Trois mots de trop.

Disclaimer: Les personnages appartiennent à une bonne dame nommée J.K.Rowling mais les événements n'appartiennent qu'à moi!

Résumer: Histoire centrée sur Lily et James. Cette fanfic sera certainement courte, plus courte que toute mes autres histoires mais elle a un style différent des autres, j'espère quand même qu'elle vous plaira autant que moi.

Bonne lecture à tous et à toutes,

Sheena China

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Chap 1 : Abandonnée.

Voilà, il venait de le dire, c'est trois mots de trop et moi… moi j'ai cette impression désagréable de sombrer, dans le vide, dans les ténèbres, de m'y enfoncer avec ardeur et d'y rester. Le noir total, avec pour seuls amis la douleur et la solitude. Alors qu'il n'y pas si longtemps j'étais dans la lumière, sur un petit nuage… au paradis en somme… et puis se noir, j'ai l'impression que cette lumière est si loin au dessus de moi… j'aurais tellement voulut la récupérer mais trop tard. J'ai cette désagréable sensation de ne plus être moi car sans lui je ne suis plus rien, je ne vaux plus rien… la douleur est si grande que les larmes me semblent inutile, ma douleur va au-delà… mais une seule question me donne envie de regarder celui qui vient de m'abandonner.

-Pourquoi ? Demandais-je d'une voix que je ne me connaissais pas.

Mais est-ce que je me connaissais à présent ? Avec lui je savais tout de moi mais maintenant ? Sans lui, qui suis-je ? Il du voir mon désespoir car il se rapprocha de moi, dans ses yeux l'inquiétude, il me regarda de ses yeux chocolats et posa une main dans ma nuque. Son contact me réveilla un peu mais surtout me dégoûta. Pour quoi sembler inquiet pour moi après se qu'il venait de me faire ! La colère me gagna en force et je me dégageais de ses mains avec énergie. Je l'avais blessé, je le savais, je le connaissais par cœur, enfin, je le croyais mais je l'avais fait exprès aussi, il le méritait après ce qu'il venait de me dire ! De toute façon il ne souffre pas autant que moi.

-Lily, écoute, ce n'est pas si facile…

-C'est pour une autre ? Demandais-je presque en criant.

Cette simple idée me révulsait, jamais je n'aurais accepté qu'il pose ses mains sur un autre corps que le mien, jamais je n'aurai accepté qu'il fasse l'amour à une autre que moi ! Non, non et non, si il avait fait ça jamais plus je ne croirais à l'amour…

-Lily, non ! S'écria-t-il choqué que je puisse avoir cette idée.

-Mais pourquoi alors James, je ne comprends pas ! Dis-moi, j'ai le droit de comprendre au moins ça ! J'ai le droit de savoir pourquoi mon mari veut divorcer ! Hurlais-je.

Je l'aimais et c'est mots me firent mal… ces mots me faisait saigner le cœur. Pourquoi avait-il dit ces trois mots ? « Je veux divorcer »… il suffisait de trois mots pour planer, ceux là je les avais rêver toute ma jeunesse les « je t'aime » des princes charmants d'ailleurs je n'avais vu que ça dans les dessins animés ! Et là, maintenant, je savais que trois autres mots, de nature opposé, pouvaient vous faire sombrer loin, si loin, vous déchiré le cœur au lieu de vous le gonflé… Alors que je pensais l'avoir finalement trouvé mon Prince charmant. Ça n'avait pas été le grand amour immédiatement, ça n'avait pas été facile, j'avais détesté mon mari dans sa jeunesse, mais j'étais profondément tombé amoureuse de lui une fois devenu un adulte des plus respectable et charmant… et dire que ma sœur m'avait prévenue que jamais je ne trouverais le bonheur avec un de ses 'monstres' comme elle aimait à les appeler… pitoyable, j'étais pitoyable pour en arriver à penser à ma sœur que j'avais renier et qui en avait fait de même de son côté.

-Je suis désolé Lily… vraiment. On se voit samedi… au tribunal… murmura James la tête basse, avant de fermer la porte il me regarda d'un regard rempli de tristesse.

