Petit disclaimer : Mise à part Kenna, Padraig et Aimeric, aucun des personnages ne m'appartient, et je me suis inspirée autant de l'œuvre de Tolkien que des films de Peter Jackson.

Il était une fois, en Eriador, près du Chemin Vert, la ville de Bree. Véritable carrefour marchand, cette ville était toujours animée, mais également toujours sous la pluie. L'auberge du Poney Fringuant tenue par le bon Prosper était reconnue jusque dans la Comté pour la qualité de sa bière et pour le bon service qu'on y trouvait. C'est dans cette auberge, un soir comme un autre, que l'histoire commença…

Kenna surveillait la salle d'un œil, tout en continuant à discuter et à boire avec ses deux complices de toujours, Aimeric et Padraig. Elle portait son habituelle capuche informe brune, et ses vêtements sales de cuirs bouillis. Elle et ses amis se trouvaient non loin du comptoir, pour pouvoir voir l'ensemble de la salle de l'auberge.

Aimeric était le plus jeune du groupe, il n'avait que 17 ans, mais son visage aux angles durs lui donnait bien 5 ans de plus. Il aimait se battre, profitant de sa grande carrure pour avoir l'avantage durant la lutte. Il n'était pas le plus malin du groupe, loin de là ! Mais sa bonne humeur et son optimisme faisait de lui un bon ami. Malheureusement, le courage n'était pas l'une de ses premières qualités, et Kenna ne l'avait pas en haute estime malgré son affection pour lui.

Padraig avait lui 24 ans, mais restait, et resterait, un éternel adolescent. Il était d'une taille moyenne, et d'une agilité incroyable. C'était lui qui avait accepté d'apprendre le tir à l'arc à Kenna, lorsqu'elle était toute petite, mais depuis, elle s'était révélée largement plus douée que lui ! Cependant, il désespérait à lui apprendre la discrétion, ce qui aurait été bien utile pour leurs vols quotidiens. Il était son seul véritable ami, le seul qui ne l'avait jamais abandonnée, et qui avait essayé de l'aider.

Nos trois amis n'étaient pas les jeunes gens les plus fréquentables de Bree, ils vivaient principalement du vol, et leur réputation n'était plus à faire, dès qu'un nouveau venu arrivait pour une courte période à Bree, vous pouviez être sûr qu'il repartirait allégé de sa bourse, et que le soir même, les éclats de rire de la joyeuse bande retentiraient au Poney Fringuant.

Mais ce soir, tout ne se passa pas comme prévu pour Kenna. Elle avait repéré un inconnu, seul à une table, près de la cheminée rougeoyante. Il émanait de lui une certaine aura, mais son air méfiant étonna la jeune fille. Ce serait un excellent défi pour Padraig de réussir à le voler sans se faire voir :

-Hé, Pad, au fond de la salle, à ta gauche, tu l'as déjà vu ? demanda-t-elle à son ami.

-Non, jamais vu au Poney, dit-il en détaillant l'homme, il a des puces pour être agité comme ça ?

-Je n'en sais rien, mais vu son manteau et ses bijoux, il ne doit pas être à plaindre… Ça te tente ? dit-elle en faisant un clin d'œil à son ami, qui lui sourit en retour.

-D'accord, et si je réussis sans me faire voir, c'est toi qui paye la prochaine tournée !

-Ouais ! approuva Aimeric, qui se désolait devant le fond de sa chope vide.

Kenna observa à nouveau la prochaine cible de Padraig, et leva un sourcil. Cet homme était vraiment spécial, elle ne savait pas pourquoi, mais elle sentait que ce soir, ce ne serait pas à elle de payer les bières suivantes.

-Et si tu te fais voir ? demanda-t-elle en détachant son regard du mystérieux inconnu.

-Et bien, ce sera à moi de te payer ton hydromel. Mais comme tu le sais, je ne me fais jamais voir, se vanta-t-il, un sourire jusqu'aux oreilles.

-Très bien, pari tenu. Tu as de quoi payer au moins ?

