JE n'ai jamais eut beaucoup de chance avec les filles. Je devais surement faire partit de ces gars qui ont l'étiquette "ami" sur le font. C'était ce que je pensais avant qu'une fille ne me demande d'être son petit ami quand j'étais en lycée. Depuis ce jour, j'ai toujours trouvé les filles étranges.
Les mots que j'utilisais pour les qualifiées étaient immatures, commères, égoïstes et perverses dans le sens à toujours vouloir piéger les mecs. Quoi que, perverses dans le premier sens leur va bien aussi. Toujours faire croire qu'elles sont blanches comme neige, moi je dis, à d'autres. Les filles sont aussi perverses que nous, les mecs. Enfin, je pensais tout ça avant de la rencontrer, bien sûr. Maintenant, je pense toujours pareil sauf que je sais qu'elle est l'exception qui confirme la règle.
Attention ! J'ai des amies filles, là n'est pas le problème mais j'ai toujours mis une barrière entre elles et moi. Peut-être par précaution, pour ne pas souffrir. Sauf que, elle, elle fit rapidement fondre cette protection.
La première fois que je l'ai vu, c'était au restaurant universitaire de la faculté de Magnolia que l'on fréquentait tout les deux.
J'étais assis avec mes amis près de la porte car Natsu avait toujours chaud. A cette époque, lui et Jellal ne parlaient presque jamais entre eux et malgré mes efforts pour lancer un sujet de conversation, ils n'étaient jamais intéresser pour discuter. J'avais vite laisser tomber. Après tout, dès que Natsu commençait à parler c'était impossible de l'arrêter quant à Jellal, il était juste le petit-ami d'Erza, ni plus ni moins. Je ne le voyais pas vraiment comme un ami, juste comme un gars qui suivait sa copine un peu partout.
Donc des fois, comme aujourd'hui, je me tournais vers Lucy et Erza, mes deux seules amies filles, mais comme à leur habitude, elles ne parlaient que des derniers ragots qu'elles avaient entendu. Rien d'intéressant.
J'acceptais assez bien Lucy car elle était la copine de Natsu donc en tant que meilleur ami de ce dernier, je me forçais d'entretenir une certaine relation avec elle au début puis petit à petit, c'est devenu beaucoup plus naturel. Pour Erza, c'était différent. On avait dû faire un travail de groupe lors de notre première année de Master, l'année dernière, et depuis, elle ne me lâchait plus. Je la soupçonnais d'être tellement violente qu'elle avait dû mal à se faire des amis. Elle me disait toujours que ma tête de ne lui donnait pas envie de me frapper. Je ne sais toujours pas si je dois prendre ça pour un compliment ou pas.
Donc je reportais mon attention sur la salle tout en jouant avec mon étrange feuille de salade qui était supposée être verte mais la couleur était plus jaune qu'autre chose, sûrement par manque d'eau lors de sa croissance.
Ce fût à ce moment là qu'elle était apparu. Comme si elle était venu me sauver de mon ennui mortel.
-Hé ! Juiva ! s'écria Erza.
Rien que son nom avait attiré mon attention. J'ai tourné les yeux vers la porte et je l'ai vu. Comme poussée par le vent, elle s'était timidement approché de nous avec son plateau dans les mains.
Elle était habillée d'un simple jean bleu, moulant ses larges hanches et ses épaisses cuisses. Etant un pantalon taille haute, sûrement pour cacher son ventre, elle avait coincé son large t-shirt à l'intérieur, le faisant bouffé pour cacher sa poitrine que je devina volumineuse. Malgré sa petite taille, elle avait opté pour de simple basket plates. Son sac à dos avait l'air de peser une tonne de plus que la normale, me faisant comprendre qu'elle devait tout juste revenir de la bibliothèque.
Dès qu'elle vit Erza, son visage s'était illuminé, elle ne devait sûrement connaître personne d'autre à part elle. Les traits sur son visage en forme de coeur étaient fins, délicats et naturels. Je ne vis aucune trace de maquillage ou même de rouge à lèvres. Ses grands yeux bleus, en forme d'amendes, laissaient transparaître son innocence mais aussi son manque d'organisation. Elle avait essayé d'attacher ses longs cheveux bleus mais son chou était complètement désordonné, laissant penser qu'elle avait plus dormi, avec la tête sur la table, que réviser.
Et voilà, je venais de remarquer tout ce que les garçons ne nos jours n'auraient pas vu du premier coup. Je n'arrêtais pas de la regarder, profitant qu'elle restait debout juste devant moi.
Quand elle me regarda, j'eus une drôle de sensation dans la poitrine comme si une douce chaleur me réchauffait de l'intérieur. C'était donc ça, le coup de foudre. Si oui, il fallait que je l'aborde car elle avait sûrement ressentit la même chose que moi. Obligé.
