Résumé : Oyez oyez, braves gens ! Fini les chevaux et laisser place à la technologie ! Vous allez entrer dans le monde moderne Monsieur Thorin écu-de-chêne !
(Les personnages ne m'appartiennent pas, sauf le marchand)
Bonne lecture !
°O°O°
Il était une fois, un marchand. Un marchand qui allait de village en village vendre son matériel et sa nourriture qu'il exploitait dans ses champs. Il vivait non loin de l'auberge du poney fringuant situé dans le village de Bree. C'était un homme de petite taille aux yeux bleus, les cheveux frisés, noirs avec une petite barbe. Il était maigre et portait une longue tunique beige, elle n'était pas très propre et était déchirée à certains endroits. Un petit air de savant fou se lisait sur son visage, c'est pour cela que peu de monde lui achetait de la marchandise, pourtant, il avait énormément de chose à offrir. On l'appelait le marchand à four tout ou bien le marchand à grenier, beaucoup de surnoms lui étaient attribués mais personne ne connaissait son véritable nom.
Puis un jour, il eut une idée qui lui traversa l'esprit. Grande était-elle. Il passa tout son temps dessus, et ce, pendant un très long moment. Il créa pour la première fois de sa vie une invention. À ses yeux, elle était révolutionnaire. Il décida de la montrer à tout le monde mais pas à n'importe qui en premier, à un grand homme, celui qui avait reconquis Erebor, le royaume sous la montagne, cité des nains, Monsieur Thorin écu-de-chêne. Il parcourut des kilomètres et des kilomètres pour aller à sa rencontre. Il demanda sa route plusieurs fois, se reposa dans les auberges avec sa superbe invention sous la main. Celle-ci était bâchée et ficelée comme du saucisson. Lors de ses repos, il la cachait dans des endroits sûrs par peur que quelqu'un regarde ce qu'il y ait en dessous. Son périple était long, très long, il devait pousser sa machine avec des cordes attachées à ses épaules. Elle était lourde. Il pouvait très bien l'utiliser mais ne voulait pas prendre le risque qu'elle soit vue par d'autres personnes avant le grand manitou.
Lorsqu'il arriva à la ville de Dale, édifiée au pied de le montage, des jours après, il se précipita en direction du royaume. Il n'avait ni mangé, ni fait de pause depuis sa dernière escale. Il était trop impatient. Deux gardes se tenaient aux deux coins des portes, ils protégeaient l'entrée et prévenaient quiconque d'une éventuelle intrusion ou autres.
« Ça y'est ! Erebor me voilà ! Enfin ! Bien, reste plus qu'à faire venir Messire Thorin. »
Il s'arrêta, souffla, enleva les cordes de ses épaules, se dégourdi les jambes et s'étira de tout son long en faisant craquer ses os sous les yeux des soldats.
« Bonjour messieurs ! salua-t-il en s'approchant de l'un d'eux.
— Bonjour, qui êtes-vous ?
— Je suis Monsieur le marchand, j'aimerais voir Monsieur Thorin écu-de-chene.
— Non, il est occupé, vous ne pouvez pas le voir.
— Mais c'est très important, j'ai quelque chose à lui monter.
— Qu'est-ce que c'est ?
— Oh non non non ! Je ne peux pas vous le dire ! C'est un secret ! Chut… seul Monsieur Thorin doit la voir.
— La voir ?
— Oui oui, c'est pour ça que je suis là ! S'il vous plaît Monsieur… Monsieur le soldat, j'aimerais le voir et lui proposer mon service.
— Quel service ? demanda l'autre soldat.
— Avant ça je dois quand même voir ce que vous avez avec vous sinon je ne peux pas vous laisser entrer.
— Non mais je ne veux pas entrer ! C'est trop lourd, je suis épuisé. Je veux juste qu'il vienne voir ce que j'ai à lui proposer.
— Et qui dois-je annoncer ?