Padraig se mit à rire, il n'avait rien pour payer, mais il ne doutait pas de son talent pour le vol. Il ne s'était pas fait prendre depuis plusieurs mois, et cet homme ne semblait pas très fin, malgré son air supérieur. Il en était sûr, Kenna allait perdre son pari ! Il s'approcha normalement de la table de l'homme, fit mine de trébucher sur un pied de chaise, et tomba en avant, une main directement dirigée vers la bourse grise, accrochée à la ceinture de l'homme. Mais il n'avait pas prévu de se retrouver, certes, bourse en main, mais également avec la lame d'un couteau sous la gorge !

-Tu pensais vraiment que je ne t'avais pas vu venir, après m'avoir longuement observé avec tes amis, après avoir pris le temps de repérer mon argent, puis ta piètre tentative pour paraître discret en trébuchant sur cette chaise ? Même un troll aurait été plus discret ! Lui asséna l'inconnu d'une voix grave, mais calme.

Padraig se sentait comme un idiot. Avait-il été autant prévisible ? Et pourquoi cet homme parlait de troll, ce n'était que des contes pour enfants, les trolls n'existent pas, tout le monde le sait.

-Enfin, mais non, j'ai…j'ai vraiment trébuché, je vous assure, rien n'était prévu, croyez-moi, monsieur… balbutia le pauvre Padraig, se demandant comment il allait sortir de ce piège.

-Vraiment ? Et que fait ma bourse dans ta main alors ? Ce n'était pas volontaire, comme par hasard, elle a décidé de venir se cacher dans ta paume ? Je n'aime pas du tout être pris pour un idiot, le menaça l'homme, appuyant la lame sur la gorge du jeune homme.

-Moi, je n'aime pas du tout que l'on menace mes amis, intervient Kenna, qui pour une fois, avait réussi à se faire discrète, et à placer la lame de son propre poignard sur la gorge de l'homme.

-Alors, vous allez simplement le relâcher, il partira, sans votre bourse, et je vous laisserais tranquille, ainsi, pas de problème, et tout le monde sera satisfait. Compris ?

L'homme releva légèrement la tête, et elle put voir qu'il avait des yeux incroyablement bleus ! Mais ce regard, trop grave pour être celui d'un homme ordinaire, la mettait mal à l'aise. Elle se ressaisit, et appuya la lame, pour sembler sûre d'elle :

-Tu as compris, bouseux, ou es-tu trop stupide pour répondre ? Lâche-le ! Continua-t-elle, d'une voix qu'elle voulait assurée.

-Personne n'ose me traiter de bouseux, et encore moins de stupide ! dit l'homme, un éclat de rage passant dans ses yeux. Mais il ne relâcha pas sa poigne sur la nuque de Padraig, qui lui, le pauvre, priait pour que cela ne soit pas sa dernière heure.

« Mince, pourquoi il ne veut pas faire simple, lui ! Compliqués les hommes, ma parole ! »

Kenna ne savait pas que faire, elle n'avait jamais tué personne, et ce n'était pas dans ses projets de devenir une meurtrière. Mais elle n'était pas comme Aimeric, elle n'allait pas abandonner son ami de toujours, le seul qui la connaissait vraiment ! Mais avant qu'elle ait à agir, elle entendit une voix :

-Mais enfin, jeunes gens, que se passe-t-il ? Que faites-vous Thorïn avec un couteau sous la gorge ?

Kenna leva les yeux, et vit un vieillard avec des habits miteux, tous gris. Il souriait ! Comment sourire quand vous voyez des armes sorties et entendez des menaces ? Etrange bonhomme. Elle vit qu'il s'appuyait sur un bâton et se rappela que des rumeurs couraient à propos d'un vieillard, magicien, avec un grand chapeau, et un bâton comme celui du vieux pèlerin face à elle.

-Gandalf, soupira l'homme aux yeux bleus, je ne pensais pas vous revoir dans de telles conditions, mais si vous pouviez nous débarrasser de ces deux morveux, qu'ils aillent faire les jeunes frappes ailleurs, j'aurais quelques questions à vous poser !

Kenna remarqua le ton légèrement agressif de son prisonnier, et décida d'en jouer :

-Enfin, Monsieur Gandalf !