-Bonjour, Erza. Bonjour à vous aussi.
Sa voix était tellement douce et mielleuse. Sa politesse était renversante. Mais sa timidité revient au grand galop.
-Veux-tu t'asseoir avec nous ? demanda Erza.
-Si... Si cela ne vous dérange pas.
En disant cela, je remarqua qu'elle surveillait la réaction de Jellal. Ne savait-elle pas qu'il est en couple avec Erza ? Avait-elle des vues sur lui ? Je ne m'inquiétais pas pour Erza ni pour Jellal d'ailleurs, si ils aimaient faire des plans à trois ce n'étais pas mon problème. Non. Je m'inquiétais pour moi-même. Comment faire changer la vision d'une fille déjà amoureuse ?
Sans même lui adressé un regard sympathique, Jellal secoua la tête, comprenant qu'elle attendait son approbation. Je l'ai vu sourire à nouveau et ce fût à ce moment là que je me rendis compte que c'était la plus belle chose que j'avais vu de toute ma courte vie et que j'étais prêt à faire n'importe quoi pour le revoir.
Heureuse, elle s'assit alors à coté d'Erza qui nous présenta rapidement.
-Voilà Lucy, ma meilleure amie, Natsu, son petit-ami et pour finir...
-Gray, coupais-je. Gray Fullbuster.
Ton futur copain, ton futur mari, le futur père de tes enfants. Mmh, non, je vais garder ça pour moi. Elle se mit alors à rougir, faisant accélérer mon coeur.
-Je ... Je sais. On était à la réunion de rentrée ensemble.
Donc elle m'avait déjà remarqué. C'était un bon début pour moi. Ou alors, peut-être qu'elle ne parlait pas seulement de moi. Peut-être qu'elle parlait aussi de Natsu et Lucy. Peut-être qu'elle nous avait vu à la réunion et pas seulement moi. Je voulais, non, je devais en avoir le coeur net. Le problème était qu'elle tourna rapidement la tête, préférant continuer la discussion avec les filles de la table.
Mais je ne lui en voulais pas. J'avais comprit qu'elle était timide et q'elle avait besoin de repères. Erza était ce repère. Je nota cette information dans le coin de ma tête, réfléchissant déjà à un angle d'attaque.
Je voulais devenir un nouveau repère important de sa vie.
JE n'ai jamais eu beaucoup de chance avec les filles. Je devais sûrement faire parti de ces gars qui ont l'étiquette "ami" sur le front. C'était ce que je pensais avant qu'une fille ne me demande d'être son petit ami quand j'étais au lycée. Depuis ce jour, j'ai toujours trouvé les filles étranges.
Les mots que j'utilisais pour les qualifier étaient : immatures, commères, égoïstes et perverses dans le sens à toujours vouloir piéger les mecs. Quoique, perverses dans le premier sens leur va bien aussi ; toujours à faire croire qu'elles sont blanches comme neige. Moi je dis à d'autres, les filles sont aussi perverses que nous les mecs. Enfin, je pensais tout ça avant de la rencontrer, bien sûr. Maintenant, je pense toujours pareil sauf que je sais qu'elle est l'exception qui confirme la règle.
Attention ! J'ai des amies filles, là n'est pas le problème mais j'ai toujours mis une barrière entre elles et moi. Peut-être par précaution, pour ne pas souffrir. Sauf que, elle, elle fit rapidement fondre cette protection.
La première fois que je l'ai vue, c'était au restaurant universitaire de la faculté de Magnolia que l'on fréquentait tous les deux.
J'étais assis avec mes amis près de la porte car Natsu avait toujours chaud. A cette époque, lui et Jellal ne parlaient presque jamais entre eux et malgré mes efforts pour lancer un sujet de conversation, ils n'étaient jamais intéressés pour discuter. J'avais vite laissé tomber. Après tout, dès que Natsu commençait à parler c'était impossible de l'arrêter quant à Jellal, il était juste le petit-ami d'Erza, ni plus ni moins. Je ne le voyais pas vraiment comme un ami, juste comme un gars qui suivait sa copine un peu partout.
Donc des fois, comme aujourd'hui, je me tournais vers Lucy et Erza, mes deux seules amies filles, mais comme à leur habitude, elles ne parlaient que des derniers ragots qu'elles avaient entendu. Rien d'intéressant.
J'acceptais assez bien Lucy car elle était la copine de Natsu donc en tant que meilleur ami de ce dernier, je me forçais d'entretenir une certaine relation avec elle au début. Puis petit à petit, c'est devenu beaucoup plus naturel. Pour Erza, c'était différent. On avait dû faire un travail de groupe lors de notre première année de Master, l'année dernière, et depuis, elle ne me lâchait plus. Je la soupçonnais d'être tellement violente qu'elle avait dû mal à se faire des amis. Elle me disait toujours que ma tête ne lui donnait pas envie de me frapper. Je ne sais toujours pas si je dois prendre ça pour un compliment ou pas.
