Bonjour tout le monde!
Voici ma première Fic, une histoire de pirates, de bouteilles d'alcool et de trésors cachés ^^ ! J'espère sincèrement qu'elle vous plaira.
!Petite précision!
Je ne suis absolument pas une professionnelle de la pirateries! Il y a plein de termes que je n'utiliserais sûrement pas, et il y a des chances que je fasse (contre mon gré) des erreurs de descriptions! Si c'est le cas je m'e excuse, et je vous invite, si vous le voulez, à me corriger et me faire part de vos conseils. Ce serait très gentil de votre part :3 et je mettrais les corrections d'erreurs dans le chapitre suivant.
Sur ce, bonne lecture bande de loutres!
_ HARDI, MAT'LOTS ! SOUQUEZ FERME ! LE PORT N'EST PAS LOIN !
De sa voix puissante, le capitaine de l'imposant vaisseau encourageait son équipage, qui ramait du mieux qu'il pouvait, au rythme des cris de l'homme. Appuyé sur la rambarde, devant le gouvernail, il gesticulait en hurlant. Avec des gestes de chauffeur de salle, il frappait dans ses mains, agitait les poings, électrisant son public.
_ ALLEZ LES GARS ! OH HISSE ! OH HISSE ! SOUQUEZ MARINS, SOUQUEZ !
_ OUAIIIS ! Lui répondirent-ils d'une seule voix.
_ OH HISSE ! OOH HIIIISSE !
En cœur, tous les rameurs reprirent le cri Le bateau avançait, portés par les hurlements de ses occupants. Le capitaine, fier de lui, un peu trop peut être, il grimpa d'un bond sur la rampe. Mais le navire, remuant, l'empêcha de garder son équilibre, déjà fragile. Le chef vacilla, sur la pointe des pieds, faisant des ronds avec ses bras. Sa botte glissa alors sur le bois ciré et il chuta, sur un cri de surprise (non non, pas de peur, de surprise).
Du moins c'est ce qu'il crut la première seconde, mais lorsqu'il ses épaules frappèrent les planches, il n'était pas sur le sol pour autant. Il se sentait encore à la verticale, et comme tiré par le pied droit. Il ouvrit prudemment les yeux, et les « baissa » vers ses pieds.
_ Oh.
_ Bon sang, Capitaine, je vous avais dit qu'on venait de cirer les barrières !
_ Héhé, désolé, garçon.
_ Mouaif.
Pendouillant par la jambe, le maître du navire était retenu par jeune homme qui serrait de toutes ses forces la toile du pantalon.
_ Prêt Cap'taine ? Je vais vous lâcher !
_ Hein ?
Le gars ne lui permit pas de répliquer, et laissa le tissu lui filer des doigts. Le chef poussa un bref cri avant de s'affaler dans un filet de bras, créé par quelques matelots. A peine fut-il atterri qu'on le colla sur ses pieds, et les questions fusèrent.
_ Tout va bien monsieur ?
_ C'est bon Capitaine ?
_ Rien de cassé ?
_ Euh, oui, tout va bien les gars, ça va, fit-il, Vous inquiétez pas !
Et, ayant repris de l'assurance :
_ Je n'serais pas digne d'être votre Capitaine si une petite chute comme celle-ci avait raison de moi ! Clama-t-il en se frappant le torse du poing. Maintenant les enfants, on retourne pagayer ! La rive ne va pas s'atteindre d'un claquement de doigt !
Les marins acquiescèrent et retournèrent au près de leur congénères. Le capitaine posa ses poings sur ses hanches et observa son équipage, qui s'était remis au travail. Il sentit son sauveur se camper à ses côté, silencieux.
_ Alors garçon, fier d'avoir sauvé la vie de ton illustre Capitaine ?
_ Cela ne serait pas arrivé si vous m'aviez écouté.
_ Rho, mais quel rabat-joie ! Ça a fait un peu de distraction pour les gars !
_ On va dire que c'est ça, fit le jeune homme en croisant les bras.
Le chef lui donna une grande plaque dans le dos, ce qui le fit trembler. Il commença à l'engueuler en rigolant.
_ Putain, mais rigole un coup ! Je n't'ai pas nommé Second pour que tu me plombes dès que je fais une bourde !
_ Si je faisais ça, je ne dormirais jamais ! Répondit l'autre dans un sourire.
_ Bonne réponse ! Mais t'es quand même tout le temps sur mon dos ! T'es pire qu'une sangsue !
_ Les sangsues ne s'attachent pas aux moutons noirs !
_ Encore une bonne réponse ! T'es en forme aujourd'hui garçon, ça change !
