Disclamer: rien ne m'appartient, tout est à Stephenie Mayer. Dommage, dommage^^
NDA: yuri donc si vous aimez pas, vous savez ce que vous avez à faire.
Première fois que j'écris à la première personne. J'espère que cela vous plaira!
Enjoy ;)
Thirteen
POV Bella
Je hais les lundi. En général, je hais tout les jours de la semaine, tout les jours ou j'ai cours en fait. Ce n'est pas que le lycée me fait horreur mais c'est surtout le fait d'avoir des interactions sociales avec les gens.
Cela fait une semaine que je suis dans ce trou paumé qui s'appelle Forks. Si j'y suis, c'est simplement parce que je préfère vivre en compagnie de mon père plutôt que de supporter le nouveau mari de ma mère. Pour faire court, nous avons des avis qui divergent sur pas mal de sujets.
J'aime être chez Charlie. Avec lui, pas de prises de tête continuelles sur tel ou tel sujet, il me laisse vivre ma vie à la seule condition que nous dînions ensemble au moins une fois par semaine.
Je dit que je hais les interactions sociales avec les gens mais c'est une affirmation qui est légèrement fausse. J'ai réussi à me faire une amie. Angela, l'archétype même de l'intello mais qui se révèle être une vrai boute en train et, surtout, a deviné mon secret sans que je lui dise. Pour être crue: nous sommes du même bord et, comme moi, elle se cache mais Angela a une copine. Et moi, je suis l'éternelle célibataire qui, du haut de ses dix-sept ans (et toutes ses dents), préfère les histoires de cul sans lendemains aux histoires sérieuses. Que voulez vous, j'ai dix-sept ans et il faut bien que je m'amuse.
Comme tout les midis, je mange avec Angela. celle-ci passe la moitié du déjeuner à envoyer des textos à sa copine qui n'est autre que Jessica, assise à quelques tables de nous en compagnie de « sa cour », c'est-à-dire, les adorateurs de cheerleader. Cela fait deux ans qu'elles sont ensemble et personne (à part moi) est au courant. Angela ne le souhaite pas et Jessica n'a pas tellement envie de parler de sa vie privée.
- Bella, tu es dans la lune? Dit Angela en rangeant son portable dans sa poche.
- Pas spécialement. Répondis-je en buvant de l'eau. Vivement que la journée se termine.
- Ouais. Vraiment hâte.
A ce moment là, un groupe entra dans le réfectoire et, machinalement, je les suivis du regard. Le premier garçon était le type même du sportif: très grand, costaud et les cheveux noirs coupés courts. Il tenait la main d'une sculpturale blonde. Derrière eux, deux garçons, l'un également blond au teint très pâle et l'autre à la chevelure cuivrée mais ce qui attira mon attention, ce fut la dernière personne. Une fille qui devait faire la même taille que moi, aux courts cheveux noirs qui partaient dans tout les sens et qui souriait. Ce qui retint mon attention, c'était le fait qu'ils avaient tous le teint très pâles, comme s'ils étaient malades et surtout, leur incroyable beauté. J'avais l'impression de voir des statues grecques en chair et en os.
- Qui c'est? Dis-je à Angela une fois que le groupe se fut assis.
- Eux? Répondit Angela en les regardant distraitement. Ce sont les Cullen. Ils ont été adoptés par le docteur Cullen. Rien de bien intéressant.
- Tu es sûre?
- Ben… La moitié des filles se sont cassé les dents en voulant Edward. C'est celui qui a la chevelure cuivrée. Sans compter qu'Alice a pas mal d'admirateurs… Pareil, ils se cassent les dents. Va savoir pourquoi…
- P'tetre parce qu'ils sont narcissiques. Répondis-je en souriant.
Sans raison, je sursautais en entendant un grondement. Je me retournait et vit que la dénommée Alice me dévisageait sans retenue tout en souriant.
- On dirai qu'Alice Cullen te trouve à son goût. Plaisanta Angela tout en prenant son portable.
- Très drôle Webber.
- Aucun sens de l'humour Swan. Rétorqua mon amie en souriant.
- Fini ton plateau, faut qu'on aille en cours.
- Tu passes chez moi après le cours d'allemand?
- Nan. Je vais aller à la bibliothèque. Répondis-je en finissant ma bouteille d'eau.
- Rencard?
- Avec la vieille peau de la biblio qui ressemble à madame Pince d'Harry Potter? Autant me faire hétéro très chère. C'est juste pour lire.
- En gros, être seule avec toi-même.
- Ouais. C'est à peu près ça. Dis-je en même temps que la cloche sonnait.
A mon arrivée dans la salle de cours, je rejoignit ma place et commençait à déballer mes affaires quand je sentis la présence de quelqu'un juste à côté de moi. Je levait les yeux et vit Alice Cullen qui me souriait.
