Coucou tout le monde c'est Fullby ! On se retrouve aujourd'hui pour une nouvelle fiction sur Bleach ! Alors je préviens de suite : c'est n'importe quoi, c'est cliché (mais pas trop quand même, parce que trop de cliché tue le cliché :p)
L'idée me vient d'un rêve dont je ne me souviens même plus du contenu, le lendemain je me suis mise à écrire, et voilà !
Attention, si vous tenez à vos neurones, évitez cette fic' à tout prix !
... Je vous aurais prévenu !
Et, pour ceux qui me connaissent déjà, ici on est bien loin du registre soutenu que je tiens habituellement dans mes descriptions et autres.
Présence d'humour un peu noir et de langage peu fleuri de la part de mon OC (mais rien de bien méchant).
Bleach et son univers appartiennent à Tite Kubo, seuls m'appartiennent l'histoire et Sakura ! (Non, ne partez pas en courant à la vue de cet affreux prénom cliché, ne vous inquiétez pas, elle est cool, promis !)
Bonne lecture, on se retrouve en bas !
Souriez, vous êtes cliché !
1 - Le jour où tout a basculé
"... Kura !"
Hein ? Qui m'appelle ?
"Sakura !"
Mmmh laissez moi dormir...
"Sakura réveille toi !"
Ce hurlement accompagné d'un bruit de verre brisé m'a brusquement tiré de ma léthargie post-réveil. Je me redresse donc lentement et ô grande surprise ! Maman est en colère et vient de briser mon miroir ! Et mon réveil indique : 5h30.
Attendez.
5h30.
Pourquoi ma mère me réveille à 5h30 ? Je me tourne aussitôt vers elle.
"Qu'est ce que tu veux ?
- Il y a l'assistante sociale qui arrive ! Elle n'est qu'à quelques mètres de la maison !
Oh, merde, c'était pas prévu ça.
- Mais qu'est ce que tu attends ? reprend ma mère. Casse toi d'ici !"
Mh, oui, quand on y pense, sage décision.
Je me lève précipitamment de mon lit, attrape mon sac d'urgence (vous connaissez pas le principe de sac d'urgence ? Je vous éclaire sans plus tarder : un gros sac à dos avec tout le nécessaire de survie dedans, c'est à dire un change, brosse à dents, mini gel douche, déo, papiers d'identité, argent, un truc à grignoter et de l'eau ; absolument nécessaire quand vous êtes appelés à vous enfuir n'importe quand) et saute par la fenêtre sans plus de cérémonie. J'atterris sur le toit de la maison voisine, et bénis la nuit de me dissimuler aux yeux des autres.
Vous n'avez rien compris à ce qu'il se passe ? C'est normal, j'ai moi même du mal à réaliser la vie que je mène parfois.
Et si on reprenait depuis le début ?
...
Ma vie jusqu'ici est entre le "incroyable mais vrai" et le " gros cliché de ses morts". (Et un peu.. Non, complètement dingue. Surtout en ce moment.)
Mais genre, vraiment.
Je m'appelle Sakura Suzuki, j'ai 17 ans. Rien que ça, quoi ! Environ 99,99% des filles faibles et inutiles dans les shonen portent ce prénom. Et je ne pensais pas à Naruto. Et Suzuki est le nom de famille le plus commun du Japon.
Bon, d'accord, le plus commun c'est Sato. Mais Suzuki arrive quand même en deuxième position ! Vous réalisez juste le nombre de personnes que ça fait ?
Les gens me traitent de gothique parce que j'ai les cheveux noirs, les yeux rouges, et que je me balade avec des tee-shirts trop grands de mes groupes préférés de Visual Kei*. Pas ma faute si je suis petite hein ! (Quoique, 1m65, je trouve ça correct moi.)
Mais bon, ça, c'est pas grave. La suite ne l'est pas vraiment non plus quand on y pense, en fait.