— Eh bien mmh… vous avez qu'a lui dire que le marchand de glaces est là.
— Le marchand de glaces ? Mais vous n'en avez pas ! s'écria le premier garde.
— Bien sûr que non, est-ce que j'ai une tête à avoir des glaces hein ? Mais Monsieur Thorin comprendra hé hé.
— Vous vous fichez me moi c'est ça ? tonna-t-il.
— Non, du tout, je n'oserais pas voyons. S'il vous plaît, faites ça pour moi, j'ai parcouru beaucoup de chemin pour venir jusqu'ici. Je demande juste à le voir un petit instant. Je ne l'enlèverai pas. Avez-vous vu comme je suis ? Je suis tout maigre, mes muscles sont tous cassés et j'aurais bien du mal à le porter. »
Le marchand était un peu fou, voire beaucoup par moments, on pourrait croire qu'il se droguait. C'était peut-être le cas, mais personne ne le savait.
« Bien. Le garde s'approcha de son coéquipier et lui chuchota :
— Garde un œil sur lui. Je vais chercher Thorin.
— D'accord. »
Le soldat se dirigea dans le royaume. Il était majestueux, immense, il faudrait presque une boussole pour s'y retrouver, en tout cas pour le marchand, c'était fort possible. Traversa tous les couloirs jusqu'à arriver dans les appartements de Thorin et frappa à la porte. Il n'était pas occupé comme il l'avait dit, juste en train de se reposer.
« Monsieur ?
— Oui ? Répondit le Roi en se retournant.
— Quelqu'un aimerait vous voir,
— Qui ?
— Un marchand de glaces qui n'en est pas un. Il a dit que je devais l'annoncer comme ça et que vous comprendriez.
— Et il ne vous a pas dit son vrai nom ?
— Non.
— Que me veut-il ?
— Je ne sais pas, apparemment il a quelque chose à vous montrer.
— Et qu'est-ce que c'est ?
— Aucune idée, il n'a pas voulu me le dire ni me faire voir, il préférait vous attendre.
— Bien je vais descendre, dit Thorin en soupirant.
— Oui Monsieur, je vous accompagne.
— Où est -il ?
— Aux portes du royaume. »
Tandis que Thorin et le garde étaient en route pour aller le rejoindre, le deuxième était face à un débile.
« Qu'est-ce qu'il est beau votre royaume ! Je n'aurai jamais pensé qu'il était aussi beau. C'est vous qui l'avez construit ?
— Oui.
— Tout seul ?
— Bien sûr que non.
— Oooh ça aurait pu, vous savez, j'ai moi-même construit mon petit chez moi. Bon bon bon, je ne suis jamais là-bas, mais c'est mon petit nid douillet, je vous inviterais bien à venir ainsi que Monsieur Thorin, mais malheureusement il n'y a pas beaucoup de place, c'est tout petit et j'ai beaucoup de bazar, vous n'apprécieriez guère. Quoique, ça vous changerait sûrement comme la machine que je vais montrer à Monsieur Thorin, c'est moi qui l'ai faite et elle va en surprendre plus d'un, dt-il en rigolant. Avez-vous déjà crée des inventions ?
— Non, répondit sèchement le soldat.
— Dommage… vous devriez essayer, c'est vraiment bien, vous laisser libre cours à votre imagination et je suis sûr que vous pourriez faire des merveilles ! Ça vous occuperait et…
— Vous ne vous arrêtez donc jamais ? Le coupa l'homme à l'armure en s'ériant.
— De faire quoi ? demanda le Marchand intrigué.
— De parler ! Vous m'épuisez !
— Dans ce cas, vous devriez peut-être aller vous reposer, ça vous ferait énormément de bien. Je crois que vous avez des cernes sous les yeux, oui, juste là, dit-il en lui montrant du doigt. C'est vrai, comment faites-vous pour rester ici toute la journée ? poursuit-il. Et votre compagnon doit être épuisé lui aussi, ça doit être long non ? C'est pour ça, vous pouvez peut-être vous mettre à des inventions non ?