- ça ne te déranges pas si je me met à côté de toi?
- Non. Dis-je sèchement.
- Pas la peine de me parler aussi sèchement. Répondit Alice sans se départir de son sourire.
Alice s'assit juste à côté de moi et son parfum m'envahit. Merde, manquait plus ça. C'est la première fois que je la voyais et je sentait mon cœur qui battait à toute allure. C'est pas normal ça.
L'heure de cours passa rapidement et je vis la belle Alice ramasser ses affaires aussi rapidement qu'elle le pouvait. Moi, j'avais passé l'heure en essayant d'avoir le moins de contact possible avec la belle Alice. Je ne raffole absolument pas de contact humains et pourtant, cela ne m'empêche pas de coucher avec tout ce qui a une paire de seins et un vagin. Je suis un paradoxe à moi toute seule en fait. Bah, j'y suis habituée….
A la bibliothèque, je me dirigeai vers ma section préférée, la littérature française. Le français est une langue que je lit et que je parle couramment. La dessus, je doit remercier mon beau-père qui parle couramment français. C'est la seule chose que j'ai apprise de lui d'ailleurs. Enfin bref.
Je prit le bouquin qui m'intéressait et je me mit à ma table favorite. Le livre entre les mains, je me laissait séduire par les mots qui défilaient sous mes yeux.
- « Lettres à Kérimée Turkan-Pacha ». dit une voix familière.
- Qu'Est-ce que ça peut te foutre? Répondis-je sans lever les yeux de mon livre.
- Re-bonjour Isabella. Dit Alice.
- Bella. Rectifiai-je en souriant à moitié.
- Lecture intéressante. Reprit Alice en prenant place en face de moi.
- Tu connais? Dis-je en cachant le livre et en regardant Alice.
- Qui ne connaît pas Renée Vivien? Rétorqua Alice en souriant de nouveau.
- Tu connait? Fis-je, étonnée.
- Bien sûr. Tout comme j'ai lu un poème traduit de Sapho. (tend sa main pour prendre mon livre) Je peux?
- Oui.
L'espace d'un instant, nos mains se frôlèrent et je frissonnai. Alice avait les mains froides. Glaciales seraient le terme exact. Alice dut s'en apercevoir car elle dit:
- Désolée, j'ai les mains froides.
- Plus froides qu'un iceberg ouais.
Alice ne releva pas la remarque et feuilleta le livre. Pendant ce temps là, je l'observais en silence. Effectivement, elle faisait la même taille que moi et son visage était absolument parfait mais ce qui me surprit, ce fut son regard. Un regard ocre qui, l'espace d'un instant, était passé au noir le plus complet. J'aurai du être effrayée par ce brusque changement de couleur mais je ne le fut pas. Alice avait éveillé mon intérêt.
- Ah, j'ai trouvé. Dit elle en s'arrêtant à une page.
- Trouvé quoi?
- Un passage qui devrait t'intéresser. Tu comprend bien le français?
- Je le lit et je le parle couramment.
- Dans ce cas là, il est inutile de te faire la traduction. Reprit Alice en souriant. (me tend le livre) C'est une lettre que l'auteur a rédigé pendant une de ses nombreuses nuits sans sommeil. « et je vous révèle ce que le corps féminin recèle de passionné et d'hardi… »(se lève) Et bien, bonne lecture Isabella.
Alice s'en alla et je me demandait si je n'avais pas rêvé cette rencontre dans la bibliothèque. Un sentiment indéfinissable naissait en moi. Une sensation que je ne connaissais pas et que je ne voulais surtout pas connaître. Je sais ce qu'il me faut. Une soirée avec Angela et sa copine…. Je veux oublier la mystérieuse Alice Cullen.
Et c'est que je fit en m'adonnant à mon péché mignon sous les regards amusés d'Angela et Jessica. Je draguais tout ce qui bougeait mais je n'arrivait pas à oublier un certain regard ocre. A croire qu'Alice Cullen m'avait envoutée…
- Je vais finir par croire que tu me suis partout. Bonsoir Isabella.
Une seule personne au monde m'appelle comme ça et cette personne, je vous le donne en mille, c'est Alice. Alice qui se tenait devant moi, habillée d'un débardeur blanc et d'un jean, le teint plus pâle que jamais et magnifiques yeux ocres posés sur moi.
- Qu'Est-ce que tu fait là? Demandais-je en la détaillant.
- La même chose que toi Isabella.
- Hein?
- Tu n'espère quand même pas que je te le montre par a+b? dit Alice en souriant. Au fait, je ne suis pas narcissique. Peut être un peu mais ça, il faut être avec moi pour le voir.
Alice me fit un clin d'œil, mit ses mains dans ses poches et disparu de mon champ de vision. Je rejoignit mes amies qui, naturellement, nous avaient vues ensemble.
