Amour mortel
Fanfiction : Andromeda.
Chapitre 1 (en faite là première fic d'une série dont je ne sais pas combien je vais en terminer.)
Note de l'auteur : Et voici une nouvelle fanfiction sur une série que j'adore, mais qui sort un peu de mon cadre habituelle. Il n'y a pas l'air d'avoir beaucoup de passage dans cette section mais j'espère que certaines personnes passeront par là…
Enfin bonne lecture si quelqu'un décide de suivre l'aventure Andromeda avec moi et de monter à bord de du vaisseau Andromeda Ascendent pour suivre le capitaine Hunt !
Il l'observa. Elle était belle il devait le reconnaître, mais elle était une simple humaine. Elle dormait paisiblement lové en boule dans les draps. Voilà un mois, qu'elle lui avait ouvert son lit, un mois qu'ils passaient leurs nuits ensemble. Il ne se reconnaissait plus. Elle n'était pas son idéal féminin, loin de là et la relation qu'il entretenait avec elle, était contraire à tous ses principes. Il quitta la pièce sans faire de bruit, la laissant seule.
Le bruit de la porte réveilla Beka, il venait de partir, elle le savait, il ne restait jamais, et à chaque fois, elle en ressentait un pincement au cœur. Elle se redressa et contempla le désordre de la pièce. Elle se souvenait de l'air étonné de son compagnon quand il avait mis les pieds ici la première fois.
**FLASHBACK**
Beka : Entre, je ne vais pas te manger.
Le Nietzschéen mit un pied dans les quartiers de la jeune femme la mettant en quelque sorte au défi. Il observa les lieux, il n'y avait aucune affaire personnelle à la jeune femme si ce n'est des habits étalés un peu partout, ses affaires devait très probablement être à bord du Maru. Par si par là, des documents sur les techniques de combat ou les vaisseaux de la République. Il reconnaissait à la fois Beka sans vraiment la reconnaître dans cette pièce. Sur le bureau au fond de la pièce, une jolie plante verte se dressait majestueusement.
Tyr : Cette plante ne serait pas mieux dans les jardins de Trance.
Beka : Trance pense au contraire qu'elle est mieux ici, va savoir pourquoi. Je me demande pourquoi elle n'est pas encore morte, je n'y pense jamais.
Tyr : Ca te ressemble tellement.
Beka : Quoi ?
Tyr : Rien.
Beka : Arg ça doit bien être par là.
La jeune femme fouillait pour trouver ce qu'elle devait donner au Nietzschéen. Il s'approcha d'elle par derrière pour se retrouver très près d'elle, il pouvait sentir l'odeur de son shampoing.
Tyr : Je peux peut-être t'aider.
Elle sursauta violemment et se retourna dans un réflexe défensif. Il lui saisit les poignets pour parer son coup. Ils étaient très proche l'un de l'autre, trop proche peut-être. Ils furent inexorablement attirés l'un par l'autre et le baiser qui en naquit fut d'une rare violence pour un acte comme ça, chacun luttant pour prendre le dessus sur l'autre sans vraiment y parvenir.
**FLASHBACK**
Passerelle. Andromeda.
Elle entra et s'approcha de son poste, juste à coté de lui, il était déjà là. Il lui accorda un regard avant de détourner les yeux.
Beka : Où allons-nous ?
Dylan : La tribu des Sabra-Jaguar nous attend en orbite autour d'une planète proche d'un système des Drago-kazov.
Tyr : Ils cherchent encore à nous conduire dans un combat.
Dylan : Possible mais les termes de l'alliance nous obligent à nous joindre à aux.
Tyr : C'est de la folie.
Dylan : C'est possible. Beka, prends les commandes.
Une heure plus tard, il était au lieu de rendez vous donné par les Sabra-Jaguar. Tyr quitta la passerelle, de toute façon il n'y avait plus qu'à attendre maintenant. Au bout de quelques instants, Beka marmonna quelques mots avant de brusquement quitter la passerelle à son tour. Il ne lui fallu pas plus de deux minutes pour trouver la personne qu'elle cherchait. Il se tourna vers elle.
Tyr : Un problème ?
Beka : Je devrais te retourner la question.
Il reposa ce qu'il avait dans les mains et fit un pas vers la jeune femme, elle avait l'air furieuse.
Beka : Qu'est ce que tu as ?
Tyr : Qu'est ce que TU as ?
Beka : Ce que j'ai ??? Depuis ce matin tu m'évites !
Tyr : Beka.
Beka : Je veux que tu sois honnête.
Tyr : Ce qui se passe entre nous ne peut plus durer.
Beka : Bien puisque tu l'entends comme ça.
Tyr : Beka.
