Bonjour à tous et à toutes ! Me revoilà après quelques temps, avec une nouvelle fiction. Je ne sais pas si je ferai une suite des "Jumeaux Augustine", peut-être si je trouve l'inspiration. En attendant, voici mon nouveau bébé :)

Sinon, comme d'habitude, je m'excuse si il y a des fautes, j'avoue que je fais de mon mieux. J'essayerai de poster le plus souvent possible. J'adore toujours autant lire vos avis/questions/commentaires/critiques. J'espère que vous aimerez cette histoire comme vous avez aimez la précédente :)

A présent, parlons un peu de TVD et de TO. Je ne suis pas du tout TO (je n'arrive pas à supporter, je suis désolée) donc je prends quelques éléments des spoils et des résumés des épisodes que je lis de temps à autres. Pour TVD je suis DEGOUTEE de la saison 7. Ou est le CARENZO BROTP ? Je peux ship BONENZO mais par pitié rendez moi du carenzobrotp !

Bref, je ne sais pas si je vais continuer TVD avec autant de plaisir qu'avant, nous verrons bien :)

Dans tous les cas, cette fiction est Klaroline et CarenzoBROTP :)

Et pour terminer, bonne lecture, j'espère que ça vous plaira, on se retrouve en bas :)


La première fois que c'est arrivé, c'était à la mort de son père. A ce moment là, personne ne se doutait de rien parce qu'après tout c'était normal à Mystic Falls qu'une averse arrose la terre sans que personne ne l'ai prévue. Donc personne ne chercha plus loin que le temps étrange de la Virginie. D'ailleurs, Caroline elle-même n'y avait pas fait attention, entièrement plongée dans sa tristesse, seule dans sa chambre avec le corps sans vie de son père sur son lit. Elle n'avait pas senti la vague de chaleur la traverser toute entière, elle n'avait pas senti son contrôle craqué comme les digues sous les ruées furieuses de l'océan. Non, elle n'avait pas fait attention car la tristesse l'avait complètement submergée et elle ne pouvait sentir que ça. Et la pluie qui battait contre les fenêtres ne lui faisait aucun effet. Et plus la pluie semblait vouloir percer le béton des routes en tombant de plus en plus violemment tandis qu'elle pleurait toutes les larmes de son corps, tenant la main sans vie de son père qui avait simplement refuser de devenir comme elle et préférait mourir, abandonnant les autres derrière lui. Et plus elle y pensait, plus elle se sentait coupable pour Steven et sa fille. A cause d'elle, il avait perdu son compagnon et la jeune fille avait perdu son deuxième père. Parce que Bill était revenu pour elle, à cause d'elle et aujourd'hui, Mystic Falls lui avait pris encore une personne chère à son coeur. Cette maudite ville, ces audits vampires, ces maudits sorciers, ces satanés lois surnaturelles. Et sa tristesse se mua en rage, et de la rage elle passa à la haine. Elle sut quand elle vit Elena, qu'on allait lui demander de pardonner Alaric parce qu'il n'était pas lui-même. Parce que le chasseur avait été tué trop de fois et que cette maudite bague avait créé un monstre. Et sa rage hurlait en elle comme une tempête à cause de cette simple idée. Le cri qui déchira sa gorge fit reculer les vampires qui attendaient devant sa porte, fit fuir sa mère de la maison. Son cri n'était que rage et haine envers le monde. Elle hurlait pour l'humaine Caroline qui avait été violée puis tuée par des vampires, elle pleurait son père, et tous les autres que cette ville maudite avait arraché au monde des vivants.

Et tandis qu'elle criait sa rage, la tempête au dehors semblait vouloir détruire le monde. Le vent était cinglant et violent, la pluie semblait se transformer en des milliers de lames essayant de trancher la peau de chaque personne assez folle pour rester en dessous. Le ciel sembla se déchirer et le tonnerre gronda, faisant trembler le sol.

Et les gens dirent, le lendemain quand la tempête se calma et disparu comme elle était arrivée, que le temps se détraquait simplement et personne ne chercha plus loin. Caroline continua de vivre, toute sa rage, sa haine et sa tristesse enfermée au fond d'elle, dans un coin sombre dont elle ignorait l'existence la plupart du temps.

La deuxième fois que c'est arrivé, ce fut à la mort de Stefan. Là encore, personne ne fit le rapprochement entre sa panique intérieure, sa douleur et sa rage et le vent hurlant dans les arbres au loin, le tonnerre déchirant le ciel et la pluie qui semblait vouloir recouvrir la Terre entière. Personne ne remarqua les yeux devenus gris orage de la jeune vampire qui essayait tant bien que mal de garder le contrôle de ses émotions. La douleur était si intense en elle, elle semblait être partout. Dans ses veines, dans son coeur, dans chaque cellule.

