Bien voilà, c'est encore moi, dans un nouveau registre.. oui, je sais.. j'ai une suite de fic à écrire (c'est en cours ! si si ! je vous le dit !) et une autre à finir mais ce texte traînait (ainsi qu'un autre Draco+ jeune fille inhabituelle ) dans mon disque dur depuis que j'ai lu le tome hp 6 en anglais.. Les deux chapitres suivants sont presque finis et un ou deux autres suivront. ;bref ce sera court !

J'espère que vous allez aimé !

Bonne lecture à tous.

bibidibabidibou

Avertissemnt 1 : SLASH ! RELATIONS ENTRE HOMMES ! homophobes, fermez cette fenêtre !

Avertissement 2 : SPOILER TOME 6 ! je dis bien qu'il y a des détails figurants ds le dernier tome paru en anglais, pour ceux qui veulent garder toute surprise, la lecture est déconseillée….

Beta readeuse toute attentionnée et follement géniale : Violette-ceresse ! merci du fond du cœur !j'ai repondu à tes commentaires tout en bas... avec les petites annotations numerotées...

RATING : PG-13 pour le moment..


Black Coffee ?


Chapitre un : Centrefolds

Il me regarde. Il me nargue, lui, là, de son sourire rose qui éclôt en un rire exubérant et irrépressible. Lui qui dévoile ses ravissantes petites dents. Il froisse ses cheveux bruns un peu plus, d'un geste sensuel, et sa cicatrice tant connue se laisse découvrir sans qu'il ne s'en offusque. Lui est bien trop occuper à m'adresser une œillade émeraude.

Il est ce genre de type qu'on qualifie de beau. Beau car ses yeux brillent, car son sourire est contagieux, beau car il respire la santé et le bien-être.

Beau car il est dans son cadre préféré et qu'il s'y amuse. Il se trouve dans un environnement idyllique, assis sur la nappe verdoyante d'un terrain de Quidditch. Un vif d'or voltige autour de lui, ivre de liberté. Ses élytres brillants font luire les carreaux des lunettes de myope qui ne gâchent même pas ce visage aux traits fins mais vigoureux.

Bref, il me répugne.

Je détourne le regard, étouffant le grognement qui naît dans ma gorge, et puis, c'est plus fort que moi, je repose les yeux sur lui.

Nacré, non pas mat.. Brillant…. Imprimé sur ce papier glacé et imperméabilisé et –ô luxe – en couleur… (1)

Je repose les yeux sur la page centrale du magasine. Ils ont osé l'appelé « lumos Maxima ».. Et alors qu'on y attend des interviews phares de ceux qui redressent à coups d'espoir acharné ce pays dévasté par une guerre d'un demi-siècle (si on en compte la trêve temporaire) , on y trouve que de photos de pin-up ou de " Sex symboles" …

Pourtant, je n'y peux rien, cette photo attire mon attention. C'est comme une drogue. Une drogue dont on connaît la néfaste dépendance, une drogue qu'on voudrait vomir.. Comme je le vomis, lui, cet homme qui pose avec des allures de mannequin. Cet usurpateur.

Je tente de le chasser de la photo, mais il résiste, il tient bon. Ses yeux se font réprobateurs et je me noie dans mon propre regard. (2)

Oui…

Car c'est moi. Imprimé dans ce torchon. Moi qui vais être publié dans un demi million d'exemplaires ! Moi, mis à nu ! Moi, à croquer dans une tenue de quidditch fantaisiste.. Harry Potter…

Ou si peu moi.. Car ils ont trafiqué mes yeux…. Les miens ne brillent pas.. Ne brillent plus.. Perdu cet éclat frivole.. Brisé.

La technique photographique Sorcière a vraiment fait de fabuleux progrès ! Je dois l'avouer ! et à regret…

Ils ont retouché mes lèvres aussi.. Les miennes ne sont pas roses et réjouies. Elles sont mordues jusqu'au sang et plissées en une fine ligne amère.

Ils ont même été jusqu'à façonner les mouvements de mon corps… J'ai honte… Je suis écœuré, aussi.

Cette image de moi ment ! Par tout les pores de cette peau aplatie sur une revue pour adolescentes boutonneuses.

Pourquoi mon image ne fuit pas de ce cadre délimité par le format A4 ? Mon esprit fuyait quand il m'ont fait poser !

Et puis, je n'ai pas souri ! Ni même ri !