Mes parents sont décédés il y a quelques semaines de ça dans un accident de voiture. Et là, je vois un air perplexe se dessiner sur votre visage, parce que je parlais de choses pas très importantes. Non, je ne suis pas triste (enfin si, les trois premiers jours j'ai tellement pleuré que j'ai failli me noyer, mais chut, hors de question que qui que ce soit le sache), car oui, je vois les fantômes (ô et grande seule caractéristique originale de ma putain d'existence !) et donc par conséquent je continue de voir ma "mère" tous les jours – mon "père" est déjà passé de l'autre côté, il avait plus grand chose à régler ici.
Sauf que (ben ouai, la vie c'est pas si simple) les autres gens ne voient pas les fantômes. Donc officiellement je vis seule. Et donc, je me fais traquer par l'assistante sociale qui veut me refiler à un orphelinat. Et là, cette c****** vient en pleine nuit pour être sûre que je ne m'échappe pas ! (En même temps ça fait 2 semaines que je me sauve dès qu'elle se pointe, je peux comprendre.)
Et donc sur le long terme, ma seule solution pour lui échapper est de retrouver mon vrai père et espérer qu'il accepte de me prendre en charge.
Parce que oui, je suis une enfant adoptée.
Et je l'ai appris avant-hier.
Ma "mère" a quand même attendu sa mort pour me le dire. Bon, elle m'a raconté tout ce qu'elle savait sur l'affaire, donc elle a vite été pardonnée.
Je suis le fruit d'un coup d'un soir (elle ne me l'a pas expliqué comme ça mais c'est ce que j'en ai conclu) entre deux personnes. Elle m'a donné naissance et m'a abandonné car elle n'avait pas les moyens de s'occuper de moi (Je suis née le 29 février, si ce n'est pas la preuve que je suis un accident ça) ; elle a déménagé on-ne-sait-où et quelques mois plus tard, elle s'est suicidée suite à une dépression nerveuse. Ô joie. Lui, en revanche, habite dans la même ville que moi et ne s'est jamais manifesté (apparemment, il ne sait même pas que j'existe, et je soupçonne mes parents adoptifs d'avoir voulu déménager ici pour remédier à ce problème...) Et je dois retrouver ce gars si je veux m'en sortir. Tout ce que j'ai, c'est une photo de lui et son nom. Ki... Ku.. Quelque chose. L'écriture est si merdique que j'arrive pas à lire le nom en entier. Enfin bref, c'est dans mon sac de toutes façons.
...
Une fois arrivée dans les vestiaires des bains publics, je souffle un bon coup, certaine de ne pas me faire attraper aujourd'hui. Mais malgré l'eau chaude et le calme régnant dans l'endroit – qui viendrait ici à 6 heures du mat' ? - je n'arrive pas à me détendre. J'ai un mauvais pressentiment. Mauvais du genre très mauvais. Il va m'arriver une merde, je le sais.
Moi, pessimiste ? Ah non du tout ! J'ai juste une excellente intuition et je sais toujours quand quelque chose cloche (ou va clocher là, en l'occurrence). Un long frisson parcourt mon corps.
Je sens l'aura d'un fantôme dans le coin. Enfin non, c'est pas de l'aura mais, comment dire... Les fantômes dégagent une énergie bizarre. Moi, j'appelle ça de l'aura.
Bon, il est où le coco ? En haut ? Non. Gauche ? Non plus. Droite ? Non plus.
Il est pas devant moi.
Il est donc...
"Aaaaah !"
Oui, ça c'est moi qui hurle.
En me retournant je suis tombée nez à nez avec un vieillard au grand sourire pervers, y'a de quoi être surpris quand même !
Et boum ! Un coup de pied dans la face du vieux ! Eh ouai, ça t'apprendra à mater !
Tiens ? Il a disparu. Je pensais qu'il allait m'emmerder encore un peu, mais non. Les vieux ne sont vraiment plus ce qu'ils étaient.
Bon, se laver : fait.
Se rhabiller : fait.
Se brosser les dents : fait.
Se coiffer approximativement : fait.
Bien, j'ai plus rien à faire ici alors !
Il est grand temps de partir à la recherche de Ki... Ku... Kikou- truc... 'fin mon père, quoi.
"Aaaaah !"
Deuxième (ou troisième, si on compte mon réveil) hurlement de la journée.