Mais elle avait déjà quitté la pièce le cœur gros, blessée par la réaction de l'homme qui partageait ses nuits. Elle s'éloignait, de toute façon que pouvait-elle faire ? Hurler ? Pleurer ? Se mettre en colère ? Cela ne changerait rien à la situation. Elle voulait juste s'éloigner de lui pour ne pas craquer. Elle s'était attaché à lui, mais elle aurait du se douter que cela finirait comme ça, après tout il était Nietzschéen. Mais elle s'était prise dans les filets de la douceur de leurs étreintes et elle avait l'impression qu'on lui avait enfoncé sadiquement un poignard dans le cœur en s'arrangeant pour qu'elle souffre sans perdre la vie.
Andromeda : Tyr, Beka, Dylan vous demande sur la passerelle.
La jeune femme inspira profondément pour reprendre ses esprits et prit la direction de la passerelle.
Passerelle.
Tyr et Beka pénétrèrent sur la passerelle en même temps, ils prirent leurs places en silence, essayant de ne pas montrer la gêne qu'ils ressentaient tout deux. Dylan et Rommie arrivèrent quelques instants plus tard accompagnés d'Elsbett et son mari Charlemagne.
Dylan : Je veux bien vous porter assistance, mais j'ai besoin d'en savoir plus.
Elsbett : Un avant poste Drago-kazov menace une grande partie de mon clan sur la planète Vedantin.
Dylan : Et ?
Elsbett : Sur cette planète se concentre essentiellement des femmes et des enfants.
Tyr : Et où sont les hommes ?
Elsbett : Pour la plupart, ils sont morts. Ceux sont des héros de guerre.
Beka : Ceux sont plutôt les victimes de votre envie de domination.
Elsbett : C'est sûre que vous ne pouvez pas comprendre, après tout vous n'êtes qu'une humaine.
Beka fit un pas en avant, ses nerfs étaient déjà à fleur de peau, et il ne lui fallait pas grand-chose pour exploser. Elle fut retenue par Tyr, mais elle se dégagea brusquement comme si le contact de sa peau sur la sienne la brûlait. Depuis qu'il lui avait annoncé leur rupture, elle bouillait intérieurement et n'avait pas vraiment eu le temps de faire le point ou d'évacuer sa colère et son ressentie.
Beka : (entre ses dents) Tu as perdu le droit de me toucher, Tyr.
Il éloigna ses mains de la jeune femme et les reposa sur la console. Jusqu'ici, il n'avait pas considéré leurs échanges comme une relation, mais il venait de se rendre compte que pour la jeune femme les choses avaient l'air d'être différentes. Il avait soudain envie de toucher sa peau, de la prendre dans ses bras. Un souvenir le frappa, la douceur de sa peau.
**FLASHBACK**
Allongé sur le dos, Tyr regardait le plafond des quartiers de la jeune femme. Il venait de passer la nuit avec une humaine, quelques heures plus tôt, il n'aurait jamais cru ça possible. Beka dormait paisiblement contre son torse. Elle s'était endormit assez rapidement après leur échange qu'il devait reconnaître assez intense. C'était la première fois qu'il avait une relation intime avec une femme sans avoir pour but la reproduction, non il avait juste eu envie d'être proche d'elle et il devait bien s'avouer que cette nuit avait été géniale. Beka n'était pas une femme comme toutes celles qu'il avait rencontrées, humaines ou nietzschéenne. Il passa sa main sur un de ses avant bras… Non elle n'était définitivement pas Nietzschéenne. Elle laissa échapper une sorte de grognement dans son sommeil et vint se blottir un peu plus dans ses bras. Il resserra son étreinte autour du corps fragile de la jeune femme. Elle avait la peau douce, vraiment douce. Elle s'éveilla doucement, et sous la masse de cheveux blonds étalés sur son torse, apparu un visage aux traits encore endormis.
Tyr : Bien dormi ?
Beka : Oui. Apparemment tu récupères mieux que moi.
Tyr : Je n'ai pas dormi.
Beka : Alors je suis jalouse.
Elle se redressa sur sa poitrine et lui vola un baiser furtif, pas vraiment sûre d'elle.
Tyr : Tu as encore besoin de te reposer ?
Beka : Pas vraiment, mais je n'ai pas envie de me lever, si ça ne te dérange pas.
Elle descendit de sa poitrine pour se nicher dans ses bras, sous le drap, Tyr lui caressait doucement le ventre, pensif.
**FLASHBACK**
C'était le seul matin qu'il avait passé avec elle et il regrettait de ne pas en avoir passé d'autre comme ça, préférant s'éclipser quand elle s'endormait. Non il ne pouvait définitivement pas rester avec elle, cela était trop dangereux. Pour son clan, pour son espèce, pour lui.
Elsbett : Alors vous acceptez ?
Dylan : On n'a pas vraiment le choix. Andromeda.
Andromeda : Je mets le cap sur la planète Vedantin, estimation du vol, une semaine.
Elsbett : Et bien je crois que nous allons prendre nos quartiers en attendant.
TBC…