Harry Potter ne rit pas comme ça ! Sur commande !

Pourquoi ne me voit on pas, accroupi, ployé comme une vulgaire poupée de chiffon, ma main rageuse arrachant par grosses touffes mes horribles cheveux ! Pourquoi ne voit on pas mes traits brouillés par le flot de larmes que ma face fatiguée contenait difficilement ?

Pourquoi ?

Parce que ce n'est pas cette image de leur Sauveur qu'ils voulaient montrer ! Voilà pourquoi !

Alors cette partie du négatif a été jetée à la poubelle.

Poubelle où le stupide magasine est expédié d'un tir parabolique assez réussi.

-" Hé ! Fait Ron, s'élançant vers le vide-ordures. Ne le jette pas ! C'est le premier exemplaire ! Ils ont dû dévoiler des tas des choses sur la stratégie que vous allez adopter pour le match retour…"

Il se tait net, face à mon regard furax et désenchanté.

Je secoue la tête…

Crois tu vraiment, mon vieux ?

-" Quoi ? s'exclame-t-il.. Ils t'ont encore…

- Oui, encore. Grommelais-je.

- Oh ! Merde ! Lâche-t-il en même temps que le magazine qu'il avait finalement saisi. Ils ne te respecteront donc jamais ?"

Je hausse les épaules. Je ne crois pas non.

Après tout, le respect ce n'est pas bénéfique ! Ce n'est pas commercial ! Mais mon visage souriant, insouciant voir j'menfoutiste.. Oui.

Ma photo est prolifique, ma photo plaît, ma photo rapporte !

Qui ne rêve pas de voir que Celui-Qui-A-Survecu-Et-Vaincu est un sex-symbol dans son pantalon de quiddtch caramel, vêtu d'une veste de cuir lustrée sans manches, dévoilant ses bras musclés et aussi une grande part de son buste, tout en exhibant –bien sûr, c'est pour cette raison que j'ai dû poser tout de même..- l'insigne de la fabuleuse équipe anglaise qui va concourir dans quelques mois au titre mondial et qui fait sa petite pub en exploitant son attrapeur vedette. Excellent et «Su. » ! comme l'a dit cet Enfoiré de Leicher, le photographe, limite bavant sur son sujet humain.

Le rouquin, Auror de son état me rejoint dans le couloir de l'entrée du petit duplex que j'ai acheté à Londres et où je ne passe qu'entre deux matchs.

- "Et si tu stoppais la publication ? Demandais la publication d'une autre photo ? risque Ronald Weasley, également meilleur ami et dégustateur partial de friandises chocolatées. Le reste sort dans quatre jours, non ?

- Je ne peux pas."

Il ne se laisse pas abattre.

- "Ecoute, vieux ! C'est simple ! On en touche deux mots à Mione ! Elle saura quoi faire ! Elle sait toujours quoi faire."

Ron réussit à m'arracher un léger sourire sans même l'avoir voulu. Evidemment, qu'il pense à Hermione, ça m'aurait bien étonné autrement !

Je passe une veste sur mes épaules et balance la sienne à Ron.

Vraiment il a de l'espoir encore.

- "Herm' même avec toute sa détermination…

- Elle fait des miracles en tant qu'avocate dans les litiges. Tout le monde le dit ! Tu as du entendre parler du procès de l'elfe qu'on nourrissait de croquettes pour jarvey . Et puis l'hommage posthume de Snape (3) …! mecoupe-t-il.

- Je sais que ta femme est …continuais-je malgré tout. Bon sang ! Ron ! Même en étant la meilleure elle ne pourra rien contre ma propre signature…J'ai été con…J'ai signé, Ron. Ils me tiennent.."

J'ouvre la porte et le pousse dehors. Il a tendance à s'incruster dans la moquette bleue métallique et moelleuse du corridor. (4)

De la cuisine mon perroquet piaille.

- "Salut, mon p'tit loup ! Alors ça gaze, on se fait une virée ?"

Ron s'esclaffe…

- "Je t'ai mis des quartiers de pomme, Drake.

- Pomme ! Pomme ! Graine ? Graine, p'tit Loup ? s'excite le volatile, ravi de la friandise

- Non pas de graines, Drake !criais-je avant de sortir définitivement.