En sortant du bâtiment je suis tombée nez à nez avec un vieillard au grand sourire pervers, y'a de quoi... Oh, j'ai comme une impression de déjà-vu...
Encore lui ?!
Je pars en courant ; j'ai pas le temps ni l'envie de m'occuper de ce type là.
"Mademoiselle ! Mademoiselle !" me crie t-il en me poursuivant.
Rectification : en me rattrapant puis en me dépassant. Je l'observe du coin de l'œil.
Mais comment il fait pour courir aussi vite ?!
Je m'arrête brusquement dans ma course et me tourne vers lui.
"Vous pouvez me voir ? Hein, hein ?" s'excite t-il comme un gosse de 5 ans.
Je ne répond pas et me contente de lui jeter un regard noir.
"Vous allez m'aider hein, dites, dites ?"
Toujours aucune réaction de ma part. Il finira bien par s'en aller.
"S'il... Vous plaît ?" me demande t-il avec un air de chien battu.
Et puis... Oh, merde ! Il est trop chou le petit vieux comme ça ! Je peux bien faire un petit effort et l'aider à passer de l'autre côté, non ? Oui, aller.
"Bon, qu'est ce que tu veux ? Que j'envoie une lettre à ta fille ? Que je fasse un gâteau pour ton petit-fils ? Que je rassure ta femme ? Que...
- Non, rien de tout ça. me coupe t-il d'un air perplexe. Je voudrais juste que vous m'aidiez à déterrer un bracelet."
Noooooon. Il est pas sérieux là ? Genre c'est ça qui le retient sur Terre ?
Un bracelet.
Un bracelet.
Un bra...
"Non je plaisante !" reprend t-il.
Ouf.
"...En fait c'est un collier."
... Saloperie de veux de mes deux.
Cette fois c'en est trop ; je lui cours après pour lui mettre une bonne raclée.
Moi, le respect ? Nan, je connais pas. Je considère tout le monde comme mon égal.
Avec moi, aucune hiérarchie sociale ni morale ! En plus c'est un fantôme, donc bon, je pense pas pouvoir lui faire mal si je le tape.
Il accélère, j'accélère, il tourne à gauche, je tourne aussi, à droite, je le suis, il me distance, il me distance, il me distance, eh merde (...), il s'arrête. Dans le parc de Karakura EST - le seul endroit de la ville que je connais vraiment (aurais-je oublié de préciser que je n'habite ici que depuis 2 mois, et que je passe la majeure partie de mon temps à Geeker chez moi ?) - devant un arbre. Il s'agenouille, et tente de grattouiller la terre, sans succès. Et là je comprends. Il m'a emmené jusqu'à son collier.
Bon, maintenant qu'on y est...
Je m'approche doucement, m'accroupis à côté de lui et creuse à l'endroit qu'il m'indique. C'est marrant de voir qu'il en est incapable. Je constate que les esprits sont tous différents les uns des autres : certains peuvent interagir avec les objets, les personnes (comme ma "mère"), d'autres en sont incapables. J'ai aussi remarqué que la chaîne accrochée à leur cœur se corrode seule ; je serais curieuse de savoir ce qui arrive lorsqu'elle arrive au bout.
Mais bon, je suis pas très courageuse, alors je les fait tous passer de l'autre côté avant que ça arrive.
Ah, je l'ai ! Je sors ma trouvaille du sol et écarquille les yeux de surprise : dans ma main se tient une fausse chaîne toute rouillée en toc avec pour pendentif une bague tout autant rouillée en toc ; Mais quel pouvait bien être l'intérêt de ce truc ? Quand je l'ai demandé au vieux, il m'a juste répondu un petit "Secret" en chuchotant, avant de disparaître.
Et merci, c'est pour les chiens, hein !
Bref.
...
Ok, gros bug. Pire que les serveurs d'Epic Games. (Lol) Je suis restée au moins une demi-heure plantée là, sans bouger. En fait, je réfléchissais. Jusqu'à ce que j'entende un grand cri aigu. C'était quoi, ça ?! On aurait dit une agression. C'est carrément flippant ! Le pire, c'est que les autres gens autour de moi font comme si de rien n'était. Ce qui veut dire que... C'est un fantôme !