-Faux-cul ! M'écriais-je une fois que la porte fut fermée.

Et voilà, il partit me laissant seul, sentant la colère me submerger une nouvelle fois je pris le verre d'eau posé à côté de moi, un cadeau de sa mère d'ailleurs, et le balança sur la porte. Le verre explosa et des débris s'étendirent partout sur le sol mais je n'en avais vraiment plus rien à faire à présent, mon cœur était plus en miette que ce foutu verre. Je me dirigeais vers le bar, là j'y trouverais mon bonheur pour justement oublié mon malheur ! Quelle ironie du sort ! Je me mis à boire à même la bouteille et puis une autre et puis encore, jusqu'à me laisser glisser à même le sol et puis… pouf, plus de souvenir, le vide.

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Trois coup sec sur la porte me firent sortirent de ma léthargie, pourquoi toujours trois ? Les gens n'en avait pas marre de se chiffre trois ! Je regardais autour de moi, l'alcool avait coulé à flot et j'avais un de ses maux de têtes ! Et puis le degré d'alcool dans le sang m'avait sûrement ramollis le cerveau qui marchait au ralentit. Et puis ses coups à la porte !

-Partez, il n'y a personne ! Criais-je tout en me tenant la tête histoire de calmer la douleur.

-Lily, ouvre, c'est Juliette !

-Y a personne j'vous dit !

Juliette fit explosé la porte et fit une entrée des plus surprenante la main tendue avec en son bout une baguette magique. Quand elle me vit au sol elle se précipita sur moi et vint me serrer fort dans ses bras tout en me berçant avec une douceur dont je ne l'aurais jamais cru capable.

-Pourquoi est-ce que les gens ne comprennent que ce qu'ils aiment ! Soufflais-je à l'oreille de ma meilleure amie.

-Peut-être parce qu'en me criant 'il n'y a personne' ça m'a bien confirmé qu'il y avait quelqu'un !

-Arrête ça tout de suite Juliette ! J'ai le cerveau en compote, ne me fais pas réfléchir ! La réprimandais-je.

-En effet, c'est trop dur de réfléchir, ton cerveau va court-circuiter !

Juliette se leva, je me mis à regretter la chaleur de son corps, je la vis aller dans ma cuisine, elle ouvrit le frigo, les armoires et fit un boucan incroyable, je repris ma pauvre tête en main, elle cherchait visiblement quelque chose de précis.

-Je t'en prie fait comme chez toi ! Soufflais-je grinçant des dents à cause du bruit.

-Lilou, je te jures que t'es lourde quand t'es bourré ! Je comprends mieux pourquoi J… enfin, pourquoi tes amis refusaient que tu boives !

Je grognais sans remarquer le lapsus de Juliette, d'ailleurs celle-là se ramena enfin avec une substance plus que douteuse en main.

-J'crois quand même que si t'as faim j'ai des meilleurs truc que ton bazar ! Dis-je dégoûter tout en m'éloignant prudemment d'elle.

-Qui t'as dit que c'était pour moi, s'exclama mon amie avec un grand sourire.

Juliette s'approcha de moi d'une démarche sûr d'elle-même et avec un sourire et des yeux diaboliques, il était impassable pour moi de faire quelque chose de cohérent pour l'arrêter dans l'état dans lequel je me trouvais !

-Tu rêves éveillé ma vieille ! Hors de question que je boives ça ! Répliquais-je ne trouvant rien d'autre pour me défendre que la parole.

-On pourra enfin parlé comme il faut après ça ! S'il te plait Lilou, supplia mon amie brune avec ses yeux de chien battu.

D'un air agacé je pris son truc immonde et le but cul sec. C'était répugnant, je la déteste… enfin des fois… comme maintenant quoi. Je fis une grimace de dégoût et m'essuyais la bouche d'un revers de la main.

-J'ai toujours su que tu voulais ma mort et empocher tout mon héritage !

-Lilou, je ne suis pas ta fille !