_ Hey ! Je suis toujours en forme !
Pendant qu'ils se criaient dessus, ils avaient commencés à tourner en rond, l'un ne lâchant pas l'autre des yeux. Le cap'taine dégageait une aura assurée, rieuse, une main dans sa poche et l'autre sur le pommeau de son sabre, un grand sourire aux lèvres. Le second paraissait moins sûr de lui, mais sérieux. Il marchait prudemment, les mains se balançant au rythme de ses pas. Il fronçait les sourcils, ses yeux à moitiés cachés derrière les deux cercles de verres qu'il portait sur le nez.
_ Alors monsieur le Second, plus de répliques ?
_ Euh, hum ..; Si je suis une sangsue, et bien, vous n'êtes qu'un… qu'un…
_ Qu'un ? J'attends soldat, j'ai hâte de savoir ce que je suis !
Le jeune homme cherchait ses mots, sa punchline.
_ Vous… Vous n'êtes qu'un dangereux taré !
L'autre le fixa une seconde, un sourcil levé, et explosa de rire, s'attirant quelques regards surpris de la part des gars, qui ramaient toujours.
_ HA HA HA HA HA ! HA HA HA HA !
Il posa les mains sur ses genoux, plié en deux. Son second le regarda, un peu gêné. Le capitaine s'esclaffa quelques secondes encore, et se redressa doucement, les larmes aux yeux.
_ Mec, c'était ça ta riposte ?!
_ … Oui.
_ Et bin t'as encore des progrès à faire avant de me défier pour de vrai hein garçon !
_ J'avais remarqué Cap'taine…
Le chef se rapprocha de lui et lui donna une petite tape amicale sur l'épaule.
_ Heureusement, qu'il y a des domaines bien plus utiles dans lesquels tu es bien meilleur !
_ Yep.
_ Capitaine ! Capitaine ! On arrive ! Cria quelqu'un.
_ Ah ! Fit l'interpellé. Enfin !
Il bondit à la proue, suivi de son second. Il grimpa sur la pointe du galion, se tenant aux cordes, malgré les protestations du jeune homme derrière lui. Il scuta le port, qui se rapprochait rapidement.
_ Nous y voilà ! Enfin ! Après tous ces jours de navigation, te voilà, terre d'Internet ! Hurla-t-il alors. Mwa ha, puissent tes meilleurs marins se trouver au port de Youtube !
Un son de corne de brume les salua, auquel il répondit par son cri de guerre, qui couvrit le bruit de la corne de son bateau. Bel organe comme dirait l'autre.
_ Capitaine ! Faîtes attention ! Si vous tombez je ne viendrais pas vous rattraper ! Lui cria le jeune homme.
Le maître du navire l'ignora proprement.
_ Cap'taine ! S'il vous plaît ! Cap' !
_ J'entends rien ! J'entends rien ! Fit l'autre en se marrant.
_ Caaap' bon sang !
_ Ha ha ha ha ! Rien à foutre ! C'est moi le patron !
_ Capitaine…
Le chef se balança sur la pointe de bois, se tenant aux cordages, sur un pied. Le Second souffla un bon coup, inspira profondément et hurla de toutes ses forces.
_ BOB ! DESCENDS DE LA, S'IL TE PLAIT !
A l'appel de son nom, le pirate se stoppa, et tourna lentement la tête vers le garçon.
_ Tu m'as appelé par mon nom là ?
Se rendant compte de ce qu'il venait de dire, il parut tout de suite moins remonté.
_ Hein, euh, je…
Le cap'taine fit un bond puissant et atterrit pile devant lui, tout sourire.
_ Et bah voilà mon gars ! Après deux mois tu te décide enfin ! Je vais enfin pouvoir arrêter de t'appeler garçon !
L'autre se tordit les mains, un peu gêné.
_ Mais c'est un manque de respect…
_ Non, lança Bob, c'est un ordre de ton supérieur ! A partir de maintenant, tu m'appelleras par mon prénom !
_ Oui, Capitaine…
_ Oui qui ?
_ Oui Bob !
Il lui donna une tape dans le dos.
_ Et bah voilà !
Il attrapa le Second par l'épaule et le mena sur la proue. Il fut tenté de remonter sur la pointe, mais se retint. D'un majestueux mouvement de bras, il lui montra la côte de la ville. Le jeune homme, les paumes appuyées sur la rambarde, fixait avec joie le paysage qui se dessinait devant eux.
Le chef ne put s'empêcher de poser un pied sur la barrière, de pointer le rivage et de crier :
_ Et maintenant Fanta, à l'abordage ! BUUUULIA !
