Chapitre 00 : Le commencement

Je suis sincèrement désolée que tous ceux qui se sont abonnés n'ont pas été servis par des updates et je n'ai aucune excuse à part le manque de motivation. Cette histoire je l'ai imaginée en 2016, et nous sommes aujourd'hui en 2019. Je pensais souvent à elle et je suis tout juste en inter semestre et j'ai le temps pour tout faire. Donc en fouillant dans mon ordinateur, j'ai retrouvé le premier chapitre et je me suis remotivée pour retenter cette aventure. Si vous aviez lu ce chapitre en 2016, je vous conseille de le relire car j'ai entièrement tout réécrit et ajouté de nombreux éléments. J'espère que vous allez suivre cette aventure avec moi et que je ne vais pas me décourager… Souhaitez-moi bonne chance et moi, je vous souhaite une bonne lecture ! Encore une autre update, nous sommes maintenant en juin, je suis en grande vacances et je vais tenter de consacrer tout mon temps à cette histoire !

Aussi, vous allez sûrement reconnaître des passages identiques au livre, c'est voulu. Comme pour l'instant, dans ce « premier » chapitre, l'histoire n'est pas encore canon, j'ai pris la liberté d'utiliser les mots de JK, qui bien sûr ne m'appartiennent pas, le mérite lui revient donc complètement. Bonne lecture !

Commencement ; nm : première partie d'une chose, d'une action, d'une période, d'une vie, d'une histoire.

« En amour, il n'y a que les commencements qui soient charmants. Il ne m'étonne pas qu'on trouve du plaisir à recommencer souvent. » -Charles Joseph.

Draco Malfoy n'arborait pas le même sourire que chaque année, au moment de rentrer dans le Poudlard Express. En effet, il n'éprouvait aucune envie de commencer sa sixième année. Sur le quai, des élèves se retrouvaient et s'embrassaient, d'autres étaient en train de rire, en train d'enlacer leurs parents pour la dernière fois avant de partir vers leur seconde maison. Habituellement, cette atmosphère joyeuse plaisait à Draco, mais cette fois-ci ces élans d'amour lui déplaisaient : il ne connait plus ces moments. Toutes les choses qui auraient pu le faire sourire ne le peuvent plus. Lucius, son père, était à Azkaban depuis la Bataille du Ministère et le Seigneur des Ténèbres avait élu domicile au Manoir Malfoy. Ses vacances ont été rythmées par des hurlements à la suite des tortures de sa tante sur des moldus, aux entretiens avec lui. Mais tout ça devait disparaître : il doit se concentrer sur sa mission. Il le doit sinon sa mère en subirait les conséquences mais également lui aussi. Tout le monde comptait sur lui, il devait sauver l'honneur des Malfoy.

Il s'avança donc dans les couloirs du train pour se rendre dans le compartiment des Serpentards. Ces derniers aimaient leur intimité et souhaitaient parler sans être entendu. Mais, ce compartiment plaisait à Draco car il était calme et après l'été qu'il a passé, c'était la chose qu'il réclamait le plus. Ces camarades de promo, ceux qu'il considérait comme des frères et sœurs le suivent et chacun se mit à la place qui lui était attribuée depuis la première année. Draco était donc étonnement silencieux, ce qui surprit tout le monde. En temps normal, il était toujours en train de déverser sa haine sur Potter et Weasley. Mais cette fois-ci, il n'avait pas le cœur à cela et ils l'avaient tous bien remarqué. Cependant, ils n'en dirent pas un mot, de peur de fâcher le grand Draco Malfoy. Il était certain qu'ils aient entendu parler de la nouvelle acquisition des mangemorts. En effet, la nouvelle génération de sorciers entrait en guerre et le tout premier d'entre eux était Draco.

Ce dernier, lui, était plongé dans ses pensées jusqu'au moment où il entendit une voix aiguë, presque inaudible mais familière : Daphné Greengrass. Daphné ou sa future femme d'après les dires de son père. En effet, peu avant son incarcération, Lucius avoua à son fils le marché fait avec Monsieur Greengrass pour unir Draco et Daphné ensemble. Cette nouvelle provoqua un trouble important chez le jeune homme. Il n'était pas satisfait que quelqu'un d'autre ait choisi à sa place mais dans un sens elle était déjà au courant de ce sombre univers et pouvait l'accepter malgré toutes les choses horribles qu'il allait commettre. C'était sa première réaction mais désormais, sa vision des choses avait complètement changé. Il ne souhaitait personne dans sa vie, Draco pensait pouvoir mériter personne. Avant cet été, ses sentiments étaient dictés par la haine, la colère et la tristesse mais aujourd'hui c'était complètement l'inverse. C'est le désespoir, la honte et la pitié qui régnait sur ses actions, ses sentiments. Les choses qui ne le touchaient pas dans le passé le hantent à présent. C'est ainsi que l'idée d'épouser une femme comme Daphné le répugna. Il n'osera jamais s'infliger à une femme. Personne ne le méritait.