Et le regard que Damon lui lança, plein de reproches et de colère, sembla déclencher en elle une nouvelle vague de rage et de haine si forte qu'elle s'étouffa avec. Comment osait-il la blâmer pour ça ? Ce n'était pas elle qui venait d'arracher le coeur de son frère, ce n'était pas elle qui avait chercher les ennuis avec le chef des Travelers, ce n'était pas elle qui avait causé tout ça. Ce n'était pas de sa faute si Stefan était un double lui aussi, et si les sorciers avaient besoin de son sang et que les traîtres venaient de ruiner tous les plans en tuant l'un des deux doubles.

Qu'en pouvait-elle, elle le bébé vampire que personne ne pleurerait si elle mourait ? Celle que l'on envoie à chaque fois en premier en guise d'appat ou de chair à canon ? Cette rage envers elle était mal placée et le regard acier que lui envoyait Damon se répercutait en elle, déclanchant une nouvelle vague de douleur à chaque seconde. Elle n'était qu'un bébé vampire, incapable de stopper un sorcier car elle était trop faible. Elle était inutile et superficielle. Toutes ces insultes que l'aîné Salvatore lui avait dites se remirent à tourner dans son esprit. Rien qu'avec un regard, il arrivait à la faire se sentir coupable. Et elle haïssait ça, parce qu'elle savait qu'elle n'y était pour rien dans cette histoire.

Et sa rage et sa haine se retournèrent contre le brun, mais pas que, une partie était adressée à elle même. Elle haïssait la personne qu'elle devenait. Depuis quand était-elle aussi soumise à ses amis ? Depuis quand vivait-elle pour eux ? Depuis quand avait-elle perdu sa liberté ? L'avait-elle jamais eue d'ailleurs ? Etait-ce eux ses amis ? Une bande d'hypocrites prêts à la blâmer pour tout et n'importe quoi, l'utilisant pour sauver leurs fesses lorsqu'ils commettaient des meurtres sans aucune raison ? Quand ils massacraient des milliers de vampires comme elle juste pour trouver une carte tatouée pour une fiole de sang supposée rendre humain pour au final la gaspiller sur Katherine ?

Stefan était mort dans ses bras et personne n'était là quand il poussa son dernier souffle, personne ne vit sa peau se griser à part elle. Personne n'avait été témoin de la chose et personne ne savait ce qu'elle pouvait ressentir et ils osaient la juger. Quoi qu'elle fasse d'ailleurs on la jugeait. Et ciel qu'est ce que ça pouvait l'énerver !

Elle poussa un cri silencieux de rage, elle s'imagina tous les massacrer, laissant son visage de vampire prendre le pas sur son visage humain tout en fixant ce qui lui servait d'amis. Personne n'osa bouger et la terre trembla, la pluie redoubla de violence, l'orage semblait ne plus vouloir s'arrêter mais personne ne fit le lien avec le combat que menait la jeune blonde. Elle les haïssait tous. Ce regard bleu perçant en particulier. Et sous ses yeux noirs de vampire, si on regardait attentivement, on pouvait remarquer le gris orage des nuages qui encombraient le ciel. On pouvait remarquer son corps trembler, sa température descendre si bas qu'elle semblait bleuir légèrement. Et si ses amis avaient été plus observateur, ils auraient senti la puissance se dégager de la vampire lorsqu'elle gronda et se leva.

Mais personne ne remarqua rien, parce que tout le monde la pensait idiote. Peut-être était-ce une bonne chose au final, parce que lorqu'elle quitta la pièce, personne ne la suivi.

Elle déambula dans la ville sans aucun but, essayant de calmer la tempête en elle. Et plus elle respirait et se calmait, plus la tempête semblait perdre en puissance. Elle fut la seule à s'en rendre compte, mais elle ne se doutait toujours pas de ce qui causait de telles coincidences entre son comportement et le temps. Elle se contenta simplement de regarder le ciel et de demander à n'importe quelle divinité d'arrêter de la faire souffrir autant. Elle demanda pourquoi elle devait vivre autant d'épreuve, pourquoi devait-elle subir tant de choses alors qu'elle se sentait si vulnérable, et au final, pourquoi elle ? Qu'avait-elle donc fait au ciel pour qu'elle soit punie de la sorte ? Mais ses questions n'eurent jamais de réponses. Le ciel se dégagea simplement, laissant apparaître une nuée d'étoiles. Elle soupira en regardant les constellations s'étaler devant elle avant de rentrer chez elle. Oui, Stefan était mort, mais Caroline était loin d'être idiote. Elle le ramènerait, quoi qu'il lui en coûte. Et si elle devait donner sa vie pour qu'il vive, alors elle le ferait sans hésiter une seule seconde. Elle était prête à mourir pour ses amis, qu'importe qu'ils le méritent ou non.