-Peut-être, mais t'es la seul amie cher que j'ai dans cette ville… j'ai besoin de toi Juliette.

Alors lentement, pour la première fois de la journée, je me mis à pleurer comme un bébé, et Juliette comme une maman se mit à me bercer.

-Viens, on va dormir dans ta chambre !

-Non, il y a son odeur j'arriverais jamais à dormir ! M'exclamais-je.

Juliette leva un sourcil interrogateur, elle me connaissait à force de me fréquenter.

-Et ? Demanda-t-elle avec un sourire moqueur au coin des lèvres.

-Et puis de toute façon j'ai brûlé le lit… dis-je honteusement.

-Allons chez moi alors !

Elle transplana tout en me soutenant fermement jusque chez elle. Elle me coucha dans son lit et déposa la couverture sur moi et je m'y blottis comme un enfant, en remontant la couverture jusqu'au coup, pour aussi tôt plonger dans les bras de Morphée.

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Un mal de tête affreux me sortit enfin de mon rêve. Je me levais et regardais la pièce autour de moi.

-Mais ou est-ce que je suis moi ? Me demandais-je tout haut.

Et puis tout me revint à l'esprit… James… je secouais alors brusquement la tête, je ne voulais plus en entendre parler ! Et puis finalement une odeur de bonne cuisine me titilla les papilles et me changea l'esprit par la même occasion. J'avais la dalle après tout, je n'avais pas mangé depuis ce matin !

Je sortis prudemment de la pièce tout en défroissant mes habits, arrivé dans la pièce principale de cet appartement, je vis Juliette au fourneau, elle chantait et dansait sur la musique qu'une petite radio diffusait. Je me mis à pouffer de rire. Juliette était quelqu'un d'unique, on s'était rencontré à Poudlard mais nous n'étions pas devenue amie à cette époque, elle était à Poufsouffle et moi à Gryffondor et il faut dire que là-bas on ne favorise pas trop l'amitié extra Maison. En fait, on était devenue amie bien plus tard, quand on avait commencé le travail en tant qu'apprenti Médicomage. On s'était retrouvé ensemble avec un Médicomage expérimenté, vieux et barbant, en plus, il puait de la gueule. Alors par tous les moyens on avait fait en sorte de lui bousiller son moral jusqu'à ce qu'il tombe en dépression ! Mais il l'avait mérité, il était vraiment dur et peau de vache avec nous ! Et puis, est-ce vraiment grave de lui mettre des oestrogènes dans son café jusqu'à ce qu'il lui en pousse des seins ou de lui coller une perruque de toutes les couleurs avec une colle extra forte quand il dormait ? Peut-être un peu finalement…

-Tu vas danser comme une gourde encore longtemps ? Demandais-je ne m'asseyant sur une chaise haute près de son bar.

-Ah Lilou, j'ai apporté un jeu qui devrait te plaire ! Dit-elle en ignorant ma remarque.

-J'ai faim avant toute chose, répondis-je tout en me frottant le ventre.

-C'est vrai, la devise de Lily est : « la bouffe avant tout le reste ! », pouffa la jeune brune.

-Crétine, répliquais-je d'un ton mordant.

-Estomac sur patte !

-Eh ! Me vexais-je.

-Y a que la vérité qui blesse ma Lilou.

Je pris une serviette à mes côtés et lui balançais sans ménagement mais elle tomba mollement à côté de Juliette qui me regarda en haussant un sourcil.

-T'es vraiment pas doué pour le sport !

Je lui tirais la langue de manière enfantine.

-Le seul sport que je veux bien pratiquer est le sport de chambre !

Il y eut soudain un blanc entre nous.

-Enfin, avant… murmurais-je tout en me tortillant sur ma chaise mal à l'aise.

Juliette en tant que vraie amie me sortit de l'embarras dans lequel je m'étais mise toute seule.

-Tiens, dis mon amie d'un ton bienveillant en posant une assiette remplie de mes victuailles préférées.