Ok, je flippe sérieusement là. Qu'est ce qui peut effrayer un esprit à ce point ? Normalement ce sont les fantômes qui font peur aux gens ! Paranormal Activity, ça vous parle ?
Je panique. J'ai un mauvais pressentiment.
C'était ça mon mon intuition de ce matin, j'y suis là !
Bon 'Kura, concentre toi. Tu la sens, juste devant toi, cette pression ! C'est pas une âme errante comme les autres... C'est... C'est...
Quoi ?
Un gosse ?
Aux cheveux blancs ?
En kimono avec un katana ?
Mais QUOI ?
Le gosse en question se tourne vers moi, l'air légèrement surpris :
"Tu peux me voir ?
Toujours la même rengaine...
- Euh, ouaip...
- Ah, ok.
Il se retourne et s'en va.
Je rêve ou... Il en a carrément rien à foutre de moi ? C'est quoi ce bordel ? Je veux une explication moi ! Et c'est qui qu'il a tué ? (Parce que violé ou racketté, vu son âge ça m'étonnerai.)
Je lui cours après.
- Eh toi !
- Qu'est ce que tu veux ? me répond t-il froidement.
Il a le don de me mettre mal à l'aise, c'est dingue.
- C'était quoi le cri de tout à l'heure ?
- Ah, ça... il prit un air ennuyé.
Euh, je flippe vraiment là.
- Quoi, ça ?!
- Juste une âme un peu trop récalcitrante...
- Que-quoi ? Mais tu leur fait quoi aux âmes ?!
- C'est bon t'as fini ? J'ai du boulot là.
- Non, attends !"
Et c'est sur ce vent magistral qu'il part en courant. Enfin, non... En se téléportant. Oui je sais, c'est bizarre, mais il se téléporte. Enfin bref, passons. Il me semble qu'il va tout droit, alors je le poursuis sans attendre. Avec un peu de chance, je le rattraperais un jour.
Je déteste courir. J'ai déjà eu ma dose aujourd'hui avec le petit vieux ! J'ai mal aux jambes, j'ai plus de souffle, l'air me brûle la gorge et...
Oh, le voilà. Sauf que ce que j'aperçois ne me plaît pas du tout. Dans une rue sombre, adjacente au quartier où je vis...
Il est juste en face de ma "mère".
Il dégaine sa lame.
Et...
Noooooon ! Je veux pas qu'il re-tue ma mère !
Je suis pétrifiée sur place, incapable de bouger, incapable de crier. Des sanglots me montent à la gorge. Pourquoi il fait ça ?!
Il retourne son katana, et appose le bout de son manche sur le front de ma "mère". Mais il fait quoi là ? Il a craqué lui ! Une lumière blanche m'aveugle si bien que je suis obligée de protéger mes yeux de mes bras.
Elle disparaît.
Je ne sens plus du tout sa présence.
Seule reste l'aura oppressante du gosse.
C'est quoi ce bordel ?!
"Elle est où ma mère ?!
Il me regarde encore une fois avec son air mi-surpris mi-je-m'en-tape-de-toi et me répond simplement, comme si c'était une évidence :
- Elle est à la Soul Society.
Gne ? C'est quoi ça ?
- C'est quoi cette Soul-truc ? L'enfer ?
- Non, c'est le paradis. Enfin... son regard s'assombrit légèrement. L'autre côté si tu préfères.
Il me fait peur putain. Et je saurais pas dire pourquoi, mais il m'a l'air super puissant comparé à nous autres mortels. Cependant il m'intrigue, je veux en savoir plus sur lui ! Et puis il m'a pris ma mère (même si apparemment c'était pour la bonne cause), donc je compte bien me venger. En le suivant jusqu'à ce qu'il me donne des réponses.
Non, je ne le suis pas par curiosité.
- Et... Tu t'appelles comment, gamin ?
Il lève le nez de son portable et me lance un regard noir.
- Je. Ne. Suis. Pas. Un. Gamin.
Olala, susceptible le gosse.
- T'es pas au collège ?
- ... Non. Je vis à la Soul Society. Et je suis capitaine de la 10ème division.