« Par pitié, faites que je ne me sois pas trompée avec ce nom bizarre ! »

-Je ne serais jamais capable d'un tel acte brutal, si je n'y étais pas obligée ! Cet homme a violemment attaqué mon ami, sans raisons, et il refuse de le relâcher !

Kenna le dit d'une façon si pitoyable qu'elle espérait avoir l'aide du vieillard, en lui inspirant de la pitié.

« J'espère que cet idiot de Padraig a pensé a laissé la bourse… »

-Sans raisons ? Cet idiot tient toujours ma bourse, ce n'est pas une bonne raison ça ? s'énerva le dénommé Thorïn.

« Ca, pour être idiot… »

Gandalf observa la jeune femme qui tenait la lame sur la gorge du prince nain, et sourit doucement en la voyant réfléchir à une nouvelle excuse. Elle ne semblait pas vouloir faire du mal à ce grincheux de nain, mais les fréquents regards qu'elle lançait au voleur attrapé prouvaient qu'elle n'allait pas abandonner tant que son ami ne serait pas libre…

-Thorïn, relâchez le garçon, cela résoudra le problème, dit Gandalf en souriant.

Thorïn fixa Gandalf, se demandant s'il plaisantait. Il avait une lame sur la gorge, par la barbe de Durin !

-Le relâcher ? Il a voulu me voler, et son ami veut m'égorger ! Je ne vais pas le lâcher pour me faire égorger ensuite !

-Peste que soit l'entêtement des nains ! grommela Gandalf.

Kenna observa le vieillard, l'implorant du regard pour qu'il l'aide, mais ne voyant aucune réaction, décida d'agir :

-Je retire ma lame, mais si tu fais du mal à mon ami, ta vie ne vaudra plus rien, dit-elle d'une voix menaçante, avant de retirer son poignard du dessous de la mâchoire de l'homme, mais sans le ranger pour autant.

Thorïn haussa un sourcil, puis en croisant le regard de Gandalf, décida de pousser le garçon pour l'éloigner de lui.

-Padraig, retourne chez Aimeric, et ne bouge pas avant que je sois revenue, dit Kenna d'une voix autoritaire.

« Ce crétin aux yeux bleus pourrait se venger si le vieux partait d'un coup. »

L'inconnu se leva, et Kenna se rappela enfin du mot nain qu'avait dit le magicien.

« Il est petit ! C'est la première fois que je suis plus grande qu'un homme ! Enfin, en mesurant 1m54, ce n'est pas difficile d'être minuscule… »

Kenna le détailla, malgré sa petite taille, il était impressionnant, elle n'aurait sûrement pas fait le poids s'il avait voulu se battre…

De son côté, le prince nain ne distinguait pas le visage de son agresseur, dissimulé par une large capuche, mais il pouvait constater qu'il n'était pas grand, il le dépassait à peine, ni très imposant. Ses habits pitoyables confirmaient le mauvais avis qu'il avait sur cet individu plus que douteux.

-Vous avez eu de la chance, Thorïn, de tomber sur une personne raisonnable, intervient Gandalf, cela est rare dans cette ville !

« Ça, c'est sûr, tu as eu de la chance que je ne sois pas un de ces gredins… »

- Vous n'étiez pas obligé de menacer Padraig avec un couteau, il ne sait pas se battre, vous pouviez simplement le laisser partir !

-Vous plaisantez ? Il a voulu jouer au voleur, il a regretté, voilà tout ! Si vous n'étiez pas intervenu, je l'aurais rapidement relâché !

« Mais quel menteur ! Tu allais égorger Padraig, pauvre idiot ! »

-Bien sûr, tout est de ma faute peut-être ? Vous auriez fait quoi en voyant un ami avec un couteau sous la gorge ? s'énerva Kenna, qui retira machinalement sa capuche.

Thorïn observa la personne en face de lui. Une femme ?! Une femme l'avait menacé, lui, prince et futur Roi d'Erebor ?! Elle n'avait pas l'air bien impressionnante pourtant avec ses cheveux bruns plutôt courts en bataille, son visage délicat, et ses grands yeux verts. Quoi que, en regardant mieux, elle n'avait pas l'air si fragile que ça avec sa cicatrice à l'arcade et son menton volontaire. En tout cas, elle l'avait menacé, et il n'oublie pas rapidement ces personnes inconscientes.

