Disclaimer : Rien n'est à moi. Et heureusement.
Voici un recueil de fics un peu particulières, puisqu'elles se basent sur des défis donnés par les membres du Forum de Tous les Périls les uns aux autres. Et parfois, il y a des coups bas, je ne vous le cache pas. Si vous êtes intéressé, n'hésitez pas à laisser une review, à me contacter par PM ou par passer faire un tour sur le forum. Le lien est dans mon profil !
Alerte : Tout ceci est de la faute d'Illheart ! Voilà le défi auquel je devais répondre : Griseldis, pourrais-tu me faire un écrit dans lequel Vergo se voit révéler son plus terrible secret: Il adore les licornes ainsi que les poneys roses et a même créé hyper ultra méga niaise un groupe de défense des licornes? :D
Sans plus tarder, la réponse à ce défi particulier...
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Défi(nitivement) fou
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#Défi 1 : His little pony
Cela commença somme toute innocemment, par une couche. Une couche pour bébé, celles de Lao G étant platement blanches et sans motif et donc pas du tout de celles qui nous intéressent dans cette histoire.
C'était une couche de Dellinger. Ça n'avait rien d'extraordinaire, Dellinger portant des couches tous les jours : c'était un petit bébé et il ne connaissait pas encore l'usage élaboré du pot.
Non, le moment où ça devint bizarre, ce fut lorsque que Jora, qui allait changer le nourrisson ne sentant pas exactement la rose, tendit la main vers une couche propre dans le paquet et la vit soudain passer du paquet à la main de Vergo et de la main de Vergo à sa poche.
Il y eut un instant de flottement, Jora ne sachant tout simplement pas comment réagir, son geste déjà amorcé. Finalement, un peu maladroitement, elle prit la couche suivante du paquet et recommença sa tache, jetant des coups d'œil furtif à l'homme aux lunettes, impassible.
Pas un instant, il ne lui vint à l'esprit que cela pouvait avoir un rapport avec les petits animaux fantaisistes qui cabriolaient sur le tissu absorbant.
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La seconde victime du comportement bizarre de Vergo fut Machvise. Il avait dégotté un livre qu'il trouvait passionnant et tout à fait à sa hauteur intellectuellement parlant, 'Martine fait du cheval'. Alors qu'il s'absorbait dans les phrases un peu compliquées, heureusement expliquées par de jolies images, il sentit soudain qu'on le lui arrachait des mains. Il leva les yeux, prêt à protester et à punir comme de bien entendu l'insolent, mais il croisa le visage sans expression de Vergo, et intimidé, se tut.
L'homme s'éloigna, le livre à la main, sans avoir dit un mot.
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Baby 5 regardait avec un sourire béat la licorne rose à paillettes et à crinière dorée que le Jeune Maître avait gagné pour elle à la fête foraine. Il est à noter que celui qui n'était pas encore craint comme le Démon Céleste avait honteuse triché pour s'approprier cette incarnation du bon goût et de l'élégance et arracher un sourire à la petite fille qui avait depuis quelques nuits de terribles cauchemars. Et puis il lui avait acheté une barbe à papa et ils avaient fait un tour de manège. Ensuite, Doffy avait rasé le parc, parce qu'il était quand même un homme maléfique.
Toujours est-il que cette expédition restait un très chouette souvenir pour la petite fille, souvenir qui se matérialisait dans la possession de sa peluche.
Quand Vergo la lui enleva d'un geste fluide et assuré, s'attendant sans doute à une absence de réaction, assuré de son autorité, lui, Corazon, il en fut pour ses frais.
L'authentique sirène qui sortit de la bouche de l'enfant surprit tout le bateau et causa une arrivée massive sur le pont de tous les membres de la Donquixote Family, sauf Trebol, qui prenait toujours soin de se mettre des bouchons de mucus dans les oreilles pour faire sa sieste histoire d'avoir un vrai temps de repos et parce qu'on est peut-être un homme morve mais on a besoin d'un peu de privauté.
Baby 5 hurlait, Vergo tenait sa peluche en main et il n'y avait aucun danger à l'horizon.
« TAIS-TOI, PETITE GRUE ! » hurla Diamante, qui avait dans sa cabine et sous le coup de la surprise raté trois mailles de son tricot, son vice caché, et se sentait peu disposé à l'indulgence.
« JE VEUX ILLHEART !
— C'est quoi ça Illheart ? » demanda Doffy, qui avait un faible pour la petite brune, comme pour tous les membres de sa famille, mais le cachait derrière des kilomètres de pulsions homicides et des centaines de cadavres.
