Auteur : Mistakeland.

Traductrice : Mari6s.

Fandom : Twilight.

Personnages: Bella, Edward.

Résumé : Et alors, ponctuels, à minuit, ils commencent. Il lui offre le bras – et elle l'accepte. Un, deux, trois, lui susurre-t-il parfois comme un jeu, un, deux, trois, murmure-t-elle parfois sans s'en apercevoir.

Disclaimer : l'univers des livres et films Twilight et tous ses personnages n'appartiennent ni à l'auteur de cette fanfiction, ni à sa traductrice, dont le travail est bénévole et sans autre but que le plaisir. Pour autant, merci de ne pas publier cette traduction (ou la version originale de la fanfic) sans la permission de Mistakeland.

Note de la traductrice : Si vous aimez cette traduction, vous pouvez laisser un review sur la fanfic originale de Mistakeland, cela lui fera sans doute plaisir ! (en espagnol si vous pouvez, ou en anglais)

Walking

«Je vais être le voeu impossible,

le caprice abominable»

Un, deux, trois. Un, deux, trois.

(Il sait qu'elle compte les pas en son for intérieur, et qu'elle essaie de rester concentrée sur le mouvement suivant, et malgré tout elle garde les yeux fixés sur lui. Et il la trouve ravissante).

Un, deux, trois. Un, deux, trois.

La danse, la danse, l'une des choses les plus précieuses qu'ils aient depuis ces premiers pas maladroits à un bal de fin d'année dont Bella ne se souvient presque plus du tout (cent ans et soudain on ne se souvient plus de la moindre petite chose de quand on était humaine). La danse, et les vêtements, et les baisers qu'ils se volaient parfois, en comptant. Elle, en réalité, elle comptait.

(Un, deux, trois, suivant la mesure, cherchant le rythme à l'intérieur de soi, tentant de se sentir à l'aise dans sa propre peau).

Une seconde, deux segondes, trois. Comptées par l'horloge, comptées par Bella, criées par le silence. Observées impassiblement par Edward. Et alors, ponctuels, à minuit, ils commencent. Il lui offre le bras (et elle l'accepte). Un, deux, trois, lui susurre-t-il parfois comme un jeu, un, deux, trois, murmure-t-elle parfois sans s'en apercevoir. Une, deux, trois têtes dépassant de l'escalier, épiant la scène la plus romantique de l'Histoire, pas vrai, Emmett ? Laisse-moi tranquille, Alice, moi c'est pas mon truc les minauderies (et taisez-vous, tous, c'est là qu'il la serre dans ses bras).

Avançant. Ensemble, main dans la main. Un, deux, trois. Comme si c'était un tour de magie. Spécial. Comme ces baisers qui le laissent paralysé, comme quand Bella se penche et presse sur ses lèvres sa bouche ouverte, avide, insatiable. Et il sent sa chaleur, sa chaleur, presque comme quand elle était humaine, mais peut-être a-t-il oublié la perfection de sa chaleur (il se méprise). Dans la forêt, parfois, flirtant, tournant la main dans la main, comme un jeu d'enfants.

- Tu ne vas jamais me quitter, pas vrai, Edward ?

- Ne sois pas bête, Bella. Je ne ferais jamais ça.

Les feuilles craquent. Elle les compte.

(Un, deux, trois… Comme le tic-tac d'une horloge, comme la mesure d'une danse, comme les murmures dans l'escalier qu'il fait semblant de ne pas entendre, comme les secondes qui restent toujours, comme les fois où ils s'embrassent avant de commencer une course).

- Tu ne ferais jamais ça et je te suivrais. Pas même trois pas, Edward.