Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas.

NDA : Il s'agit d'une TRADUCTION de "Possessive over his obsession" de Ode1990 qui a gentiment accepté de me laisser la traduire.

J'espère que vous serez satisfait(e)s de ma traduction !

N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de cette histoire pour que je sache si je peux la continuer ;)


Prologue

Désormais, ma vie ne m'appartenait plus. Et ceci depuis que je suis arrivée dans cette ville insupportable nommée Forks. Je n'y étais pas depuis plus d'une heure que ma vie était déjà devenue un enfer. Qui aurait cru que Charlie était voisin avec un total psychopathe ? Peut-être que si l'on m'avait prévenue, je ne serais pas allongée, terrifiée, dans un endroit censé être mon refuge. J'entendis des bruits familiers venant de la fenêtre. Le verrou était cassé, donnant l'opportunité à quiconque d'entrer par effraction dans ma petite maison au charme désué.

On doit être complètement fou pour tenter d'entrer dans la maison du chef de la police, mais cela ne l'a jamais arrêté. Rien ne l'a jamais fait. J'écoutai la fenêtre s'ouvrir en grinçant et le vent frais s'engouffrer dans la pièce accompagné du diable en personne. Ses pas étaient assez légers pour ne pas réveiller Charlie, mais assez lourds pour accélérer mon pouls. Chaque pas était délibéré et assourdi je tentais de ne pas penser à sa démarche menaçante alors qu'il s'approchait de moi.

Je fermai les yeux et priai pour que le cauchemar qu'est devenue ma vie s'achève. Comment ma vie a-t-elle changé aussi brusquement ? Ce n'était pas supposé être comme cela. Je pensais que j'aurais pu prendre un nouveau départ en déménageant chez Charlie. Pour finalement changer ma perspective de la vie et sortir de ma coquille dans laquelle je me cachais. Mais ça, c'était jusqu'à ce que je rencontre la seule personne qui ne me donnerait pas la chance de simplement pouvoir le faire.

Je sentis ses doigts effleurer mon épaule nue, l'embrassant légèrement là où les manches de mon débardeur avaient glissé. Il repoussa gentiment les cheveux de mon visage, parcourant ses longs doigts à travers la masse de boucles qui torsadaient au niveau de ma taille. Ma respiration s'accéléra quand je sentis le lit s'enfoncer sous moi. Il grimpa dans le lit et tira sur les couvertures.

Il m'enveloppa progressivement dans ses bras, enfonçant sa tête dans mes cheveux.

« Je suis désolé pour avoir mis autant de temps, amour, mais je promets de ne plus jamais te laisser seule trop longtemps », murmura-t-il de sa voix calme et douce, alors qu'il embrassait mon cou. Je ne dis rien lorsqu'il continua à poser des baisers tendres le long de ma peau nue. Il caressa mon bras de haut en bas d'une manière apaisante. Chacun de ses touchers me donnait la chair de poule.

C'était notre rituel chaque nuit, quelque chose que j'aurais préféré ne jamais avoir autorisé. Je connaissais à peine l'homme qui se glissait à travers ma fenêtre le soir et grimpait sur mon lit, mais à présent, je ne pouvais plus rien faire pour l'arrêter. Je l'ai combattu tellement fort pour garder mon indépendance je l'ai vraiment fait, mais chaque fois que j'essayais de l'arrêter, il devenait plus fort et plus persistant. « Tu m'appartiens » sa voix disait en échos dans ma tête, m'avertissant qu'il n'y avait aucun moyen de sortir de cet enfer. Il en eu finalement assez de mon silence et me retourna de manière à ce que je sois étendue sur le dos.

Edward se positionna de façon à me surplomber, me regardant droit dans les yeux. « Salut, beauté », murmura-t-il, enroulant ses doigts dans une de mes boucles. Je levai les yeux et regardai ses yeux verts. Je remarquai que ses bras se trouvaient de chaque côté de ma tête, me piégeant, m'obligeant à le regarder. Il n'aimait pas être ignoré. Je ne l'ai pas découvert de la manière la plus agréable. Je frémis à ce souvenir et ravalai mon hystérie.

« Salut », répondis-je d'une petite voix.

Ce n'était pas parce qu'Edward n'était pas magnifique que j'avais envie de courir dans la direction opposée, au contraire. C'était sa complète domination et sa nature possessive qui me faisait peur pour chaque seconde de ma vie. « Tu comprends que tu appartiens à moi et à moi seulement, pas vrai ? » Je me mordis la lèvre, me rappelant que Jake avait failli être battu à mort. J'acquiesçai lentement, sentant les larmes couler le long de mon visage au souvenir de ce jour épouvantable. « Bien, parce que rien ni personne ne viendra jamais se mettre entre nous, tu es à moi. Dis-le ! » grogna-t-il, me faisant tressaillir.

« Je suis à toi », murmurai-je. Ses lèvres rencontrèrent les miennes dans un baiser brutal et possessif. Ses lèvres étaient douces et mouillées et ma tête me lançait, mais je n'étais pas capable de dire si c'était dû au manque d'air ou à l'effet qu'il produisait sur moi. Sa respiration était chaude et sentait la menthe, cela aurait été complètement enivrant si ses mains n'agrippaient pas mon cuir chevelu. Edward bougea ses lèvres avec les miennes jusqu'au moment où il me mordit la lèvre, me faisant crier de surprise. Il n'hésita pas à fourrer sa langue jusqu'au fond de ma gorge, ne me laissant même pas de temps pour protester. Enfin, ce n'est pas comme si j'avais pu... J'ai appris dès le premier jour à suivre Edward dans le baiser et à l'embrasser en retour avec autant de passion et de désespoir que lui, ou sinon en souffrir les conséquences.

Je commençais à ne plus avoir de souffle, mais Edward continua en mettant plus de force dans le baiser. Mes bras reposaient inertes à mes côtés et mes mains empoignaient le draps de toute leur force, voulant le repousser. Après une minute passée à me débattre, Edward finit par me relâcher, plaçant son front contre le mien. Je haletai, prenant le plus d'air possible dans mes poumons. « Tu te souviens de ça, amour ». Il m'embrassa sur le nez et s'installa à côté de moi, me tenant de façon à ce que ma tête reposât sur son torse.

Je voulais simplement que cela finisse. Etre de nouveau Bella Swan et non la propriété d'Edward Cullen.