« C'est ma licorne ! Corazon me l'a prise ! »
Et effectivement, il était impossible de rater dans les mains de Vergo le jouet rose et doré. Sur Doffy, ça aurait pu faire ton sur ton, mais sur Vergo, tout de noir vêtu, ça détonnait assurément.
Le maître du navire hésitait entre dire à son subordonné de rendre l'objet à la petite fille et son envie de la gifler pour faire taire le hululement persistant qui s'échappait de ses lèvres.
À présent, elle se roulait par terre. Ça devenait ridicule.
« Les possessions matérielles sont une faiblesse, » déclara Vergo d'un air froid avant de s'éloigner en direction de sa cabine, Illheart dans la main.
Personne n'osa intervenir. Dans le fond, il semblait que l'occupant du siège de Corazon faisait ça pour le bien de l'enfant.
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Rocinante Donquixote était un homme avec une mission.
Empêcher son frère de nuire, bien sûr, et ce sans coucher avec parce que franchement, ce n'est pas le sujet de l'histoire, mais aussi et surtout consoler une petite fille. Que cette petite fille soit une garce avec lui la plupart du temps et que de son côté il ait tenté plusieurs fois de la blesser grièvement pour la faire fuir ne changeait rien au fait qu'il détestait la voir pleurer, comme il détestait voir pleurer n'importe quel enfant.
Sa mission était donc de récupérer la licorne rose et dorée hideuse qu'elle regrettait tant et qui, pour ce qu'il croyait en savoir était enfermée dans la cabine de Corazon (ou Vergo pour s'il y en a qui s'endorment dans le fond).
Le navire à quai se balançait doucement au gré du vent, dans la tiédeur d'une brise d'après-midi, et il était le Silence.
Et heureusement, parce que cette saleté de buffet dans le couloir, et qui avait eu cette idée tordue de mettre un buffet là, s'il vous plaît ?, s'était vicieusement cogné contre son pied et il avait copieusement juré. Seulement, son fruit avait le pouvoir de calmer tous les bruits, y compris ses hurlements d'agonie et de terribles douleurs. Parce que merde, ça fait mal le petit doigt de pied.
À pas de loup, Rocinante s'avança vers la cabine de Vergo. L'homme au bambou était parti avec Doffy pour conclure un accord sur des armes à grand renfort de pistolets sur la nuque et autres charmantes méthodes de négociation.
Avec une habileté digne des plus grands pickpockets, une technique qu'il avait appris auprès d'une certaine Belmer, une chouette fille bien dégourdie qui savait toujours où se trouvait les meilleures bouteilles mais n'avait jamais la bonne clef pour ouvrir la porte, il déverrouilla la porte de l'antre du terrible homme et se retrouva…
…ailleurs.
Voilà, c'était ça l'explication, il était ailleurs.
Un ailleurs où il y avait des posters et des affiches de poneys partout, y compris au plafond et oh-mon-dieu, est-ce qu'il venait vraiment de voir près du lit un magazine qui s'intitulait Pony Porn et pitié, que ce soit un hasard si la peluche de Baby 5, Illheart, était posée juste à côté, sur l'oreiller.
Sur un petit autel, au fond, où plusieurs objets à l'effigie de chevaux et de licornes, dont une couche, trônaient, on voyait un petit bandeau rose bonbon qui proclamait fièrement : « Président Fondateur des Licornes Unies Pour l'Amitié et Pour la Vie ! » qui lui arracha un hurlement d'épouvante, qui franchit les pouvoirs de son fruit et résonna dans la chambre avec quelque chose qui ressemblait à un miaulement étranglé.
« Ainsi donc, tu parles, Rocinante ? »
Épouvanté, le blond se retourna et se retrouva face au propriétaire de cet antre cauchemardesque.
« Si tu gardes mon secret, je garde ton secret. »
Roci, heureux de s'en tirer à si bon compte, fit oui de la tête, des larmes plein les yeux. En fait, il voulait que les dernières minutes n'aient jamais eu lieu.
Il jeta un regard vers Illheart, mais se rendit compte qu'il était incapable de la sauver de cet enfer et de la rendre à Baby 5, pas alors qu'il avait des doutes sur l'usage que Vergo avait pu en faire.
Et ce fut ainsi, dans l'effroi et la peur que Rocinante accepta de garder pour toujours le secret de Vergo et de ne le révéler à personne.
Ensuite de quoi, il alla coucher avec son grand frère, parce que ce n'est pas le but de cette histoire, mais tant qu'à avoir des traumatismes, autant les enchaîner.
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Mon dieu... *se cache*