Disclamer : Aucun de ces foutument beaux et sexy personnages (et là je parle de Sexy-Jack et Whaou-miam-miam-Will) ne sont malheureusement de moi… ou à moi… C'est plus le « à moi » qui me désole… enfin bref. Ceci est une histoire d'amour entre 2 hommes (2 sexy hommes… Hum… Johnny Deep, Orlando Bloom et Caraïbes… HHUUUMMM, c'est trop beau pour être vrai ;)). Alors homophobes, n'y pensez même pas!

Ah, aussi, juste vous dire que cette histoire n'a pas vraiment de rapport avec la véritable histoire, je veux dire… Ben mettons que c'est après le 1, donc ne pas tenir compte du 2. C'est un super bon film, mais faites comme s'il n'existait pas pendant le temps que vous lisez cette fic.

Merci!

TITRE: UNE HOMME À LA MER

PROLOGUE

C'était une chaude journée à Port Royal. L'air était lourd et humide, mais pourtant, William Turner se trouvait sous le soleil de plomb. Il devait faire des courses pour Élizabeth, sa fiancée.

Alors qu'il cherchait un endroit pour acheter de quoi manger, son regard rencontra la mer… l'océan…

Il soupira.

Cela faisait presque 2 mois que Jack était parti avec la Perle, alors que lui était resté sur terre, à Port Royal, mener une vie qui n'était pas vraiment royale si vous voyez ce qu'il voulait dire.

Will s'ennuyait fermement et n'arrivait pas à dormir le soir. Son esprit était hanté par les souvenirs de son aventure avec Jack. Chaque nuit, il repassait en boucle tous les moments, les instants, voir les secondes où il a passé avec le pirate. Depuis sa rencontre dans sa forge à son plongeon pour rejoindre la Perle.

Et le jeune forgeron avait toujours un pincement au cœur en pensant que la dernière chose que Jack lui avait dit, c'était qu'il avait un joli chapeau. Et à chaque fois qu'il y pensait, Will se ressaisissait.

- Que voulais-tu qu'il te dise d'autre, pensa-t-il amèrement en continuant son chemin.

Sans s'en rendre compte, ses pas le menèrent jusqu'au port d'amarrage, et il s'arrêta au bout d'un quai, qui donnait sur l'infinité de l'océan. Le bleu-vert de la mer se perdait et finissait par se confondre au bleu clair du ciel. C'était magnifique…

Will comprenait pourquoi Jack ne pouvait résister à l'appel de la mer. Se lever en voyant ça chaque matin était un délice. Lui, voyait seulement 4 murs blancs d'une maison trop grande pour lui. Il voyait aussi Élizabeth, mais depuis quelques temps, il se surprenait à douter de ses sentiments. Certes, la jeune femme était très belle, gentille et compréhensive, mais Will ne ressentait plus ce qu'il avait déjà éprouvé pour elle. C'était à n'y rien comprendre.

Le forgeron ne se comprenait plus du tout en fait. Il avait tout ce qu'il avait toujours désiré enfant, mais depuis le départ de Jack, c'est comme si… C'est comme s'il avait réalisé qu'il pouvait avoir plus et mieux… Il avait réalisé que la vie qu'il avait voulu enfant, n'était plus celle qui lui convenait adulte.

Épuisé par ses réflexions et par le soleil, Will s'assit sur le rebord du quai et fixa longuement l'océan. Depuis 3 semaines, il espérait avec ardeur de revoir les voiles noires de la Perle. Et, étrangement, depuis une demi-douzaine de jours, il avait la certitude de voir la Perle revenir.

Voilà pourquoi, depuis près de 6 jours, Will venait sur les quais, attendre jusqu'à ce qu'il fasse si noir qu'il ne distingue plus rien. Élizabeth s'inquiète, mais lorsqu'elle le questionne, il reste vague et ne donne pas les réponses qu'elle voudrait avoir. Résultat, elle se fâche, boude et devient distante. Quand on est habitué à avoir tout ce que l'on veut, on devint pourrie gâtée…

Et maintenant qu'Élizabeth n'avait pas ce qu'elle voulait, elle réagissait comme une fillette de 7 ans. C'était peut être ça qui laissait Will. Sa fiancée n'était pas assez mature pour lui.

Le jour commençait à décliner. Les matelots donnaient un dernier effort pour finir de décharger ou remplir leur navire, pour aller faire la fête. Will, lui, restait immobile, sur le quai, tandis que tous ces gens s'affaissaient autour de lui. Il était habitué, tous comme les matelots, qui voyaient cette homme rester figé là toute la journée, sans parler ou adresser un regard à quiconque.

