Hello tout le monde !

Je suis hyper giga méga excitée et heureuse poster cette toute nouvelle collaboration avec mon amour d'Homonyme Dieu. L'idée est de Pline, et croyez-moi, vous allez adorer au moins autant que moi ! Je vous souhaite une excellente lecture, et je vous embrasse !

Amy.

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Salut !

De un, oui, je suis de retour et la suite de AJE arrivera bientôt.

De deux, je suis toute contente à propos de cette collab avec la merveilleuse Amy ! Je sens que vous allez adorer nous détester !

De trois, ne l'écoutez pas elle dit des bêtises et elle a autant de mérite dans cette fic !

Voici donc un prologue écrit à quatre mains !

Bonne lecture et à bientôt !


Prologue

C'est con quand même. Il n'est pas si vieux que ça. Bon, d'accord, il commence à avoir des rides et il a même trouvé un cheveu blanc la semaine dernière.

Mais il est encore jeune, non ?

Et pourtant il est mort.


Une lumière vive sur sur son visage.

Intrigué, il ouvre lentement les yeux, papillonne un instant du regard, et s'habitue enfin à la luminosité apparente.

Et là, c'est le choc.

Il n'y a rien. C'est le néant. Un néant poudreux, comme fait de neige, qui n'a pourtant rien de rassurant.

Un frisson remonte vivement le long de son échine.

Et il comprend.

Il est mort. Mais il n'est pas mort.

Il n'y a rien, personne.

Il n'a pas mal pourtant il a reçu un coup de couteau en plein cœur.

« Anthony DiNozzo Junior ? »

Il sursaute. Il se retourne.

Okay, si c'est ça l'au-delà, non merci.

Un homme minuscule, vêtu d'un complet démodé jaune moutarde, le regarde à travers des lunettes à monture écaillé. Il tient un dossier dans ses mains et il a l'air ennuyé.

« Euh... ? est tout ce que peut répondre Tony.

- J'en étais sûr. Écoutez, désolé monsieur mais il y a eu un problème d'organisation et vous êtes mort. J'avais pourtant dit à Michael de s'occuper de ça mais monsieur n'en fait qu'à sa tête. Maintenant je me retrouve avec une situation 4B907 sur les bras et personne ne vient m'aider. Bon, je m'appelle Will, vous êtes mort : bienvenu au Paradis. Sauf que vous ne devriez pas être mort. Dans cette situation, le Paradis vous offre de repartir avec un supplément. Toute l'équipe du Paradis vous offre ses plus sincères excuses, rajoute-t-il d'une voix blasée.

- Euh... Je... Quoi ? »

Il n'est pas étonné ou autres synonymes.

Il est littéralement sur le cul en l'occurrence, les yeux écarquillés, et la bouche grande ouverte.

Mais qu'est-ce qu'il lui raconte celui-là...

Will prend un air blasé, soupire légèrement, passe une main sur son visage ridé, et relève ses petits yeux vers lui.

« Écoutez, je sais que ça paraît impossible à croire, mais monsieur DiNozzo, vous n'auriez pas dû mourir.

- Mais je suis mort ! s'offusque-t-il, la gorge sèche.

- Hum, en théorie seulement mon cher, affirme très calmement l' « ange ». Tout ce que vous devez savoir, c'est que vous allez retourner sur Terre.

- Mais je suis mort ! répète-t-il, incapable de comprendre la situation.

- En théorie jeune homme, en théorie seulement ! s'acharne Will. Maintenant, écoutez-moi. Vous allez pouvoir ramener à la vie une personne avec vous.

- C'est une sorte de dédommagements, de remboursement plus un jouet histoire que j'aille par fricoter avec l'enfer, hein ? ne peut-il s'empêcher de railler.

- Hum oui, les affaires sont rudes en ce moment...Ne me regardez pas comme ça, je plaisante ! »

Il ravale difficilement le millier de commentaires acides qui lui vienne à la bouche.

Et puis il réalise.

Il peut ramener quelqu'un avec lui.

Quelqu'un qui est mort. Quelqu'un qui vivra.

« Et rien en échange ? » demande-t-il.

Il a assez vu de film pour savoir qu'il ne faut jamais croire les trop belles promesses.

« Non. Le monde que vous avez connu changera plus ou moins mais ça sera tout. »

C'est fou mais il a envie d'y croire.

Mais qui ?

Les traits doux de sa mère s'interposent dans sa mémoire. Il revoit la pâleur de ses yeux chaleureux, la brillance des cheveux blonds, l'amour dans son sourire.

Son cœur se serre.

Et si...

Il esquisse un fin sourire.

Il sait.

Il hausse le menton, plante son regard déterminé dans les iris bruns, et murmure, la voix tremblante d'une émotion inconnue.

« Kelly Gibbs. Je veux ramener à la vie Kelly Gibbs. »

Will sourit légèrement, il ne semble même pas étonné.

« Vous êtes sûr ? »

Il songe à toutes les personnes qu'il a aimées et qui sont mortes.

Elles lui manquent.

Mais il a fait son deuil.

Il revoit le regard perdu de Gibbs, sa douleur avant qu'il ne parte pour le Mexique.

Gibbs n'a jamais fait son deuil.

Il n'a jamais pu.

« Kelly Gibbs. Je choisis Kelly Gibbs. »

Le sourire de Will s'étire encore.

« Ainsi soit-il. »