Disclaimer: "La Route d'El Dorado" et ses personnages appartiennent à Dreamworks.
Comme j'ai récemment re-regardé "La Route d'El Dorado" pour la 4e ou 5e fois, voilà une petite fic sur Tulio et son Miguelito (qui ici est un petit chien).
UA, Chel et Tulio ont perdu leur chiot, Miguel. (oui, drôle de nom pour un chien) Alors que l'une essaie de réfléchir logiquement, l'autre est dans tous ses états et immédiatement imagine les pires scénarios: A-t-il été volé ? Euthanasié ? Par qui ? Comment ? Pourquoi ? Et où est-il ?
Tulio, vendeur en assurances – ou "escroc" comme l'appellent ses clients- et joueur de poker à ses heures perdues, s'affolait plus que d'habitude. Dès qu'il rentre à la maison Miguel lui saute dessus en jappant et en remuant frénétiquement la queue. Mais cette fois rien. Ce n'était pas normal, du moins c'est ce que Tulio pensait. Il trouva Chel, sa fiancée, en train de tourner en rond dans le salon.
"Chel, où est Miguel ?" lui demanda-t-il sans dissimuler, ne serait-ce qu'un peu, sa panique grandissante. Chel savait que lorsque Tulio panique, ce n'est pas à moitié. C'est dans sa nature d'angoisser en permanence. Comme il aime le répéter "on ne s'inquiète jamais assez.".
"Je ne sais pas." Répondit-elle. "Je pensais qu'il était avec toi."
"Non, je viens juste de rentrer ! Il devrait être là !" répliqua Tulio avant d'aller farfouiller dans toutes les pièces de la maison. Sans résultat. "Ah ! Il est parti ! Il est parti ! Mais qu'est-ce que je vais faire ? Qu'est-ce qu'on va faire ?" s'écria-t-il sans tenir en place.
Puis il vit que la fenêtre de sa chambre était cassée et ouverte. A son plus grand effroi. Il se précipita vers le carreau brisé en manquant de trébucher sur l'un des jouets de Miguel et jeta un œil dehors. L'arnaqueur professionnel était sans voix. On lui avait volé son chien. Son Miguelito. C'est pas vrai. C'est pas vrai. Ses jambes soudainement devenues molles, il s'effondra sur le parquet encore couvert de poils blonds.
Chel inquiète à l'écoute de ce bruit le rejoignit. "Tulio, tout va bien ?" En arrivant, elle vit bien que ça n'allait pas du tout. Son fiancé était à genoux, en train de chouiner devant une fenêtre cassée. "Oh non." Fit-elle. Elle s'approcha et posa une main sur son épaule. "Peut-être qu'il faudrait appeler la police." Suggéra-t-elle.
"La police ? Tu rigoles ? Toi et moi on a un casier aussi plein qu'un catcheur mexicain et je joue aux cartes avec la mafia ! Autant me tirer une balle tout de suite !" s'emporta-t-il les larmes aux yeux.
Chel était effarée de le voir ainsi. Ce n'était pas la première fois qu'il se mettait dans un état pareil. Avec la vie qu'il menait, ce n'était pas très étonnant. Mais en sachant que Miguel était tout ce que Tulio avait avant qu'elle n'arrive, elle savait que le problème était bien plus grave cette fois. Mais comment le régler sans la police ? Elle aussi s'inquiétait pour le chiot. C'était tout de même grâce à lui qu'elle avait rencontré Tulio.