Je sais pas du tout de quoi il parle, mais ça ne fait que confirmer ce que je pensais de lui : il est fort. Et on dirait que ça l'a grave fait chier de me confier ça.
- Désolée. Et c'est quoi ton nom du coup ?
Il me jauge du regard comme s'il essayait d'évaluer si j'étais digne de l'appeler par son nom.
- Hitsugaya. Toshiro Hitsugaya.
J'explose de rire. Il se prend pour James Bond, en plus ! Il est trop bizarre ce mec', mais je l'aime bien. Même si c'est quand même un peu un bâtard de m'avoir pris ma mère comme ça sans prévenir. Par contre il a pas l'air de comprendre pourquoi je ris. Il a l'air très énervé. Merde, il faut absolument que je confirme un truc :
- Toshiro, tu connais James Bond ?
- ... Hein ? me lance t-il avec la grâce d'un phoque du désert. Et c'est capitaine Hitsugaya !
- Ah non, c'est Toshiro. Pour moi c'est Toshiro. C'est pas que je te respecte pas hein, mais je considère tout le monde comme mon égal..."
Je n'ai même pas eu le temps de finir d'exposer mes principes qu'un énorme hurlement grave m'explose les tympans. C'est quoi ça encore ?! On dirait un mammouth enragé ! C'est pas humain !
"Aaaah !"
Troisième (pour moi, sinon cinquième je crois) hurlement de la journée.
En me retournant, je me suis retrouvée cette fois nez à nez avec... Euh... C'est quoi ça ? Un animal ? Un monstre dans scooby-doo ? Genre si je lui coupe la tête y'aura un méchant à l'intérieur ?
Un espèce d'immense truc avec un masque, vraiment flippant. Toshiro a dû lire dans mes pensées puisqu'il me répond simplement :
"Un hollow."
Bon, ok, ça m'avance pas plus. Mais au moins je sais comment ça s'appelle.
"Éloigne toi." m'ordonne t-il, avant de partir à la rencontre de la chose.
Genre il va essayer de combattre ça ?! Mais il est dingue !
D'un côté, j'aurais bien aimé partir (je tiens un minimum à la vie, oui) ; mais en même temps... Cette chose me fascine tellement que je suis incapable d'esquisser le moindre mouvement. Et puis... Pourquoi il me fonce dessus, d'abord ?!
Merde. Merde. Merde. Merde. Je panique. Je peux pas bouger. Je vais mourir, je vais mourir, je mou...
Ah non, je suis pas morte.
Juste avant que le hollow ne me mette une beigne/me mange/m'enlève, Toshiro s'est téléporté devant moi et a bloqué l'attaque avec son katana. Le choc a créé un énorme cratère dans le sol, dans lequel je me suis lamentablement ramassé.
Et devant moi se joue une scène tellement classe que j'ai du mal à en croire mes yeux : Toshiro, cheveux aux vents, le kimono virevoltant, un air suffisant sur le visage, vient de se transformer en dragon de glace et a buté le hollow en une seconde.
Wow.
J'hallucine.
... Il est génial !
Il se dé-transforme, se téléporte à côté de moi et me tend la main. J'hésite un peu avant de la saisir, il est vachement intimidant ce mec' ! Il me tire d'un coup sec le bras pour me remettre sur pied sans le moindre effort et me demande gentiment (enfin, je crois) :
"Tu vas bien ?
- Hum... Ouaip. Un peu secouée, mais ça va.
- Bien. Suis moi, il faut que je t'amène quelque part."
Sur ce il se retourne, et je ne me fais pas prier pour le suivre. Pour une fois qu'il se passe quelque chose de dingue dans ma vie (quoique il se passe toujours des trucs de dingue dans ma vie, mais bon), je vais pas laisser cette chance filer !
J'aime bien Karakura en fait, c'est vraiment une ville de malade.
...
Sur le trajet (un peu trop long à mon goût), j'ai posé des tas de questions à Toshiro, qui me répondait toujours en grommelant. Il est marrant en fait ce gamin, je l'aime vraiment bien.