-Paix, demoiselle, je pense que les torts sont partagés, mon ami Thorïn est toujours très…réactif lorsqu'on le provoque, mais c'est de famille, ne vous inquiétez pas ! Il faut être courageux, ou complétement fou, pour menacer un nain qui se fait voler… dit en souriant en coin, le vieux magicien qui s'amusait beaucoup.

« Pas de risques, on est dans une auberge quand même ! »

-Et il faut vraiment être lâche pour ne pas aider son ami, surtout que nous sommes dans une auberge, je ne risquais pas grand-chose, même si monsieur le nain se fâchait, répliqua Kenna en évitant de croiser le regard, sûrement meurtrier du dit nain.

Gandalf retient à grande peine un rire, décidemment, il aimait bien cette jeune fille ! Quelqu'un de courageux et avec la tête sur les épaules serait forcément un avantage pour la Compagnie…

-Thorïn, je vous rejoins dans quelques minutes, je souhaiterais m'entretenir avec cette jeune personne, sans qu'elle doive subir votre regard assassin, demanda Gandalf, avec le plus de diplomatie possible.

Le nain se vexa, mais ne laissa rien paraître. Il ne comprenait pas que cette fille puisse mériter l'attention d'un Istari, et que lui-même se fasse congédier. Il adressa un signe de tête à Gandalf, et alla s'installer à une autre table en ignorant Kenna.

« Quel malotru ! Si tous les nains sont comme ça, je n'ose pas imaginer une auberge naine… »

-Très sympathique votre ami, dit Kenna d'une voix ironique, mais pourquoi souhaitez-vous me parler ?

-Et bien, je vois bien à vos habits, et à ceux de votre ami, que vous n'êtes pas de la noblesse breaarde…

« Euh… C'est lui qui parle avec sa vieille robe gris cheminée ?! »

-Et je vois également au fond de vos yeux, continua le magicien, que le vol ne vous plaît pas, que cette vie que vous menez vous rend malheureuse…

-Vous voyez tout ça au fond de mes yeux ? Vous n'auriez pas abusé de la bière de Prosper, par hasard ?

-Je ne dis que ce que je vois, et ce que je vois est clair. Savez-vous vous battre, demoiselle… ?

-Kenna, je m'appelle Kenna. Et je me débrouille arc en main, mais je ne vois pas en quoi cela vous regarde, à vrai dire…

-Bien, très bien, soupira d'aise le magicien, il manquait un archer…

« Il est crétin, ou il fait exprès ? »

-Un archer ? Pourquoi ? Vous pouvez m'expliquer, hé ho, je ne comprends plus rien !

-Je recherche quelqu'un pour prendre part à une aventure… Une aventure très enrichissante…

« Enrichissante ? Tu m'intéresses là, vieillard… »

-Enrichissante dans quel sens ?

-Hum, vous pourriez gagner assez d'argent pour que vous et votre ami viviez parfaitement à vos aises toute votre vie… Même assez pour que vos enfants ne manquent de rien.

Kenna haussa un sourcil. Il y avait un souci, c'était une trop belle proposition…

-Et c'est quoi les conditions ? Il y a forcément une aiguille dans la botte de foin…

-Oh, je vous laisse découvrir ça dans le contrat, dit Gandalf tendant un parchemin.

Kenna déplia le parchemin, et commença à déchiffrer les lettres. Elle ne lisait pas très bien, elle avait toujours préférer aller se balader dans les bois plutôt qu'écouter sa grand-mère qui voulait la faire lire et coudre pour devenir une épouse respectable. Pas vraiment imaginable.

« Un quinzième des parts en cas de réussite, donc nous serons plusieurs… Prise en charge des obsèques, honnête mais pas rassurant ça… Aucune responsabilité en cas d'éviscération ? D'incinération ? La voilà l'embrouille ! »

- Dites, c'est quoi le but de votre Compagnie en réalité ?

