Comme notre première collaboration (Découverte de soi...) semble plaire à
quelques-uns nous avons pensé à créer une autre histoire qui n'a rien avoir
avec la première, à l'exception peut-être du rating. Le début peut vous
paraître étrange mais il faut bien placer les pièces avant de faire le
casse-tête. De plus, si notre Harry ne s'inquiète plus sur son
orientation, cela ne veut pas dire qu'il ne se questionnera pas plus tard
dans l'histoire. D'autres personnages se grefferont également, apportant
avec eux leurs doutes, leurs sentiments et désirs. Bref, on espère que
vous aimerez également cette histoire. Ne vous gênez pas pour nous faire
savoir ce que vous en pensez... Sur ce, on vous souhaite une bonne lecture.
Olympe et Maxime (toujours appuyées par notre amie Joyce...)
********************
ATTENTION : Slashs et autres avec quelques lemons plus ou moins innocents, vous êtes avertis...
**********************
Nos noms de baptêmes ne sont pas Joanne Katherine Rowling, alors ces personnages et univers magiques ne nous appartiennent pas. On les emprunte simplement le temps d'une histoire qui ferait rougir l'auteur d'origine par sa nullité et ses propos peu dignes...
****************************
Chapitre premier : Des mots espérés maintenant réalité.
***************************
Si tu savais combien tu me manques. Je dépose ici tes fleurs préférées, je n'ai d'ailleurs jamais compris que tu puisses autant aimer une fleur si simple, les boutons d'or. Tu m'a dit un jour qu'elles te faisaient penser à de petites pépites lancées du haut des airs par une quelconque divinité pour remercier ses adorateurs. C'est probablement la seule fois où tu nous avais ouvert ton esprit sur les forces divines qui régissent selon toi nos vie à tous. Je me souviens encore très bien du débat interminable qui s'en était suivit entre toi et Hermione sur le sujet. Évidement, l'esprit pratique de notre amie trouvait argument par-dessus argument pour tenter de te faire changer d'opinion mais toi tu tenais bon. Je t'ai toujours envié pour la façon dont tu parvenais à lui tenir tête. J'aurais jamais pensé dire cela un jour mais vos éternelles querelles pour des rien me manque. Tu me manques.
Cinq ans déjà que t'es parti. Cinq ans et je me surprends encore à scruter l'horizon dans l'espoir de voir voler vers moi Coq, m'apportant de tes nouvelles. Le pauvre ne s'est jamais remis de ta disparition, il a tellement changé, tu ne le reconnaîtrais même pas, plus sage encore que Hedwige. Moi non plus je ne me suis jamais remis de ta disparition. Je me réveille encore parfois en sursaut la nuit, rêvant du moment où j'ai t'ai vu tomber. Il me faut alors les meilleures potions de Severus pour me permettre de me rendormir.
Tu sais, aujourd'hui c'est jour de deuil national dans toute la communauté. Même si la guerre avec l'Ordre Noir n'a pris fin que pratiquement le lendemain de ton décès, j'ai fortement inciter pour que cette date soit dédiée à ta mémoire. C'est bien la première fois que j'étais heureux de ma célébrité et que je m'en suis servi. Le Ministre ne pouvait pas me refuser cela après tout, mais je t'assure que je n'ai rien à voir avec ton ordre de Merlin à titre posthume. Ça le Ministère te l'a décerné de lui-même et personne ne le méritait autant que toi. D'ailleurs ta mère l'a fait encastré dans ta pierre tombale, à côté de ta baguette et de ta photo. Parfois je surprends des sorcières de tous âge, venir pleurer sur ta tombe en frôlant de leurs doigts les objets dans la pierre. T'es un héros et pas seulement pour moi tu sais. La communauté magique fête aujourd'hui ton courage et ton sacrifice ainsi que celui de dizaines d'autres.
Trop de morts. Trop de pertes. Vous me manquez tous terriblement mais toi encore plus. J'aurais aimé que tu sois là, près de moi la semaine dernière lorsque j'ai accepté d'arbitrer le match de la coupe du monde de Quidditch. On m'a d'ailleurs offert le souaffle qui a servi à la victoire de l'Angleterre pour que je te le remette. Je l'encastre à l'instant dans ta pierre. Dubois tenait à ce que je te précise qu'il avait bien gardé les buts mais que jamais il ne t'arriverait à la cheville.