La troisième fois que c'est arrivé, ce fut à la mort de sa mère. Ce fut moins violent que les deux autres fois, mais cette fois-là, quelqu'un remarqua les petits détails que jamais personne n'avait vu avant. Elle avait éteint son humanité car si elle pensait avoir connu la douleur, elle se rendit compte qu'elle se trompait lourdement. Elle ne pouvait plus respirer tant elle avait mal, une agonie qui se propageait dans tout son corps, dans chaque molécule, chaque atome qui composait son enveloppe. La souffrance l'étouffait. Elle était à présent seule au monde, sans aucune famille, la dernière de son sang, la dernière de sa lignée à jamais. Les Forbes s'étaient étaient éteint avec Liz. Et elle avait si mal. Tellement mal.

Et Stefan qui la rejetait, personne ne pouvait comprendre son désespoir. Elle n'avait pas le droit à être si triste, pas le droit de faire comme les autres parce que c'était mal et que Caroline Forbes ne faisait pas le mal. Quelle bande d'hypocrites. Pourquoi ne pouvait-elle pas simplement couper son humanité, faire stopper toute cette douelur une bonne fois pour toute ? Elle avait un plan simple. Qu'on la laisse tranquille pendant un an, où était le problème ? Après tout, ne pouvaient-ils pas respecter son souhait et la laisser faire ce qu'elle voulait car elle en avait besoin ? Mais bien sûr que non parce qu'ils décidèrent qu'elle ne pourrait pas courir sans humanité, elle n'en avait pas le droit. Mais qui étaient-ils pour décider à sa place ? Elle les avait prévenus, ils n'ont pas écouté.

Elle ne faisait qu'un avec son côté sombre, et Dieu les protège tous, Caroline, la douce Caroline, était loin d'être une idiote comme tout le monde le pensait. Elle était un stratège de génie, d'une logique implacable, d'une froideur sans faille. Elle était le pire ennemi qu'ils aient jamais combattu. Elle connaissait tout d'eux. Chaque point faible, chaque seconde qui passait, elle était déjà une étape devant eux. Elle n'avait aucune pitié. Elle les connaissait par coeur. Chaque plan qu'ils imaginaient, elle les contrait avec une facilité déconcertante. Jusqu'à ce qu'Enzo arrive dans le tableau. Elle ne l'avait pas pris en compte, mais le vampire, aussi mauvais qu'il puisse être se rangea du côté de son meilleur ami. Elle ne le connaissait pas aussi bien que les autres, elle l'utilisa dans ses plans, mais finalement, ils la forcèrent à rallumer ses émotions. Et oh ciel comme elle leur en voulait. Bafouer sa volonté au nom d'une amitié. Mais s'ils avaient réellement été ses amis, ils auraient respecté sa volonté. C'était ce qu'Enzo leur avait dit. Et elle avait un tout nouveau regard sur le brun. Personne ne voulait vraiment prendre en compte ses sentiments, excepté lui. Et comme elle lui en était reconnaissante ! Elle avait fait de terribles choses, mais le pire c'était ses pouvoirs qu'elle ne contrôlait pas.

Lorsqu'elle avait fusionné avec son côté sombre, toute cette énergie en elle se traduisait dans l'environnement autour d'elle. C'était de légers détails. La température ambiante semblait diminuer, le ciel semblait plus gris, le soleil moins chaud. L'air plus sec, la nature semblait se refermer sur elle-même. Enzo l'avait remarqué. Toutes ces petites choses qui semblaient se produire dès qu'elle arrivait quelque part.

Et aujourd'hui, avec son humanité restaurée de force, le ciel semblait plus morose, l'air humide, la nature semblant s'affaisser à chacun de ses pas. Le soleil était constamment caché derrière une barrière de nuages et parfois même il commençait à bruiner. Et Caroline était rongée par la culpabilité et la colère. La rancoeur semblait aussi prendre tout doucement place dans son coeur quand elle regardait ses n'avait pris en compte ce qu'elle voulait, agissant simplement pour eux-mêmes, car ils n'avaient pas le temps de gérer un vampire sans humanité. Avait-elle tué quelqu'un avant qu'ils ne se mèlent de ses affaires ? Non. Mais les vampires étaient des créatures égoïstes, alors ils n'avaient pas pensé à elle.