- Rooooh, rouspète mon oiseau. "

Ron grimace. Il ne se fait pas au surnom du volatile aux plumes bleus délavées qui adore me mordiller le lobe de l'oreille. Mais, il n'oriente pas la conversation vers cette direction se contentant de balbutier :

- "Mais si…

- Ils peuvent utiliser des photos de moi, en tout et pour tout vêtu d'un pagne haïtien. Un collier d'orchidée autour du cou et deux gogos danseuses qui tournent du cul à coté de moi, Ron, je devrais subir avec le sourire.

- Le sourire ? fait il en écho.

- Ouais, celui-ci. fais-je en plissant mes pommettes et relevant mes coins de bouche vers le haut.

- Pas convaincant," observe-t-il.

Il a raison... C'est pathétique

- "C'est ça la nouvelle politique de Scrimgeour ? enchaîne l'Auror.

- Oui.

- Tu lui a toujours refusé ta participation à sa propagande politique.. J'suppose qu'il se venge en faisant de la pub pour l'équipe… Le salaud ! Comme s'il ne savait pas que tu veux te faire oublier ! C'est ça, sa reconnaissance ? " tonne-t-il.

J'appelle l'ascenseur. L'imposant rouquin reste planté sur le linoléum, cette fois, bouche bée, sourcils froncés, devant ma porte marquée d'un 5B dorée.

- "Ouais, marmonnais-je. C'est comme ça qu'il a honoré Snape, Neville et Minerva ! C'est comme ça qu'il te remercie d'être devenu boiteux Hermione d'avoir fait une fausse couche et Dra…(5)"

-tilt-

Les portes de l'ascenseur s'ouvrent, stoppant mon débit de paroles . Ron a bleui. Ses taches de sons sont presque gommées. Ses yeux brillent.

J'envoies balader mon pied rageusement dans le mur en jurant . Je ne réussis qu'à réduire la durée de vie de ma semelle et paralyser douloureusement mes orteils.

- "Je suis désolé, Ron…"

Et c'est vrai. ça n'a jamais été aussi vrai.

Je regarde fixement le vide et j'entends son pas claudiquant. Ron s'approche de moi. Un pas. Une pause. Un pas. Une pause.

Je ne baisse pas la tête. Son regard peut me blesser, il en aura le droit. Ron a eu suffisamment de mal à vivre ces moments sans que je ne les lui rabâche sous le coup d'une froide colère.

Mais ses yeux bleus ne me jugent pas, ne m'insultent pas, ne m'en veulent même pas.

Sa pomme d'Adam se stabilise après un dernier aller-retour effarant.

- "Ça va, Harry. Dit il. On oublie. OK ?"

Il entre dans l'ascenseur, appuie sur le bouton –"qui maintient cette grosse boite dans le vide, c'est géant ! ».

- "Allez, vieux, on va manger. Mione nous attend.. On a .. un point mousse à te montrer, comme elle dit."

Je passe les portes et il appuie, ravi, comme un gamin, sur le bouton . Il sourit comme un fou.

- "Un point ?

- Humm . acquiesce-t-il m'octroyant une bourrade vigoureuse.

- Mousse ? répétais-je perplexe.

- Ouais.. Tu vas voir, c'est fabuleux, le tricot…"

o0o

20 minutes plus tard, devant un verre de chianti pétillant et des pizzas…

- "Bien voilà ! tu te rappelles des chaussettes ?. murmure une jolie brune aux cheveux froissés. Celles que je tricotais pour les Elfes.? Vas-y, Mon cœur, dis-lui."

Et comment !

- "Non, ma Puce, jt'en prie..

- Non.. vas-y, j'insiste." reprend Hermione d'une voix déjà plus forte.

Je me racle la gorge. Leurs petites querelles n'ont pas cessées depuis leur mariage. Ils disent que ça donne du piquant à leur quotidien. Très bien. J'accepte. mais je préfère qu'ils évitent quand je suis dans les parages…

Ils me fixent, se rappelant ma présence, et s'adressent un regard amoureux. Ils sont beaux .Ils se prennent la main. Et s'entremêlent les doigts dans un sourire.

- "Bien voilà, vieux ! Reprend l'heureux mari. Accroche toi…. Hermione se remet à battre furieusement des aiguilles ! Elle a un ouvrage à réaliser pour dans environ 6 mois…

- Pour l'instant, je n'en ai fait que la moitié.. parce que je voudrais te demander un conseil.. Point jersey … Ou point de blé ? Regarde,."