- Angela, tu as dit à Alice que je pensais qu'elle était narcissique?
- Non. Me répondit cette dernière en remettant une mèche de sa compagne en place. On ne se parle pratiquement pas. Tu sais, les Cullen sont un peu spéciaux.
- Tu me l'a déjà dit. Dis-je sèchement.
- Je sais. La seule qui est à peu près sociable au sein de cette famille, c'est Alice. Au fait, pourquoi tu me demandes si Alice a entendu ce que tu avais dit?
- Comme ça.
- Elle t'intéresse? (silence de ma part) Le silence est le plus beau des aveux. Conclut Angela en souriant.
- Je ne sais pas quoi répondre, c'est tout. Dis-je sèchement.
Mes fesses! Arrête de mentir! Bien sûr qu'Alice m'intéresse mais plutôt me faire bonne sœur que de le lui dire. Justement, en parlant d'Alice, celle-ci regardait dans ma direction. Elle était debout, près du comptoir de bar et semblait attendre quelque chose.
- Je vais aller prendre un verre. Dis-je en me levant.
- C'est ça. C'est pas plutôt pour aller voir Alice? Dit Angela en souriant.
- Webber, tu fait chier.
- Je sais Swan.
Je lui sourit et allait au comptoir. En me voyant, Alice me sourit et, de nouveau, cet étrange sentiment s'empara de moi. J'avais envie qu'Alice me prenne dans ses bras, j'avais envie de m'enivrer de son odeur…
- Re bonsoir Isabella.
- Bella… (même si je trouvais que mon prénom en entier dans sa bouche était quelque chose d'incroyablement sexy…)
- Je préfère ton prénom complet. (sourit) Mais si tu insistes pour que j'utilise ton diminutif…
Pendant qu'elle parlait, une de ses mains était posée sur une des miennes. Sa main, glaciale au début, se réchauffait à mon contact. Rien à dire là-dessus. Alice m'attirait comme un aimant.
- Que veux tu de moi? Murmurai-je d'une voix rauque.
- Toi.
Ce simple aveu me fit l'effet d'une bombe. Alice Cullen me voulait!
- Mais pas comme ça. Continua Alice en me regardant. (me murmure à l'oreille) Bien que j'ai très envie de toi, je ne vais pas lâcher la bride à mes fantasmes les plus fous… Pour toi, la vie ne se résume qu'à une incessante partie de jambes en l'air avec toutes les filles que tu croises… Pas pour moi. (sourit) A bientôt Isabella.
Alice me regarda quelques secondes et, finalement, posa ses mains contre mes hanches. Et sans crier gare, elle m'embrassa. Tandis que sa langue furetait avec la mienne, je la remerciait de me tenir par les hanches car je me demandait comment je faisais pour tenir sur mes jambes. Et au bout de quelques secondes, aussi soudainement qu'elle m'avait embrassée, Alice avait disparu…
POV Alice
D'un seul regard, je compris que c'était Elle. En posant mon regard pour la première fois sur cette jolie brune, je su que c'était Elle, celle avec qui je voulait passer l'éternité.
Isabella Swan, nouvelle venue à Forks et fille de notre très cher chef de police. Bella pour les intimes mais je préfère l'appeler par son prénom complet.
Du haut de ses dix-sept ans, elle a réussi à s'emparer de la forteresse la plus imprenable, celle là même qu'Edward pensait à jamais close pour l'amour.
Je ne suis pas narcissique. C'est un rôle que je joue. Sincèrement, vous croyez que j'irai dire à tout le monde que j'ai beaucoup plus que mon âge réel? J'ai failli me trahir une fois en présence d'Isabella. La faute à un livre qu'elle lisait en plus. Pas de ma faute si j'ai bien connu l'auteur.
Dans ma famille, tous se désespéraient de ne pas me voir avec quelqu'un mais je leur avait répondu que ma vie privée ne regardait que moi. C'est à ce moment là qu'Ed' et Jasper comprirent mon attitude un peu désinvolte des derniers jours.
La première fois que je l'ai vue, j'ai tout de suite su que c'était Elle et personne d'autre. J'ai tout de suite remarqué que je l'intéressait tout comme j'avais deviné que, sous ses sarcasmes, Isabella cachait beaucoup de choses…
Ce n'est pas pour rien que j'était dans la bibliothèque quand Elle y était. Ce n'était pas pour rien que j'était dans la seule boîte ou elle mettait les pieds avec Angela et Jessica. Faudra d'ailleurs que je pense à remercier Angela.
Je l'avais attrapée dans un coin au lycée pour lui soutirer des infos sur la nouvelle. Angela avait facilement deviné mes intentions envers Bella et m'avait dit tout ce qu'elle savait sur sa nouvelle amie.