Elle était si en colère contre eux, et en même temps si mal envers elle-même et ses actions. Mais sa colère semblait lui hurler que ce qu'elle leur avait fait subir n'était pas assez. Ils n'avaient pas assez payé pour ce qu'ils lui avaient fait.

Elle remarqua aussi les différences en elle. Elle était plus froide, moins souriante, moins joyeuse. Et dès qu'elle touchait quelque chose, il semblait se geler. Elle ne dit rien à personne et se contenta d'arrêter de toucher. Les fleurs qu'elle touchait fanaient instantanément, l'eau gelait, le feu s'éteignait. Elle essaya par tous les moyens de cacher ce qui lui arrivait. Elle se détacha complètement de ce qu'elle avait été et commença à jouer sa vie. Après tout, elle voulait devenir actrice, non ?

Elle déjeunait avec Enzo dans un café pas loin du campus quand elle perdit son tout nouveau self contrôle. Les Hérétiques avaient pris d'assaut sa ville natale, et Valérie était entrée dans le jeu. Caroline voulait aimer Stefan, vraiment, mais quelque chose ne tournait pas rond en elle. Elle regardait son verre d'eau fixement tout en réfléchissant. Il avait annulé leur rendez-vous pour rester avec elle. Son premier amour. Se sentait-elle menacée ? Oui. Se sentait-elle rejetée ? Oui. Encore une fois, on choisissait quelqu'un d'autre qu'elle. Jamais assez, toujours le bouche-trou. Elle donnait son coeur et on le piétinait. Elle se mit à haïr l'amour. Et plus elle regardait son verre d'eau, plus elle sentit la rancoeur et la colère prendre possession d'elle.

Enzo l'observait attentivement, ayant arrêter de parler quelques minutes auparavant quand il remarqua qu'elle n'écoutait rien du tout. Il avait bien vu son humeur morose, la tristesse dans ses yeux, ses sourires faux. Quand avait-elle ri pour la dernière fois ? Il ne s'en souvenait plus. Elle semblait prise dans ses pensées. Et l'eau dans son verre se mit à bouillir. Il souleva un sourcil en observant la scène. Et il remarqua ses yeux. Ils n'étaient plus bleus. Ils rougeoyaient comme un feu de forêt. Tout son langage corporel suggérait qu'elle luttait contre sa colère. Ses épaules tendues, sa mâchoire crispée, les dents serrées. Jamais il n'avait vu une telle maîtrise de ses émotions chez un si jeune vampire. Elle ne grondait pas, elle ne hurlait pas, elle se contentait de fixer son verre et de faire bouillir l'eau. Il sourit. Il avait su qu'elle était différente, il ne savait juste pas à quel point jusqu'à maintenant.

- Tu comptes faire s'évaporer ton verre ? demanda-t-il soudain

Sa voix sembla briser son train de pensée car quand la jeune blonde releva la tête, ses yeux étaient à nouveau bleus et elle semblait ne pas comprendre ce qu'il voulait dire.

- Hein ? de quoi tu parles ?

- Regarde ton verre, georgeous.

Elle semblait stupéfaite de voir son eau bouillir doucement dans son verre. Depuis quand avait)elle perdu le contrôle de ces étranges pouvoirs ?

- Je suppose en regardant ta réaction, que ça ne t'arrive pas très souvent, commenta-t-il

- Non, je ne sais pas ce qui m'arrive. Ca a commencé quand mon humanité est revenue. Tu ne dois rien dire à personne, Enzo ! Personne ne doit savoir que quelque chose cloche, je … commença-t-elle, paniquée

- Ok, ok, du calme Blondie. Premièrement, ce n'est pas aussi grave que ce que tu penses. Il existe une multitude de vampires avec des dons particuliers, ne panique pas. Et puis, tu es la reine du contrôle, alors vois ça comme une nouvelle pulsion à garder sous clef, dit-il simplement

Après tout, il était bien placé pour le savoir. Il en avait vu des choses, à Augustine. Combien de vampires aux pouvoirs étranges avait-il vu se faire découper encore et encore ? Peut-être qu'il ne possédait pas de capacité extra vampirique, mais il pouvait très bien imaginer ce que son amie était en train de vivre. Il pouvait le lire dans ses yeux. La panique de perdre le contrôle de ce don et de blesser quelqu'un. Il se demanda pourquoi Damon était si enclin à se débarrasser d'elle. Caroline Forbes, ou le seul vampire qui ne sait faire de mal à personne. Le vampire plus humain que les humains.