Hermione sort de son sac deux petites choses minuscules en laines.. Une bleue. Une rose. Parfaites. Assorties chacun avec un ruban de couleur sur lesquelles sont brodés deux prénoms…Keagan .. Harry, lis-je. Les yeux chocolats de Herm' pétillent.

- "On hésite entre l'appeler Harry ou Keagan…Quand il faudra choisir. (6)

- T'en penses quoi, Harry ?"

Je reste pantelant. C'est… euh.. Je passe une main distraite dans mes cheveux. Je regarde les petits chaussons qu'ils agitent tout deux devant mes yeux.

- "Heu.. Vous savez, moi, les mailles…"

Ron et Herm' éclatent de rire. Je dois faire une tête terrible.

Et puis je réalise… C'est tout bonnement…

- "Wouh ! soufflais-je, époustouflé. Félicitations ! wouh ! Je vais être.. être..

- Tonton ? "S'écrie Ron m'envoyant un coup de poing dans l'épaule.

Je souris.

- "Parain ? " supplie Hermione m'agrippant une main.

Je ris. Ça paraît si simple le bonheur, non ?

- "Ouais, fais-je . ouais ! riais-je, et je lève mon verre : aux futurs petits petons !"

ooo0ooo

Quatre jours plus tard, Chemin de Traverse …

- "Encore une Gin, et je me mutile la face." grinçais-je.

Un rire taquin résonne à mes oreilles et un bras blanc vient encercler ma taille.

- "S'il te plait, Harry... Tu vas me faire mourir de rire."

Ginny pouffe à mes cotés.

- "Je n'en peux plus. Rentrons, ou je fais un meurtre. Au diable, ces invitations, on ira demain..

- Un peu de tenue, Mr Potter!" badine mon Ex-petite amie (7) et actuelle confidente, quand je lance un regard assassin à une blondasse qui m'envoie un baiser aguicheur par la voie des airs.

Je prie pour qu'un virus ne le stoppe avant d'arriver dans l'oxygène que Je respire !

- Je peux pas me calmer, Gin.. etouffais-je. Par Merlin ! Toutes ces filles me regardent comme un chocolat à la liqueur de cerise.. J'en plaindrais presque les truffes que Ron cache sous son lit !

La sulfureuse rousse que je tiens par l'épaule éclate de rire. Une brune longiligne la fusille de ses prunelles avant de me dévorer d'un regard appréciateur, un sourire carnassier collé à ses lèvres charnues.

- "La dernière ? Tu l'as vu, Harry ? Elle aurait pu m'évincer d'un seul regard ! Pauvre Chou, raille-t-elle. Cette photo doit être vraiment, vraiment appétissante ! Et toutes les sorcières l'ont vue ! "

Je m'arrête net au milieu de la chaussée pour fixer la ravissante rouquine à la taille fine, aux hanches pleines, et au visage charmant qui ose se railler de moi avec une telle candeur.

Je lève un doigt furieux et elle repart à rire, dévoilant une rangée de dents parfaites.

- "Je t'interdis ! fulminais-je. Je t'interdis d'ouvrir ce magasine pour voir cette photo, Gin !

- Okay, okay.."

Je respire.

- "Mais…" enchaîne-t-elle.

Je lève un sourcil inquisiteur et elle consent si j'accepte d'aller dîner avec son fiancé Blaise Zabini.

C'est étrange que je ne parvienne pas à remettre ce type.

Et ça ne tient pas à la marque noire qui a entaché son avant bras.. Non.. Puisqu'il est apparu qu'il avait suivi le modèle de Snape (enfin sans aller jusqu'au meurtre..) et de Dra

Je refuse de me laisser porter plus avant vers ses pensées là.

- "Gin, enfin, tu n'as pas besoin de ma bénédiction !"

Son sourire s'efface et elle passe une main douce sur ma joue mal rasée.

- "Non, je sais bien... Je veux juste préserver notre amitié."

Mes doigts vagabondent jusqu'aux siens emprisonnent ses doigts et les portent à ma bouche , qui généreuse, les embrassent gentiment . la cadette Weasley sent la pèche.

- "Mon amitié ne te sera pas retirée, Perlimpimpinne.

.- Oui ? demande-t-elle, tournant des yeux troublés vers moi.

- Oui," soufflais-je .

Elle respire, gigote et me reprend le bras.