— C'est pas vrai, qui m'a collé un imbécile pareil ?
— Quel imbécile ? Moi ? Oh ! Le voilà ! »
Le garde se retourna, leva les yeux au ciel et expira un grand coup en guise de soulagement. Enfin ! Son calvaire était fini, mais maintenant commençait celui de Thorin.
« Thorin, faites attention à lui, c'est un fou, le mit en garde le premier soldat.
— Oui, je confirme Monsieur !
— À quel point ?
— Grand comme ça », fit le soldat en désignant la hauteur avec ses mains.
Thorin se mit face au marchand et le dévisagea.
« Bonjour Monsieur Thorin, je voulais absolument vous voir, commença le Marchand avec un immense sourire.
— Qui êtes-vous ? Questionna Thorin d'un ton sec.
— Peu importe mon nom.
— Si c'est très important, je ne parle pas aux gens qui ne s'annoncent pas.
— Mais c'est ce que vous êtes en train de faire », rétorqua son interlocuteur.
Thorin regarda l'un de ses gardes qui le regarda à son tour. Il était prêt à partir. Il tourna les talons et le Marchand se reprit.
« Attendez ! Je euh…je m'appelle… il s'approcha de Thorin et le lui chuchota à l'oreille…c'est pour ça que je ne donne jamais mon nom, poursuit-il
— Je vois et vous faites bien ! Souligna le Roi sous la montagne.
— Oui… han ! Mais c'est ce que je viens de faire ?! Donner mon nom ?! Il ne faut jamais dire jamais ! Je me suis contredit !
— C'est vraiment pathétique.
— Oui je vous l'accorde mais vous avez de la chance Monsieur Thorin, vous êtes le premier à qui je le dis.
— Et que voulez-vous ?
— Je veux vous montrer quelque chose ! Mon invention, je suis certain qu'elle va vous convenir, c'est pour ça que je suis venu à vous. Bon, j'ai fait vraiment beaucoup de chemin, j'ai mal au dos et aux jambes et je n'ai pas encore mangé, j'irai bien me reposer un p'tit peu dans un de vos appartements et…
— Non ! Venez-en au fait ! aboyaThorin.
— Très bien… vu que vous êtes si impatient… et j'adore ça ! »
Thorin le regarda d'un air méfiant et sceptique. Mais sur qui était-il tombé ?
« Venez voir, dit ce dernier en s'approchant de son œuvre. Je veux que vous soyez tout seul avec moi, je ne veux pas que ces deux autres la voient avant vous.
— Quoi ?
— Oui ! Vous m'avez bien tendu.
— Vous pouvez nous laisser. Accorda Thorin.
— Mais Thorin ?!
— Je peux gérer la situation. Vous l'avez vu ?
— Oui, même trop, souligna le deuxième garde en partant avec son collègue.
— Et fermez les portes aussi ! » s'écria le Marchand.
Les gardes se retournèrent d'un air surpris. Comment cet homme pouvait-il leur donner des ordres ?
« Fermez les portes, rajouta Thorin. Alors ? Qu'est-ce que c'est ? demanda le nain après avoir attendu qu'ils s'en aillent.
— Vous aller vite voir, tous vos soldats seront fiers d'en avoir une, vous aller me remercier.
— Dépêchez-vous, je n'ai pas que ça à faire, s'impatienta le Roi en croisant les bras.
— Oui oui oui. Aaaah je suis si excité ! Excité comme une puce ! »dit-il en se frottant les mains.
Thorin eut un air de désespoir en le regardant, il était vraiment pas net. Il n'avait jamais rencontré quelqu'un comme ça..
« Fermez les yeux, ordonna-t-il.
— Quoi ?
— Je vous dis de fermer les yeux !