Tu veux des nouvelles de tout le monde ? Bien commençons par Joyce ta filleule, elle fêtera bientôt ses cinq ans. Elle est la fierté de ses parents. Ça t'étonne si je te dis qu'elle sait déjà lire et écrire. Son père l'a d'ailleurs inscrit à un camp de vol, elle est magnifique sur son Aquilon junior. Draco en est si fier qu'il montre des photos d'elle sur son balai à tout le monde qu'il croise. Qui aurait cru qu'il porterait autant d'importance un jour à quelqu'un d'autre qu'à lui-même ? Lui et Hermione forment un couple merveilleux. Ils sont des parents exemplaires et parfois j'aperçois cette petite lueur caractéristique dans leurs yeux. Ils s'aiment et c'est tellement beau à voir...
J'ai pas vraiment à les envier sur ce point du moins. Je suis vraiment heureux en amour. Cela nous a pris du temps mais on a fini par se trouver. On est bien ensemble, on ne se voit pas souvent à cause de nos emplois respectifs mais lorsque l'on se retrouve c'est merveilleux. Je te passe les détails car je t'imagine déjà tout rouge. Le commerce des jumeaux va très, très bien, ils sont encore pire qu'avant. La nouvelle condition de George lui inspire même quelques nouveaux tours. Il a finalement dû lui amputer la jambe. Au début il l'a mal pris mais sa force de caractère et Fred lui ont rappelés qu'il était un Weasley et il s'en montre plus que digne maintenant.
Bill et Fleur attendent leur premier enfant, ce sera un garçon s'il faut en croire les sortilèges de ta mère. D'ailleurs cette dernière était folle de joie pour eux, tu t'imagines la scène ? Bill a dit que si jamais c'était réellement un garçon, il le nommerait Charles Ronald George Weasley, en l'honneur de ses trois frères disparus ou blessé. Ginny va également très bien, elle est retournée aux études. Après un voyage de trois ans autours du globe, elle nous est revenue bronzée, tatouée et percée. Je vois encore le visage défait de ta mère lorsque son « bébé » est rentrée en transplanant dans le jardin. Hermione était tellement heureuse de la décision de Ginny de retourner aux études qu'elle lui a sauté au cou mais elle a vite déchantée lorsque ta sœur lui a annoncé qu'elle voulait s'inscrire en arts magiques plutôt qu'en magicorecherche tout comme elle.
Je vais te laisser maintenant, mais je reviendrais, je le promets. Tu me manques vraiment mon vieux.
*********************
« -Évidement, il fallait que tu restes des heures et des heures sous la pluie », fait une voix dure derrière moi lorsque je pousse la porte de ma chambre pour me changer.
« - Ce n'est pas de ma faute s'il pleut une journée comme celle-ci », rétorque-je sans même me retourner.
Des mains expertes se chargent de m'aider à enlever mes vêtements trempés. Il ne faut pas que j'attrape une grippe. Je me retrouve rapidement nu mais je lui tourne toujours le dos. Les mêmes mains me poussent vers le foyer où un bon feu s'active à enlever l'humidité. Je me tiens droit et toujours en tenue d'Adam devant le feu qui chauffe mon corps qui apprécie les effets de la chaleur que dégagent les flammes. À moins que ce ne soit l'effet de la chaleur que provoquent les mains qui n'ont toujours pas quittées mon corps. D'ailleurs, elles se promènent maintenant sur mon torse et descendent dangereusement bas.
Je ne peux empêcher un sourire de naître sur mes lèvres lorsque je sens ses lèvres prendre la direction de mon cou. J'incline lentement et doucement la tête pour lui signifier mon accord et j'en profite pour resserrer l'étreinte de ses bras autour de moi. Rapidement de doux frisons me parcourent l'échine mais ce n'est certes pas à cause du froid. Il commence d'ailleurs à faire chaud, très chaud.
Je suis poussé vers le lit où je prends place en l'entraînant avec moi. Je me laisse caresser. J'aime ses caresses, elles sont si douces et tendres et savent toujours m'arracher quelques gémissements de plaisir. Je veux sentir son corps contre le mien mais sans cette barrière ridicule que prend la forme de ses vêtements. Déshabillons alors le corps de mes désirs. J'aime passer mes mains sur ses épaules et laisser mes doigts descendre doucement jusqu'à ses côtes lui procurant des frisons à chaque fois. Pantalon et sous-vêtements vont rapidement retrouver le reste de ses habits qui traînent maintenant quelque part sur le plancher de ma chambre.
