remotivée à écrire.
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