Plus important, j'ai donc appris que :
1 - Les hollows sont des âmes errantes dont la chaîne s'est entièrement corrodée, ils réagissent comme des animaux et n'ont quasiment plus aucune conscience ; certains sont plus puissants que d'autres, et celui qui est apparu devant nous avait l'air assez dangereux.
2 – Toshiro est un shinigami, son job est de purifier les hollows et faire passer les âmes errantes de l'autre côté, ainsi que maintenir l'équilibre entre les trois mondes.
3 – Dans la Soul Society, il y a le Rukongai (là où vivent les âmes) et le Seireitei (là où vivent les shinigamis).
4 – Dans le Seireitei, il y a 13 divisions dirigées par des capitaines et des vices-capitaines.
5 – Ce que j'appelle "l'aura" est en fait du reiatsu, soit de l'énergie spirituelle.
6 - La "téléportation" est en fait un shunpo, la plupart des shinigamis le maîtrisent.
7 - Sa transformation, c'est le deuxième stade d'évolution de son katana (un peu comme un Pokémon). C'est le bankai, le premier (que je n'ai pas vu) étant le shikai. (Et c'est putain de classe, rappelons qu'il a buté ce monstre en moins d'une seconde)
8 - Il m'emmène voir je-sais-pas-qui car c'est pas vraiment normal que je puisse ressentir le reiatsu à ce point et parce que je dégage une énergie pas vraiment humaine.
9 – Des tas d'autres choses que j'ai plus ou moins zappé.
Lorsque mon... Pote ? Nan. Ami ? Non plus. Guide ? Ouaip, c'est plutôt ça. Donc lorsque mon guide s'arrête enfin, c'est devant un magasin de confiserie. "Urahara Shoten". Je fronce les sourcils. Ce nom me parle...
"J'entre !" dit Toshiro.
Je le suis bien sagement, sans poser de questions pour une fois. Je réfléchis. Où est ce que j'ai bien pu entendre ce nom ? Urahara... Urahara... Non, décidément, ça ne vient pas. Faut dire que je suis encore un peu choquée par tout ça. C'est pas le moment de réfléchir.
Il passe derrière le comptoir et, voyant que j'hésite à entrer dans la salle privée, me fait signe de le suivre. Ce que je fais, lentement. Très lentement. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai vraiment pas envie d'entrer dans cette salle. Et puis d'abord, on a vraiment le droit d'être ici ? Toshiro semble bien connaître les lieux, donc ça ne devrait pas poser de problème... Non ? Si ça se trouve c'est une base secrète pour shinigamis, et il veut me présenter à ses potes !
... Quoique. Je le vois pas vraiment sociabiliser avec d'autres gens, donc non.
Oh, quelqu'un semble nous attendre.
Un violent frisson me parcourt l'échine lorsqu'il se tourne vers moi. Il m'envoie une drôle d'impression. C'est un homme plutôt grand, blond, habillé d'un large kimono noir et vert, avec... Une canne ? Euh, il me semble quand même relativement jeune pour porter une canne, c'est bizarre. Un chapeau vert rayé blanc cache son visage. Il sourit étrangement. Il est flippant.
Il retire son chapeau, pendant ce qu'il me semble être une éternité.
J'arrête de respirer, j'ai peur. Il dévoile enfin son visage.
Et tout s'éclaircit dans ma tête.
La vie est vachement bien foutue, quand même ! Je sais pas si je dois rire ou pleurer.
Donc je crie :
"Mais je te connais toi !"
* Visual Kei = métal japonais
Voilà voilà c'est la fin de ce premier chapitre ! Des avis ?
Je préviens à l'avance que cette fic' n'aura pas une fréquence de publication bien définie ; ce sera un peu au gré de mon envie, de mon temps libre, et de mon inspiration.
Mais je jure qu'il y aura une suite et une fin ! Car ce projet me tient à cœur !
Gros bisous,
Fullby.
Edit du 22/04/18 : deux ans plus tard donc, je me suis replongée dans Bleach, j'ai retrouvé l'envie d'écrire, j'ai repris un peu le chapitre et corrigé quelques trucs. Je vais faire de même avec le second chapitre avant de m'attaquer à l'écriture du troisième ! Je déclare donc que le projet SVEC reprend du service !