L'effervescence commençait à diminuer et le soleil venait de disparaître à l'horizon. Les matelots étaient partis fêter et Will restait, comme toujours. Il jeta un coup d'œil au ciel mauveté et soupira encore. Une habitude qu'il avait prit depuis un certain temps.

- Dès qu'il y a plus que 20 étoiles visibles, je rentre, se dit-il en voyant qu'il y en avait déjà trois.

Il faisait de plus en plus noir.

- 8…

Les esclaves venaient d'allumer les lampions.

- 11… Ah, non, 12…

Toujours aucun navire à l'horizon.

- 16… Peut être que je devrais partir à 25, juste pour être sûr.

Will plissa les yeux, croyant avoir vu une forme bouger, mais il réalisa que ce n'était que son imagination… Sûrement dû à la fatigue et au gros soleil brûlant qui lui avait tapé dessus toute la journée.

- 17… Je me demande si Élizabeth remarquera que je n'ai rien ramener… Bah, on a bien assez de nourriture… Pourquoi toujours avoir plus… 18…

Will commençait à se dire que ce n'était certainement pas aujourd'hui qu'il allait voir les belles voiles noires de la Perle. Et qu'il allait voir Jack. Pour être honnête envers lui-même, Will devait s'avouer que le pirate excentrique lui manquait énormément. Sa démarche, ses grands airs, ses divagations qui avait quand même un sens…

Sa coupe de cheveux… Will ne l'avouera jamais à personne, mais il trouve sa coupe de cheveux délirante et qu'elle est parfaite pour lui. Ses yeux bruns rehaussés avec du knol… Son teint basané et son sourire… Le forgeron secoua fermement sa tête et se massa les tempes. Il ne pouvait pas… Il n'avait pas le droit de penser à Jack ainsi… à un autre homme…

- 19…

Après un dernière coup d'œil à l'océan, il se leva et compta la vingtième étoile…

- 20…

Déçu, Will épousseta son pantalon brun et fit dos à la mer, en jetant un dernier, dernier coup d'œil à l'étendu d'eau devenu noir et qui reflétait les étoiles et la lune. Elle était presque pleine. Il eut une pensée pour les anciens hommes de Barbossa et au coffre du mort. La malédiction n'était plus, mais l'aventure qui en avait résolu vivait encore dans son esprit.

Il se décida enfin à quitter le quai quand il sentit un puissant vent le prendre de dos. Tous les pavillons changèrent de direction, sous la forte poussée.

Will se retourna vivement, le cœur battant à la chamade. Était-ce ce qu'il croyait que c'était. Sans hésiter, il prit la première lanterne qui se trouvait à sa porté et s'avança au bout du quai. La lanterne n'éclairait pas grand chose, mais c'était mieux que rien. Will était si occupé à scruter, qu'il n'entendit pas qu'on se faufilait derrière lui. Cependant, le « clic » d'une arme dont on enlève le crin de sûreté, ça, il l'entendit très bien.

Déglutissant, le forgeron se retourna et tomba nez à nez avec la bouche d'un canon de fusil. Il leva les yeux et rencontra le regard de son agresseur… ou de ses deux agresseurs.

- Je t'avais dit qu'il reviendrait, déclara celui que ne tenait pas l'arme.

- Files la bourse, répliqua l'autre.

Will transpirait légèrement. Il n'était pas armé… et il n'y avait personne sur les quai à cette heure. Décidé à ne pas se laisser voler aussi facilement, il balança sa lanterne dans le visage de l'homme armé. Ce dernier tomba à la renverse, en criant, mais l'autre sortit à son tour une arme.

Pour Will, ce fut comme si tout était au ralentis. Le bruit surgit, le faisant sursauter, et la douleur s'en suivit. Il sentit une vive douleur dans l'épaule gauche. L'homme avait voulu touché son cœur, mais il avait visé trop haut. Vacillant sous l'effet de la douleur intense qui lui martelait l'épaule, Will recula et tomba à la mer, emportant avec lui la lanterne.

Puis, tout fut noir…

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TBC

Voilà le premier chapitre. Ne vous inquiétez pas, Sexy Jack arrive bientôt et ça deviendra M pour les prochains chapitres.

Alors c'est ça, bisous et à bientôt!

Ivy