Bonjour les amis !

Je reviens avec presque un an d'absence… Il s'en est passé des choses ! Nan je plaisante, rien du tout, mon ordi était seulement tombé en panne et j'avais beaucoup de boulot. Enfin bref.

Je reviens aujourd'hui pour vous faire lire quelque chose de COMPLÈTEMENT DINGUE. J'ai parié avec une amie que je lui servirais le cross-over le plus what the fuck qu'on puisse imaginer, et parodique en plus. Alors voilà, histoire de me faire pardonner pour cette si longue absence et pour vous faire patienter le temps que je sorte des fics plus « sérieuses », je vous propose une parodie de shōnen dans laquelle s'affrontent deux générations et deux styles de scénario diamétralement opposés, ou presque : un cross-over délirant entre Saint Seiya et Kuroko No Basuke. Fallait y penser, hein ? Ça va être du grand n'importe quoi, préparez-vous mentalement ! x)

En tout cas, j'espère que vous rigolerez bien, c'est fait pour ! N'hésitez pas à poster des reviews pour donner votre avis ! J'aime vous lire autant que vous écrire ! )


Informations :

Titre : Des ballerines et des hommes

Rating : T pour le langage utilisé, très… Fleuri ?

Résumé : Parodie de shōnen, cross-over impensable Saint Seiya/Kuroko no Basuke. Univers Alternatif. L'équipe de Seirin voit son terrain d'entraînement occupé par une équipe qu'elle n'avait jamais vue auparavant. Et quoi de mieux que de disputer un match avec eux pour gagner le droit de rester ? Attention humour décalé ! Rating T pour le langage.

Bonne lecture !


Chapitre 1 ! Rencontre (pas très) amicale !

Riko avançait à vive allure, sans se soucier de son équipe à la traîne derrière elle. Hyuuga pressa le pas pour arriver à côté d'elle.

- Coach, pourquoi cet empressement ? Ce n'est qu'un entrainement après tout ! On a tout notre après-midi devant nous ! s'indigna le capitaine de Seirin.

La seule part de gent féminine du groupe soupira et leva les yeux au ciel. Combien de fois faudrait-il le répéter pour que ces crétins intègrent la chose dans leur tête pleine de matchs et de hentai planqués sous les lits ?!

- Plus vite on y sera, plus de temps on pourra jouer. Il faut vraiment qu'on bosse dur si on veut avoir une chance de battre Tôô à la Winter Cup. Hé ouais mes p'tits gars, faut pas foncer dans le tas comme des brutes, faut un minimum de technique et de stratégie. Pour ça que la majeure partie des coachs cette année sont des filles.

Elle balaya ses cheveux à peine mi-longs avec fierté. Junpei prit un air blasé.

- Te compare pas à Momoi, coach. P'is elle au moins elle a un minimum d'humanité pour pas envoyer ses gars sur le terrain un dimanche, pas même Aomine.

La coach inhumaine s'arrêta net et serra les poings si fort qu'elle dut serrer les dents avec pour réprimer sa douleur.

- Cours. Très loin. Je te donne trois secondes, après, je te transforme en hachis. J't'en foutrais, de l'humanité, moi…

Le jeune homme s'empressa de s'exécuter et courut du mieux qu'il pouvait. Teppei en ria. De loin, ça ressemblait à quelque chose proche de Sonic. Sauf que Junpei, c'était pas des anneaux qu'il allait se prendre…

Les trois secondes s'étaient largement écoulées et Riko s'était lancée à la poursuite du binoclard, à la vitesse d'une roquette. Quand soudain, le jeune homme se stoppa net. La conséquence fut inévitable : Riko, qui continuait à courir, ne freina pas et se prit son souffre-douleur de plein fouet. Elle en profita pour le martyriser mais il était focalisé sur autre chose. Son regard hébété allait dans la direction du terrain où ils se rendaient pour leur entraînement – certes dominical. Pendant que Hyuuga se laissait se faire torturer, les autres l'avaient rejoint et regardaient eux aussi le terrain.

- C'est qui, ceux-là ? On avait pas réservé le terrain ? demanda Izuki en haussant les sourcils de surprise.

Hyuuga essaya de répondre à son camarade, malgré sa joue tirée dans tous les sens qui lui donnait une voix digne de rivaliser avec Droopy.

- Peut-être pas. Bah, en même temps on a pas le monopole du terrain, encore moins un chour où on est pas chenchés y être…

Cette réflexion ne fit qu'augmenter l'ardeur de sa correction.

Mais en effet, le terrain était déjà occupé. Cinq autres jeunes hommes s'y trouvaient, et organisaient un match à deux contre deux. Le (ou la ?) membre de l'équipe qui ne jouait pas était assis (ou assise ?) sur un banc et discutait avec une (autre ?) jeune femme, sans doute leur entraîneuse vu qu'elle sifflait de temps à autre et ramenait les autres à l'ordre quand leur partie finissait en XV de France. Et là encore, cette demoiselle était franchement mieux gaulée que la pauvre Riko, mais personne n'osa faire la remarque à cette dernière, de peur de décéder prématurément.

