Le mois d'octobre était un mois bien particulier à l'intérieur des murs. En effet, c'était la période où survenaient les chaleurs et où la vie quotidienne était mise sans dessus-dessous. Il n'en allait pas autrement au sein des brigades même si Erwin essayait de garder un minimum d'ordre. Les soldats mariés avaient en général un congé pour rentrer chez eux, et les autres étaient confinés à l'intérieur de la caserne pour éviter de se donner en spectacle. Même si ça restait un pur instinct naturel partagé par le reste de la population et donc excusable, ça nuirait à la réputation de leur escadron. Il n'y avait qu'à voir les remarques que se prenait la Garnison dont les soldats continuaient leurs rondes habituelles, laissant juste tout tomber quand les chaleurs les prenaient et risquant d'importuner des passants au même titre que ceux qu'ils étaient censés recadrer. Et les Brigades Spéciales n'étaient pas mieux - à part que ça ne changeait pas grand chose à leur réputation déjà pas fameuse.

Erwin lui essayait de gérer au mieux. Déjà il veillait à ce que les réserves de moyens de contraception soient remplies avant le début des hostilités, pour éviter de perdre des soldats à cause d'une grossesse impromptue. Les sorties en-dehors des murs étaient bien évidement suspendues, mais il refusait aussi toutes les demandes de rencontres avec les nobles. Même s'il passait à côté d'une chance d'obtenir des financements, il évitait surtout de se retrouver avec une paternité qu'on aurait essayé d'utiliser pour faire pression sur lui. Les ailes de la liberté étaient aussi libres qu'il pouvait l'assurer, et il comptait bien que ça reste ainsi. Ici il ne risquait rien, les soldats sous ses ordres lui étaient dévoués à mort.

Bon, par précaution, il préférait quand même n'apaiser ses chaleurs qu'avec les soldats mâles. Un peu de paranoïa ne faisait pas de mal, et ce n'est pas tout ceux qui craignaient de se retrouver coincé avec Hanji qui allaient le contredire. Et alors qu'il y pensait justement, il sentit monter en lui les prémices des premières chaleurs de la saison. Fait bien pratique, il était toujours le premier à les avoir. Il savait donc à partir de quel moment commencer à renforcer son contrôle et sa vigilance. Et comme souvent, son bras droit semblait avoir senti avant lui ce qui allait arriver et se présenta à sa porte. Erwin garda un visage impassible en l'invitant à entrer. Mais Mike ne s'y laissa pas prendre et contourna le bureau avec un micro-sourire entendu. Erwin se relâcha avec un sourire amusé et fit pivoter son fauteuil pour lui faire face, laissant l'étincelle de luxure qui grandissait au creux de ses reins transparaître dans ses yeux.

Mike se mit à genoux et défit les attaches du pantalon, libérant le sexe qui se redressait déjà. Il renifla l'odeur alléchante, faisant tressauter la hampe sous le souffle d'air qu'il inspirait avec délice. Puis il entreprit de la goûter à même la langue, dégustant langoureusement le moindre carré de peau sensible accessible, du creux de la pointe jusque sous les bourses. Erwin gardait une certaine retenue mais les grognements rauques qu'il laissait échapper trahissaient combien le traitement lui plaisait. Même si ses poings serrés - pour les garder immobiles sur les accoudoirs du fauteuil - laissaient entendre qu'il aspirait à plus. Mike lui accorda finalement son souhait muet, engloutissant la verge jusqu'à la garde. Un gémissement appréciateur le récompensa de ses efforts, alors qu'Erwin avait rejeté la tête en arrière en fermant les yeux, incapable de maintenir son allure flegmatique sous la force du plaisir.

Depuis le temps, Mike connaissait par cœur les zones les plus érogènes, et son flair pouvait mieux que quiconque lui indiquer son efficacité selon les bouffées de phéromones éclosant sous ses administrations. Et le contrôle qu'Erwin exerçait sur lui-même était fort appréciable, vu qu'il le laissait déguster sa sucette comme il voulait plutôt que de lui fourrer la bouche sans égards. Même quand il laissait une main s'égarer dans ses cheveux, il n'appuyait pas sur sa tête pour le forcer à le prendre plus vite ou plus profond. En retour Mike déployait toute sa science à le satisfaire. Et encore une fois il ne fallut pas longtemps pour qu'Ermin soit prêt à décharger. Le grondement de la jouissance résonna dans sa cage thoracique alors qu'il serrait les dents pour l'empêcher de sortir. Quand son corps se relâcha, il rouvrit les yeux sur un Mike qui se léchait les lèvres pour effacer toute trace de la crème qu'il venait d'avaler.

Erwin s'apprêtait à proposer de poursuivre dans un lieu plus approprié - ses hormones n'étaient pas complètement rassasiées mais bien assez apaisées pour tenir jusqu'à ses quartiers personnels - quand quelqu'un eut le malheur de les interrompre en frappant à la porte.

Inktober 1 : Erwin x Mike

A SUIVRE

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Iroko

Blabla : Et c'est parti pour un mois à publier un chapitre (lemon) par jour ! Je compte sur vos encouragements pour tenir le rythme de l'inktober. Et j'espère que je vous aiderai à rester au chaud alors que les températures baissent ^^. J'ai déjà pas mal d'idées mais n'hésitez pas si vous avez des souhaits ou des délires que vous aimeriez lire, je les incorporerai peut-être. Sachant que j'essaierai de varier au maximum les (ac)couple(ment)s. Et sinon, des pronostics sur qui est derrière la porte ? Et ce qui va lui arriver ?