Alors que ses lèvres et sa langue tracent des dessins naïfs sur mon torse, mes mains à moi, s'activent de ses épaules à ses reins. Puis la bouche démontre son état d'affamée et descend, descend toujours plus bas. Les lèvres terminent leur course jusqu'à mon entrejambe où se trouve semble-t- il l'objet de leur désir. C'est fou comme de petits mouvements de va et vient peuvent exciter un homme. J'aime ça, j'adore ce que sa bouche me fait, j'apprécie énormément ce que sa langue créé comme sensation lorsqu'elle se tortille ainsi. J'AIME et ne me gêne pas pour le faire savoir. Mes doigts se perdent dans la chevelure de cette tête qui me procure tant de plaisir. C'est bon, si bon... Trop bon. Si cette bouche ne cesse pas immédiatement, je vais me déverser en elle. Je dois me contrôler et faire durer le plaisir. En fait, je dois lui rendre mon plaisir, façon agréable de remercier...
Je prends donc plus ou moins délicatement la position dominante et m'atèle à appliquer les enseignements appris depuis quelques années. Je sais quoi faire pour l'entendre gémir, je sais également où presser pour sentir ses spasmes de plaisir. Mais le meilleur, c'est que je sais où laisser ma langue traîner pour l'entendre me damner d'exercer de telles tortures. Je sais que j'ai atteins mon but lorsque je sens son corps s'arquer sous le mien où encore lorsque mon nom franchit ses lèvres dans un gémissement qui me fait toujours autant fondre le cœur.
Mon bas ventre me fait mal, je passe donc à l'attaque. Je lâche la tâche à laquelle je m'affairais à son grand mécontentement et remonte jusqu'à ses lèvres que je m'approprie presque sauvagement, dardant son palais de ma langue. Je relève sa cuisse tout en continuant de l'embrasser passionnément et glisse ma main jusqu'à ses fesses. Un petit sursaut accueille mon geste mais rapidement, sa jambe qui entoure maintenant ma hanche, resserre son étreinte, de même que ses bras. Sans quitter sa bouche, je prépare le terrain, arrachant parfois des gémissements en provenance de cette bouche toujours collée à la mienne.
Je crois que je peux me hasarder à laisser place à autre chose que mes doigts maintenant. Quelle position ? Pourquoi pas ses fesses relevées devant moi ? J'aime bien cette position. L'inconvénient c'est que je ne vois pas son visage qui lui est enfouit bien souvent dans les oreillers pour tenter d'étouffer ses cris de plaisir. Faut pas ameuter toute la place tout de même ! Allons y pour cette position puis on changera en cour de route, question de pouvoir voir les traits de son visage lors du moment de grâce.
Doucement, tout doucement, faut pas que je lui fasse mal. J'attends de recevoir le signal qui m'autorise à continuer. Le voilà. Gardons un rythme lent pour le commencement. Ah oui ! De petits bruits m'avertissent qu'il vaudrait mieux que j'accélère la cadence. Oui chef ! Avec grand plaisir. J'agrippe fermement ses hanches et me jette corps et âme dans une danse effrénée des plus excitantes. Encore et encore je vais et je viens. J'ai le souffle court mais je ne suis pas le seul.
Il faut que je change de position avant qu'il ne soit trop tard. Je m'allonge sur le dos. Pas besoin de lui faire un dessin... Rapidement il se positionne au-dessus de moi. C'est lui maintenant qui à la charge du rythme à imposer. Cependant, je ne pourrai pas tenir longtemps, j'arrive bientôt à l'ultime moment. Il le comprend et me regarde droit dans les yeux en continuant de monter et en s'occupant d'une mainde son propre bas- ventre. Pour ma part, mes mains ont retrouvées ses hanches et je l'aide à garder le rythme qui nous mènera bientôt tous les deux à l'ultime moment.
Ce que je désirais observer se produit. Il ferme les yeux, renverse légèrement la tête, mord sa lèvre inférieure. Ses traits se crispent tous avant de se relâcher. Moi aussi je veux ressentir cela, mais son nouvel état de bien être lui a fait arrêté ses mouvements. Lentement, il se lève à moitié et me sourit narquoisement avant de descendre vers mon bas-ventre et de s'affairer d'une poigne experte, de taquiner de sa langue et moi je me cabre sous ce traitement. Il ne m'en faut pas plus pour exploser à mon tour. Sans rechigner le moins du monde, mon partenaire me nettoie et vient quémander le baiser du vainqueur une fois sa besogne effectuée.
