Amis du soir, bonsoir ( amis du jour...).
Voici une fiction la série Sherlock et plus particulièrement, le couple Sherlock Holmes & John Watson
J'espère que cette fiction vous plaira et qu'elle vous inspirera afin de me laisser des reviews ^^
Bonne lecture !
Disclaimer : aucun des personnage, ni la série ne m'appartiennent. Snif !
Comment peux-tu être aussi égoïste ? Me dit la petite voix dans ma tête, celle qui s'exprime toujours lorsqu'il s'agit de John. Je n'en tiens pas compte et vérifie que John a bien quitté le cimetière sans se retourner. Je me dirige à grand pas vers ma tombe. Ma tombe. Qui peut se vanter d'avoir défié la mort, avant le grand Sherlock Holmes ? Le voici revenu des morts, une question doit vous brûler les lèvres : Pourquoi n'avoir rien dit ?
Ma volonté la plus profonde est de protéger mes proches : Mme Hudson, bien sûr, Lestrade, également mais par-dessus tout : John. Cet homme qui avait réussi à lui redonner le goût en l'amour.
Flash-back :
Dès que je le vois entrer dans le labo, je sais que je le veux.
Au début, je voulais qu'il emménage avec moi.
Une fois ceci fait, j'ai voulu qu'il m'apprécie.
Ensuite, j'ai voulu plus…
Le caractère facile de John a vraiment facilité les choses. Tout d'abord, il n'exige jamais rien, ce qui est une qualité extrêmement rare de nos jours et bien trop peu reconnue. De plus, il ne se vexe (presque) jamais de mon manque d'écoute, alors que lui l'est, à l'écoute. C'est d'ailleurs comme cela que notre relation à commencer.
Au fur et à mesure que les semaines passer, je me souvent demander comment le conquérir, le séduire…
- John, voudrait-tu aller diner un soir au nouveau restaurant Japonais au bout de la rue ?
- Pourquoi pas, Sherlock. Mais c'est la troisième fois en une semaine que tu m'invite. Quelque chose que je devrais savoir ?
- Non ! Que vas-tu chercher là, c'est simplement que les affaires intéressantes sont nombreuses et donc je suis d'humeur joyeuse.
Je vis à son air intrigué, qui ne dura qu'une demi-seconde, qu'il doutait de mon explication.
Effectivement, je dois bien le reconnaitre ce n'était qu'un prétexte pour faire sortir Watson. Chez nous, il semblait plus renfermer alors, bien que je n'aime pas sortir, j'essayais de le sortir. De plus, le restaurant présentais un avantage de taille : l'alcool plus approprié qu'à la maison, comprenez-vous, je ne bois que très rarement, donc je rentrais avec une bouteille en m'exclamant : « si on se bourrait la Guelle pour que je puisse t'avouer que je t'aime et voir ta réaction sans que tu t'en rappelle le lendemain » cela pourrait s'embler louche.
Déjà que je suis ficher comme « bizarre notoire » par John, inutile d'aggraver mon dossier. Donc, nous voici attablé, dans un restaurant japonais qui ne m'inspire rien, quand le serveur nous apporte la carte et OH ! Surprise un verre de ce mystérieux alcool : du Saké. Il pose les verres et les menus sur notre table. Je vois John lever le bras avec son verre dans ma direction, quoi ? Il veut que je boive ça ? On ne sait même pas comment s'est fait ? Pour ne pas le décevoir, je lève à mon tour mon verre, et le choque contre le sien, les yeux dans les yeux…
- John, vois-tu mon cher ami… J'euh, t'apprécie beaucoup. Arrête tout de suite Sherlock ! ce n'est pas le moment pour les grands discours, Tu es le premier et le seul à m'avoir supporter plus de 2 semaines…
- Mais non, Sherlock, il y a … Mme Hudson !
- Ce n'est pas de ça que je parle, tu le sais. Je, je ne sais pas comment on fait… tu es si différent. Non mais tu t'écoutes ? RI-DI-CULE !
-Qu'est-ce que tu veux dire Sherlock ?
Je vois son air perdu, si mignon et je me sens fondre. Je vais tout lui dire.
- Je… ressens quelque chose pour toi… je ne sais pas je pense que c'est de… de… l'amour.
La réponse que j'attendais ne vint pas, je senti pour la première fois quelque chose se torde dans ma cage thoracique, quelque chose d'inconnu jusque-là : Mon cœur. Mon sang commençait à affluer dans mon crâne et à me comprimer le cerveau de manière insupportable.
Incapable de supporter de plus de pression, je me lève et m'enfuit du restaurant à toute allure. La proximité de Watson m'est soudainement devenue insupportable alors qu'il y a encore quelques heures, je la chérissait et la recherchais assidûment.
Je fais quelques pas sur le trottoir d'en face oubliant tout ce qui m'entoure, quand tout à coup, je sens un bras sur mon épaule, me tirant sans ménagement vers lui.
Watson. Pas maintenant, je ne pourrais pas le supporter…
- Qu'est-ce que tu fais, exactement ? Tu m'avoue que tu m'aimes en plein milieu d'un restaurant et tu me plante avant que j'ai pu dire quoi que ce soit ! Sachez Monsieur Holmes, qu'il n'y a pas que vous sur cette maudite terre ! Que les autres aussi ont des sentiments figure toi, des sentiments pour toi ! Et qu'il serait préférable d'écouter ce qu'ils ont à dire avant de se faire tout un monde de ce que je pourrais dire !
Il avait débité tout ça tellement rapidement que je me suis demandé s'il n'allait pas me « claquer » entre les doigts par manque d'oxygène. C'est ensuite que je compris ce qu'il venait de dire. Parmi tous ces mots, deux seulement avec une importance, Pour toi…
- Tu peux répéter l'avant dernière phrase, s'il te plait ?
- J'ai… des… sentiments pour toi !
Tout dans ma tête se mélangea, il m'aime, je l'aime = nous nous aimons. Ce qui signifie que nous pouvons être ensemble. Tout à coup, j'ai peur. Pourquoi ? Pour moi, c'était impossible que ce soit réciproque, donc c'était un défi, un but à atteindre mais maintenant que ça s'est réaliser, que dois-je faire ? L'embrasser, le prendre dans mes bras et lui faire passer le perron de notre appartement ?
Il prit les devant et m'embrassa, simplement. Un petit baiser de rien du tout mais qui changea tout entre nous…
Fin du Flash-Back