- "Tant mieux ! Et arrête de me donner des surnoms ridicules, par pitié !

- Tu veux rire ? raillais-je avant de perdre cette bonne humeur qui m'était revenu comme un bouffée de ce printemps que je fuis. Merlin…" Soupirais-je.

Mon regard est attiré vers la façade du grand centre Commercial érigé en l'honneur du deuxième anniversaire de paix. Attiré par quelque chose de vert, brillant.. Et.. Immense !

Mes poings se crispent. La petite sœur de Ron tourne un regard perplexe vers moi, incapable de se faire à mes sautes d'humeur.…

- "Ils ont affiché.. ça …"

Elle évite la façade, intentionnellement, et découvre une exposition de dessins esquissés par les elfes de maison libérés. Plus précisément une croûte barbouillée d'ocre et de brun. Elle hausse les épaules, fataliste.

- "Ouais et je me demande ce que c'est…" Dit elle, tournant sa tête de biais pour une autre vision.

Elle fait une moue. Ce ne doit pas être mieux de cet angle là.

- "Ça ressemble à une omelette aux champignons, non. ?

- Oh vas-y ! regarde !" M'emportais-je et elle se dépêche de regarder l'affiche que je viens de remarquer. Elle ne pourra faire autrement, car l'affiche non plutôt je suis colossal. Mes yeux, déjà, s'étendent sur plus de 5 mètres...

Elle frissonne.. et.. Merde.. Se pâme.. je la retiens d'une main et elle pousse un petit cri émerveillé, une main sur sa gorge, elle s'écrie :

- "Oh Par Merlin, Harry ! Tu es à tomber !"

Mon moi photographié attire par ses clins d'œils séducteurs le regard des passants et commerçants de l'allée Sorcière de londres. Une envie de vomir me prend….

Mais le destin m'en empêche. Au lieu de me plier vers le caniveau, je reste coi.

Une voix flexible et traînante, reconnaissable entre toutes, s'est fait entendre derrière moi.

Une voix froide et suave qui dit :

- "Alors, on se trouve beau Potter ? "(8)

Ginny réagit bien vite. Elle pirouette, vivement, m'étreint le bras et transplane dans un « pop » discret.

Je prends mon temps pour me retourner.. Surtout ne jamais jouer l'effarouché face à celui que je m'apprête à découvrir.

Il n'a pas changé ces deux dernières années…

Les mêmes cheveux impeccablement fins et lissés, d'une couleur propre à rendre les rayons lunaires envieux de leur éclat chatoyant. Des yeux bleus quasi javellisés dans lesquelles dansent , d'un air arrogant, des reflets d'airain. .. Sa peau pâle, ses lèvres rosées, cette carrure toute en souplesse, cette attitude nonchalante et « so british. »… Oui, il n'a pas changé.. ou plutôt… A regarder de plus près, si.. Je découvre tout ça.. Des détails qui pour d'autres seraient restés insignifiants : son teint est légèrement hâlé et il y a ce pli amer qui rejoint obliquement sa moue dédaigneuse…

Machinalement, je lui répond.

- "Jaloux, Malfoy ? Ton miroir te répète sans cesse qu'il ne connaît pas les critères de beauté animaliers ? Que les gueules de fouines ne sont pas de son ressort ?"

Il cille Brièvement,. Draco Malefoy. Quand mes lèvres dispensent ces quelques paroles.

Ma main se crispe sur ma baguette…

Et non, Draco, je n'ai rien oublié…

oo0 FLASH BACK 0oo

Godric's Hollow, juin 1998, un soir…

Je tremble encore de cette affreuse après-midi, de cette vaine course poursuite, de cet espoir perdu.

Toute les données concordaient cependant.. L'Horcruxe aurait du se trouver là bas.. Oui, mais voilà.. Il n'y était pas.

Cela n'avait pas empêché Voldemort de miner l'ancien orphelinat abandonné , là où sa haine était né, de pièges plus perfides les uns que les autres.. Bien au contraire.

Pourquoi ?

Pour me faire avancer d'avantage dans cette nuit trop noire ? Pour me faire espérer la réalisation de mon but, puis me rabaisser, me montrer encore, combien il est plus fort que moi, combien il a de l'expérience, combien il me mène là où il souhaite que j'aille ?

Parce qu'il panique ?

