Bon ma première fic ! je suis super heureuse ! j'espère de tout mon cœur qu'elle vous plaira.
Les personnages ne sont évidemment pas à moi ( quel dommage) mais sont à la très grande dessinatrice qui les a créés (bravo à elle !)
«- M. Elric ! Réveillez-vous, je vous pris ! Si mon cours ne vous intéresse pas, dites-le !
L'interpellé releva la tête.
- Désolé monsieur.
- Vous pouvez l'être ! Ce n'est pas parce que vous êtes intelligent qu'il faut dormir en classe !
- Je vous ais dit que j'étais désolé !
- Arrêtez donc de mépriser tout le monde, vous qui vous croyez le plus intelligent !
- Je ne me crois pas le plus intelligent que tout le monde…
- En tout cas assez pour sécher et dormir en cours !
Ed se mordilla la lèvre inférieure, signe de contrariété chez lui.
- Je n'ais pas sécher, dit le jeune blond d'un ton pincé, j'étais malade, nuance !
- Vous êtes bien souvent malade, je trouve.
- Vous avez cas appeler mon père et lui poser la question.
Ed vit son professeur rougir, signe de colère. Vexé (le prof pas Ed ), il continua son cours, lançant de temps à autre des regards courroucés au jeune garçon. Celui-ci se contentait de prendre le cours. Il était fatigué, mais il s'habituait à son état. Il tombait souvent malade…trop souvent au goût de son père qui l'élevait seul depuis que sa mère était partie. Selon son père, elle adorait voyagée mais ne se sentait guère à l'aise d'élever un enfant. Ed sentait qu'elle allait un jour revenir ! Son père lui avait dit !
Lorsque la cloche sonna, ce fut un soulagement pour Ed. Il avait un mal de tête effroyable. Son père, comme à son habitude, l'attendait. Il ouvrit la portière et monta. Son père et lui se ressemblaient : blonds, les cheveux longs et les yeux d'ambre. Mais lui était petit et maigre.
- Ta journée s'est bien passée, fils ?
- Ouai bof. Tous le monde me regarde bizarrement et je me suis brouillé avec un prof.
Hohenheim lui lança un regard surpris.
- J'ai failli m'endormir en cours et « monsieur » n'a pas du tout apprécié. Et après, il me critique que je suis trop intelligent ( sois dit en passant, il critique aussi les abrutis ) et que je méprise tout le monde. En plus, il m' a toujours détesté, je sais pas pourquoi, mais il me haït…Et c'est réciproque !
Hohenheim sourit en voyant son fils s'enflammer contre le prof. « Il a le même caractère que sa mère parfois ».
- Pourquoi tout le monde me regarde comme ça ? Qu'est-ce que j'ai de plus ou que je n'ai pas ?
- Je ne sais pas, fils. Peut-être le faite que tu sois souvent absent.
Ed grogna. Il n'y pouvait rien s'il était souvent malade.
- C'est énervant, dit-il.
- De quoi ?
- Pourquoi il a fallu que ça tombe sur moi ?
Hohenheim regarda son fils dont la voix montait. Il sentait la détresse de celui-ci. Il comprenait qu'un barrage cède. « Tu le mérites, fils », pensa t'il. Hohenheim se donna mentalement une gifle. Non. Ne plus avoir de mère, tomber sans arrêt malade, ce n'est pas ce qu'ils avaient voulu pour lui. Il attendit qu'Ed se calme. Beaucoup de gens dehors les regardaient. « Sans doute pour la voiture » ( en 1900 y'avait pas énormément de voitures), où pour la réputation d'Hohenheim. Celui-ci était un scientifique très renommé. Mieux ! Hohenheim était un alchimiste. Et pas n'importe lequel :Hohenheim Le Lumineux !…Ou bien encore, tout le monde regardait son fils piquer sa crise. Ed venait enfin de se calmer. Sa respiration était précipitée, rauque et il transpirait.
- Ed ?
- Oui ? haleta t-il
- Me dis pas que t'es de nouveau malade.
Son père avait l'air exaspéré.
- Non, c'est rien, répondit Ed avec un sourire.
- J'espère ! Allez, on rentre.
Le trajet se déroula en silence. Ils habitaient dans une immense bâtisse, beaucoup trop grande au goût d'Hohenheim, mais Ed l'aimait énormément. Hohenheim avait pourtant l'intention de la vendre et d'en acheter une plus petite et plus près du collège de son fils. Mais il redoutait de lui annoncer. Pourtant Ed n'avait pas un foutu caractère ( non pas du tout ! on est tous d'accord qu'il a un excellent caractère !)
- Je monte faire mes devoirs, menti Ed en montant les escaliers, où, quand il était petit (………OUPPSS !), il avait fait de nombreuses chutes.
Hohenheim, lui, alla dans son bureau. Ed, arrivé dans sa chambre, se jeta sur son lit. Un magnifique baldaquin à deux places très confortable. ( o j'en veux un !!!! ouin !!lol). Bien sûr qu'il avait de la chance d'habiter là ! mais sa mère, qu'il ne connaissait qu'en photo, lui manquait. Et puis il était sans arrêt malade et il voyait que son père commençait à saturer.
- Edward ! A table !
Ed descendit et s'installa en face de son père. Il remarqua alors expression grave de son père. Il s'attendait à tout !…sauf à çà !!!
- Ed…Je…Il faut que je te dise quelque chose. Je pense…
- Oui ?
- Tu ne vas peut être pas bien le prendre mais…je pense à vendre la maison.
Ed resta un instant pétrifié.
- Pourquoi ?
- Parce qu'elle est trop grande pour nous deux, elle demande aussi beaucoup d'entretien et je ne peux pas m'occuper et de cette maison et de toi…
- STOP !
Ed s'était levé. C'était idiot mais il ne voulait pas la quitter. Il y était né !
- Ed je n'ai pas le choix !
- ON A TOUJOURS LE CHOIX !
Et avant qu'Hohenheim ait pu rajouter quelque chose, Ed se leva et s'enfuit. Hohenheim se doutait de sa réaction mais pas à ce point. Il se prit la tête dans les mains et soupira. Enfin de compte, son fils avait parfois très mauvais caractère.