Je pris ma fourchette et l'enfonçait profondément dans mon poulet. Juliette me connaissait, elle savait que je ne parlerais pas encore tout de suite de mon problème. On mangea donc en silence, enfin, si on omet les coups de fourchette sur les assiettes et la radio ainsi que la télé, oui c'était en silence. Juliette se leva alors et débarrassa nos deux assiettes. Pendant se temps je regardais la déco de l'appart' de mon amie.

-T'as remarqué que sur ta cheminée, il y a deux cadres où on te vois avec des mecs différents ?

-Oui je sais, c'est au cas où un des deux débarque à l'improviste, j'ai qu'à vite planquer l'autre !

Je secouais la tête amusée. Juliette n'était pas vraiment le genre de fille à être fidèle en amour, elle avait même un certain mal à se poser et à prendre des choses tel que ça au sérieux. Elle partit alors et revint avec une grande photo, je n'arrivais pas à voir ce qu'il y avait sur la photo mais en voyant le sourire de Juliette je me doutais que c'était encore un de ses plans douteux.

-Regarde ce que j'ai pour toi ! S'écria la jeune fille.

Elle me tendit la photo, c'était une photo agrandie du visage de James, mon cœur se serra, pourquoi Juliette me faisait ça ? Elle me reprit alors la photo du visage de mon futur ex-mari.

-Regarde se que j'en fait !

Elle prit la photo et une punaise, elle punaisa alors la photo sur son jeu de fléchette.

-25 point si on touche les yeux, 20 si on touche les oreilles, 15 si c'est sur le nez, 5 au milieu du front, et 1 sur les joues ! Première à cent !

-Oh, Juliette, soufflais-je.

La jeune fille me tendit ses fléchettes avec un grand sourire.

-ça te fera du bien.

-D'accord, et si c'est le menton ? On dit 10 point ?

Juliette éclata de rire, je lançais cette flèche et elle atterrit sur le nez de James. C'est vrai que ce n'était pas si désagréable finalement ! Ma deuxième flèche fonça s'enfoncer dans l'oreille de James et ma dernière alla se planter sur le mur. Je souris à mon amie et lui tendit les fléchettes qu'elle lança à son tour.

-Au fait ? Demandais-je alors qu'elle se préparait à lancer la deuxième.

-Hum ?

-Comment tu l'as appris ?

Juliette baissa alors son bras tendu et me regarda avec un sourire crispée, elle se gratta l'avant bras soudain mal à l'aise.

-En fait… hum, James est venu me voir à l'hôpital et m'a dit que t'avais besoin d'aide… je lui ai demandé pourquoi et j'ai ajouté que si c'était pour t'aider à cuisiner il en était hors de question parce que, tu te rappelles, la dernière fois t'as faillit m'égorger avec un grand couteau ! Pouffa Juliette.

Je fronçais aussi tôt les sourcils en réservant à Juliette mon regard le plus glacial.

-Et ?

-Ben, il m'a dit… enfin, pour… hum, comment dire… le di…

-C'est bon, tais-toi, n'en parlons pas maintenant ! Continuons de jouer s'il te plait, mais avant je vais au toilette.

-Pas de prob, tu sais où elles sont… souffla Juliette, dans ses yeux brillaient l'inquiétude.

Lily laissa ses pieds la guider… finalement, malgré tout, James était inquiet pour elle et il n'avait pas voulu la laisser seul chez eux. Elle soupira, pourquoi continuait-il à vouloir la protéger alors qu'il était partit ?

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Note de Sheena China:

Bon, j'espère qu'il vous aura plut ce p'tit chap. En fait, j'ai rêvé d'une histoire similaire et je l'ai adapté! Je l'ai écris ce matin même et là j'viens juste de finir de corriger certaine fautes d'orthographes. J'avoue que c'est la première fois de ma vie que je publies aussi vite une de mes histoires mais je suis de bonne humeur et je pense que je ne saurais pas beaucoup plus l'amélioré sur ce coup.

Merci à tous ceux qui auront lu jusqu'au bout et laissez des com possitif ou négatif, ça fait toujours avancer les les choses!