Nous restons longuement enlacés dans les bras l'un de l'autre, appréciant d'avoir l'autre près de nous. J'ai ma tête sur son torse et lui joue avec ses doigts dans mes cheveux. Je ronronnerais de plaisir tellement je suis bien. J'embrasse doucement son torse en remontant lentement vers sa bouche qu'il m'offre sans protester.
Je repose ma tête sur son torse et finis par m'endormir en l'entendant me murmurer les mots qui jadis j'aurais désespéré qu'il me dise : Je t'aime.
Olympe et Maxime (toujours appuyées par notre amie Joyce...)
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ATTENTION : Slashs et autres avec quelques lemons plus ou moins innocents, vous êtes avertis...
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Nos noms de baptêmes ne sont pas Joanne Katherine Rowling, alors ces personnages et univers magiques ne nous appartiennent pas. On les emprunte simplement le temps d'une histoire qui ferait rougir l'auteur d'origine par sa nullité et ses propos peu dignes...
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Chapitre premier : Des mots espérés maintenant réalité.
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Si tu savais combien tu me manques. Je dépose ici tes fleurs préférées, je n'ai d'ailleurs jamais compris que tu puisses autant aimer une fleur si simple, les boutons d'or. Tu m'a dit un jour qu'elles te faisaient penser à de petites pépites lancées du haut des airs par une quelconque divinité pour remercier ses adorateurs. C'est probablement la seule fois où tu nous avais ouvert ton esprit sur les forces divines qui régissent selon toi nos vie à tous. Je me souviens encore très bien du débat interminable qui s'en était suivit entre toi et Hermione sur le sujet. Évidement, l'esprit pratique de notre amie trouvait argument par-dessus argument pour tenter de te faire changer d'opinion mais toi tu tenais bon. Je t'ai toujours envié pour la façon dont tu parvenais à lui tenir tête. J'aurais jamais pensé dire cela un jour mais vos éternelles querelles pour des rien me manque. Tu me manques.
Cinq ans déjà que t'es parti. Cinq ans et je me surprends encore à scruter l'horizon dans l'espoir de voir voler vers moi Coq, m'apportant de tes nouvelles. Le pauvre ne s'est jamais remis de ta disparition, il a tellement changé, tu ne le reconnaîtrais même pas, plus sage encore que Hedwige. Moi non plus je ne me suis jamais remis de ta disparition. Je me réveille encore parfois en sursaut la nuit, rêvant du moment où j'ai t'ai vu tomber. Il me faut alors les meilleures potions de Severus pour me permettre de me rendormir.
Tu sais, aujourd'hui c'est jour de deuil national dans toute la communauté. Même si la guerre avec l'Ordre Noir n'a pris fin que pratiquement le lendemain de ton décès, j'ai fortement inciter pour que cette date soit dédiée à ta mémoire. C'est bien la première fois que j'étais heureux de ma célébrité et que je m'en suis servi. Le Ministre ne pouvait pas me refuser cela après tout, mais je t'assure que je n'ai rien à voir avec ton ordre de Merlin à titre posthume. Ça le Ministère te l'a décerné de lui-même et personne ne le méritait autant que toi. D'ailleurs ta mère l'a fait encastré dans ta pierre tombale, à côté de ta baguette et de ta photo. Parfois je surprends des sorcières de tous âge, venir pleurer sur ta tombe en frôlant de leurs doigts les objets dans la pierre. T'es un héros et pas seulement pour moi tu sais. La communauté magique fête aujourd'hui ton courage et ton sacrifice ainsi que celui de dizaines d'autres.
Trop de morts. Trop de pertes. Vous me manquez tous terriblement mais toi encore plus. J'aurais aimé que tu sois là, près de moi la semaine dernière lorsque j'ai accepté d'arbitrer le match de la coupe du monde de Quidditch. On m'a d'ailleurs offert le souaffle qui a servi à la victoire de l'Angleterre pour que je te le remette. Je l'encastre à l'instant dans ta pierre. Dubois tenait à ce que je te précise qu'il avait bien gardé les buts mais que jamais il ne t'arriverait à la cheville.
Tu veux des nouvelles de tout le monde ? Bien commençons par Joyce ta filleule, elle fêtera bientôt ses cinq ans. Elle est la fierté de ses parents. Ça t'étonne si je te dis qu'elle sait déjà lire et écrire. Son père l'a d'ailleurs inscrit à un camp de vol, elle est magnifique sur son Aquilon junior. Draco en est si fier qu'il montre des photos d'elle sur son balai à tout le monde qu'il croise. Qui aurait cru qu'il porterait autant d'importance un jour à quelqu'un d'autre qu'à lui-même ? Lui et Hermione forment un couple merveilleux. Ils sont des parents exemplaires et parfois j'aperçois cette petite lueur caractéristique dans leurs yeux. Ils s'aiment et c'est tellement beau à voir...