Oui, peut être… Evidemment, il ne peut se l'avouer, mais il a senti ma progression… Il sait que bientôt, très bientôt, ma quête se terminera face à ses deux fentes sanguinolentes qui lui servent d'yeux.. Il pense, et avec raison, que j'ai anéanti d'autre parts de lui, toutes ses âmes parsemées aux quatre vents, les divisions de son être qui lui confèrent une immortalité que je veux lui ravir.. A jamais.

Sa façon d'agir me conforte dans l'idée qu'il n'est rien cependant, rien d'autre qu'un parasite… Eux aussi cherchent à se protéger en préservant leur données pathologiques .. Eux, ils s'enkystent. Lui, il enkyste ses Horcruxes.

Mais un kyste, on en vient à bout..

Lui ce sera pareil…

Bientôt.

Oui, bientôt… Il ne me reste qu'un Horcruxe à trouver.

Le dernier, c'est de front qu'il me faudra le détruire.

Je rumine toutes ses pensées à la sortie de ma douche. J'ai les membres engourdis, les mains chevrotantes, des bleus éparpillés sur mon torse, et des coupures au visage.

J'enfile un boxer et me rapproche de la glace. Il faut soigner tout ça… Afficher un visage serein et indemne, pour les proches, pour ceux qui comptent sur moi.. même trop, même mal.

Je vois flou sans mes lunettes. Je pourrais bien me lancer un petit sort furtif d'autocorrection oculaire, ne serait ce que pour me soigner au mieux. Ma baguette repose sagement sur le bord du lavabo…

Mais je n'en ai pas le courage. J'ai trop sollicité ma magie aujourd'hui. Alors, je n'amorce aucun mouvement dans ce sens et j'attrape un pot de crème apaisante que Molly Weasley m'a conseillé. Ça pique et mes yeux s'embuent de larmes. Mais, les éraflures, elles, se résorbent.

J'ai fini, je crois. Je tourne la tête pour vérifier avoir fait correctement le tour de mes « blessures de guerre ».

Et j'entends cette voix, derrière moi.. Suave et froide.. Reconnaissable entre toutes.

Cette voix que je n'ai pas entendue depuis près d'un an.

Cette voix traînante et flexible, qui dit :

- "Alors, on se trouve beau , Potter ?"

A suivre….


voilà! pour le premier chapitre! à ds une ou deux semaines !


(1)hoo c'est une photo ! on dirais que c'est vrai : et vi vi ma 'tite lolie.. G l'esprit tordu encore….

. (2)(oulà ! c'est pas Dray qui regardait la photo ?) tu sais quoi j'aime beaucoup ! cette manière de jouer avec les idées qui sont obligé de naitre chez le lecteur ! je sais pas si je me fais très bien comprendre ! lol :Re esprit tordu..et si j'ai très bien compris..je crois que tu essaies de me dire que je vous fait travailler…lol..c'est ça ? en simplifié, nan?

(3) (haaaa chouchou est un gentil !) : évidemment !quand même, Chouchou avait vu les couleurs ici !

(4) bien en fait, la moquette est moelleuse alors comme les mites, Ron (que j'aime mieux que ces bestioles, ça c'est sur surtout ds cette fic) bref.. euh.. j'en étais où.. ah, ouiu..Ron parasite quoi…

(5) (haaaaa sursaut de Lolie qui était affalé sur sa chaise pour tout relire une nouvelle fois ! qoui. Quoi. Et Draco quoi ? il est pas mort ? hein nan dit il est pas mort ! il peut pas être mort puisque c'est une DraRy ! …. Et les trois autres ils sont morts ? snif snif) : vi vi..même chouchou… il peut pas être tjrs le héros, c ti pas vrai ?mais non draco n'est pas mort voyons…quoique…..Et si j'en faisais un revenant.. mdr..nan.. trop compliqué à gérer pdv frustration…mdr

(6) ) (elle est enceinteeeeee c'est merveilleux) : j'adoooorrre quand tu dis ça !

(7) oufff j'ai eu peur une seconde !) :lol.. respire, souffle…moi je l'aime bien Gin, je voulais qu'elle ait un beau rôle. ;alors voilà.. elle est juste même pas avec lui.. monde cruel..mdr

(8) (enfiiiiiiiiiiiinnnnnnnnn !) : Ah Bon tu l'as trouvé long à arriver ?…bisouuuuuuusss ma lolie ecore merci de tt ton aide, conseils soutiens commentaires et présence !