Donc je reportai mon attention sur la salle tout en jouant avec mon étrange feuille de salade qui était supposée être verte mais la couleur était plus jaune qu'autre chose, sûrement par manque d'eau lors de sa croissance.
Ce fût à ce moment là qu'elle était apparue. Comme si elle était venue me sauver de mon ennui mortel.
-Hé ! Juiva ! s'écria Erza.
Rien que son nom avait attiré mon attention. J'ai tourné les yeux vers la porte et je l'ai vue. Comme poussée par le vent, elle s'était timidement approchée de nous avec son plateau dans les mains.
Elle était habillée d'un simple jean bleu, moulant ses larges hanches et ses épaisses cuisses. Étant un pantalon taille haute, sûrement pour cacher son ventre. Elle avait coincé son large t-shirt à l'intérieur, le faisant bouffer pour cacher sa poitrine que je devinai volumineuse. Malgré sa petite taille, elle avait opté pour de simples baskets plates. Son sac à dos avait l'air de peser une tonne de plus que la normale, me faisant comprendre qu'elle devait tout juste revenir de la bibliothèque.
Dès qu'elle vit Erza, son visage s'était illuminé. Elle ne devait sûrement connaître personne d'autre à part elle. Les traits sur son visage en forme de cœur étaient fins, délicats et naturels. Je ne vis aucune trace de maquillage ou même de rouge à lèvres. Ses grands yeux bleus, en forme d'amendes, laissaient transparaître son innocence mais aussi son manque d'organisation. Elle avait essayé d'attacher ses longs cheveux bleus mais son chou était complètement désordonné, laissant penser qu'elle avait plus dormi la tête sur la table, que réviser.
Et voilà, je venais de remarquer tout ce que les garçons de nos jours n'auraient pas vu du premier coup. Je n'arrêtais pas de la regarder, profitant qu'elle resta debout juste devant moi.
Quand elle me regarda, j'eus une drôle de sensation dans la poitrine comme si une douce chaleur me réchauffait de l'intérieur. C'était donc ça, le coup de foudre. Si oui, il fallait que je l'aborde car elle avait sûrement ressenti la même chose que moi. Obligé.
-Bonjour, Erza. Bonjour à vous aussi.
Sa voix était tellement douce et mielleuse. Sa politesse était renversante. Mais sa timidité revint au grand galop.
-Veux-tu t'asseoir avec nous ? demanda Erza.
-Si... Si cela ne vous dérange pas.
En disant cela, je remarquai qu'elle surveillait la réaction de Jellal. Ne savait-elle pas qu'il était en couple avec Erza ? Avait-elle des vues sur lui ? Je ne m'inquiétais pas pour Erza ni pour Jellal d'ailleurs, si ils aimaient faire des plans à trois ce n'était pas mon problème. Non. Je m'inquiétais pour moi-même. Comment faire changer la vision d'une fille déjà amoureuse ?
Sans même lui adresser un regard sympathique, Jellal secoua la tête, comprenant qu'elle attendait son approbation. Je la vit sourire à nouveau et ce fût à ce moment là que je me rendis compte que c'était la plus belle chose que j'avais vu de toute ma courte vie et que j'étais prêt à faire n'importe quoi pour le revoir.
Heureuse, elle s'assit alors à côté d'Erza qui nous présenta rapidement.
-Voilà Lucy, ma meilleure amie, Natsu, son petit-ami et pour finir ...
-Gray, coupai-je. Gray Fullbuster.
Ton futur copain, ton futur mari, le futur père de tes enfants. Mmh, non, je vais garder ça pour moi. Elle se mit alors à rougir, faisant accélérer mon cœur.
-Je... Je sais. On était à la réunion de rentrée ensemble.
Donc elle m'avait déjà remarqué. C'était un bon début pour moi. Ou alors, peut-être qu'elle ne parlait pas seulement de moi. Peut-être qu'elle parlait aussi de Natsu et Lucy. Peut-être qu'elle nous avait vu à la réunion et pas seulement moi. Je voulais, non, je devais en avoir le cœur net. Le problème était qu'elle tourna rapidement la tête, préférant continuer la discussion avec les filles de la table.
Mais je ne lui en voulais pas. J'avais compris qu'elle était timide et qu'elle avait besoin de repères. Erza était ce repère. Je notai cette information dans le coin de ma tête, réfléchissant déjà à un angle d'attaque.
Je voulais devenir le nouveau repère important de sa vie.