Goyle est le premier à oser l'interrompre dans ses pensées.

- Hum, Draco, on arrive bientôt à Poudlard, on est déjà tous habillés, tu devrais y aller aussi.

Il ne prit pas le temps de répondre, hocha la tête et se leva de son siège. En se dirigeant vers la porte il senti les regards du wagon entier suivre sa silhouette.

Lorsqu'il retourna dans le compartiment, Draco senti une présence étrangère. Quelque chose n'allait pas, quelque chose n'était pas à sa place. Il fit comme si de rien n'était et de façon discrète, tout en écoutant d'une oreille ce que disait Pansy et Blaise, il analysa l'endroit pour trouver ce qui le gênait autant. Draco allait abandonner lorsqu'il vit au-dessus d'eux, une valise bouger sur les portes bagages. Ses muscles se tendissent et il faisait au mieux pour ne pas montrer à Potter qu'il l'avait remarqué. Quand Blaise tenta de poser une question à Draco sur son été et précisément sur ses rencontres avec le Seigneur des Ténèbres, il fit au mieux pour répondre d'une manière floue et changea le sujet de discussion aussitôt.

Le train commençait à se vider tranquillement, mais il ne bougea pas et répondit à Pansy qu'il avait quelque chose à faire avant d'aller au banquet, quelque chose à vérifier. Ses amis, malgré leur curiosité, hochèrent la tête et quittèrent le wagon pour se diriger vers les calèches. Il était enfin seul, du moins pas complètement, puisque le fameux Harry Potter s'était invité dans le wagon, sûrement pour soutirer des informations.

- Petrificus totalus !, hurla Draco en direction de la mystérieuse valise bougeant toute seule.

Harry tomba au sol, complètement paralysé, découvert de sa cape d'invisibilité. Draco le regarda, ce pauvre jeune homme aimé de tous, au sol, dépourvu de tous ses moyens, de toutes ses capacités magiques.

- C'est bien ce que je pensais, continua le blond. J'ai entendu la valise de Goyle te cogner. Tu n'as rien pu entendre d'important, Potter. Mais puisque tu es là…

Sans réfléchir, par pur colère et presque inconsciemment, il lui donna un violent coup de pied en plein dans le visage. Ce dernier se recouvrit rapidement de sang, son nez est probablement cassé, pensa Draco. Sans rien rajouter, il se retourna et prit sa valise avant de quitter rapidement le wagon, laissant Harry à découvert sur le sol. Il n'a plus envie de se battre avec lui, cela en est devenu ridicule, Potter est bien loin dans la liste de ses préoccupations, il n'est plus un enfant à se chamailler constamment avec lui.

Draco arriva dans la grande salle très discrètement, et sans se faire repérer, il s'installa près de ses camarades, qui le regardent avec une expression interrogative. Ils doivent surement se demander pourquoi il a pris autant de temps, mais aussi pourquoi Harry Potter n'est pas présent dans la salle. Ne voulant pas les confronter maintenant, Draco tourna son attention vers la table des professeurs et la cérémonie de la répartition. C'est avec peu d'envie qu'il applaudi lorsque, parmi ces jeunes sorciers, certains sont attribués à Serpentard. Au bout de cinq minutes à se concentrer, il changea d'occupations et se concentra sur le corps enseignant. Une personne inconnue à Draco est assise près du professeur Chourave, un vieil homme, assez bouffi, avec un sourire niais. Curieux, il se pencha vers Théodore, qui se trouvait à sa gauche.

- Dis-moi, Théo, c'est qui à côté de Chourave, un nouveau professeur ? Demanda Draco en chuchotant.

- C'est le nouveau prof de potion, Horace Slughorn. Il a déjà été enseignant ici, il y a quelques années. Tu n'imagines même pas la réaction de Rogue quand il l'a appris, il a… Répondit Théodore, avant de continuer sur un sujet que Draco ne suivit pas, il avait réponse à sa question.

Comme à son habitude, du moins depuis quelque mois, il mangea très rapidement, et sans grand appétit, avant de sortir de table sans dire un mot. Alors qu'il se dirigeait vers la porte, il sentit des regards le suivre, surement ceux de ses camarades Serpentards mais certainement aussi, d'autres maisons. Draco a juste envie de rejoindre la salle commune et plus particulièrement son lit, pour être enfin seul.

Lorsque les sixièmes années arrivent à leur tour dans la salle commune, c'est avec étonnement qu'ils ne trouvent pas Draco au près du feu, sur son fauteuil attribué, où il peut trôner sur toute la salle. C'est donc dans une atmosphère inconnue pour tous, comme s'il manquait quelque chose, qu'ils se dirigèrent tous vers leur dortoir pour se coucher avant le début des cours.

J'espère que cela vous a plu, à la prochaine !