Disclaimer : Le jeu vidéo «MySims» ne m'appartient pas, juste la fiction et l'OC viennent de moi :) !

Warnings : Tout ceux qui ont des problèmes avec le Yaoi (H/H), je vous demanderais de partir de cette Fanfiction en cliquant sur le X rouge en haut de la page à droite. Même si le Yaoi n'arrive qu'à la fin, je préfère être clair ^^ !

Remerciements : À ma très chère grande sœur, celle qui a corrigé les deux premiers chapitres, et jusqu'à la moitié du troisième ^o^!

J'espère que vous aimerez ma fiction et, si vous en avez envie, je vous invite à m'écrire des reviews (constructives ou non) !

Et enfin… Enjoy !

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P.O.V Normal

Accoudé au bastingage du bateau, un jeune homme à la coupe Emo regardait l'océan de ses yeux améthyste. Il portait un chandail d'un violet prune doté d'un col en V et un jean noir. La tenue était froissée, comme mise à la va-vite. Un chat sauta soudainement sur la barre et appuya son petit nez rose contre le bras de son maître. Celui-ci caressa d'un geste vague son gros chat poilu. Le félin brun parcouru de taches blanches ronronna lorsque sa main lui gratta le derrière des oreilles, faisant naître un mince sourire sur le visage de son maître.

- Alors, bien installé ? Tu vas dans quelle ville déjà, le jeune ? demanda une voix féminine. Il se retourna et vit que la capitaine du bateau était tournée vers lui.

- Paradise Aoi Midori, madame.

- Ah, Le Paradis Bleu et Vert ? Ça faisait longtemps que je n'y étais pas allée.

- En fait, je vais emménager là-bas.

- Vraiment ?! …Eh bien, comme tu veux. Mais une seule chose : T'es bizarre d'aller vivre là.

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Arrivé à destination, il salua une dernière fois la capitaine aux cheveux rose et descendit du ponton d'amarrage en regardant le paysage. Le Port de la petite ville se révéla être une belle plage au sable fin. Il y avait trois quais de bois, dont un était inutilisé. Il y avait celui pour le bateau de transport maritime et un autre un peu plus loin paraissait plus solide, car il donnait accès à deux petites maisons inoccupées. À l'opposé des maisons se trouvait une sorte de cabane un peu éloigné de la plage. Le jeune homme reporta son regard devant lui et écarquilla les yeux, surpris. Caché derrière un des palmiers de la plage, un garçon le fixait avec insistance. Le plus jeune portait une étrange capuche au visage de… chien(?) dont quelques mèches bleu nuit ressortait, avec une salopette bleu pale. Le jeune homme aux cheveux noir lui fit un petit sourire.

- Heu, salut. Tu-

Le questionné sembla prendre peur et s'enfuit en courant, laissant le noiraud en plan. Il resta sur place pendant quelques secondes, dubitatif. Il prit d'un coup son chat dans ses bras et partit à la poursuite du fuyard.

- Attends !

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Il arrêta de courir, essoufflé. Déposant son chat, très mécontent de la balade mouvementée, il remarqua qu'il était arrivé dans le Centre-Ville, et plus précisément, devant un bâtiment. À la gauche des portes, il y avait une plaque sur laquelle était écrit : Hôtel de ville – Mairie. Le jeune homme eut un grand sourire, heureux d'avoir trouvé l'endroit où il devait aller. Il cogna doucement à la porte et l'ouvrit. La pièce comportait deux fauteuils, quelques classeurs contre le mur du fond et une table de travail où étaient posées des feuilles éparpillées. Il y avait aussi une vieille femme aux cheveux gris attaché en chignon, portant une robe tout aussi grise, qui marchait le long en large du bureau. Elle semblait vraiment inquiète, ce qui fendit un peu le cœur du jeune homme, étant très empathique. La vieille femme remarqua soudain sa présence et lui lança un sourire crispé :

- B-Bonjour. Tu es ici pour explorer ? Je suis désolée, mais je suis très occupée et je ne vais pas pouvoir te faire visiter. Mon petit-fils, Thomas, a encore disparu… Je me demande s'il est encore allé sur le terrain de squash de la ville.

Elle se perdit de nouveau dans ses pensées, murmura «Mais qu'est-ce que je vais faire…?» et recommença à marcher dans le bureau. Le visiteur eut un petit sourire attendri devant la sollicitude de la femme et sortit rapidement de la mairie, bien décidé à trouver le petit garçon pour elle.

Il marcha quelques temps dans la ville et comprit pourquoi la capitaine du bateau avait été aussi médusée lorsqu'il avait annoncé qu'il allait vivre sur cette île : elle était complétement abandonnée ! C'était à peine s'il avait vu quelques commerces et ne parlons même pas des Sims. Bien sûr, il aurait dû le savoir qu'elle était presque à l'abandon, vu qu'il avait décidé d'aller y vivre, mais ce n'était pas comme s'il avait eu le temps de bien choisir…

Le jeune homme secoua brusquement la tête et vit un terrain de tennis plus loin. C'était sûrement le terrain de Squash dont la mairesse avait parlée.