Riko arrêta son expédition punitive là et mit ses mains sur ses hanches peu apparentes, indignée. Elle était pourtant sûre d'avoir réservé l'endroit pour la journée. Elle s'avança alors à grands pas (encore une fois) vers l'autre coach. Le reste de Seirin la suivit, et se fit regarder de travers par les joueurs déjà installés. De drôles de réflexions étaient murmurées, ce qui ne manqua pas d'énerver Kagami. Mais il se contint. Jusqu'au moment où l'un des autres types, une brute épaisse aux cheveux noirs complètement bordéliques, ricana en suivant Seirin du regard.

- Pfouah, c'est qui c'te bande de ball'rines ? Me dites pas qu'ils veulent le terrain… 'Savent jouer, au moins ?

Taiga se retourna en direction de celui qui avait parlé en dernier, comme s'il voulût dégainer une arme, et il répondit du tac au tac :

- Hé, le cassos. Renseigne-toi un peu sur nous avant de nous traiter de ballerines. De nous deux ce serait plutôt toi la danseuse étoile.

Kuroko secoua la tête, exaspéré par la maturité de son coéquipier, et remarqua qu'un des garçons faisait la même chose que lui, sûrement à l'égard du premier provocateur.

- Ikki, ça suffit… soupira justement le brun que Kuroko observait.

Ce fameux Ikki semblait chauffer encore plus et il saisit Taiga par le col, comme possédé par le démon de la colère.

- Comment ça ça suffit ? T'as vu c'qu'il m'dit ? Attends Seiya t'as vu c'qui m'dit ? L'aut' bouffon avec ses doubles sourcils t'as vu c'qui m'sort ? J'vais lui casser la gueule, moi !

Une voix féminine jaillit en provenance du banc et surprit les deux garçons sur le point de s'en mettre sur la tronche.

- OH IKKI BOUCLE-LÀ ! ET LÂCHE-MOI CE TYPE ! Nan mais merci pour l'image que vous me donnez aux autres… Bande de crétins ! Allez hop, ramenez-vous bande d'incapables !

C'était la coach mieux foutue que Riko, qui justement avait entamé une discussion avec elle sur le banc - sûrement pour trouver un compromis. Elle effectua un grand geste qui fit cliqueter ses bracelets pour le moins voyants et qui fit venir à elle tous les garçons présents sur le terrain. Hyuuga profita d'ailleurs de la vue plongeante qu'il avait sur le décolleté de la jeune femme, dont la robe blanche n'empêchait en rien cette tentation voyeuriste. Bien sûr, il se faisait discret, et de toute manière il ne devait pas être le seul à la reluquer, si ?

Riko prit la parole et fit sortir le pervers de ses pensées. Elle s'adressa d'abord à ceux qu'elle ne connaissait pas, puis à Seirin.

- Bon, écoutez les mecs. On se connait pas, vu que vous êtes pas une équipe de lycée et que vous êtes même pas du coin. Vous voulez vous amuser, et mon équipe a besoin de s'entraîner. On a tous une bonne raison d'être ici alors avec votre coach on a décidé que ceux qui se montreront meilleurs gagneront le droit de rester sur le terrain. Seirin, c'est le moment de montrer ce dont vous êtes capables à des gens qui viennent de loin pour se mesurer à des gens dignes d'eux. Vous êtes dignes, pas vrai ? Je refuse une défaite sur notre propre sol.

- Ho coach t'abuses, le sol du terrain est à…

Hyuuga se fit couper par l'autre jeune femme qui continua à l'attention de son équipe.

- À ce que j'ai entendu, l'équipe de la demoiselle est une équipe d'envergure préfectorale et joue dans une grande compétition. Alors vous allez me faire le plaisir de jouer le mieux possible sinon gare à vos miches. Je vous rappelle qu'on est tout aussi connus de l'autre côté du Japon, ça la foutrait mal qu'on se prenne une raclée dès notre arrivée. Seiya, Shiryū, Hyōga, Ikki, et éventuellement Shun, je compte sur vous.

- Bien, princesse Saori ! s'exclamèrent les cinq mentionnés en chœur. L'un d'entre eux, le blond, ajouta même :

- Vous z'inquiétez pas Princesse, on va leur faire danser le Lac des Cygnes en un rien d'temps !

Riko haussa un sourcil, interloquée par l'appellation donnée à l'autre coach.

- « Princesse » ?

- Ouaip ! S'ils m'appellent autrement j'les démonte. 'Faut qu'ils apprennent à respecter les coaches, qui plus est quand c'est des femmes ! répondit la « princesse » Saori en déployant sa longue chevelure d'une couleur indéfinissable et sûrement pas naturelle.

Riko sembla réfléchir et se frotta le menton avec son pouce et son index.

- Hum… J'aime bien le concept… Tu sembles cruelle malgré ton air candide, j't'aime bien toi.

- Mwéhé, t'as pas grand-chose pour toi mais j't'aime bien aussi. Bon, allez les poulets ! En place pour saluer !

Saori se leva et frappa dans ses mains, et ses bracelets l'accompagnèrent.

Les deux équipes se placèrent ensuite en deux lignes face à face, prêts à jouer pour l'honneur de l'une ou de l'autre des deux entraîneuses – 'fin je déconne un peu c'était surtout pour avoir le terrain pour eux tout seuls et se payer la tronche des perdants tout en les imaginant en tutu rose.


J'espère que cette mise en bouche vous a plu, que c' était pas trop n'importe nawak ! x)

Je m'empresse de vous écrire la suite ! ~