- Tu ne diras rien? Demandais-je d'une voix nerveuse.
- Mais non, t'inquiètes pas. M'assura Angela d'une voix ferme. Oublie pas que je suis considérée comme une intello n'ayant aucune vie sociale. Et puis, ce n'est surtout pas moi qui irait parler de tout ceci.
- Je te remercie. Dis-je en lui souriant. Si un jour, avec ton amie, vous avez envie de changer un peu d'air, dites le moi.
- C'est une proposition indécente?
- Non. Ce sera juste ma façon de vous remercier en vous prêtant les clés d'un endroit que je possède hors de la ville…
Ce que je ressens envers Isabella est tout ce qu'il y a plus de sincère. Il ne me reste plus qu'à percer sa carapace, à voir au-delà de l'image qu'elle montre…Et c'Est-ce que je fait depuis la fameuse soirée. Je sais que bien des questions à mon sujet la perturbent mais je ne vois pas l'intérêt de toute de suite lui dire que je suis vraiment plus vieille qu'elle et que, mine de rien, j'ai quand même eu plus de femmes qu'elle dans mon lit. Cette dernière partie concernant mes conquêtes, je la garde pour moi.
J'aime vraiment tout en elle. Rien que son prénom complet me fait frissonner et je ne parle même pas de son sourire, de son parfum, de son rire, de son sens de la répartie, de ce qu'elle aime faire….
Depuis cette fameuse soirée, je ne l'ai plus embrassée, bien que l'envie ne me manque pas. Je voulais simplement la séduire dans les règles de l'art, lui faire la cour. Pour reprendre une expression actuelle, je n'avais pas envie de passer à la casserole tant que je ne la connaissais pas un peu mieux mais… Mon Dieu, comme c'était dur! Dur d'ignorer ce que mes mains et mon regard avaient déjà vu et touché.
Déjà un mois que je me retient alors que je n'ai qu'une seule envie, la faire mienne sur le champ. Isabella est chez moi, dans ma chambre. Ma famille a prit le large pour une de leurs virées dont-ils ont le secret. Ma belle humaine regarde mes livres avec intérêt et moi, cela me fait sourire. Je sais que mon Isabella a déjà lu les trois quart de mes livres mais je la laisse faire. Elle a mit une fine paire de lunettes de vue et elle lit les titres dans l'espoir de trouver quelque chose de nouveau. Sans rien dire, je m'approche d'elle et pose mes mains sur sa taille. Isabella ne réagit pas et moi, je respire à pleins poumons son odeur qui n'appartient qu'à elle. J'ai besoin de la sentir, de sentir cette fragrance unique. Besoin d'être près d'elle tout simplement.
Je sens mon corps qui se réchauffe au contact de ma belle et cela me fait sourire. Isabella ne réagit toujours pas quand je commence à embrasser sa nuque et que mes mains se glissent sous son t-shirt, effleurant son ventre. Et elle lâche son premier soupir.
- Alice, je… murmura-t-elle alors qu'une de mes mains jouait avec les bouton de son jean.
- Termine ta phrase mon ange.
- Révèle tout ce que le corps féminin recèle de passionné et d'hardi…
Cette simple phrase, tirée de la fameuse lettre lue dans la bibliothèque, eu raison de moi et de mes gestes. Je fit pivoter Isabella dans mes bras, lui sourit et l'embrassait avant de l'allonger sur mon lit…
Je suis allongée sur le côté et je regarde Isabella qui dort contre moi, son visage à moitié caché par l'oreiller. Tout comme moi, elle est nue et à peine recouverte d'un drap. Sait' elle qu'elle est belle quand elle dort?
Vraiment du mal à croire que nous venons de passer une nuit des plus merveilleuses. Moi qui pensait que je connaissais le corps féminin par cœur, je me suis mise le doigt dans l'œil. Malgré ma longue expérience, j'ai été comme paralysée… Peut être parce que je me retenait. A dire vrai, j'en sais rien et je ne veux pas le savoir. Cette nuit fut la plus belle de mon existence, celle que je place en tête de toutes mes nuits de folie. Heureusement que la villa était déserte…
Est-ce que je suis une parenthèse dans la vie d'Isabella? Je ne crois pas. Il y a des signes qui ne trompent pas. Dans mes bras, elle arbore le sourire de la femme comblée et je sais que ce sourire est également présent sur mes lèvres.
Je ne veux pas savoir de quoi demain sera fait. Tout ce qui compte pour moi, c'est l'instant présent. Les questions viendront plus tard, beaucoup plus tard….
Isabella se pressa un peu plus contre moi et je posai une main sur sa hanche. Je sentait qu'elle se réveillait et ce fut d'une voix endormie qu'elle me dit:
- Alice, je t'aime.
Fin (allez savoir^^)
En souvenir d'une lecture… A toi et à tes mains,
13