J'ai pas vraiment à les envier sur ce point du moins. Je suis vraiment heureux en amour. Cela nous a pris du temps mais on a fini par se trouver. On est bien ensemble, on ne se voit pas souvent à cause de nos emplois respectifs mais lorsque l'on se retrouve c'est merveilleux. Je te passe les détails car je t'imagine déjà tout rouge. Le commerce des jumeaux va très, très bien, ils sont encore pire qu'avant. La nouvelle condition de George lui inspire même quelques nouveaux tours. Il a finalement dû lui amputer la jambe. Au début il l'a mal pris mais sa force de caractère et Fred lui ont rappelés qu'il était un Weasley et il s'en montre plus que digne maintenant.
Bill et Fleur attendent leur premier enfant, ce sera un garçon s'il faut en croire les sortilèges de ta mère. D'ailleurs cette dernière était folle de joie pour eux, tu t'imagines la scène ? Bill a dit que si jamais c'était réellement un garçon, il le nommerait Charles Ronald George Weasley, en l'honneur de ses trois frères disparus ou blessé. Ginny va également très bien, elle est retournée aux études. Après un voyage de trois ans autours du globe, elle nous est revenue bronzée, tatouée et percée. Je vois encore le visage défait de ta mère lorsque son « bébé » est rentrée en transplanant dans le jardin. Hermione était tellement heureuse de la décision de Ginny de retourner aux études qu'elle lui a sauté au cou mais elle a vite déchantée lorsque ta sœur lui a annoncé qu'elle voulait s'inscrire en arts magiques plutôt qu'en magicorecherche tout comme elle.
Je vais te laisser maintenant, mais je reviendrais, je le promets. Tu me manques vraiment mon vieux.
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« -Évidement, il fallait que tu restes des heures et des heures sous la pluie », fait une voix dure derrière moi lorsque je pousse la porte de ma chambre pour me changer.
« - Ce n'est pas de ma faute s'il pleut une journée comme celle-ci », rétorque-je sans même me retourner.
Des mains expertes se chargent de m'aider à enlever mes vêtements trempés. Il ne faut pas que j'attrape une grippe. Je me retrouve rapidement nu mais je lui tourne toujours le dos. Les mêmes mains me poussent vers le foyer où un bon feu s'active à enlever l'humidité. Je me tiens droit et toujours en tenue d'Adam devant le feu qui chauffe mon corps qui apprécie les effets de la chaleur que dégagent les flammes. À moins que ce ne soit l'effet de la chaleur que provoquent les mains qui n'ont toujours pas quittées mon corps. D'ailleurs, elles se promènent maintenant sur mon torse et descendent dangereusement bas.
Je ne peux empêcher un sourire de naître sur mes lèvres lorsque je sens ses lèvres prendre la direction de mon cou. J'incline lentement et doucement la tête pour lui signifier mon accord et j'en profite pour resserrer l'étreinte de ses bras autour de moi. Rapidement de doux frisons me parcourent l'échine mais ce n'est certes pas à cause du froid. Il commence d'ailleurs à faire chaud, très chaud.
Je suis poussé vers le lit où je prends place en l'entraînant avec moi. Je me laisse caresser. J'aime ses caresses, elles sont si douces et tendres et savent toujours m'arracher quelques gémissements de plaisir. Je veux sentir son corps contre le mien mais sans cette barrière ridicule que prend la forme de ses vêtements. Déshabillons alors le corps de mes désirs. J'aime passer mes mains sur ses épaules et laisser mes doigts descendre doucement jusqu'à ses côtes lui procurant des frisons à chaque fois. Pantalon et sous-vêtements vont rapidement retrouver le reste de ses habits qui traînent maintenant quelque part sur le plancher de ma chambre.
Alors que ses lèvres et sa langue tracent des dessins naïfs sur mon torse, mes mains à moi, s'activent de ses épaules à ses reins. Puis la bouche démontre son état d'affamée et descend, descend toujours plus bas. Les lèvres terminent leur course jusqu'à mon entrejambe où se trouve semble-t- il l'objet de leur désir. C'est fou comme de petits mouvements de va et vient peuvent exciter un homme. J'aime ça, j'adore ce que sa bouche me fait, j'apprécie énormément ce que sa langue créé comme sensation lorsqu'elle se tortille ainsi. J'AIME et ne me gêne pas pour le faire savoir. Mes doigts se perdent dans la chevelure de cette tête qui me procure tant de plaisir. C'est bon, si bon... Trop bon. Si cette bouche ne cesse pas immédiatement, je vais me déverser en elle. Je dois me contrôler et faire durer le plaisir. En fait, je dois lui rendre mon plaisir, façon agréable de remercier...