-Pour résumer, rejoindre une montagne lointaine, et chasser le dragon qui l'occupe…

-Rien que ça ? lança Kenna d'une voix complétement ironique. Chasser un dragon ? Ça existe toujours ces bêtes-là ?

-Le dragon qui nous intéresse est le dernier de la Terre du Milieu… Je sais, cela peut paraître complétement fou, mais c'est une Compagnie de guerriers, il y a des risques, mais cela ne serait pas une aventure sinon ! Et vous ne pouvez même pas imaginer la grandeur du trésor que protège ce dragon !

« Faut déjà l'atteindre le trésor… »

-Il y a beaucoup de risques, je trouve… Un peu trop même, grimaça la jeune fille.

-Il se peut que vous ayez entendu certaines rumeurs sur mes talents, demoiselle Kenna, vous savez donc que les risques sont grandement diminués avec un magicien dans la Compagnie, dit le soi-disant magicien, un sourire peu modeste aux lèvres.

Kenna croisa les bras, et se mit à réfléchir sérieusement. Elle n'avait jamais aimé voler, elle ne le faisait que par nécessité. Elle n'avait même pas de chez elle, enfin, si la vieille couche qu'Aimeric lui accordait, mais ce n'était pas vraiment un chez-soi… Et Padraig, qui avait toujours voulu être garde pour la ville, mais qui n'avait pas de quoi se payer un équipement correct… Si elle acceptait la proposition, elle n'aurait plus de soucis, elle pourrait enfin s'acheter une maison dans les bois, Aimeric aurait assez de tonneaux de bières pour être saoul jusqu'à sa mort et Padraig serait garde…Mais comment être sûre qu'elle reviendrait ?

-Je suppose que malgré tous vos talents, vous ne pouvez pas me garantir que je reviendrais vivante et en un seul morceau ? demanda-t-elle au magicien.

-Non, mais je l'ai su dès que je vous ai vu, vous n'êtes pas une personne ordinaire. Vous avez un courage, encore indiscernable pour vous, mais que peu de gens possèdent. Je sens que vous avez votre rôle à jouer dans cette histoire. Et je sens également que vous allez revenir dans cette auberge pour raconter votre histoire.

Gandalf souriait, mais il attendait avec impatience la réponse de la demoiselle.

Kenna prit le temps de réfléchir, avant de donner sa réponse :

-Pourrais-je au moins dire au revoir à mes amis avant de partir avec cette Compagnie ?

-Bien sûr, la Compagnie n'est pas encore arrivée, mais pour ma part, je pars demain soir. Et vous allez partir avec moi. Nous devons rejoindre la Comté pour trouver un cambrioleur. Mais avant cela, signez le contrat en tant qu'archère, dit-il avec un sourire détendu, donnant une belle plume à la jeune fille.

« D'où elle vient cette plume ? Il l'a fait apparaitre ? »

Kenna souffla un bon coup, et signa rapidement le contrat avant de le rendre à Gandalf.

« Dans quels problèmes tu t'es encore mise Kenna ? »

Le magicien regarda la signature, et serra la main de la jeune fille :

-Bienvenue dans la Compagnie de… dans la Compagnie ! Je vais vous laisser dire adieu à vos amis, j'ai pour ma part quelques affaires à régler. Rejoignez-moi demain à la même heure devant l'auberge, avec vos affaires de voyages.

« Avec mes affaires tout court, plutôt… »

-Très bien, monsieur Gandalf. Bon, à demain alors !

Kenna remit sa capuche, et sortit de l'auberge, ne pouvant se retenir de sourire devant l'idée d'un avenir meilleur. Gandalf retourna lui à la table du Prince Nain, qui n'avait, malheureusement pour lui, pas observer l'échange entre Kenna et le magicien. Il était trop occupé à surveiller deux individus, armés, qui semblaient ne pas lui vouloir que du bien. L'arrivée de Gandalf les fit partir, et l'histoire commença…

Voici le premier chapitre de ma première fanfiction, j'espère que cela vous aura plus malgré que je débute, et merci d'avoir lu.