Elle l'avait intrigué dès le départ et aujourd'hui encore plus que d'habitude. Oui, elle avait éteint son humanité et oui, elle avait fait ce que tous les vampires font, mais il fut impressionné par son ingéniosité. Lui qui se plaisait à croire qu'il était un fin stratège, il était bon pour prendre des cours auprès de la jeune blonde. Mais la douleur et la colère qu'il pouvait lire dans ses yeux le refroidit de l'intérieur. Pourquoi voulait-on blesser un être aussi lumineux et aussi bon qu'elle ? Pourquoi vouloir se débarrasser d'une personne si humaine ? Lily voulait Caroline pour faire souffrir Stefan, mais en la regardant droit dans les yeux, il sut qu'il ne pourrait pas faire ça. Pas lui. Il remarqua la tristesse aussi après quelques secondes supplémentaires à la fixer. Il se demanda ce qui pouvait marquer ses yeux à nouveaux avec une telle intensité. Puis il se souvint du coup de téléphone, de sa voix neutre et de son visage fermé.

La jeune vampire l'avait accueilli chez elle, elle l'avait aidé à ramener Damon, l'avait guidé dans sa nouvelle vie. Elle l'avait accepté dans son cercle d'amis. Peut-être ne lui faisait-elle pas confiance, pas encore, et peut-être qu'elle n'était pas aussi loyale envers lui qu'envers les autres, mais ce qu'elle lui avait donné était ce qu'il avait de plus proche d'une famille.

Étrangement, depuis qu'il vivait avec elle à Whitemore, il avait découvert un tas de choses à propos de Caroline Forbes.

Son téléphone brisa la bulle dans laquelle ils s'étaient enfermés en se fixant l'un l'autre. Caroline décrocha tout en déviant son regard de son compagnon de déjeuner. Elle ne regarda pas qui essayait de la joindre et décrocha sèchement. La voix de Valérie lui hérissa le poil mais elle serra les dents et fixant un point au delà du brun en face d'elle. Elle se ferma à toute émotion et se concentra sur son ouille.

- Aurais-tu remarqué quelques changements chez toi ces derniers temps ? demanda directement l'hérétique

- Qu'est ce que tu veux dire ? répondit prudemment la blonde, pensant directement à ses petits problèmes de contrôle.

- Je ne sais pas, plus affamée, plus émotionnelle, des choses dans ce genre-là, continua l'anglaise

- Pourquoi ? Qu'est ce qui se passe ? Auriez-vous lancé un sort qui se serait mal passé ? Parce que si c'est le cas, apprenez à faire de la magie avant de balancer des sorts dans tous les sens pour rien ! s'énerva Caroline

- Care, écoute, il se pourrait que les Gemini aient transporté les jumeaux d'Alaric et Jo vers… euh, commença Stefan qui venait de prendre le téléphone.

- Stefan, es-tu en train de suggérer ce que je pense que tu suggères ? demanda la blonde froidement.

Cette fois-ci elle fixa Enzo droit dans les yeux. Il lui rendit son regard avec la même intensité. Etait-on vraiment en train de violer son corps sans rien lui demander ? Avait-elle la tête d'une couveuse pour jumeaux magiques ?!

- Ecoute, c'est une chance, une opportunité d'expérimenter la grossesse et, bon, rien n'est sûr, mais il faudrait que tu viennes pour qu'on puisse faire un sort pour être sûr que c'est bien à toi qu'on a transféré les ju…

- Attends une seconde Salvatore. Est-ce que tu es en train de dire que ce ne sont pas les Geminis qui ont pratiqué le sort mais vous ? demanda Enzo

- Avec Valérie nous ne pouvions pas laissé ces enfants mourir ! Les geminis ont lancé un sort de préservation pour envoyer les enfants dans un monde prison le temps de trouver quelqu'un et…

- Ne termine pas cette phrase au téléphone, gronda Caroline. J'arrive tout de suite.

Stefan raccrocha sans autre cérémonie. Le visage de la blonde était un masque de neutralité mais ses yeux exprimaient une tempête de sentiments. Elle le regarda droit dans les yeux et il y lut une supplique. "Ne me laisse pas y aller seule". Il prit une grande inspiration et hocha la tête.

Pendant le voyage, Caroline ne cessait de s'interroger. Se pourrait-il que ce soit ce sort qui cause tous ces petits problèmes et non pas un don comme le suggérait son compagnon de voyage ?


Voilà voilà ! Qu'en avez-vous pensé ? N'hésitez pas à me laisser vos commentaires/questions/critiques, j'y répondrai avec plaisir ! A très bientôt :)

Kid'