— Il en est hors de question, rétorqua le nain de sa grosse voix.
— Oh allez ! Vous n'êtes vraiment pas sympa, vous ne jouez pas le jeu. Bon tant pis, ce n'est pas grave. »
Le Marchand tenta d'enlever toutes les cordes mais avait bien du mal, car il les avait trop serrées.
« Vous en mettez du temps !
— C'est que j'ai fait des doubles nœuds, c'est pour ça..Voilà c'est bon. Vous êtes prêt ?
— Oui.
— Tadaaaa ! » s'écria le Marchand, comme s'il venait de faire un tour de magie.
Et d'un geste sûr, il souleva la longue bâche blanche qui la recouvrait. Thorin fronça les sourcils ne sachant pas quoi dire. Qu'était donc cette chose ? Il s'y approcha de plus près et tourna autour. Elle ressemblait à une charrette, mais en un peu plus moderne dirait-on même si son aspect laissait à désirer. Quatre roues, deux miroirs attachés sur les deux cotés extérieurs, un à l'intérieur, des portes, des sièges, un rond dedans avec deux pédales plus une manivelle, un coffre, un capot et un toit, dont la carrosserie était rafistolée avec beaucoup d'armures de soldat.
« Qu'est-ce que c'est ?
— C'est une voiture ! clama haut et fort le Marchand.
— Une voiture ?
— Oui, vous avez bien entendu, une voiture ! N'est-ce pas extraordinaire ? Elle est belle non ? Et c'est made in marchand !
— Que voulez-vous que j'en fasse ? Lâcha platement Thorin.
— Quoi ? Mais ? Malheureux ! Vous n'avez pas compris ? Elle roule ! Fini vos chevaux à qui il faut leur raboter les sabots, fini toutes ses corvées, ramasser leurs crottes, les entretenir et laisser place à la voiture !
— Je n'en ai pas l'utilité, je préfère mes chevaux, indiqua Thorin en faisant demi-tour.
— Non ! Attendez ! Qu'est-ce que vous faites ? interrogea le Marchand en lui courant après. C'est tout nouveau ! C'est la première ! Venez l'essayer ! Avec moi !
— Je n'ai pas le temps de m'amuser avec ça.
— S'il vous plaît, vous pouvez quand même m'accorder un peu de temps, j'ai parcouru beaucoup de kilomètres pour vous voir et vous la présenter, s'il vous plaît. »
Il montra dans un grand sourire toutes ses dents, et Thorin le regarda d'un air dépité. Après tout il avait raison, il avait bien cinq minutes à lui consacrer. Il n'était pas aussi méchant. Mais les cinq minutes allaient se transformer en plusieurs longues minutes. Très longues.
« Très bien.
— Ouiiii !
— Venez venez, montez à côté, vous allez voir, c'est tip-top ! » lui assura-t-il.
Le Marchand ouvrit les portes qui grinçaient et prit place côté gauche, Thorin s'assit sur le siège passager, et fit le tour de l'intérieur avec ses yeux, c'était un peu sale, mais il y avait pire.
« Je suis désolé, elle n'est pas toute propre, je n'ai pas eu le temps de la nettoyer, j'ai parcouru…
— Beaucoup de kilomètres, vous me l'avez déjà dit, soupira son passager.
— Ah oui ?
— Oui…
— Si vous le dîtes.
— Je n'ai pas trop confiance, j'ai l'impression qu'elle va s'écrouler, souligna Thorin en regardant partout.
— Mais non ! Elle marche comme sur des roulettes ! »
Thorin ne savait pas avec qui il s'aventurait, mais il avait envie de savoir qu'est-ce que cette machine avait dans le ventre, il était tout de même curieux même s'il était à côté d'une personne très bizarre.
« Les pédales sont un peu pourries mais elles fonctionnent, commença-t-il. Elles grincent aussi comme les portes mais ne faites pas attention à ça. Vous allez prendre l'habitude. Vous avez vu mes miroirs ? Ils sont beaux n'est pas ? Vous pouvez même vous voir dedans !