Il entra sur le terrain et vit qu'il n'était pas seul. Le jeune garçon à la capuche de chien était là ! Celui-ci recula d'un pas, visiblement surpris de voir le plus vieux ici.

- Je m'appelle Thomas, commença l'étrange garçon. Et toi, qui es-tu ?

- En fait-

- Qui que tu sois, je ne partirais pas !

Le noiraud, sachant bien comment s'y prendre avec les plus jeunes, lui expliqua calmement que sa grand-mère le cherchait et qu'elle était morte d'inquiétude. Thomas se calma finalement :

- Mamie est si inquiète ? Je devrais peut-être rentrer, alors…

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- Merci d'avoir ramené Thomas ! s'exclama la mairesse en accourant serrer son petit-fils dans ses bras. Elle le lâcha hâtivement, car le plus jeune commençait à suffoquer sous la force de l'étreinte.

- Ce n'était rien, dénia le jeune homme d'un geste de la main.

- Hé mais… C'est toi qui viens emménager en ville, n'est-ce pas ?

- Oui madame.

- Oh, pas besoin d'être aussi poli ! Tu peux m'appeler Hélène, je suis la mairesse de la ville.

- Heureux de faire votre connaissance, Hélène.

- Moi de même- heu… ?

- Elfie.

- Il est drôle ton nom, s'exclama Thomas en s'approchant, c'est de quel origine ?

- Merci ! Je ne sais pas vraiment, désolé.

- Elfie, le rappela à l'ordre Hélène, pourrais-tu remplir ce formulaire pour enregistrer ton logement dans cette ville ? C'est pour les archives.

- Bien sûr.

Elfie prit le formulaire et y répondit rapidement pour ne pas les faire attendre et le redonna à Hélène lorsqu'il eut fini. Celle-ci le feuilleta un peu :

- Ah, tu n'as pas écris ton nom de famille…

- Je n'en ai pas, je m'appelle juste Elfie.

- Très bien… Dans ce cas, tout est en ordre. Merci Elfie. Je tiens à te faire un accueil chaleureux dans notre ville. Il n'y a pas beaucoup d'habitants, ce pourquoi la ville semble un peu vide… Mais profite tout de même de ton séjour ici.

- En fait, Hélène, je ne sais pas si je vais rester longtemps, car ma situation est un peu précaire en ce moment, mais j'espère pouvoir rester le plus de temps possible.

- Très bien. Pendant que j'y pense, Thibault est le tailleur de la ville et nous avons également un officier de police, Étienne. Si tu as un peu de temps, tu pourrais leur rendre visite. Ça faisait longtemps que nous n'avions pas eu de nouveau venu, les habitants seront ravis de voir une nouvelle tête !

- Si ça ne vous dérange pas, je préférerais me poser avant. Vous pourriez me dire où je dois habiter ?

- C'est à l'Est du Centre-Ville, une petite maisonnette un peu isolée, mais qui a une très belle vue sur la mer. Ça te va ?

- Oui, beaucoup ! Sauf que… Est-ce que ça va si j'y emmène mon chat, parce que je me refuse à l'abandonner.

- Oh non, tout va bien, tu peux le garder avec toi. Mais si jamais il brise quelque chose dans la maison, c'est toi qui dois payer.

- Merci beaucoup Hélène. J'y vais, à plus tard !

Elfie revisita ensuite un peu la ville en cherchant son logement, et put identifier quelle boutique était celle de Thibault le tailleur. Il trouva finalement sa maison au bout d'un sentier et l'aima dès le premier coup d'œil. La façade extérieure était peinte en blanc, le contour des fenêtres étaient d'un beau rouge carmin et de petites marches se trouvaient au pied de la porte. Il y avait même un parterre pour planter des fleurs de toutes sortes. Et, comme avait dit la mairesse, on voyait très bien la mer. Le noiraud visita sa nouvelle maison et, bien que petite, il s'y sentait déjà bien. Il plaça ses maigres bagages près du lit intégré dans le prix de la maison (il devrait en parler à Hélène plus tard) et s'assit doucement sur le sol avec son chat qui avait fini son propre tour du propriétaire. Elfie prit doucement son chat Patapouf et le caressa tendrement.

- Alors, mon beau, tu es prêt pour une nouvelle vie toi ? Moi non. Sauf qu'on n'a pas vraiment le choix. Maintenant, tout ce qui me reste c'est mes bagages, toi et un cœur brisé en milles miettes, tu sais…

Patapouf pressa son nez froid contre la joue maintenant humide de larmes de son maitre et de légers sanglots brisèrent le silence de la maisonnette.