Je prends donc plus ou moins délicatement la position dominante et m'atèle à appliquer les enseignements appris depuis quelques années. Je sais quoi faire pour l'entendre gémir, je sais également où presser pour sentir ses spasmes de plaisir. Mais le meilleur, c'est que je sais où laisser ma langue traîner pour l'entendre me damner d'exercer de telles tortures. Je sais que j'ai atteins mon but lorsque je sens son corps s'arquer sous le mien où encore lorsque mon nom franchit ses lèvres dans un gémissement qui me fait toujours autant fondre le cœur.
Mon bas ventre me fait mal, je passe donc à l'attaque. Je lâche la tâche à laquelle je m'affairais à son grand mécontentement et remonte jusqu'à ses lèvres que je m'approprie presque sauvagement, dardant son palais de ma langue. Je relève sa cuisse tout en continuant de l'embrasser passionnément et glisse ma main jusqu'à ses fesses. Un petit sursaut accueille mon geste mais rapidement, sa jambe qui entoure maintenant ma hanche, resserre son étreinte, de même que ses bras. Sans quitter sa bouche, je prépare le terrain, arrachant parfois des gémissements en provenance de cette bouche toujours collée à la mienne.
Je crois que je peux me hasarder à laisser place à autre chose que mes doigts maintenant. Quelle position ? Pourquoi pas ses fesses relevées devant moi ? J'aime bien cette position. L'inconvénient c'est que je ne vois pas son visage qui lui est enfouit bien souvent dans les oreillers pour tenter d'étouffer ses cris de plaisir. Faut pas ameuter toute la place tout de même ! Allons y pour cette position puis on changera en cour de route, question de pouvoir voir les traits de son visage lors du moment de grâce.
Doucement, tout doucement, faut pas que je lui fasse mal. J'attends de recevoir le signal qui m'autorise à continuer. Le voilà. Gardons un rythme lent pour le commencement. Ah oui ! De petits bruits m'avertissent qu'il vaudrait mieux que j'accélère la cadence. Oui chef ! Avec grand plaisir. J'agrippe fermement ses hanches et me jette corps et âme dans une danse effrénée des plus excitantes. Encore et encore je vais et je viens. J'ai le souffle court mais je ne suis pas le seul.
Il faut que je change de position avant qu'il ne soit trop tard. Je m'allonge sur le dos. Pas besoin de lui faire un dessin... Rapidement il se positionne au-dessus de moi. C'est lui maintenant qui à la charge du rythme à imposer. Cependant, je ne pourrai pas tenir longtemps, j'arrive bientôt à l'ultime moment. Il le comprend et me regarde droit dans les yeux en continuant de monter et en s'occupant d'une mainde son propre bas- ventre. Pour ma part, mes mains ont retrouvées ses hanches et je l'aide à garder le rythme qui nous mènera bientôt tous les deux à l'ultime moment.
Ce que je désirais observer se produit. Il ferme les yeux, renverse légèrement la tête, mord sa lèvre inférieure. Ses traits se crispent tous avant de se relâcher. Moi aussi je veux ressentir cela, mais son nouvel état de bien être lui a fait arrêté ses mouvements. Lentement, il se lève à moitié et me sourit narquoisement avant de descendre vers mon bas-ventre et de s'affairer d'une poigne experte, de taquiner de sa langue et moi je me cabre sous ce traitement. Il ne m'en faut pas plus pour exploser à mon tour. Sans rechigner le moins du monde, mon partenaire me nettoie et vient quémander le baiser du vainqueur une fois sa besogne effectuée.
Nous restons longuement enlacés dans les bras l'un de l'autre, appréciant d'avoir l'autre près de nous. J'ai ma tête sur son torse et lui joue avec ses doigts dans mes cheveux. Je ronronnerais de plaisir tellement je suis bien. J'embrasse doucement son torse en remontant lentement vers sa bouche qu'il m'offre sans protester.
Je repose ma tête sur son torse et finis par m'endormir en l'entendant me murmurer les mots qui jadis j'aurais désespéré qu'il me dise : Je t'aime.