— Magnifique oui… allez, qu'attendez-vous ?
— Attendez, ne soyez pas pressé, maintenant que vous êtes là, je prends mon temps. Alors, il faut que je la démarre grâce à ceci, dit-il en désignant une toute petite clé. Au fait, vous ai-je dis comment j'ai appelé tous mon matériel ?
— Non, mais vous allez me le dire.
— Oui ! Avec joie ! Alors, mes trois miroirs que j'ai collés et fixés du mieux que j'ai pu, celui du milieu tombe parfois, il ne tient pas beaucoup. Il ne sert peut-être pas à grand-chose pour le moment parce qu'il est cassé mais ça faisait classe. Je les appelle donc des rétros. On peut voir ce qui se passe sur les côtés et derrière. Ça fait vraiment rétro non ?
— Oui très.
— Bien. Le cercle en face de moi s'appelle un volant, il va me permettre de manipuler la voiture si je veux aller à gauche, à droite ou tout droit. À la place de vos chevaux, c'est ça. Je ne savais pas trop comment l'appeler, mais quand je l'ai testé, j'avais l'impression de voler parfois, c'est pour ça. Et bien sûr, vous avez les pédales ! Une pour accélérer, rouler et l'autre pour ralentir, freiner. Et derrière, vous avez vu ? Il y a trois places ! Vous pouvez emmener tous vos amis, mais faut pas être gros, elle est quand même petite. Bon pour les fenêtres sur le côté et le devant, je n'ai pas trouvé encore de solution, je voulais cacher pour ne pas avoir d'air, vous savez, dans les yeux, mais je me suis rendu compte qu'on ne pourrait pas voir le paysage donc je n'ai rien mis, mais je vais y remédier. Ce qui est bien, c'est que vous pouvez avoir les cheveux dans le vent ! C'est très agréable, mais il faut aimer… mmh… je pense que je vous ai tout dit. Ah non ! Vous voyez cette petite manivelle à côté de vous ?
— Oui.
— Eh bien, c'est elle qui va nous permettre de rouler. Bien sûr, il y a la clé pour la démarrer, mais cette petite manivelle va conduire de l'énergie qui va passer sous la voiture et va venir ensuite sous le capot, comme ça nous pouvons rouler un long moment. De l'énergie sert aussi pour la clé mais elle, va directement sous le volant et sous le capot. Je ne peux pas trop vous expliquer comment j'ai tout fabriqué, c'est compliqué, mais c'est tout avec des câbles. Allez ! Assez blablaté, on y va ! » termina-t-il avec gaieté.
Il mit la clé et la tourna. Tourna plusieurs fois, mais rien ne se passa, seulement un petit bruit que la voiture laissait échapper.
« Hum, je crois qu'elle me fait des caprices, attendez je vais réessayer, indiqua-t-il en tournant encore une fois.
— Dépêchez-vous ! tonna Thorin.
— Oui oui, ça vient ! C'est bizarre, je ne comprends pas ? Vous savez pourquoi ?
— Non ! Ce n'est pas ma machine.
— Oui vous avez raison, admit-il. Vas-y ! Ah, ah, ah ! Voilà ! C'est bon ! C'est bien ma fifi !s'exclama-t-il en caressant le volant. Thorin soupira. Ce type était désespérant.
— Et maintenant ?
— Eh bien maintenant je vais tourner la manivelle. C'est un peu long mais vous ne devez pas arrêter de tourner, et faut pas avoir mal aux bras, précisa-t-il en tournant. Voilà ! Si vous le voulez bien, nous allons faire un petit tour très cher. Vous allez entrer dans un nouveau monde moderne ! Accrochez-vous !
°O°O°
Voilà, j'espère que ce n'est pas trop nul. Reviews ? :-)
